jeudi 7 novembre 2024
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Marseille : « Entre deux mondes », une exposition qui mêle surréalisme et regard personnel

© Pxb

Jusqu’au 30 novembre, Arts Marseille présente l’exposition « Entre deux mondes » : un mélange de vision surréaliste et d’invitation à une interprétation personnelle, à travers les photographies dévoilées par la villa Aurélienne et le « Club photo July ». L’imaginaire personnel est laissé libre, comme pour les observateurs de Magritte.

« Entre deux mondes », jusqu’au 30 novembre, de 10h à 19h, les Docks Village (place Paul Ricard), 10 place de la Joliette, 13002, Marseille.

« Illusions perdues » : Balzac à l’honneur au cinéma

Décidément, pour le cinéma, 2021 aura été une année Honoré de Balzac. Après une libre adaptation d’Eugénie Grandet – tellement libre qu’elle tournait le dos à la psychologie des personnages du romancier -, voici une adaptation des « Illusions perdues ». Elle est due à Xavier Giannoli, un réalisateur plutôt subtil.

Avec « Illusions perdues », son choix s’est porté sur une partie seulement du chef d’œuvre de Balzac. Nous ne saurons donc que peu de choses sur la vie de province telle qu’elle se déroule à Angoulême. Juste ce qui est nécessaire pour nous faire sentir combien elle est mesquine, ennuyeuse et fermée aux belles-lettres… D’où la fuite vers la capitale de Lucien Chardon dit de Rubempré, poète de son état, avec la belle Mme de Bargeton (Cécile de France), une précieuse de la ville.

Le film bénéficie d’une mise en scène rythmée, qui se place en harmonie avec une reconstitution soignée de l’époque, celle de la Restauration. Les deux figures principales sont portées avec naturel par Benjamin Voisin, dans le rôle de Lucien, et par Vincent Lacoste, dans celui de Lousteau, son mentor en arrivisme. On salue également l’intéressante composition de Depardieu incarnant le libraire-éditeur Dauriat, ignare en littérature mais expert en tripotage financier.

> A voir aussi : « Eugénie Grandet », une nouvelle adaptation de Marc Dugain

Lucien de Rubembré, livré à lui-même dans la jungle parisienne, échappe à la misère en se lançant dans le journalisme. Depuis 1819, avec l’abolition de la censure et de l’autorisation préalable à paraître, la liberté de la presse est réelle. Aussi, son goût des bons mots et sa plume acérée font merveille ; le voilà soutien du Parti libéral contre le Parti royaliste. A vrai dire, les feuilles où il écrit comme « Le Corsaire » et « Le Satan » (bientôt fusionnés en un « Corsaire-Satan » car plus que les idées, c’est la rentabilité qui mène le jeu) se préoccupent avant tout d’engranger de l’argent. Faire ou défaire les réputations, cela peut rapporter gros. Rechercher la Vérité ? Plaisanterie ! La littérature n’échappe pas à la règle ; et Lucien est passé maître dans l’art, moyennant finance, de louer ou de démolir la réputation d’un écrivain, même si parfois la nostalgie d’un monde plus pur se rappelle à lui.

Autre description particulièrement bien rendue : le milieu du théâtre. Le spectacle n’est pas tant sur scène que dans les coulisses et dans la salle. Evoluent ainsi sous nos yeux : barbons épris de jeunes actrices, demi-mondaines, aristocrates friands de ragots… Dans ce cadre, la répétition des personnages payés pour applaudir ou huer le spectacle demeure un grand moment.

Presse, arts, culture, amours : nous sommes en plein dans la « comédie humaine » ; une comédie qui concerne également les temps actuels, comme semble le suggérer Xavier Giannoli.       

Jeanne RIVIERE

Hommage aux soldats du Commonwealth

© Souvenir français 13

Le dimanche 14 novembre, le Souvenir Français a rendu hommage aux soldats du Commonwealth morts sur le territoire français et inhumés au cimetière militaire de Mazargues. Dans ce cimetière reposent 1 478 soldats de la guerre de 1914-1918 et 264 soldats de la guerre de 1939-1945. Ils venaient d’horizons différents, des quatre coins du monde : de Grande-Bretagne, d’Australie, d’Inde, de Nouvelle-Zélande, de Chine et d’Afrique du Sud.

