vendredi 18 avril 2025
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Focus sur… – Les perspectives géopolitiques 2022. 4/5 : les Etats-Unis

© Pxb

Alain Bogé est spécialisé en Géopolitique, Relations Internationales et Commerce International. Il a notamment donné des cours à l’université de Lyon 3, à Lille et en Inde. Il enseigne actuellement à l’université de Prague et à l’European Business School de Paris.

Côté géopolitique, 2021 a été riche en événements et, sans nul doute, 2022 le sera également. En ce début d’année, on peut d’ores et déjà identifier des pistes à suivre selon la situation présente et le calendrier des évènements.

Une chose est sûre : le Covid continuera à être le « fil rouge » de la nouvelle année et imposera sa présence dans la marche du monde. Parallèlement, certaines zones, des pays, des évènements, des élections et des conflits seront à surveiller.

> A voir aussi : Focus sur… – Les perspectives géopolitiques 2022. 1/5 : l’Europe

L’Organisation des Nations Unies réunit 193 membres avec droit de vote : il est difficile, bien sûr, de braquer les projecteurs sur chacun de ces pays. On a choisi de porter le regard sur cinq parties du globe : une zone territoriale composée de multiples Etats, l’Europe ; trois « géants », la Chine, la Russie et les Etats-Unis ; et sur un pays en pleine ascension, l’Inde.

La France a pris la présidence tournante de l’Union européenne depuis le 1er janvier pour six mois et sera suivie par la République Tchèque à partir du 1er juillet. Carambolage des évènements : les élections présidentielles françaises auront lieu en avril. Les répercussions seront indéniables.

La Chine devient de plus en plus agressive, mais semble s’isoler elle-même, tout en développant son gigantesque projet des « Nouvelles routes de la Soie ». Paradoxe ou subtile stratégie ?

La Russie est à l’offensive. Vladimir Poutine veut clairement restaurer la grandeur de la Russie éternelle. Et si après la Crimée et l’Ukraine, les oukases russes étaient dirigés vers d’autres pays de « l’étranger proche » ?

Aux Etats-Unis, la première année du président Joe Biden a été difficile, tant à l’intérieur (blocage, ou filibuster, des Républicains au Congrès) qu’à l’extérieur (conséquences du désastre afghan). Les Midterms (élections partielles des représentants à mi-mandat) seront déterminantes. Donald Trump n’a pas abdiqué et son poids politique reste réel.

> A voir aussi : Focus sur… – Les perspectives géopolitiques 2022. 2/5 : la Chine

L’Inde est un pays avec un fort poids démographique (1,3 milliard d’habitants). Elle s’impose désormais dans les stratégies visant à contrer l’influence de la Chine dans la zone indo-pacifique. Le Premier ministre Narendra Modi doit composer avec son puissant voisin et rival et trouver un équilibre géopolitique pour le pays.

LES ETATS-UNIS

La grande date à retenir est le 8 novembre, jour des Midterms (élections à moyen terme lors de la mandature présidentielle de quatre ans.)

C’est un test de popularité. 435 sièges à la Chambre des Représentants et 1/3 du Sénat sont à renouveler. Les Démocrates vont certainement perdre la Chambre des représentants et les Républicains, dirigés en sous-main par Donald Trump, vont prendre leur revanche ; celle-ci sera vraisemblablement un tremplin pour l’entrée en campagne de Trump pour 2024.

Les midterms sont un test de popularitÉ

La politique extérieure sera soumise à rude épreuve avec :

  • La réaffirmation de l’OTAN (ou pas) comme bouclier contre les velléités de la Russie (retour à la « guerre froide » ?)
  • Les relations avec l’Europe, surtout avec la présidence française de l’Union européenne. La faiblesse de Joe Biden et la relative discrétion du secrétaire d’Etat Anthony Blinken (francophile et francophone) vont-elles s’accommoder des projets offensifs français en matière de défense commune ?

