Que voir cette semaine ? Le Méridional vous présente une sélection des films à l’affiche à partir du mercredi 30 mars, et des sorties du moment sur les plateformes.
Retrouvez ce jeudi sur Le Méridional la chronique Ciné/TV/plateformes.
CÔTÉ CINÉMA
• « En corps » (Cédric Klapisch – Comédie, drame) : ce nouveau « Klapisch » – avec notamment Marion Barbeau et Denis Podalydès -, raconte l’histoire d’une jeune danseuse de talent. Un jour, le drame : après une blessure, elle ne pourra plus danser.
• « Le Monde d’hier » (Diastème – drame) : de nos jours, la présidente de la République a décidé de ne pas se représenter. Elle apprend à trois jours de l’élection présidentielle que celui qui lui succéderait sera noirci dans une affaire, et c’est un candidat « d’extrême-droite » qui récupérerait le siège présidentiel. A voir la bande-annonce et malgré un bon casting (Léa Drucker, Denis Podalydès…) grosses ficelles en perspective.
• « Azuro » (Matthieu Rozé – Comédie) : le film est inspiré du roman de Marguerite Duras « Les Petits chevaux de Tarquinia ». Le huis-clos de vacances d’été entre amis est bouleversé par l’arrivée d’un homme entouré de mystère.
• « Cyrano » (Joe Wright – Drame) : une nouvelle adaptation d’Edmond Rostand par le réalisateur anglais connu pour « Orgueil et préjugés ». A voir si elle sera suffisamment fidèle pour concourir avec l’excellent « Cyrano de Bergerac » (1990, avec Gérard Depardieu).
• « Icare » (Carlo Vogele, Isabelle Andrivet – Film d’animation): « Icare » revisite le fameux mythe du Minotaure. Le jeune fils de Dédale, concepteur du labyrinthe, découvre un jour un drôle d’enfant à tête de taureau enfermé près du palais de Cnossos, en Crète. Ils deviennent amis, mais les dieux ont décidé d’un destin tragique pour le Minotaure… A partir de 8 ans.
CÔTÉ PLATEFORMES
Netflix
• « Apollo 10 1/2 » (1er avril – Famille) : le film raconte l’incroyable épopée de l’été 1969 non seulement du côté des astronautes et du centre de contrôle de mission, mais aussi à travers les yeux d’un enfant qui vit à Houston, au Texas.
Amazon Prime Vidéo
• « BGG » (1er avril – Famille) : Sophie, une petite fille, décide de sauver l’Angleterre des géants, en compagnie de son ami, le « Bon Gros Géant ».
Ce lundi 28 mars, Steve Mandanda fête ses 37 ans. Au club depuis 2007, l’international français et champion du monde s’est imposé comme un véritable capitaine et leader d’équipe durant toutes ses années, ce qui lui vaut d’être aujourd’hui l’un des joueurs préférés du public. « Il fenomeno » vit aujourd’hui des moments compliqués au sein du club, devenu doublure d’un Pau Lopez très sérieux depuis le début de saison.
Le légendaire gardien joue cependant les matchs de Conference League, compétition dans laquelle l’OM est qualifié pour les quarts de finale, face au Park, le jeudi 7 avril. Une occasion pour Mandanda de rajouter un trophée à une vitrine déjà bien remplie ?
Un meeting marseillais en franche demi-teinte ce dimanche 27 mars pour le candidat Jean-Luc Mélenchon. Donné en troisième place dans les sondages, L’Insoumis est venu vanter son Union populaire devant plusieurs milliers de personnes (35 000 personnes, selon les organisateurs, moitié moins qu’il y a cinq ans dans la même ville).
Le candidat de La France Insoumise avait fait le déplacement dans la deuxième ville de France, là où il dit avoir « de beaux souvenirs ». On n’en dirait pas autant de celui qui avait été élu des Bouches-du-Rhône en 2017, et que beaucoup de Marseillais – et « de gauche » – considèrent encore comme « un Parisien ».
Jean-Luc Mélenchon, ce samedi soir aux plages du Prado, a choisi sa cible : Emmanuel Macron et Marine Le Pen : « Qui, à votre avis, va ramener les services publics partout ? Monsieur Macron ? Madame Le Pen ? Non, c’est l’Union Populaire ! Qui va rembourser à 100% les soins pour ne plus renoncer à se soigner parce qu’on manque d’argent ? C’est l’Union populaire. » Le candidat a orienté son discours sur les questions sociales, attendant de toucher le public présent. Et enfoncé les candidats qui sont donnés pour le précéder dans les résultats. Une façon facile de se mettre en scène et de multiplier les phrases assassines. Comme d’habitude.