> A voir aussi : Le Souvenir français : à travers les époques, un objectif inaltérable

© Souvenir français 13

Cette cérémonie s’est déroulée sous la haute autorité de Michèle Solari, consule du Royaume-Uni, de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, en présence d’Hervé Menchon, adjoint à la mairie, représentant Benoît Payan, maire de Marseille, de Marie-Cécile Proust, consule du Népal, de deux officiers des Royal Marines, ainsi que de Britanniques vivant à Marseille.

Hommage prononcé par Bernard Criscuolo © Souvenir français 13

Après l’hommage aux morts du Commonwealth par Bernard Criscuolo, le Délégué Général du Souvenir Français pour les Bouches-du-Rhône, le Révérend James Johnston a pris la parole, rappelant l’importance de l’acte du souvenir, et dit une prière pour l’ensemble des morts dans le monde à cause des guerres. C’est en communion avec le peuple britannique que la cérémonie solennelle du « Remembrance Sunday » a pris toute son importance par l’observation de deux minutes de silence à 11 heures, à 12 heures (heure française), que les participant ont observées.

« L’Usine extraordinaire » : à la redécouverte du monde de l’industrie

© L'Usine extraordinaire

Du 22 au 26 novembre prochains, « L’Usine extraordinaire » revient sous un format inédit, entièrement en digital, à travers une plateforme 3D. L’événement, proposé par Industries Méditerranée, mobilise un certain nombre d’acteurs issus du monde de l’industrie (notamment de la Région Sud). Son but : faire découvrir aux jeunes, et redécouvrir à ceux qui en auraient une vision partielle, l’industrie et ses métiers.

Une « aventure industrielle virtuelle » : c’est ainsi que Thierry Chaumont, président de l’UIMM Alpes-Méditerranée, définit l’Usine extraordinaire de cette année. Il est vrai que la tenue digitale de l’événement (lancé depuis 2018, et organisé à Marseille en 2019) permet la participation d’un public beaucoup plus important. L’objectif est la connexion de 100 000 visiteurs sur la plateforme. Parmi eux, 30 000 collégiens et lycéens sont attendus (900 classes sont déjà inscrites). L’avantage est non négligeable, puisque les élèves viendront de toute la France, y compris des zones rurales qui ont souvent moins accès à ce genre d’événement de grande ampleur. En 2019, plus de 20 000 visiteurs s’étaient retrouvés à Marseille. La formule de cette année s’adapte à la situation sanitaire indécise.

Les visiteurs pourront, à partir de la plateforme, déambuler virtuellement parmi les bâtiments du lieu baptisé « Usine extraordinaire » : à l’intérieur, des vidéos, des présentations… La plateforme propose également des quiz et des approches ludiques, et pour les élèves, des rendez-vous avec les professionnels. Les collégiens et lycéens pourront à leur tour faire découvrir le lieu à leur famille. L’Usine extraordinaire, ouverte à tous, restera active jusqu’à la fin de l’année 2021. Les rendez-vous entre les professionnels de l’industrie et les élèves des classes inscrites sont organisés jusqu’au 2 décembre.

Faire découvrir aux jeunes l’industrie d’aujourd’hui… et de demain

A partir du collège, les élèves commencent à penser à leur futur parcours. Les lycéens réfléchissent concrètement à leur choix de formation. L’industrie est un domaine parfois décrié, la plupart du temps méconnu. Quoi de mieux, pour commencer à se faire une idée, que d’échanger avec des professionnels (à tous les niveaux) qui présentent leur métier ? A l’occasion de l’événement, plus de 40 entreprises industrielles et plus de 100 professionnels de l’industrie se sont engagés pour transmettre une vision de leur métier. L’objectif est également de pallier le défaut de recrutement dans le secteur (comme dans d’autres), touché de plein fouet par la difficulté de recruter.

Retisser des liens entre l’industrie et la société, susciter des vocations

Anne-Laure Meynial-Coumaros, de la Fondation Usine extraordinaire, le souligne : il s’agit bien de « changer les représentations de l’usine » et de « retisser des liens entre l’industrie et la société ». De ce fait, montrer aux jeunes la diversité des métiers de ce domaine est essentiel : énergies, transports, pharmacie, mécanique de précision… L’Usine extraordinaire est l’occasion de témoigner de la force de l’industrie française, de promouvoir une industrie moderne et consciente des enjeux écologiques, de montrer aussi qu’elle recrute pour une expérience professionnelle, mais aussi personnelle.