> A voir aussi : Focus sur…- Les perspectives géopolitiques 2022. 3/5 : la Russie

  • Barack Obama avait défini l’Asie, et la Chine, comme le pivot de la politique extérieure des Etats-Unis. Cela n’a pas changé et donc l’administration américaine, et en particulier les agences de renseignement, ont l’œil rivé sur la Chine dont l’activisme géopolitique est inquiétant. Par ailleurs, l’intérêt chinois pour l’océan Pacifique va ajouter un théâtre d’opérations potentiel à prendre en compte dans la stratégie américaine sur la zone. Enfin, il va s’agir de refonder la confiance des alliés des Etats-Unis à la suite du désastre afghan, particulièrement dans la zone asiatique Japon et Corée du Sud. Vaste programme !

Christiane Taubira en quête de parrainages… et de boucs émissaires

Christiane Taubira lors d'un meeting à Créteil le 12 février 2022 © WKMC / Benoît Soubeyran

« Certains s’attelleraient à bloquer les parrainages. Je ne veux pas croire qu’il puisse y avoir des personnes capables de choses aussi misérables. » C’est avec une amertume bien perceptible que la candidate aux présidentielles Christiane Taubira désigne les boucs émissaires responsables du flop de sa campagne. Sous-entendu, regardez vers EELV (Europe Ecologie Les Verts) et le PS (Parti Socialiste).

Le comité « Taubira 2022 » dénonce des « pressions locales » qui empêcheraient l’ancienne garde des Sceaux d’obtenir ses signatures de la part des maires ; à ce jour, elle en a obtenu 73, contre plus de 1000 pour Anne Hidalgo, pourtant créditée du même pourcentage dans les intentions de vote (environ 3%). Le comité va même jusqu’à manifester devant le siège du Conseil constitutionnel pour cette raison.

Pour le moment, la candidate et ses soutiens veulent encore y croire. Une audace… que l’on a retrouvée dans le meeting de samedi (12 février), durant lequel Christiane Taubira a osé chanter a cappella « Ma France » de Jean Ferrat… (cf ci-dessous la vidéo de nos confrères du Huffington Post).

Calendrier – Dionysos dans les collections du musée d’Arles

© Musée départemental Arles antique

Le dimanche 20 février, le musée d’Arles antique accueillera une guide conférencière spécialisée, Alice Vallat. Cette dernière se promènera avec les visiteurs dans les collections, et présentera les œuvres à travers un biais particulier : le culte de Dionysos (Bacchus en latin), dieu de la vigne et des fêtes.

20 février, de 11h à 12h15. Musée départemental Arles antique, presqu’île du cirque romain, 13200 Arles. 04 13 31 51 03.

Quelles implications de la nouvelle loi « 3DS » sur notre territoire ?

La ministre de la cohésion des territoires Jacqueline Gourault, chargée du projet de loi pour le gouvernement © WKMC

Le 9 février dernier, la loi « 3DS » relative à la différenciation, la décentralisation et la déconcentration, a été définitivement adoptée par le Parlement. Elle entrera en vigueur dans les prochains jours. Ce texte « fourre-tout » est complexe et technique. Pourtant, cette dernière grande loi du quinquennat aura des conséquences importantes sur notre région, notamment sur la Métropole Aix-Marseille-Provence (AMP). On vous explique tout.

La France, un pays jacobin 

Nous sommes en décembre 2018. La rébellion des Gilets jaunes, déclenchée en réaction à une fiscalité excessive sur le carburant, atteint son point culminant. Des centaines de milliers de manifestants déferlent sur les pavés de nombreuses villes, des affrontements violents les opposent chaque semaine à la police, l’Arc de triomphe est vandalisé, la préfecture du Puy-en-Velay est incendiée… Le président Emmanuel Macron cherche désespérément un moyen de calmer la situation. Dans l’espoir d’apaiser le conflit, il décide d’organiser un grand débat national, pour permettre aux Français d’exprimer leurs revendications. Un débat aux thèmes imposés d’avance, mais qui aboutit à un certain nombre de propositions. L’une d’entre elles sera reprise par le gouvernement : « Ouvrir un nouvel acte de décentralisation fondé sur le principe de la différenciation territoriale ».