Rien à voir avec 2017
Juin 2017 : Jean-Luc Mélenchon est élu à la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône. Aujourd’hui, exemple parmi d’autres, la maire du 1/7, Sophie Camard (qui a rejoint le Printemps marseillais), ne lui adresse plus la parole. Le pari de LFI triomphant dans la région marseillaise est sans nul doute perdu.
Ce qui revient le plus souvent chez les « déçus » de Mélenchon ici : un investissement local qui est resté faible, sans substance :« A Marseille, on attend des politiques qui viennent voir les gens, qui discutent vraiment. Mélenchon, personne ne le connaît ! C’est resté un Parisien finalement. »
Celui qui demande au public venu l’écouter hier soir « Réfléchissez, bon sang de bois ! », a toujours du mal à fédérer, et sa visite à Marseille n’en est que l’un des symboles.
Alors que les conclusions des Etats généraux de la Justice, débutés à l’automne 2021 par Emmanuel Macron et le ministre de la Justice Dupont-Moretti seront rendues publiques à la fin du mois d’avril, les avocats manifestent leur volonté d’une plus grande préoccupation de la Justice dans la campagne.
Par un biais humoristique, – des affiches que l’on peut voir dès ce lundi matin dans les rues de la capitale – les avocats du barreau de Paris demande une augmentation des moyens alloués à la Justice. Dans cette ligne de mire, ils proposent un manifeste avec dix propositions, pour interpeler les candidats à l’élection présidentielle.
Fascinant Vincent Van Gogh : pour tous ceux qui ont envie de se mettre eux-mêmes à la peinture « à la façon » du génie et de découvrir les techniques qu’il a utilisées, l’atelier arlésien « The Frame » propose des ateliers (langue parlée : anglais) pour grands et petits ; jusqu’au 11 novembre 2022, tous les lundis, mercredi, vendredis et dimanches, de 9h30 à 12h, sur réservation (4lacouvertureverte@gmail.com). Rue Léon Blum, 13200, Arles.
La visite de Tony Estanguet à Marseille cette semaine a donné le coup d’envoi concret de la préparation aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (on rappelle que les Jeux de voile ainsi que 10 matchs de football se tiendront à Marseille). De leur côté, les athlètes préparent peu à peu le calendrier de leur entraînement et entrent dans une préparation physique bien sûr, mais aussi mentale.
Marie Wattel, la jeune nageuse de 24 ans du Cercle des Nageurs de Marseille, se montre à la fois sereine et déterminée. Celle qui compte un beau palmarès (elle est notamment championne d’Europe du 100 mètres papillon en mai 2021, record de France du 100 mètres papillon en demi-finale des JO de Tokyo en juillet 2021) a toutes ses raisons.
« C’est vrai qu’on n’a pas eu le temps de beaucoup souffler après les jeux de Tokyo ; on n’a que trois ans pour se préparer pour les jeux de Paris. Donc je m’entraîne dur, j’ai bien repris le travail. C’est vrai que c’est plutôt sur le côté mental que j’essaie de me régénérer, parce qu’on a eu cinq années bien chargées ; sans compter le stress avec le Covid etc. »
« Pour l’instant, je dirais que je m’entraîne vraiment dur mais sans me prendre la tête, pour avoir dès septembre, deux années complètes à être à 100% pour la préparation des Jeux. Il y a déjà des choses qui se mettent en place techniquement, donc j’ai hâte de voir ce que ça va donner. »
« Ça me tenait à cœur de revenir en France pour m’entraîner, pour représenter le pays aux Jeux, après mes cinq ans passés en Angleterre. Pour moi, c’était important que ma préparation soit française. J’espère bien sûr participer au rayonnement de la France – et de Marseille ! »
L’équipe de France retrouvait hier soir, 25 mars, le stade Vélodrome pour disputer un match amical face à la Côte d’Ivoire. En effet, pendant que certaines équipes tentent de valider leur billet pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, les Bleus, eux, disputent des matchs de préparation.
Le sélectionneur Didier Deschamps met en place un système de jeu en 3-4-3 qui a fait ses preuves lors des qualifications, mais qui s’est avéré être en difficulté hier soir. Il est vrai que le placement de ces rencontres ne favorise pas le beau jeu : la plupart des joueurs ont de nombreuses échéances avant la fin de saison en championnat et en Coupe d’Europe. La gestion de tous ces joueurs est de mise.
Pour autant, l’animation offensive et défensive, ainsi que le manque d’enthousiasme des joueurs n’ont pas contribué à ravir les plus de 62 000 supporters présents hier soir.