Dans cette idée, les organisateurs ont à cœur de mettre en lumière quatre piliers qui « déconstruisent les idées reçues » autour de l’industrie : l’inclusion, puisque l’industrie rassemble des personnes de formations et d’horizons complètement différents ; la transition écologique : l’industrie s’attache à apporter des solutions face aux enjeux environnementaux ; le futur : le secteur apporte les technologies qui permettent aux populations de vivre au quotidien et de penser à leur futur ; enfin, l’innovation, puisque l’industrie valorise la créativité.

L’enjeu de la réindustrialisation française

La « réindustrialisation » est un thème au cœur de l’actualité économique du pays. Le 26 novembre aura lieu le Forum de l’Industrie de demain, qui s’adresse aux industriels et aux politiques. Sur le thème « Réinventons l’industrie », un certain nombre d’acteurs (dont Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, ou Renaud Muselier, président de la Région Sud) échangeront sur leur vision de la place de l’industrie en France, et sur les enjeux de la réindustrialisation. Les mécènes et partenaires de l’Usine extraordinaire (parmi lesquels EDF, l’UIMM Alpes-Méditerranée, Bpifrance, et la Région Sud, le Département 13, la Métropole et la CCI Marseille-Provence) donnent un aperçu de la qualité des intervenants.

« L’Usine extraordinaire est une illustration très concrète de l’activité des entreprises présentes, dont celles de la filière énergie, conclut Frédéric Busin (Directeur Action régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur d’EDF) La diversité de nos activités s’intègre parfaitement sur cette plateforme numérique et permet de faire évoluer le regard sur l’industrie, de faire naître des vocations. » L’industrie, par la capacité à se réinventer, fait le lien entre le monde d’hier, celui d’aujourd’hui, et le futur.

Raphaëlle PAOLI

Marseille Series Stories : du 18 au 21 novembre, le monde du cinéma pour tous les publics

© Pxb

Marseille Series Stories est le premier festival de séries adaptées d’œuvres littéraires. Cette initiative du Département des Bouches-du-Rhône vise à rassembler aussi bien les « seriphiles avertis » que les amateurs, les professionnels ou tout simplement les curieux.

Entre le 18 et le 21 novembre, le programme est varié : depuis les ateliers pour enfants « Dans la peau d’un scénariste de série » jusqu’à la masterclass « Agatha Cristie, de l’écrit à l’écran ». Les rencontres et projections se feront dans divers cinémas de Marseille.

Réservations et compléments d’informations en ligne.

Jean-Baptiste Rivoallan : politique oui, politicien non

© Mairie des 11-12 de Marseille

Quand on rencontre Jean-Baptiste Rivoallan, 54 ans, conseiller métropolitain du parti Les Républicains, conseiller de territoire Marseille-Provence et conseiller d’arrondissement des 11/12, on se rend compte tout de suite que ce n’est pas un politicien classique mais un chef d’entreprise qui a décidé de se lancer en  politique pour le bien commun. Ce petit détail n’est pas si répandu à Marseille où les élus casse-croûte sont légion, surtout dans les rangs socialistes et communistes.

Il est vrai que Jean-Baptiste Rivoallan sait de qui tenir. Il est issu d’une famille de grands résistants. Son grand père, Jean Rivoallan, s’est illustré en septembre 1944 lors de la fameuse bataille d’Autun, près de Dijon en Bourgogne, où il a permis aux généraux Leclerc et De Lattre de Tassigny d’enfoncer les divisions allemandes qui tentaient de se réfugier dans le nord-est de la France. Ce soldat intrépide de la France libre, officier de la Libération, n’a pas hésité à sauver deux de ses camarades pris sous le feu ennemi alors qu’il était lui-même grièvement blessé à la jambe. Cet acte d’héroïsme lui a valu d’être décoré de la Croix de Guerre au champ d’honneur avec deux citations.

Jean-Baptiste Rivoallan devant la stèle des monuments aux morts de Sainte-Anne. © José D’A.

Actuellement responsable commercial pour le sud de la France de l’entreprise de portails et clôtures PCA, M. Rivoallan a également travaillé dans l’agroalimentaire et avec Jean-Claude Darmon, ancien grand argentier du football français. Comme ses trois frères, Jean-Baptiste est très éclectique et il ne s’enferme dans aucun esprit partisan.

