Le 8 juillet 1621 naissait à Château-Thierry (Aisne) Jean de La Fontaine. Cette année sera donc celle des 400 ans de sa naissance, et l’occasion de redécouvrir son œuvre fabuleuse. La Fontaine restera comme l’un des plus fameux écrivains poètes de la littérature française. Nombreux sont les vers de ses Fables à être passés dans le langage courant au cours des siècles : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » (« Le Lion et le Rat »), « La raison du plus fort est toujours la meilleure » (« Le Loup et l’Agneau ») « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » (« Le Lièvre et la Tortue »)…
Rédigées entre 1668 et 1694, les Fables ont été dédiées au Dauphin, fils de Louis XIV, pour le premier recueil, à Madame de Montespan, maîtresse du Roi, pour le deuxième recueil, et au Duc de Bourgogne, petit-fils du Roi, pour le dernier.
Pourquoi les Fables restent-elles indémodables, dans les écoles tout comme dans les références de la vie quotidienne ? Parce que chacune est un petit tableau coloré, mettant en scène des personnages extrêmement vivants : « Le Meunier, son fils et l’âne », par exemple, où des gens défilent qui donnent leur conseils; la conclusion apprend à ne pas accorder plus d’attention qu’il n’en faut à des avis extérieurs, mais à suivre son bon sens. Et chaque âge, en fonction de son expérience, a sa lecture de La Fontaine : les Fables accompagnent toutes les étapes de la vie, depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse, en passant par l’âge adulte.
Sous une forme amusante, en tout cas sous l’œil amusé du fabuliste, on découvre nos travers, ceux de tous les humains, souvent montrés avec l’aide des animaux eux aussi finement observés : le Lièvre qui a peur de tout, la curiosité, l’avarice, l’appétit de paraître (« La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Bœuf »), l’impossibilité de garder un secret… mais aussi les côtés nobles (l’amitié dans « Les Deux amis »). Enfin, ce qui n’est pas le moindre de leur charme, la forme poétique des Fables, si souple chez La Fontaine, permet de retenir facilement – « par cœur » même – ces quantités de petites histoires.
C’est une décision qui a été prise récemment, puisqu’il y a quelques mois encore, Arnaud Montebourg avait déclaré qu’il ne serait pas candidat. 500 parrainages d’élus et l’homme de 58 ans se lancera donc lui aussi dans la course à la présidentielle. Combien de divisions ? La gauche semble déjà avoir un certain nombre de candidats en vue (Jean-Luc Mélenchon pour la France Insoumise, Anne Hidalgo pour les socialistes, le candidat d’Europe Ecologie les Verts…)
Arnaud Montebourg a décidé de ne pas passer par l’étape « primaire », et devrait annoncer officiellement sa candidature le 4 septembre prochain. Rappelons qu’il avait été candidat aux primaires socialistes de 2012 et 2017 et éliminé aux premiers tours, et ministre du Redressement productif de François Hollande.
On le connaît comme celui qui prône la relocalisation. Certains en parlent même comme « le candidat des Gilets jaunes ». Reste à savoir si Arnaud Montebourg voudra endosser ce rôle. Ce qui est certain, c’est que la crise économique liée au Covid a mis en lumière ses opinions. De quoi justifier cette annonce de candidature ?
Le dimanche 22 août à partir de 18h, l’Ensemble Musica Ex Anima, un groupe de quatre chanteurs a capella, interprétera diverses chansons de la Renaissance dans les jardins de la Villa Valmer.
La mission d’ACADIA (Association de Chiens d’Assistance pour DIAbétiques): former des chiens d’assistance pour les enfants diabétiques. Il faut le souligner, c’est la première et l’unique école en France à mettre en place cette formation. Apprendre à vivre avec la maladie est évidemment difficile et délicat, en particulier pour des enfants qui voient leur vie basculer du jour au lendemain. Sylvain Plagiau a un fils diabétique de 11 ans. Depuis deux ans, la chienne Naya accompagne leur quotidien. Très engagé auprès d’ACADIA, il voudrait, à travers cette vente, récolter assez de fonds pour que plus de parents puissent bénéficier, comme lui, de cette chance. Elle aura lieu le 14 septembre à Marseille, autour d’une soirée exceptionnelle au Fortin de Corbière.