C’est ainsi qu’est née la loi 3DS. Plus qu’une petite loi de circonstance, elle représente ce qu’on appelle l’acte 4 de la décentralisation, c’est-à-dire le transfert de compétences de l’État, basé à Paris, vers les collectivités territoriales en région. Le mouvement est lancé en 1982 par le maire de Marseille Gaston Defferre, également ministre de l’Intérieur de François Mitterrand. Le Marseillais, très attaché à l’autonomie des territoires, n’en pouvait plus de la verticalité du pouvoir, et du comportement presque colonial des préfets en province. Aujourd’hui encore, la République française reste profondément marquée par l’héritage idéologique des jacobins de la Révolution, basé sur le centralisme parisien et la répression des particularismes locaux.

« 3D », qu’èsaquo ?

En plus de la décentralisation, le deuxième D consacre la déconcentration, qui consiste à déléguer des compétences de l’État à Paris vers d’autres entités étatiques au niveau local. L’objectif est de rapprocher le pouvoir des citoyens, même si finalement c’est toujours Paris qui décide. Le préfet est l’autorité déconcentrée par excellence : il représente l’État dans les territoires. Enfin, le dernier D, et pas des moindres, est la « différenciation territoriale ».

Pour l’instant, les collectivités locales de même catégorie (commune, département, région) disposent toutes des mêmes compétences. Avec ce nouveau droit, chaque collectivité pourra demander à s’attribuer ou non certaines compétences, et de déroger à certaines règles de droit, au nom de ses particularismes. Pour cela, il lui suffira de procéder à un vote de son conseil, et transmettre la demande au Premier ministre.

Plus que d’un concept juridique supplémentaire, il s’agit là d’une remise en cause d’un principe cardinal issu de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : l’égalité devant la loi. Qui que l’on soit, on doit être traité de manière identique, et soumis aux mêmes règles de droit. Emmanuel Macron lui oppose ce qu’il appelle son « pacte jacobin ». Cette décentralisation « à la carte » permettra de s’adapter à la diversité des territoires, et de ne pas chercher l’uniformité à tout prix au mépris des besoins locaux. Toutefois, elle risque de devenir une usine à gaz. Aujourd’hui, seuls les élus locaux et les juristes s’y retrouvent dans le complexe millefeuille administratif français. Demain, plus personne n’y comprendra rien, car la loi s’appliquera différemment dans chaque commune, chaque département, chaque région.

Et la métropole dans tout ça ?

Si la loi est avant tout un inventaire à la Prévert de mesures techniques touchant à tous les aspects des collectivités territoriales, certains articles concernent particulièrement la Métropole Aix-Marseille-Provence. La répartition des compétences sera modifiée : une dizaine de compétences perdues par les communes au profit de la métropole pourront leur être restituées si elles le souhaitent, notamment la voirie et la promotion du tourisme.

On trouve également dans le texte la suppression des conseils de territoire au 1er juillet 2022. Cette instance représentait un échelon intermédiaire entre la métropole la plus vaste de France, et les 92 communes qui la composent. De nombreux maires souhaitaient la conserver, notamment les élus aixois, vent debout contre leur disparition. Le gouvernement a tranché, considérant qu’elles alourdissaient la gouvernance.

