mardi 12 novembre 2024
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Poubelles : Marseille est-elle victime des jeux politiques ?

© Le Méridional

Plus de 2 500 tonnes de déchets dans les rues de Marseille (sans compter d’autres villes de la Métropole comme Aubagne) depuis le retour du mouvement de grève. Des Marseillais exaspérés ou lassés, inquiets du double cocktail de grève, SNCF et métropolitaine, indignés à l’idée de recevoir leurs proches dans un tel décor d’immondices.

> A voir aussi : La reprise de la grève des poubelles vient gâcher la fête pour les commerçants marseillais

Cette fois, la Métropole est bien décidée à ne pas céder un pouce de terrain de plus face à Force Ouvrière. « L’accord ne bougera pas d’un iota », a précisé Yves Moraine, le vice-président de la Métropole en charge des négociations. Le syndicat majoritaire a décidé de poursuivre le mouvement de grève, alors que la CGT et FSU notamment, ont signé l’accord avec la Métropole. Parmi les dossiers abordés, et qui avaient beaucoup fait parler d’eux, la question de la pénibilité. Pour les éboueurs, la décote prévue est de 15%, alors même que le précédent accord d’octobre discuté avec les syndicats avait évoqué un 9,5%.

Trop tard ?

C’est dans ce contexte que jeudi 16 décembre, la Préfecture de police a déclaré « faire usage du pouvoir de réquisition » des agents jusqu’au 20 décembre : 250 agents vont devoir retourner à leur travail, à Marseille et à Aubagne, pour débarrasser les déchets accumulés. Cela sous peine de se voir infliger une amende de 10 000 euros.

> A voir aussi : Poubelles : la grève donnera-t-elle raison à Macron, attendu pour le 15 octobre ?

Il faut tout de même souligner que cette mesure vient bien tard étant donné la situation actuelle : les commerçants qui attendaient tout de ce mois de décembre, le covid qui revient au galop et les fêtes de fin d’année qui voient un chassé-croisé de Marseillais, de touristes, de personnes passant par Marseille à cette occasion. Au-delà du « sacro-saint droit de grève » français, ne fallait-il pas anticiper un minimum la situation, alors que le contexte sanitaire sort de l’ordinaire ? Les grèves à Marseille sont inscrites dans le paysage. Il n’empêche qu’aujourd’hui, les pouvoirs publics devaient agir rapidement.

Les pouvoirs d’Etat doivent jouer leur rôle d’alliés des territoires

Quand il n’appartient plus à la Métropole, qui a fait ce qu’elle pouvait, de poursuivre le dossier, c’est à l’Etat, représenté dans les collectivités, d’utiliser son fameux pouvoir de déconcentration. Il s’agit là d’un problème de salubrité publique. Les pouvoirs d’Etat doivent jouer leur rôle d’alliés des territoires, et non attendre que la situation pourrisse pour intervenir tels des « sauveurs » et des maîtres d’école. Encore une fois, il appartient aux politiques de faire montre de leur expérience ! Au risque d’inciter les gens – les Marseillais en particulier, à croire que tous ces dossiers ne sont que les prétextes pour les prochains argumentaires des campagnes politiques.

Raphaëlle PAOLI

Art Promotion en Région Sud : immobilier et projet de vie

Philippe Scotto, directeur immobilier résidentiel Art Promotion / Modime, aux côtés d'Arlette Salvo, maire de La Ciotat © Art Promotion

Dans un monde en pleine transition technologique, sociale, économique et environnementale, les acteurs de l’immobilier ont aussi à faire évoluer leur vision, de façon à s’adapter aux nouveaux modes de vie. Le groupe Art Promotion est l’un d’entre eux. En concevant des aménagements urbains innovants, il s’engage auprès des habitants de la Région Sud. Par ses initiatives sociales et solidaires, le groupe veut permettre à des citoyens de devenir propriétaire d’un logement neuf dans des secteurs à forte tension immobilière.