Avoir un enfant diabétique, c’est être constamment dans la crainte d’une crise. Aujourd’hui, on compte 25 000 enfants atteints de diabète de type 1 en France. Cette forme de diabète est liée à la destruction auto-immune de certaines cellules du pancréas qui produisent l’insuline, l’hormone régulatrice de la glycémie. Cela nécessite une prise en charge rapide dès les symptômes détectés. La recherche d’un équilibre glycémique est indispensable pour réduire les conséquences à long terme sur l’organisme : vue, rein, risque de coma… A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement pour guérir du diabète, mais il peut être maîtrisé grâce à des contrôles quotidiens et à un apport d’insuline par injection ou pompe.
Un chien qui change la vie
Il y a deux ans, la chienne Naya, formée par ACADIA (l’association a été fondée il y a trois ans), est entrée dans la vie de la famille de Romain, alors âgé de 9 ans. Concrètement, les chiens sont éduqués pour « Sécuriser, alerter, assister » : ils détectent les hormones sécrétées lors des hypoglycémies et hyperglycémies et réagissent en se comportant d’une façon particulière. « Il est arrivé que Naya nous alerte alors qu’on n’aurait jamais prévu une crise de Romain à ce moment-là« , souligne Sylvain Plagiau. « La nuit, si Romain est sur le point de faire une crise, elle appuie sur un bouton qui nous réveille. »
Cette surveillance incroyable a permis tant à Romain qu’à la famille de passer des nuits plus calmes, rassurés par la veille de la chienne, qui ne se trompe jamais. Rappelons qu’un chien possède, selon les spécialistes, un système olfactif entre 20 000 et 200 000 fois plus délicat que celui des humains ! La formation d’un chien d’assistance prend entre 8 et 10 mois et coûte environ 25 000 euros. A l’issue de sa formation, le chien est offert à une famille qui en a besoin.
« Les chiens d’ACADIA sortent de refuge ou sont d’anciens chiens-guides d’aveugles. Ils ont ainsi une seconde vie, une autre chance. Tout comme les enfants qu’ils aident ! » résume Sylvain Plagiau. « Une complicité très forte se noue d’ailleurs entre les enfants et les chiens. »
Une soirée caritative dans un cadre exceptionnel
Une formation sérieuse et complète du chien n’est évidemment pas donnée. Des partenaires publics et privés offrent leur soutien, mais en France, on compte seulement 18 chiens d’assistance pour diabétiques, pour plus d’une centaine de demandes.
Pour développer ces formations et permettre à d’autres familles d’adopter des chiens d’assistance, Sylvain Plagiau a eu l’idée de lancer une grande vente aux enchères un peu particulière, où lutte contre la maladie et monde sportif se rejoignent : le but du projet est de montrer que les sportifs de haut niveau comme les enfants atteints de diabète sont des personnes qui persévèrent au quotidien, dans leurs activités et le soin de leur alimentation, avec les contraintes et les exigences qui s’imposent.
