jeudi 7 novembre 2024
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La causerie de Fabrice Huart : rencontre avec Ronald Zubar

Ronald Zubar : il a débuté sa carrière au stade Malherbe de Caen. Il a joué à Marseille de 2006 à 2009, avec plus de 100 matchs sous le maillot olympien. Ronald Zubar a réalisé une carrière de plus de 15 ans. Sa rigueur, sa discipline, son professionnalisme, lui permettent aujourd’hui d’être dans la continuité. Il a créé un sport étude avec IBS. Il reste au contact du monde professionnel en étant agent de joueur. Il s’est forgé un caractère au travers de ses victoires et ses échecs.


Le coach Fabrice Huart échange avec le joueur : Ronald Zubar revient sur sa carrière, son engagement auprès des jeunes et discute technique aussi, avant le match OM/Lazio de ce jeudi 4 novembre !

« A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (5) : Complexité / Progressivité / Collectivisme

© Pxb

« La perversion de la démocratie commence toujours par la fraude des mots », a dit Platon. Il avait diablement raison. Confucius aurait dit, lui aussi, que pour remettre de l’ordre dans le pays, il fallait écrire un dictionnaire définissant clairement le sens des mots. Un économiste de renom qui prétendrait aujourd’hui vulgariser la science économique en se fondant sur les critères de la « novlangue » ou du « néo-parler » pressentis par Orwell trahirait sa mission pédagogique et ne ferait qu’embrouiller les esprits.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (4) : Fraude / Chômage / Relance

Pierre Dussol, professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université, a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct.

© DR

Pierre Dussol est en train d’achever pour son plaisir et le nôtre un ouvrage roboratif dans lequel il se livre à un décodage de définitions économiques plus proches de la vérité que celles qu’on pilonne dans les médias pour les rendre vraisemblables. Il ajoute à la pertinence du verbe les sarcasmes de la gaîté.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol : Croissance / Décroissance / Inflation

Son livre-dictionnaire est promis à un certain retentissement car Dussol opère comme un chirurgien avec une plume-scalpel qui martyrise en souriant les vassaux de la pensée économique obligatoire.

Cette œuvre salutaire a le mérite de restituer aux mots leur sens initial sans le moindre travestissement idéologique. Pierre Dussol, professeur agrégé d’économie, a accepté d’en livrer certains extraits en exclusivité au Méridional au fil d’une chronique hebdomadaire intitulée : « A vrai dire ».

José D’Arrigo

Voici trois mots, suivant ceux de la semaine dernière. D’autres suivront régulièrement. Vos commentaires et suggestions sont évidemment les bienvenus.

COMPLEXITE

Argument pour ne rien faire, surtout quand il s’agit de « questionnements sur l’explicitation de la complexification des thématiques des problématiques ».

Il y a certaines bonnes raisons à la complexité. Nous sommes plus nombreux et le nombre des « liens » à gérer augmente normalement parce que le monde est plus ouvert. Les techniques se perfectionnent et les interdépendances des décisions humaines, sociales, économiques, politiques… augmentent normalement.

Ces bonnes raisons ne font que rendre plus inadmissibles les complexités créées par la bureaucratie inspirée par les politiques, forme labyrinthique de la bêtise et des manœuvres des administrations pour conserver leur pouvoir. Acceptons donc les complexités « normales » pour consacrer toutes nos énergies à pourchasser les autres. La tâche est immense.

[Voir ultérieurement : « réformes », « simplification ».]

PROGRESSIVITE (1)

Quand elle s’applique aux impôts, c’est une idée parmi les plus immorales et contre-productives qui soit. Cela revient à pratiquer un prix différent et discriminatoire pour des services identiques rendus par les collectivités publiques. Imaginons des pompes à essence où les prix seraient fonction croissante des revenus des clients. Parlons bas, le fisc pourrait nous entendre et reprendre l’idée.

De plus, certains professeurs pourraient avoir l’idée de « redistribuer les notes » des élèves selon le barème progressif : ceux qui ont entre 15 et 20 se verraient enlever la moitié des points au-delà de 15, qui seraient donnés à ceux qui ont moins de 5/20. Ceux qui ont entre 10 et 15/20 se verraient enlever 30%, donnés à ceux qui ont entre 5 et 10/20 etc….