S’il a décidé de se lancer en politique, il y a deux ans, c’est qu’il s’est alarmé du délabrement de notre société et qu’il s’est dit : « il faut que tu fasses quelque chose pour le bien commun ». Il est allé rencontrer Martine Vassal, présidente de la métropole, et il lui a déclaré tout de go : « voilà, je veux travailler avec vous pour les autres. S’il y a vingt places mettez-moi à la dernière ». C’est ainsi que Jean-Baptiste Rivoallan est devenu conseiller métropolitain et président du groupe LR « une volonté pour la métropole ».

Comme il n’a pas la langue dans sa poche et que les pitres du Printemps marseillais ne lui font pas peur, Martine Vassal lui a demandé d’être le grenadier voltigeur de l’institution, c’est-à-dire un élu de terrain qui va au contact des gens pour se mettre « à portée d’engueulade ». Ce labourage du terrain et le traditionnel porte-à-porte ne l’empêchent pas de proposer des motions sur la défense de la police et de la gendarmerie, trop souvent critiquées par la Gauche irresponsable, et sur « l’enracinement de la culture française ».

Il se passionne aussi pour la mise en œuvre de projets colossaux de transports régionaux initiés par Martine Vassal, en particulier le Bus à haut niveau de service « Aix-Press » entre Marseille et Aix qui circulera sur la voie centrale de l’autoroute nord et limitera considérablement les embouteillages qui rendent fous les Marseillais et les Aixois. Il espère aussi une mise en œuvre rapide du tramway jusqu’aux Catalans, la Valentine et la Belle-de-mai, ainsi que la mise en service de la gare multimodale du capitaine Gèze avec son parking relais qui devrait inciter les usagers à laisser leurs véhicules et à emprunter les transports commun pour se rendre dans le centre.

Jean-Baptiste Rivoallan entre Marine Pustorino (à gauche sur la photo) et Mireille Corte © DR

Mais ce dont Jean-Baptiste Rivoallan est le plus fier, c’est la création d’une structure destinée aux jeunes de douze à seize ans et intitulée : « Jeunes acteurs solidaires » (JAS).

Il s’agit d’élever les adolescents et de les faire grandir dans leur tête pour les aider à devenir des citoyens respectueux et responsables. Les parents de ces jeunes font corps avec ce projet éducatif et leur adhésion est indispensable. Didier Parakian leur a offert des uniformes, des sweats et des casquettes pour qu’ils soient tous pareils et ils participent à des ateliers qui les sensibilisent à la vie publique : ateliers citoyens avec la visite guidée des institutions, ateliers écologiques avec le nettoyage des calanques, ateliers générosité avec la confection de repas pour les séniors démunis, ateliers culture avec la visite de musées, ateliers professionnels avec la rencontre de chefs d’entreprises, etc.

Cette initiation progressive à la vie citoyenne permet aux jeunes de développer leur esprit critique et de mieux connaître les rouages des institutions Marseille et de la France. Mireille Corte, marraine de la promotion 2021 – 2022, petite fille de Lazare Ponticelli, dernier poilu de la Première Guerre mondiale, leur a fait visiter le conseil départemental. Le témoignage exemplaire de cet immigré italien qui a « tout donné pour le pays qui lui a donné à manger » peut fort bien « parler » aux jeunes actuels.

Quand on fait de la politique avec un grand « P » et qu’on se heurte aux médiocrités de certains élus socialistes, c’est avec une sorte d’honneur légitime qu’on encaisse leurs insultes. Comme disait Giscard : « Il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison ».

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Finlande-France : Un match pour le plaisir

© EDF / Twitter

L’Equipe de France de Football va disputer le mardi 16 novembre son dernier match qualificatif pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar face à la Finlande à Helsinki.

Sept équipes européennes ont déjà leur billet pour la Coupe du Monde 2022. Parmi elles, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, la Serbie, le Danemark, la Croatie et bien sûr la France après avoir surclassé le Kazakhstan.

Déjà qualifiés, les Bleus joueront un match sans enjeu pour eux, ils seront libérés de toute pression. Le sélectionneur devrait faire une revue d’effectif de manière à concerner tous les joueurs sur cette dernière rencontre, sans toutefois brader le match de manière à respecter le jeu et son adversaire du jour.