Tout avait bien commencé : 25 minutes de jeu correct où les deux équipes se créent des occasions. Les premiers à ouvrir le score sont les Ivoiriens. Ils sont rapidement rejoints par l’équipe de France et l’inépuisable Giroud qui vient égaliser d’une belle tête.
Giroud ou Benzema : le débat d’existe pas
Le débat n’existe pas : quand on a la chance d’avoir deux buteurs de ce niveau, il semble impensable de se passer de l’un d’entre eux. Leurs qualités sont complètement différentes. Giroud est athlétique, bon dos au jeu et dans le domaine aérien, quand Benzema est plutôt un joueur fin, bon techniquement, capable de faire jouer ses partenaires. Au lieu de les comparer, pourquoi ne pas plutôt les associer.
Nous avons assisté en deuxième période à un match des plus ennuyeux. Les entrées de Saliba et Guendouzi seulement, sont venues réchauffer l’atmosphère du Vélodrome. Il aura fallu attendre la 93ème minute pour que Tchouaméni délivre les Bleus, au bout du bout.
L’avenir s’annonce tout de même radieux pour l’équipe de France, qui peut compter sur de nombreux talents. Mbappé, laissé au repos hier soir, fait partie de ceux que le monde entier nous envie. Prochaine échéance : mardi 28 mars pour un nouvau galop d’essai contre l’Afrique du Sud.
« Je voudrais pas crever / Sans savoir (…)/ Si les quatre saisons ne sont vraiment que quatre » : ces mots d’un des plus célèbres poèmes de Boris Vian viennent s’accorder à point avec la biennale d’art et de culture lancée par Aix-en-Provence à partir de ce samedi 26 mars (au 17 avril pour la période « printemps »). L’événement veut « réparer, relancer la vie collective » (« conjurer le sort du virus », selon les mots de la maire d’Aix, Sophie Joissains) par le biais des arts.
Danse, arts numériques, bande dessinée, arts vidéo, théâtre, arts lyriques, poésie, musique, littérature, chant choral, peinture, sculpture, arts du cirque… La biennale a été travaillée avec les artistes du territoire et plus de 70 acteurs de tous domaines ont participé à son élaboration. Les événements se tiendront dans tous les lieux quotidiens des habitants, à savoir les parcs et jardins, les bibliothèques, les mairies de quartiers, les universités etc. L’idée est aussi de sortir du seul centre-ville.
La saison Printemps démarre les samedi 26 et dimanche 27 mars 2022, avec cinq parcours pour inciter à la déambulation dans la ville, des hauteurs d’Aix-en-Provence, du quartier Beisson jusqu’au Jas-de-Bouffan, en passant par le centre historique et le forum culturel en lien avec le quartier de Encagnane. Deux de ces parcours artistiques explorent également la route de la Sainte-Victoire. Avec de nombreuses haltes artistiques sur le chemin !
J.R
Le programme détaillé des trois semaines de la saison Printemps est à retrouver sur le site de l’événement.
Des coups de boucliers, des bruits d’épées qui s’entrechoquent, quelques cris de guerre… que se passe-t-il dans le parc d’habitude paisible de la mairie (Maison Blanche) des 9ème et 10ème arrondissements de Marseille ? Un campement grec a élu domicile sur le lieu pour quelques jours.
C’est dans le cadre de la « Quinzaine Maison Blanche de la Méditerranée » que la mairie a mis en place cet événement. Pour le maire de secteur, Lionel Royer-Perreaut, l’idée des semaines thématiques (organisées chaque année au début du printemps) est de favoriser un moment d’échange ludique autour d’un sujet particulier. Et d’intéresser un public de jeunes. 300 jeunes environ visiteront le campement et ses activités ce vendredi ; les ateliers et spectacles seront ouverts à tous le samedi 26 mars.
« Un tel événement vise tout simplement à mettre en valeur un patrimoine et une histoire ; s’intéresser au monde grec a du sens pour tous les Marseillais, souligne le maire. Il s’agit aussi de combiner le jeu et l’apprentissage, hors du cadre scolaire classique. Les ateliers sont très ludiques, et menés par des passionnés. »
Une association née dans les couloirs de l’université
Ces passionnés sont les membres de l’association nommée « Somatophylaques » (« Les gardes du corps », en grec ancien). Née il y a une dizaine d’années dans les couloirs de la faculté d’Aix-Marseille, elle compte aujourd’hui une centaine de membres et est sollicitée partout en France. Son actuel président, Théo Moliner, raconte comment il en est venu à développer cette drôle d’aventure : « J’ai été la première recrue de cette association, puisque qu’on trouvait que j’avais une chevelure de Grec, sourit-il. Nous étions quelques amis passionnés d’histoire grecque, et nous trouvions qu’elle n’était pas forcément assez mise en valeur dans la région. » Il faut dire, comme nous l’explique le président de l’association, que l’histoire romaine a contribué à effacer celle de la précédente civilisation, puisque les Romains construisaient souvent par-dessus les bâtiments grecs.