C’est dans ce cadre qu’a été inauguré à La Ciotat, fin novembre dernier, « le 202 », une résidence de 33 logements. Le choix a été fait de maintenir des prix compétitifs pour permettre à des primo-accédants d’acquérir une propriété. Implanté en Provence, en Côte d’Azur et en Occitanie, le groupe Art Promotion (présidé par Alexandre Hubner) offre depuis 25 ans des solutions globales en immobilier et des services pluridisciplinaires.

La régulation européenne des cryptomonnaies annonce-t-elle la fin d’une ère de liberté ?

© Pxb

Le Parlement européen examine actuellement un projet qui entend réguler les marchés de cryptomonnaies, qui jusque-là s’étaient globalement développés sans entrave. Malgré des avancées indéniables, notamment pour la sécurité des investisseurs, c’est le principe même des cryptomonnaies, conçues comme un instrument libertaire permettant de s’émanciper de la tutelle des autorités publiques, qui est remis en cause.

« Les cryptomonnaies ne sont pas des monnaies. Point final. Ce sont des actifs hautement spéculatifs qui revendiquent le titre de monnaie. » La mise au point effectuée par Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, en septembre 2021, illustre bien la position des autorités européennes. Ne lui en déplaise, les cryptomonnaies remplissent pourtant bien les trois fonctions traditionnelles dévolues à la monnaie depuis Aristote : intermédiaire des échanges, unité de compte et réserve de valeur. Au Salvador, le bitcoin a même été officiellement reconnu comme une monnaie ayant cours légal dans le pays. Face au danger que représentent ces monnaies d’un genre nouveau pour l’hégémonie des banques classiques, l’Union européenne ne se contente pas de la critique, et sonne la contre-attaque.

Un texte applicable sur l’ensemble du territoire européen

La Commission européenne a en effet proposé un projet de règlement visant à réguler les marchés de crypto-actifs, nommé MiCA. Le texte est actuellement en cours d’examen au Parlement européen au sein de la commission ECON, chargée des affaires économiques et monétaires. Il s’agit d’un règlement européen, c’est-à-dire un texte qui, une fois adopté, est directement applicable sur tout le territoire de l’UE. Certains États avaient déjà élaboré quelques normes nationales balbutiantes pour encadrer les crypto-marchés, comme la France où l’Autorité des marchés financiers peut contrôler les fournisseurs de crypto-services et leurs levées de fonds, mais son agrément reste optionnel, sauf cas précis. Dans la plupart des pays de l’UE, il n’y a pas encore le moindre cadre réglementaire en la matière.

Le règlement MiCA mettra avant tout en place une harmonisation de la législation des pays membres, ce qui permettra une concurrence loyale au niveau européen. Sans entrer dans le détail des 182 pages touffues et techniques du texte, ce dernier vise à soutenir l’émergence de marchés officiels de crypto-monnaies, et une plus grande diffusion de leurs technologies et principes dans la finance traditionnelle. Ensuite, le règlement entend assurer la protection du consommateur.

Cryptomonnaie sérieuse ou escroquerie ?

A l’heure actuelle, il est quasiment impossible pour l’investisseur de déterminer si une cryptomonnaie est sérieuse ou s’il s’agit d’une escroquerie, tout comme il ignore qui gère le projet et où il est basé. Pour éviter cela, les fournisseurs de crypto-actifs devront par conséquent obtenir un statut juridique, et fournir un livre blanc comportant des informations précisément définies, après agrément des autorités financières. Le livre blanc est le document public diffusé lors du lancement d’une nouvelle cryptomonnaie, qui définit les règles de son fonctionnement et de son développement. Il arrive effectivement que des profanes, bernés par la technicité de ce document, se fassent arnaquer, et perdent leurs investissements. Plus globalement, les fournisseurs seront étroitement surveillés par les autorités financières nationales, qui pourront prendre des sanctions pour réprimer toute une panoplie de délits financiers.