Lors de sa visite du 2 septembre 2021 pour annoncer son plan « Marseille en grand », Emmanuel Macron avait dénoncé les dysfonctionnements de la Métropole AMP, et promis de la réformer dans le cadre de la loi 3DS. La ministre de la cohésion des territoires Jacqueline Gourault est revenue plusieurs fois pour négocier, notamment avec Martine Vassal, la présidente de la Métropole. Sauf que les maires d’Aix et de Marseille, les deux principales villes du territoire, ne sont pas satisfaits du résultat. Sophie Joissains et Benoît Payan espéraient obtenir plus de compétences. La première parce qu’elle a repris le conflit ouvert avec Martine Vassal que menait déjà sa mère, contre la mainmise de Marseille sur la métropole. Le second parce qu’en tant qu’élu socialiste, il supporte mal de voir certaines compétences municipales dévolues à une intercommunalité où dominent encore ses adversaires politiques de droite. C’est peut-être l’illustration de la cacophonie que risque d’introduire cette différenciation, où chaque élu tente de tirer la couverture à soi, réclamant le plus de prérogatives possible.

Antoine LIVIA

Un goût de Provence à Top Chef ce soir

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Ce mercredi 16 février au soir débute une nouvelle saison de la célèbre émission culinaire « Top Chef » (M6). Ils seront 15 professionnels à s’affronter. Depuis le Sud, on suivra particulièrement les pas du chef Pascal Barandoni !

Originaire du Var, venant du lycée hôtellier Anne-Sophie Pic (Toulon), le jeune homme de 21 ans avait déjà reçu le titre prometteur de « meilleur apprenti de France » en 2020, et avait remporté l’émission « Objectif Top Chef ».

Pascal Barandoni a notamment hérité son goût des bonnes choses et son savoir-faire provençal de son père et de son grand-père. Auprès de ce dernier, charcutier, il observe la précision du travail sur la viande. Nul doute que le jeune chef mettra à l’honneur la Provence !

OM-Qarabag : la question de la motivation

© DR

L’OM fait son entrée en Conference League ! Jeudi 17 février, les Marseillais recevront le club de Qarabag au stade Vélodrome pour leur 1/16ème de finale aller de la C4. Toute nouvelle compétition sortie de son chapeau par l’UEFA : le vainqueur de celle-ci se verra qualifié automatiquement à l’Europa League de l’année prochaine. Sauf dégringolade spectaculaire, l’OM devrait au pire obtenir son ticket pour la C3 par le biais du championnat, s’il ne termine pas 2ème ou 3ème. On ne connaît pas encore bien la valeur de cette compétition, les joueurs non plus, et la course à la deuxième place de Ligue 1 fait rage… Alors l’OM, motivé ou pas ?

> A voir aussi : OM/Qarabag : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

Une occasion pour les joueurs de briller

Marseille joue des coudes avec l’OGC Nice depuis le début de saison pour cette place de dauphin. Chaque match est compliqué pour les deux équipes et aucun adversaire n’est à prendre à la légère. L’OM a un effectif assez étoffé pour se permettre d’être performant sur les deux compétitions et les recrutements ingénieux de Sampaoli vont lui permettre de faire tourner tout en alignant une équipe compétitive. Mais va-t-il réellement vouloir jouer cette coupe à fond ? Va-t-il demander aux joueurs de prendre des risques sur le terrain, et de tout donner ? Car si l’OM se qualifie face à Qarabag, c’est presque 2 matchs par semaine qu’il devra jouer jusqu’à la fin de la saison. On a vu des équipes comme Tottenham se faire éliminer de la C4, privilégiant la Premier League. Les matchs européens sont toujours un moyen pour les footballeurs de se faire remarquer avec de belles performances; peut-être que la mise en lumière sera la source principale de motivation de nos joueurs.

Qarabag, un adversaire qui s’annonce coriace

Actuellement premier du championnat d’Azerbaïdjan, Qarabag est loin d’être un tirage facile. Ce dernier a terminé deuxième de sa poule avec 11 points – à 3 points du FC Bâle – et reste sur 3 victoires d’affilée – dont un 6-0 face à Keshla la semaine dernière. Certes, les adversaires ne sont pas à la hauteur de l’OM, mais Qarabag a de l’expérience en Europe; si l’OM veut vraiment gagner cette rencontre, il va falloir batailler. Le club de Sampaoli est bien évidemment grand favori, mais a beaucoup de mal face aux blocs resserrés. Si Payet est mis au repos jeudi, les Olympiens auront possiblement du mal à se créer des occasions. Le coach devrait cependant aligner Milik – sur le banc face à Metz – et donnera peut-être du temps de jeu à la légende du club Steve Mandanda.