De nombreux sportifs de haut niveau ont participé à la constitution des lots (tee-shirts, divers objets de sport signés etc.) Parmi ceux-ci :
Alizée Agier (Championne du Monde Karaté), David Smetanine (JO 2020), Samir Aït Saïd (porte-drapeau JO 2020), Yannick Bestaven (vainqueur Vendée Globe), Pauline Ranvier (Argent JO 2020) , Vincent Milou (JO 2020), Muriel Hurtis, Manon Valentino (BMX), Alexis Pinturault (champion du Monde de Ski), Maxime Montaggioni, Marc Bischofberger, Valentin Giraud Moine, Merlin Surget, Jérôme Kaino, Louis Carbonnel, Anaïs Bescond, Florent Manaudou, Marion Bartoli, Emma Gongora, François Trinh Duc, Ludovic Montoro, Jeremy Hauquier, Christophe Laporte et Laurent Jalabert, Mickael Brugnaux, Yannick Borel, Fabien Gilot, Medhi Metella, Arkadiusz Milik, Dimitri Payet, Thomas Bianchin, LOU Rugby, Olivier Panis, Jean Alesi, Claude Lucas. « Cela fait chaud au cœur de recevoir le soutien de tant de grands sportifs », conclut Sylvain Plagiau.
La vente se déroulera en physique au cœur du Fortin de Corbières (elle peut aussi être suivie sur Interenchères), lors d’une soirée rehaussée d’une dégustation. L’événement promet une ambiance très conviviale, et « sportive », puisqu’elle sera présentée par l’icône du journalisme sportif Nelson Montfort, et qu’elle aura pour parrain David Smétanine (qui reviendra des Jeux paralympiques de natation) et Alizée Agier, six fois championne de France et deux fois championne du monde (individuel et équipe) de karaté et elle-même touchée par le diabète.
La participation est de 300€ par personne, défiscalisables (soit 120€ pour une entreprise et 102€ pour un particulier) ; par ailleurs, 70 places sur les 250 sont proposées à 100€.
L’effort commun de toutes ces personnes au grand cœur permettra à des enfants comme Romain de vivre une vie plus sereine, et d’éloigner le spectre de la maladie… tout en gagnant un compagnon et un ami !
Raphaëlle PAOLI
Informations pratiques
Date de l’événement : 14 septembre 2021 à partir de 18h au Fortin de Corbières (13016). Lien d’inscription à la soirée (avant le 1er septembre) à retrouver ici. La vente sera retransmise sur Interenchères. Les autres informations sont à retrouver sur le site d’ACADIA.
Un jeune agriculteur varois de 26 ans a fait savoir sur les réseaux sociaux qu’il accueillait les animaux en détresse à la suite de l’incendie qui dévore depuis lundi le massif des Maures et l’arrière-pays de Saint-Tropez. A cette heure, le feu n’est toujours pas fixé et le bilan humain est de deux morts.Et certaines personnes sont encore portées disparues.
Aider comme on le peut, à sa façon. C’est le raisonnement d’Adrien Blua. Ce jeune agriculteur avait fait parler de lui il y a quelques années quand il avait voulu lancer sa propre ferme de vaches laitières en agriculture biologique. Aujourd’hui, il possède un peu moins de vingt vaches laitières et ses produits laitiers cartonnent.
La ferme du Vallat Sableux est située à une quarantaine de kilomètres de Saint-Tropez, dans la commune du Luc.« J’ai reçu trois chevaux dans la nuit de lundi à mardi, nous explique-t-il. Ils ont pu ensuite être redirigés dans un centre équestre de la région. »
Mercredi, un poney et une jument sont arrivés à la ferme, assez traumatisés par leur aventure malheureuse : ils ont passé deux jours au milieu du feu. La jument est partiellement brûlée. « Ils sont soignés à la ferme, mais quand le vent tourne et apporte des odeurs de fumée de l’incendie, ils se montrent nerveux. » Quand il a accueilli ces deux animaux, Adrien Blua ne connaissait pas leurs propriétaires. Ces derniers ont été retrouvés dans la soirée de mercredi. Les animaux ainsi que ceux qui pourraient arriver à la ferme ces prochains jours pourront demeurer en lieu sûr « le temps qu’il faudra ».