TIPS plutôt que DLT

Outre cette régulation, la BCE compte bien concurrencer les cryptomonnaies. Sous l’impulsion de Christine Lagarde, elle a annoncé en juillet dernier un projet pilote d’euro numérique, qui ne devrait pas aboutir à un lancement en bonne et due forme avant 2025. La nouvelle monnaie s’inspirerait des blockchains, mais évitera vraisemblablement la technologie des registres distribués (DLT), lui préférant la plateforme de virements instantanés TIPS, plus centralisée. L’euro digital combinerait la sécurité fournie par une banque centrale avec l’accès gratuit et instantané à un système de paiement permis par les cryptomonnaies privées.

Un problème de fond

En dépit des avantages réels à superviser des cryptomonnaies où les escroqueries existent, et qui peuvent servir à blanchir de l’argent, voire à financer le terrorisme, cette volonté régulatrice pose un problème de fond. Elle foule aux pieds le principe originel de la cryptomonnaie, qui était de créer un écosystème financier démocratique et décentralisé, débarrassé de l’emprise des intermédiaires institutionnels. Ces principes remontent à la publication du livre blanc du bitcoin, la première cryptomonnaie. Les banques centrales, voyant leur monopole leur échapper, ne pouvaient pas rester sans réaction, et les projets de régulation du secteur se multiplient dans le monde entier. Toutefois, ces régulations pourraient avoir comme effet de normaliser cette nouvelle technologie, et d’achever d’ancrer son usage dans la mentalité collective. Surtout, elles n’auront a priori pas pour effet d’empêcher de spéculer et de faire des bénéfices. Pour la grande majorité des investisseurs, l’essentiel est là.

Antoine LIVIA

Le plus grand arbre de Noël de France en Provence

© Rocher Mistral

Au château de La Barben se trouve un séquoia géant de 47 mètres, rapporté des Amériques par Louis de Forbin à la fin du XVIIIème siècle.

Le Rocher Mistral a décidé cette année de l’illuminer entièrement, ce qui en fait le plus grand arbre de Noël de France ! Il bat de près de 15 mètres les records alsaciens. Le 18 décembre, avec des enfants de familles démunies et les habitants de La Barben, il sera officiellement illuminé ainsi que les jardins.

Attention aux cambriolages de fin d’année

© Pxb

Si, à en croire les déclarations des internautes marseillais, les cambriolages sont monnaie courante toute l’année dans la ville, il s’agit de se montrer particulièrement vigilant pendant les périodes de fêtes de fin d’année. Un certain nombre d’habitants a fait face à une mauvaise surprise en rentrant de vacances. « Ce n’est pas une question de temps : quand nous nous sommes fait cambrioler il y a deux ans, nous étions partis seulement le 24 décembre après-midi, et nous étions rentrés le 25 en fin de matinée », témoigne un couple du 6ème arrondissement de Marseille. Les voleurs ciblent bien sûr la soirée du 24. « Le 24 en fin d’après-midi, ils font des rondes, puis reviennent quelques heures plus tard », explique un policier marseillais. Attention aussi aux arnaques de type « livreurs de Noël »… ou même aux faux policiers cherchant des cambrioleurs. Mais on n’imagine pas bien la solution à cela…

Dans tous les cas, en cas de départ, même court, il est utile de voir si ses voisins quittent aussi leur domicile. Des déclencheurs automatiques de lumière sont également très pratiques. N’indiquez pas sur les réseaux sociaux que vous serez dans un autre lieu le jour de Noël et du Premier de l’An. Bref, « se tenir sur ses gardes » serait la dernière recommandation de l’année !

R.P

ASC Vivaux-Sauvagère : Le Noël du club

© DR

Hier après-midi, l’ASC Vivaux-Sauvagère a organisé son « arbre de Noël » en invitant tous les enfants licenciés du club à profiter d’une journée pleine d’activités, de jeux, et de moments de partage. On a pu y apercevoir notamment de nombreuses personnalités comme le vice-président du département Thierry Santelli, Franck Borelli qui représentait l’Olympique de Marseille, la Maire adjointe Samia Ghali, Romain Pastor (adjoint à la mairie du 15/16), ou encore Alison Devaux, Conseillère Départementale. Le président du club Omar Keddadouche nous a raconté cette journée pleine de joie.