L’OM décidera

Finalement, tout semble indiquer que si l’OM veut réellement gagner ce match, il le gagnera. Les Bleus et Blancs sont largement supérieurs à tous les postes du terrain, et joueront la rencontre devant leur public. La question de la motivation et celle de la stratégie, semblent être les seuls obstacles à une qualification olympienne. Si le coach et les joueurs décident de ne pas prendre le match en main, on aura sûrement un duel plus serré qu’on pourrait l’imaginer. Surtout que Qarabag jouera à 100% cette rencontre, à coup sûr. Attention de ne pas se faire bousculer, une élimination pourrait finalement avoir des effets dévastateurs sur la fin de saison de l’OM.

Une compétition qui semble largement à la portée des hommes de Sampaoli. Les concurrents les plus sérieux semblent être Leicester, l’AS Rome, ou même le stade Rennais, il n’est donc pas impossible d’imaginer l’OM soulever un trophée dans cette fin de saison.

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Pronostic : OM 3-1 Qarabag

Profitez un maximum de cette rencontre avec le live commenté du Méridional sur Youtube, Facebook, et Twitch !

J.M

Le 16 février sera consacré à la célébration des gendarmes comme héros du quotidien

© WKMC

Ils sont aujourd’hui sur tous les fronts : sécurité, interventions contre les agressions, évacuations d’habitants en danger, sauvetages en tous genres… les gendarmes font partie de ces héros du quotidien qui agissent bien souvent sans être remarqués ; parfois de façon individuelle, à l’image du colonel Beltrame.

Ce mercredi et tous les 16 février, les gendarmes seront célébrés à travers des cérémonies dans tout le pays. A Paris, une cérémonie aura lieu aux Invalides. Le changement majeur dans le biais de cet hommage est, comme le souligne la gendarmerie nationale, qu’il ne reflétera plus seulement un hommage aux défunts, mais aux vivants : « Il ne s’agit plus d’un hommage aux morts – qui est conservé de façon traditionnelle -, mais d’un hommage aux vivants, à travers une remise de décorations récompensant le courage, la résolution et l’héroïsme». Plus d’une centaine de gendarmes devraient recevoir une médaille aujourd’hui.

L’organisme rappelle que la vocation du gendarme est de risquer sa vie quand le succès d’une opération en dépend, mais pas de mourir pour mourir. Les jeunes générations qui ont rejoint la gendarmerie le ressentent particulièrement dans le contexte actuel.

Minots – Un atelier dessin sur les pas des maîtres de la Renaissance

© Hôtel de Caumont

Un mercredi encore pour faire profiter les enfants de l’un des ateliers organisés à l’hôtel de Caumont (Aix) : dans le cadre de l’exposition « Trésors de Venise », ils découvrent les œuvres expliquées d’un élève de Giotto, maîtres des ombres et des lumières (vers 1300-1366) ; à la suite de la visite, ils s’attachent à réaliser une œuvre en trois dimensions, sur les pas de Taddeo Gaddi.

Mercredi 23 février, de 10h à 11h30 (45 minutes de visite et 45 minutes d’atelier) ; âge conseillé : 5 à 8 ans; 14€. Réservations en ligne. Hôtel de Caumont, 3 rue Joseph Cabassol, 13100 Aix-en-Provence.

OM/Qarabag: sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

© DR

L’OM reçoit ce jeudi 17 février le Qarabag FK au stade Vélodrome, pour le 16ème de finale de la Conference League.  Le coup d’envoi sera donné à 21h, et le match diffusé sur W9 et Canal + Sport.

Ne manquez surtout pas cette affiche en suivant le live commenté sur les pages FacebookYoutube et Twitch du Méridional.