Quand on lui demande si cela ne lui ajoute pas trop de travail, Adrien Blua se contente de répondre très simplement : « Un peu plus, un peu moins de travail, ce n’est pas la question ! » Heureusement, les chevaux semblent très bien s’entendre avec ses vaches…
La bonne ambiance est toujours là sur les plages du Prado pour la 7ème édition de la Beach Soccer Week, qui a débuté le lundi 16 août et se poursuit jusqu’au dimanche 22 août. Au programme : plusieurs tournois intergénérationnels en journée, des initiations pour le public par des joueurs professionnels, et en soirée un village avec concerts et artistes (19h-1h du matin).
Le Beach Soccer est un sport venu des plages brésiliennes, qui se joue donc sur le sable, à 5 contre 5 (un gardien et quatre joueurs). Un match comporte trois tiers-temps de 12 minutes chacun.
Les jours précédents ont permis de voir de superbes échanges, et le Marseille Beach Team club jouera de jeudi à dimanche. Le dernier jour aura lieu la remise des prix.
Dimanche 22 août, une nouvelle opération nettoyage (fonds marins, littorale, calanques) est prévue par l’association des Amis du Vallon des Auffes, avec la participation de la mairie de secteur des 1er et 7ème arrondissements et les associations Recyclop et Un déchet par jour.
Dimanche 22 août de 9h à 12h. Pour participer, se présenter au local de l’association des Amis du Vallon des Auffes, côté « piscine » du Vallon. Un apéritif clôturera l’opération nettoyage.
Jusqu’où l’histoire se répète-t-elle ? Alors que l’Afghanistan est au cœur des préoccupations internationales, il n’est hélas nul besoin de jouer les Cassandre pour savoir qu’une catastrophe d’une telle ampleur couvait sous la cendre depuis des décennies. L’Afghanistan est resté le symbole de la lutte entre les « Grands » de la Guerre froide jusqu’à la veille de la chute du Mur de Berlin. Entre Américains et Soviétiques, entre mœurs occidentales et mœurs orientales, le malaise se fait sentir : le pays apparaît comme l’échiquier malheureux des enjeux internationaux.
Comprendre la situation actuelle, autant qu’elle peut l’être, c’est analyser les étapes de l’histoire de ce pays lors des années antérieures. La série documentaire d’Arte en 4 épisodes (d’environ 1h chacun, diffusée à l’origine en mars 2020, disponible jusqu’au 11 septembre 2021) esquisse les clés de compréhension de l’éclatement actuel. Les images d’archives sont étayées de témoignages clairs et précis (Hekmatyar, le rival du commandant Massoud, Sima Samar, ministre de la Condition féminine afghane de 2001 à 2003, mais aussi un taliban, un ex-agent de la CIA ou un major de l’ex-Armée rouge.)
« Quarante ans d’un cycle infernal de violence » : tout est dit…
Années 1960. Dirigé par le roi Mohammed Zaher, chah depuis 1933, le pays connaît sa plus longue période de stabilité. Il bénéficie du soutien des deux superpuissances de la guerre froide, les États-Unis et l’URSS. Mais à l’inverse de Kaboul, où vit l’élite afghane occidentalisée, les campagnes, qui regroupent 80 % de la population, ne bénéficient pas des efforts de modernisation du pays. Entre espoir socialiste et révolution islamique, les étudiants de l’université de Kaboul commencent à nourrir des rêves contestataires. Le 17 juillet 1973, appuyé par l’Union soviétique, Mohammed Daoud khan, le cousin du roi, fomente un coup d’État. Il est renversé cinq ans plus tard, pour s’être retourné contre les leaders communistes, et remplacé manu militari par Mohammed Taraki. Interdiction de la religion, extermination des opposants : la politique radicale de ce dernier provoque l’ire des islamistes qui prennent les armes. Le 27 décembre 1979, Moscou envoie ses troupes à Kaboul pour restaurer l’ordre.