« Un petit Disneyland gratuit »

Le président de l’ASC Vivaux-Sauvagère Omar Keddadouche, avec l’aide de l’association Harmonia, a permis à plus de 200 enfants licenciés de profiter de différentes activités tout au long de cette journée ensoleillée. Au menu ? Des structures gonflables, des jeux du cirque, des baby-foot, des mascottes, tout cela conclu par un goûter géant. Un véritable moment de rêve pour les enfants. Omar Keddadouche nous confie d’ailleurs qu’il compare l’évènement d’hier à un « petit Disneyland gratuit ».

©Omar Keddadouche


Ce « Noël du club » a fait beaucoup de bruit au cœur du 9/10, si bien que des enfants ne faisant pas partie du club ont accouru au stade pour tenter d’y participer. L’évènement n’était au départ ouvert qu’aux jeunes licenciés de l’ASCVS, mais les organisateurs ont finalement fait au mieux pour permettre l’accès aux « enfants du quartier ». Cela montre encore l’esprit de solidarité que dégage cette association, accordant une importance toute particulière à aider les enfants les plus défavorisés.

Un club solidaire et performant

Le club se distingue par sa solidarité, l’importance qu’il accorde aux valeurs sociales et son exceptionnelle générosité. « Beaucoup de petits ne partent pas en vacances, donc nous mettons en place des stages gratuits avec équipements intégrés (maillots Nike, etc.) lors des périodes de vacances scolaires (…) Ces stages coûtent normalement 200€ la semaine » nous explique Omar Keddadouche.
Le club reste fidèle à ses valeurs en dehors, mais aussi sur le terrain. Il forme les éducateurs bénévoles et les jeunes footballeurs. Cinq joueurs ont déjà intégré l’équipe jeune de l’OM, un a d’ailleurs été élu jeune olympien du mois, ce qui est une grande fierté pour le président de l’ASCVS.
Les différentes catégories de jeunes connaissent aussi d’excellents résultats : l’équipe des U14 entraînée par « Benjamin, Bilel, Amine et Gilles », ont terminé champion de leur catégorie. Omar Keddadouche nous apprend d’ailleurs que le club offre les équipements aux joueurs lorsque ce genre de performance est effectué. Les U16, entraînés par « Damien, Karim et Ramdane », sont eux en pôle position pour monter dans la division supérieure la saison prochaine.

© Omar Keddadouche

Un club ambitieux et généreux donc, qui fait du bien-être des enfants passionnés de foot une priorité, et qui connait d’excellents résultats sur le terrain. Les équipements sont fournis par le club, des évènements gratuits sont souvent organisés, et le prix d’une année reste bien accessible. Un état d’esprit qui fait la fierté du club et de son président, pour le plus grand bonheur des jeunes amoureux du ballon rond.

JM

Covid – Le point en Région Sud avant Noël

© Pxb

L’Agence Régional de Santé livre son point régulier. Ces derniers jours, elle constate sans surprise une nette augmentation des cas positifs.

Le taux de dépistage régional s’élève à 9 330 personnes testées pour 100 000 habitants, soit une hausse de plus de 13% par rapport à la semaine passée, tous les départements et toutes les classes d’âge confondues. Le taux de positivité est lui aussi en hausse (+8%).

© ARS

Dans le milieu hospitalier, les malades admis en soins critiques (réanimations/soins intensifs/soins continus) suivent une hausse de +35% par rapport aux jours précédents.

Concernant la vaccination, au 12 décembre, près de 84% de la population de la région de 12 ans et plus avait reçu au moins une première injection de vaccin ; 82% avaient bénéficié d’un schéma vaccinal complet.