Après tout, les inégalités de revenus proviennent des inégalités de compétence, attestées par les diplômes. Autant vaut commencer dès le plus jeune âge.

La progressivité est présentée comme une mesure de « Justice sociale* ». Qui oserait se dire pour « l’injustice sociale » ? C’est beau comme l’antique mais justice sociale est une expression vide.

La certitude est que les taux progressifs, qui n’ont aucune limite, puisque arbitrairement décidés par les pouvoirs publics, sont absolument décourageants. Les étudiants des filières professionnelles l’ont bien compris, qui pensent tous à s’expatrier. C’est un professeur qui vous l‘écrit !

La progressivité de l’impôt est l’une des propositions du « Manifeste communiste » de 1848. Le Directoire l’avait déjà tentée, Napoléon l’a supprimé, comme le Directoire lui-même d’ailleurs.

* « Justice sociale » : voir une prochaine chronique.

COLLECTIVISME

Doctrine selon laquelle il faudrait que la « collectivité » décide à la place des personnes surtout pour les questions qui concernent celles-ci.

En ce sens, la France est une économie sinon collectiviste, du moins collectivisée. La France est arithmétiquement collectivisée car 56 % de la richesse produite par les acteurs économiques est absorbée – et redistribuée – par la puissance publique, et les 44 % qui restent sont fortement influencés par elle.

Cette situation est le produit d’actions politiques visant à accroître les interventions publiques au détriment des libertés des agents privés. Cela valorise les hommes politiques surtout à leurs propres yeux, mais les résultats ne sont pas brillants.

Une blague très répandue est de qualifier l’Economie française d’ultra libérale, surtout depuis la présidence de M. Macron. Si l’économie française fonctionnait selon les principes de liberté, cela se saurait !

Ce sera un sujet de discussion dans les futures campagnes électorales ! Nous y reviendrons.

Covid : en Région Sud, le taux de dépistage en baisse

© Pxb

L’Agence Régionale de Santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur note la baisse du nombre de dépistages à la suite de leur déremboursement par la Sécurité sociale. Un constat qui touche toutes les tranches d’âge, à l’exception des 15-29 ans.

© ARS Région Sud

Circulation faible du virus

L’impact de la circulation du virus reste faible pour des associations comme SOS-Médecins, aux urgences hospitalières et également dans les établissements et services médico-sociaux. Le nombre de personnes en hospitalisation conventionnelle et en services de soins critiques continue de décroître lentement par rapport aux semaines précédentes (respectivement 263 patients contre 273 la semaine passée et 159 patients contre 173 la semaine dernière).

Le taux de vaccination

Au 31 octobre en Région Sud, plus de 87% de la population de plus de 12 ans avait reçu au moins une première injection de vaccin. Près de 85% bénéficie d’un schéma vaccinal complet.

Le nombre de clusters actifs par département

A noter : dès le lundi de rentrée (8 novembre), le port du masque redevient obligatoire dans les écoles primaires de 39 départements, dont les Hautes-Alpes, le Var et la Haute-Corse.

R.P

La peinture de Frago et Sauzereau de retour à Marseille

© Pxb

Après une première exposition cet été, les artistes Frago et Sauzereau reviennent à Marseille avec « Wall, Street and Zic » : l’univers et les points de vue des artistes sont différents, mais se rejoignent dans la passion de la couleur.

Les Docks Village, jusqu’au 21 novembre, Place de la Joliette, du lundi au dimanche de 10h à 19h.

Avant-match – OM-Lazio Rome : la victoire, sinon !

© OM / Twitter

Une victoire en championnat contre Clermont qui place l’OM sur le podium. C’est dans des conditions difficiles que les joueurs ont obtenu les trois points dimanche dernier ; ils ont assuré l’essentiel en l’emportant 1 but à 0, tout en préservant certains joueurs en vue du match capital face à la Lazio en Ligue Europa ce jeudi 4 novembre au stade Vélodrome.