Face à l’avancée de l’Armée rouge, de nombreux Afghans rejoignent l’appel au djihad lancé par les combattants islamistes. La résistance de ces moudjahidine – « guerriers saints » – attire aussi des étrangers. Parmi eux, le Saoudien Oussama Ben Laden. Peu familières du terrain, les troupes de l’URSS se retrouvent piégées. Les Américains saisissent l’opportunité de donner l’estocade à l’ennemi soviétique en armant la rébellion afghane. Approvisionnée par l’Occident et le monde arabe, soutenue par la population, qui ploie sous le joug d’un pouvoir communiste intransigeant, la guérilla pousse Moscou à battre en retraite. Le 15 février 1989, Mikhaïl Gorbatchev achève l’évacuation de ses soldats. Les dix ans de guerre laissent le pays exsangue. Plus d’un million de civils ont été tués et cinq millions ont traversé la frontière pour se réfugier au Pakistan et en Iran.
Pendant le conflit, le communiste Mohammed Najiboullah s’est hissé à la tête du pays. Ses tentatives de réconciliation nationale restent vaines face aux ambitions des moudjahidine d’installer une République islamique. Mais le front combattant pâtit de sa désunion. Les commandants Massoud et Hekmatyar se livrent un combat féroce qui mène à la guerre civile. Au milieu du chaos, une nouvelle force émerge : les taliban. Formés dans les écoles coraniques pakistanaises après avoir fui le conflit afghan dans les années 1980, ils gagnent le soutien de la population en promettant l’ordre et la justice. Au pouvoir à partir de 1996, ils font du pays un terreau fertile pour le développement du terrorisme islamiste. Ainsi, l’organisation Al-Qaïda menée par Oussama Ben Laden y a développé son idéologie meurtrière. Le 11 septembre 2001, malgré l’avertissement du commandant Massoud aux Américains, elle réussit à mettre à exécution son plan : frapper en plein cœur les États-Unis.
Les Américains dirigent la coalition internationale pour capturer Oussama Ben Laden et renverser les taliban. Les moudjahidine se joignent aux troupes de l’Otan. En novembre 2001, le régime fondamentaliste s’effondre mais Ben Laden reste introuvable. Malgré tout, un vent d’espoir souffle sur la population : la démocratie émerge et le port de la burqa n’est plus obligatoire. Mais l’extrême pauvreté et la corruption généralisée minent peu à peu le pays. Les taliban, qui avaient réussi à se fondre dans la société après leur débâcle, regagnent du terrain. Le 2 mai 2011, Ben Laden est abattu par les GI au Pakistan. Pour les États-Unis, le but initial est accompli. Mais pour l’Afghanistan, théâtre de nombreux attentats-suicides, le chemin vers la paix reste semé d’embûches. Les taliban s’opposent au gouvernement local et à l’armée américaine, la dernière sur le terrain depuis le retrait des forces de l’Otan en 2014.
De bouleversements en bouleversements, de coups d’État en ingérences étrangères, la population afghane a subi bien des désillusions. Aujourd’hui, le conflit est à l’origine d’une crise migratoire géante. Exsangue, le pays était sous perfusion américaine : est-il encore vivant ?
Il y a quelques semaines a eu lieu la nomination des 29 nouveaux responsables départementaux des Jeunes Républicains. Un événement important, à une période où la jeunesse semble se détourner des urnes – les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin derniers l’ont encore montré.
Logan Thébert a été élu Responsable départemental des Jeunes Républicains du 04, secondé par Alexia Blick, responsable adjointe.
Le Méridional : Vous avez été élus récemment responsables départementaux des Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence. Que signifie pour vous ce nouveau rôle ?
Logan Thébert : Bien que cette notion soit souvent bafouée et tende à disparaître, notre parti Les Républicains redonne du sens au terme de méritocratie, qui renvoie aux valeurs d’un travail consciencieux. Je milite depuis mes 16 ans, c’est-à-dire trois ans maintenant, j’ai été actif dans notre fédération. Peu de temps avant ma nomination en tant que RDJ LR du 04, j’ai été élu « Conseiller National LR » et membre du comité départemental. Quant à la dernière élection départementale, nous étions tous les deux très investis pour voir notre département basculer à droite et ce fut le cas après 40 ans de socialisme.