Equipe probable :

© DR


La Finlande est actuellement seconde du groupe avec 11 points, une victoire lui assurerait de disputer les barrages pour une éventuelle qualification. Ils devront s’employer pour l’emporter même contre une sélection remaniée car l’effectif des Bleus ne manque pas de talent.

Certains joueurs devront profiter de l’occasion pour se mettre en évidence en marquant des points et ainsi bousculer la hiérarchie.

Pronostic : 1-1


Fabrice Huart

L’établissement français du sang organise une semaine de sensibilisation aux sangs rares

© EFS

Du 15 au 21 novembre 2021, l’Etablissement français du sang veut mettre en lumière les besoins particuliers en « sangs rares » : sur notre territoire, 250 groupes sanguins rares sont repertoriés, et on estime à 700 000 les personnes porteuses de ce type de sang.

Si la plupart des Français sont familiers des groupes sanguins A, B, O, et des Rhésus + et -, nombreux sont ceux qui ignorent que la diversité des groupes sanguins est beaucoup plus importante ; ces derniers varient en fonction de nos gènes.

Les groupes sanguins : à chacun son histoire

Les groupes sanguins sont justement transmis génétiquement : ils sont donc le fruit d’une histoire et des origines de chacun. De fait, dans certaines zones géographiques en France, des groupes sanguins peuvent être fréquents, d’autres quasi inexistants.

L’Etablissement français du sang signale que les personnes originaires ou ayant des ancêtres originaires du continent africain, de l’océan Indien et des Caraïbes ont plus de chance de présenter un groupe sanguin particulièrement recherché pour la transfusion dans notre pays.

Des produits sanguins et caractéristiques sanguines

Pour soigner efficacement l’ensemble des malades, en leur fournissant des produits sanguins les plus proches possible de leurs caractéristiques sanguines, il est indispensable que la diversité des donneurs reflète celle des patients.

Des dons réguliers et constants

L’Etablissement français du sang rappelle que les dons de sang doivent être réguliers et constants. En effet, la durée de vie des produits sanguins est limitée : 7 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges… 10 000 dons sont nécessaires chaque jour.

Une carte est disponible en ligne pour connaître les établissements de dons les plus proches. Le passe sanitaire n’est pas demandé pour un don du sang.

R.P

Le masque en primaire de retour dans toute la France : un automne difficile

© Pxb

Du CP au CM2, les enfants devaient à nouveau porter le masque à l’école depuis quelque temps dans 61 départements. Il est obligatoire dans toute la France depuis ce lundi 15 novembre, alors même qu’il avait été levé dans 79 départements avant les vacances de la Toussaint.

Pour les professeurs, ce retour du masque signe aussi le retour d’un certain nombre de difficulté. « En cette période d’automne-hiver, nos élèves sont fatigués : le port du masque les empêche parfois de bien entendre, on les sent moins concentrés et moins enclins à s’exprimer », explique une maîtresse de CM1 marseillaise. Pour une autre, le masque va clairement ralentir le programme d’apprentissage des petits : « Au mois de novembre, on a déjà bien avancé sur les lettres et les prononciations ; mais je sais que cela va considérablement gêner les élèves… retour en arrière ! »

Alors que les établissement scolaires passent une nouvelle fois en protocole sanitaire de niveau 2, ce renforcement de la vigilance pourrait s’étendre à nouveau à d’autres secteurs, à un peu plus d’un mois de Noël.

J.R

20 novembre – Un concert entre provençal, français et anglais au Roudelet Felibren

© Colas Declercq

Le samedi 20 novembre, la chanteuse Liza sera sur scène au Roudelet Felibren, pour un concert aux teintes de jazz, des balades pop-folk où se mêlent naturellement le provençal, le français et l’anglais.

En 2006, Liza décroche le prix du public à l’Eurovision des langues minoritaires. Elle a notamment fait aussi deux passages révélateurs aux ateliers des Voix du sud, association créée par Françis Cabrel.

Pour ce concert, en studio et sur scène, les musiciens du Cascino Trio (lauréats des Trophées Jazz de la Côte d’Azur) entoureront l’artiste et ses invités.

Samedi 20 novembre, 20h30 (ouverture des portes à partir de 19h) – Le Roudelet Felibren, 45 boulevard Bara, 13013, Marseille ; restauration sur place possible; 15€. Réservation conseillée : 04 91 68 66 95.