Suivez les commentaires sur les chaînes Youtube, Facebook et Twitch du Méridional. Demain, pour sa causerie d’avant-match, le coach Fabrice Huart recevra un invité surprise… Quelques indices ? Il a débuté sa carrière au stade Malherbe de Caen, a joué 100 matchs sous le maillot olympien, entre 2006 et 2009…

> A voir aussi : OM-Lazio : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

Les Olympiens n’ont d’autre choix que de gagner s’ils souhaitent poursuivre dans cette compétition. En effet, seul le premier de chaque groupe est qualifié directement pour le huitième de final, les seconds, quant à eux, devront passer par un match de barrage face au 3ème de la Ligue des Champions. Autant dire qu’il est plus que nécessaire de gagner à domicile pour exister dans cette compétition.

Composition de Fabrice Huart © DR

Lors du match aller le 21 octobre, les deux équipes n’avaient pu se départager : 0 à 0 à la fin du temps règlementaire. L’équipe de Jorge Sampaoli a concédé trois match nuls en autant de rencontres dans cette Europa Ligue. Ils sont actuellement 3èmes, à 1 petit point de la Lazio, actuel 2ème avant d’attaquer les trois matches retour.

L’OM recevra deux fois sur trois lors des matchs retour, c’est un avantage certain quand on connaît la ferveur de notre public : en tribune, le match est gagné.

Equipe probable de Sampaoli © DR

Qu’en est-il du terrain ? Avantage ou inconvénient !

Bien sûr la vérité est belle et bien sur la pelouse ; les deux équipes se ressemblent avec un bon bloc défensif et des arguments offensifs de chaque côté. L’avantage sera tout de même du côté marseillais qui semble avoir une meilleure qualité de maîtrise collective du ballon. Il ne faut pas que cela se transforme en inconvénient car en laissant de la profondeur, la Lazio pourrait nous surprendre sur des attaques rapides. Les anticipations et le replacement à la perte du ballon seront essentiels pour enfin gagner en Ligue Europa.

Victoire de l’OM 3 à 1.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

Récolte des olives : l’or vert des Alpilles

© Pxb

Mouriès, dans les Bouches-du-Rhône, est connue comme la première commune oléicole de France. Une réputation qui n’est pas usurpée pour ce territoire dont « l’or vert », l’excellente huile, est la principale production. Au Moulin Saint-Michel, Laurent Rossi et ses équipes ont commencé la récolte il y a une dizaine de jours. Le producteur est satisfait de ce début.

« On a commencé il y a dix jours, on est en plein dans la récolte et on pense qu’elle se terminera vers la mi-décembre », explique Laurent Rossi. Celui qui est à la fois producteur et dont le moulin presse les olives d’environ 1 000 producteurs du coin connaît bien le métier. Il est « tombé dans la marmite » d’huile dès l’enfance. Son père, Christian Rossi travaillait dans les travaux publics, mais a rejoint le monde des oliviers par hasard, puis par curiosité et passion. L’association des mouliniers de la Vallée des Baux, qu’il a créée, est désormais célèbre pour le goût et la qualité de ses produits.

Quatre variétés historiques

Laurent Rossi s’occupe aujourd’hui de 30 ha d’oliviers. Un domaine important (la moyenne d’une petite production est de 3 à 6 ha.) Dès qu’elles sont ramassées, les olives toutes fraîches sont apportées au pressoir.

Les anciens pressoirs © Le Moulin Saint-Michel

Quatre variétés sont cultivées depuis des décennies sur le territoire des Alpilles : la Salonenque, l’Aglandau, la Verdale et la Grossane. « On est plus sur la Salonenque et l’Aglandau pour l’instant, on attaquera les autres dans les prochaines semaines » précise Laurent Rossi. Son père tient à ajouter : « Nos olives sont cultivées comme elles l’étaient dans le temps des parents et grands-parents : ça signifie des variétés spécifiques, mais aussi une exposition, un terrain particuliers…»

Une année 2021 sans doute meilleure que 2020

Mi-octobre, la Chambre d’agriculture de Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en ligne les dossiers de demandes d’indemnisation vis-à-vis des pertes dues au gel du printemps dernier. Vers Mouriès heureusement, il n’a pas été catastrophique. « Le gel est arrivé quand les oliviers étaient presque en pleine floraison, raconte le producteur du Moulin Saint-Michel. C’est-à-dire que dans certains endroits les fleurs n’ont pas éclaté. On a eu de la chance par ici ; le gel a plutôt touché le nord des Alpilles, et surtout, les vignes. »

L’année s’annonce même meilleure qu’en 2020 : une quantité qui a l’air de vouloir doubler, et qualitativement, des olives saines, alors que l’année dernière, les attaques de mouches les avaient abîmées.