Alexia Blick : J’ai poussé la porte des Jeunes Républicains en 2015 en ne sachant pas exactement ce qui m’attendait. J’y ai découvert non seulement une famille politique mais le sens du mot engagement. C’est une fierté de servir ses idées au sein d’un parti et de le faire vivre au travers du militantisme. J’espère que de plus en plus de jeunes viendront nous rejoindre ; avec Logan nous avons à cœur d’instaurer une belle énergie militante en vue des prochaines échéances.
LM :En quoi vont consister les missions de votre équipe ?
LT : Nous sommes tous les deux très complémentaires, divergents parfois dans nos idées mais très soudés ! Ensemble, nous représentons l’ensemble du territoire de notre fédération, mais également une large palette d’opinions. Notre mission est essentiellement d’organiser la vie politique de nos jeunes encartés. Que se soit durant les campagnes où nous allons organiser des plannings d’actions afin d’aider notre famille politique ou via des moments de partage lors de réunions. Nous sommes une famille politique.
AB : Aux dernières départementales, la droite s’est imposée sans conteste. C’est une première étape qui permet de faire valoir nos idées dans le paysage politique. Instaurée par Sandra Raponi durant sa présidence des jeunes LR04, nous allons poursuivre « Les jeunes avec les élus » pour leur permettre de rencontrer des députés, conseillers départementaux, maires, afin de se faire une idée concrète des responsabilités et missions que ces mandats impliquent. Conscients qu’il n’y a pas les mêmes problématiques au sein de chaque circonscription, les militants travailleront aux côtés des jeunes de tout le département. Enfin, la jeunesse via les réseaux sociaux s’intéresse de plus en plus aux questions politiques, nous ferons une partie du travail par ce biais là.
LM :Par quels moyens l’engagement de votre équipe veut-il ramener de jeunes électeurs aux urnes ?
LT : La politique appliquée en démocratie doit parler à tous. Ce qui nous intéresse c’est le débat constructif, celui qui fera avancer les choses. Nous refusons les débats nord-coréens ; nous souhaitons la construction de projets au travers des sensibilités politique de chacun.
AB : Les différentes crises qu’a traversées le président Emmanuel Macron depuis son élection (gilets jaunes, crise sanitaire) ont conduit la population française à s’intéresser de plus près à la politique. Le taux d’abstention est aujourd’hui une réponse des Français à un système politique qui ne leur ressemble plus. Aujourd’hui, les électeurs attendent du fond et non pas seulement de la forme. Il faut savoir répondre clairement et simplement aux questions et ne surtout pas négliger le sens de celles-ci. Il y a un vrai travail à fournir du côté des lycées car c’est à ce moment là que les jeunes se forgent une conscience politique.
LM :Comment les Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence comptent-ils s’inscrire au sein du travail des Républicains de la Région Sud Provence-Alpes-Côte- d’Azur ?
LT : Par le biais de la cohésion, c’est en faisant bloc et en regroupant toutes les fédérations. N’oublions pas que la région PACA rassemble à elle seule le plus d’adhérents en France ; et qu’elle se voit très souvent être la vitrine de beaucoup d’élections. Nous souhaitons démontrer que les Jeunes Républicains sont la première force politique et que cette tendance peut être également marquée dans des territoires ruraux, comme c’est le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence. La taille humaine de notre fédération, engendre un effet de groupe dans lequel le débat, la discussion et la bienveillance seront possibles.
AB : Pour faire grandir nos idées à l’échelle nationale, nous devons d’abord travailler au niveau local. Les jeunes LR 04 constituent une base de militants engagés qui a vocation à s’agrandir. Il est nécessaire de travailler conjointement avec les autres fédérations car nous partageons nos frontières avec eux. Comme cela a été fait auparavant, lors de nos événements internes nous inviterons les autres fédérations. Comme le dit l’adage, « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».