A Marseille par exemple, on a peu d’exemples de vestiges grecs, mis à part le Port antique bien sûr, ou encore les sarcophages de la Corderie retrouvés il y a quelques années. Il faut aller plus loin, vers Arles ou Nîmes, pour trouver des témoignages directs de cette présence grecque.
Un sérieux reconnu et exploité
« L’association s’est étoffée dès les premières années, reprend Théo Moliner. Nous recrutons beaucoup d’étudiants ou de jeunes professeurs, tous passionnés d’histoire ancienne, et certains apportent leur connaissance précise d’une période. »
Pour Louis Frasses, étudiant en Master 2 d’histoire à AMU (aujourd’hui habillé en toge thrace, il a connu les Somatophylaques dans le cadre d’un cours de combat de lances grec), il s’agit d’un « gagnant-gagnant » :« Les membres de l’association se voient transmettre un savoir-faire par les autres membres [comme la confection d’habits d’époque, de boucliers etc. ndlr] mais apportent de leur côté les connaissances scientifiques récentes, ce qui permet de présenter au public une histoire au plus proche de la réalité. »L’idée est, disons-le, de casser un peu les mythes de la télévision : les films s’orientent vers le côté spectaculaire, mais véhiculent souvent beaucoup de fausses informations ! Les objets du campement sont aussi fabriqués autant que possible avec des matériaux d’époque.
Leur passion pour cette civilisation et cette période de la Grèce classique (Vème et IVème siècles avant JC) et hellénistique (du IVème au Ier siècle avant JC) , les membres de l’association trouvent plaisir à la transmettre à toutes les sortes de public. Les jeunes présents aujourd’hui pouvaient observer un tailleur de pierre, s’habiller de robes grecques ou participer à un combat « en ordre de bataille ». « Expliquer et partager, c’est l’essence des Somatophylaques », conclut Théo Moliner. De « l’histoire vivante », finalement.
Jeanne RIVIERE
Parc de Maison Blanche, 150 boulevard Paul Claudel, 13009, Marseille. Exposition sur cette thématique dans le salon de la mairie, du 25 mars au 8 avril 2022.
Programme du samedi 26 mars :
10h : L’hoplite dans la Grèce antique: présentation de la phalange hoplitique et de son équipement, manœuvre et démonstration de combat. (environ 45min).
11h30 : Le sport dans la Grèce antique : présentation des sports des jeux olympiques antiques avec démonstration de certaines épreuves. (environ 30min).
14h30 : L’hoplite dans la Grèce antique: présentation de la phalange hoplitique et de son équipement, manœuvre et démonstration de combat. (environ 45min).
16h30 : L’hoplite dans la Grèce antique : présentation de la phalange hoplitique et de son équipement, manœuvre et démonstration de combat. (environ 45min).
Il manquerait certainement quelque chose au célèbre Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence (qui se tiendra cette année du 4 au 23 juillet), sans une association bien connue des passionnés de musique classique. Les Amis du Festival d’Art lyrique d’Aix a soutenu le Festival depuis sa création (en 1948). Elle organise notamment des conférences préparatoires au Festival, en partenariat avec l’événement. L’association travaille par ailleurs durant toute l’année à organiser de nombreuses activités culturelles centrées sur la musique.
L’adhésion à l’association permet notamment une réservation en amont de l’ouverture au public. Les Amis s’occupent aussi de l’accueil des jeunes de l’Académie (avec remise du « Prix des Amis »). Parallèlement, l’association sera entre autres reçue au Conservatoire de Marseille pour certaines de ses activités (dans la logique de la dimension métropolitaine davantage prise par le Festival).
Les multiples activités culturelles veulent mettre en lumière la programmation du Festival de l’été par le biais de rencontres et d’abonnements ; une manière indirecte de donner – ou d’entretenir – le goût de la musique en général, de l’art lyrique en particulier, pour toutes les sortes de public. Les Amis du Festival proposent ainsi des abonnements (ou places à l’unité) pour l’Opéra de Marseille, des conférences préparatoires aux représentations, des cycles thématiques (compositeurs, écrivains, musiciens…) mais aussi des sorties musicales dans les opéras de la région (Toulon, Avignon…), des dîners « Livres et Musiques », et même, des séjours à Paris, en France et à l’étranger, liant musique, patrimoine, art plastique… Une magnifique façon de savourer au mieux l’apogée estivale de l’année !