Focus sur… – Les perspectives géopolitiques 2022. 3/5 : la Russie

© Pxb

Alain Bogé est spécialisé en Géopolitique, Relations Internationales et Commerce International. Il a notamment donné des cours à l’université de Lyon 3, à Lille et en Inde. Il enseigne actuellement à l’université de Prague et à l’European Business School de Paris.

Côté géopolitique, 2021 a été riche en événements et, sans nul doute, 2022 le sera également. En ce début d’année, on peut d’ores et déjà identifier des pistes à suivre selon la situation présente et le calendrier des évènements.      

Une chose est sûre : le Covid continuera à être le « fil rouge » de la nouvelle année et imposera sa présence dans la marche du monde. Parallèlement, certaines zones, des pays, des évènements, des élections et des conflits seront à surveiller.

> A voir aussi : Focus sur… – Les perspectives géopolitiques 2022. 1/5 : l’Europe et 2/5 : la Chine

L’Organisation des Nations Unies réunit 193 membres avec droit de vote : il est difficile, bien sûr, de braquer les projecteurs sur chacun de ces pays. On a choisi de porter le regard sur cinq parties du globe : une zone territoriale composée de multiples Etats, l’Europe ; trois « géants », la Chine, la Russie et les Etats-Unis ; et sur un pays en pleine ascension, l’Inde.

La France a pris la présidence tournante de l’Union européenne depuis le 1er janvier pour six mois et sera suivie par la République Tchèque à partir du 1er juillet. Carambolage des évènements : les élections présidentielles françaises auront lieu en avril. Les répercussions seront indéniables.

La Chine devient de plus en plus agressive, mais semble s’isoler elle-même, tout en développant son gigantesque projet des « Nouvelles routes de la Soie ». Paradoxe ou subtile stratégie ?

La Russie est à l’offensive. Vladimir Poutine veut clairement restaurer la grandeur de la Russie éternelle. Et si après la Crimée et l’Ukraine, les oukases russes étaient dirigés vers d’autres pays de « l’étranger proche » ?

Aux Etats-Unis, la première année du président Joe Biden a été difficile, tant à l’intérieur (blocage, ou filibuster, des Républicains au Congrès) qu’à l’extérieur (conséquences du désastre afghan). Les Midterms (élections partielles des représentants à mi-mandat) seront déterminantes. Donald Trump n’a pas abdiqué et son poids politique reste réel.

L’Inde est un pays avec un fort poids démographique (1,3 milliard d’habitants). Elle s’impose désormais dans les stratégies visant à contrer l’influence de la Chine dans la zone indo-pacifique. Le Premier ministre Narendra Modi doit composer avec son puissant voisin et rival et trouver un équilibre géopolitique pour le pays.

LA RUSSIE

La façon dont va se régler (ou pas) la crise ukrainienne va être déterminante pour l’évolution de la situation aux marches de la Russie.

A priori, le Kremlin va continuer sa stratégie de protection et de contrôle de ses zones-tampons, avec des demandes réitérées concernant le retour de l’OTAN aux frontières de 1997. Vladimir Poutine est en train de tester les possibilités et les modalités de réaction des Etats-Unis et de l’OTAN. L’Europe est mise à part.

Si l’invasion de l’Ukraine, en tant que pays, paraît peu probable, en revanche le Donbass devrait passer sous contrôle russe (ce qui est officieusement effectif aujourd’hui). La question est de savoir si V. Poutine se « contentera » de l’Ukraine ou du Donbass, ou bien s’il poussera son avantage sur d’autres pays, les pays baltes en particulier. Il ne faut pas oublier que « l’étranger proche » russe est une zone d’influence physique mais aussi, voire surtout, idéologique.

L’agressivité russe est une manière pour le Kremlin de mettre des distances avec le « monde occidental ».

> A suivre : Focus sur… – Les perspectives géopolitiques 2022. 4/5 : les Etats-Unis.