Il faut 7 kg d’olives pour obtenir 1 litre d’huile, certifiée sous l’appellation AOP des Baux de Provence. Tout le monde peut venir faire presser ses olives au Moulin Saint-Michel, des plus petits aux plus gros producteurs. Une ambiance familiale qui rejoint le passé du domaine, puisque celui-ci reçoit les récoltes des oléiculteurs depuis 1744. Mais on reviendra sur cette histoire…

Jeanne RIVIERE

Le Moulin Saint-Michel, 30 Cr Paul Revoil, 13890 Mouriès.

5 novembre – Halloween au parc de la Jarre

© Pxb

Le 5 novembre à partir de 17h30, la mairie des 9ème et 10ème arrondissements de Marseille invite petits et grands à fêter Halloween au parc de la Jarre, déguisés s’ils le veulent. Une restauration sur place sera proposée, et une « potion magique » sera offerte.

56 avenue de la Jarre – 13009 Marseille / Passe sanitaire obligatoire / Informations au 04 91 14 63 35

OM-Lazio : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

©DR

L’OM reçoit la Lazio Rome ce Jeudi 4 Novembre dans le cadre de la 4ème journée de Ligue Europa. Le coup d’envoi sera donné à 21h, et le match diffusé en direct sur W9.

Suivez les commentaires sur les chaînes Youtube, Facebook et Twitch du Méridional.

« Contrat engagement jeune » annoncé par Macron : aide ou assistanat ?

© WKMC

Le président Emmanuel Macron a annoncé via le réseau social Facebook le lancement au 1er mars d’un « Contrat engagement jeune », pour les moins de 25 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois. Chaque jeune bénéficierait d’une vingtaine d’heures de formation par semaine en échange d’une allocation pouvant atteindre jusqu’à 500 euros.

Le projet était dans l’air depuis juillet dernier. A l’époque, l’exécutif avait évoqué un « revenu d’engagement ». Le terme a ensuite été jugé trop proche de celui du RSA (Revenu de solidarité active) et donc transformé en « contrat engagement jeune ». Une confusion qui peut en dire long. Emmanuel Macron a tenu pourtant à préciser que l’allocation serait versée « sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité. »

Cet été, il était question de plus d’un million de jeunes concernés. Le chiffre a été revu à la baisse : il s’agirait plutôt de 500 000 jeunes entre 16 et 25 ans. On déplore aussi la façon un peu ridicule dont le président parle des jeunes générations, qui ont vécu « la pandémie à l’âge de la liberté » et « qui se mobilisent pour l’urgence climatique ». Nul besoin de chercher si loin pour caractériser un jeune en recherche d’emploi.

Raphaëlle PAOLI

Cimetière Saint-Pierre : cérémonie d’hommage aux morts pour la France

Les porte-drapeaux des associations © Le Méridional

Ce mardi 2 novembre avait lieu la traditionnelle cérémonie d’hommage officielle aux morts pour la France, au cimetière Saint-Pierre de Marseille (5ème arrondissement). Les représentants des institutions du territoire étaient présents, ainsi que les associations s’occupant de la mémoire des morts pour la France. L’association du Souvenir français, notamment était représentée par son président départemental, Bernard Criscuolo, et par son délégué marseillais Paul Roubin. Ce dernier, devant la crypte du cimetière, construite en 1920 pour rendre hommage aux Marseillais morts pour la patrie durant la Grande Guerre, a rappelé l’importance de cette cérémonie. Une façon de « s’inscrire dans l’histoire de notre nation » et « d’aider la France a sauvegarder sa mémoire », a-t-il souligné.

Le « carré 8 » entretenu par le Souvenir français © Le Méridional
Les représentants des institutions du territoire © Le Méridional
Cérémonie devant l’entrée de la crypte du cimetière © Le Méridional
L’intérieur de la crypte où sont enterrées plus de mille personnes décédées pour la France pendant la guerre de 1914-1918 © Le Méridional

Jeanne RIVIERE