« A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (10) : Avachissement / Rentabilité / Taxation

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« La perversion de la démocratie commence toujours par la fraude des mots », a dit Platon. Il avait diablement raison. Confucius aurait dit, lui aussi, que pour remettre de l’ordre dans le pays, il fallait écrire un dictionnaire définissant clairement le sens des mots. Un économiste de renom qui prétendrait aujourd’hui vulgariser la science économique en se fondant sur les critères de la « novlangue » ou du « néo-parler » pressentis par Orwell trahirait sa mission pédagogique et ne ferait qu’embrouiller les esprits.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol : Clivant / « Libérez Guilliver ! » / Déficit

Pierre Dussol, professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université, a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct.

© DR

Pierre Dussol est en train d’achever pour son plaisir et le nôtre un ouvrage roboratif dans lequel il se livre à un décodage de définitions économiques plus proches de la vérité que celles qu’on pilonne dans les médias pour les rendre vraisemblables. Il ajoute à la pertinence du verbe les sarcasmes de la gaîté.

Son livre-dictionnaire est promis à un certain retentissement car Dussol opère comme un chirurgien avec une plume-scalpel qui martyrise en souriant les vassaux de la pensée économique obligatoire.

Cette œuvre salutaire a le mérite de restituer aux mots leur sens initial sans le moindre travestissement idéologique. Pierre Dussol, professeur agrégé d’économie, a accepté d’en livrer certains extraits en exclusivité au Méridional au fil d’une chronique hebdomadaire intitulée : « A vrai dire ».

José D’Arrigo

Voici trois mots, suivant ceux de la semaine dernière. D’autres suivront régulièrement. Vos commentaires et suggestions sont évidemment les bienvenus.

AVACHISSEMENT

Les politiques d’avachissement sont-elles logiques ?

Les taux de réussite au baccalauréat : croissance du taux de succès par le laxisme sur les notations, et augmentation ensuite du taux d’échec dans l’Université. Quelle honte de donner de vains espoirs à ces jeunes gens qui ensuite « tomberont de haut » en se faisant coller aux examens des Facultés !

Pour assurer la continuité, les diplômes universitaires valent souvent bien peu de chose sur le marché du travail : les bons diplômes sont réprimés car trop élitistes ! Plus sournoisement, on rabaisse le niveau en incluant des « minorités défavorisées » grâce aux quotas réservés à celles-ci sans qu’elles aient satisfait aux niveau des concours et on l’appelle « discrimination positive » .

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol : Complexité / Progressivité / Collectivisme

Est-ce voulu pour produire des générations de déclassés, mécontents qui deviendront des révolutionnaires ? Les socialistes, si on y réfléchit bien, n’auraient pas beaucoup d’électeurs si les enfants faisaient de bonnes études, pouvaient ensuite librement travailler investir et entreprendre et acquérir un logement agréable dans des quartiers verdoyants aérés et sûrs, pour finir avec une pension de retraite décente et un patrimoine librement transmis à leurs enfants…. Toutes ces politiques d’avachissement sont donc logiques selon une certaine façon de voir.

RENTABILITE… ou pertes ?

Traditionnellement opposée à l’emploi… surtout s’il s’agit de rentabilité « à court terme ». Les exigences de la rentabilité dont sont légitimement porteurs ceux qui ont investi sont souvent très mal comprises par les salariés et le grand public. Si, de plus, certains dirigeants qui ne sont pas des investisseurs à long terme à capitaux et risques personnels, mais des salariés de haut niveau, agissent tardivement et avec brutalité, cela accrédite le sentiment que les intérêts des salariés et des actionnaires sont opposés. Les marxistes, qui fondent leur commerce idéologique sur l’exacerbation des oppositions diraient « les intérêts des capitalistes sont dialectiquement opposés à ceux du prolétariat ».

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol : Fraude / Chômage / Relance

Le fait incontournable est qu’il est impossible dans quelque système que ce soit, de produire durablement à perte des produits qui ne se vendraient pas. Ceci dépasse les clivages actionnaires-salariés.

Trouvera-t-on des épargnants qui ne veulent aucune rémunération de leur épargne ? Demandons aux « prolétaires » si un intérêt nul les incitera à placer leur argent sans aucune rentabilité. Si tel est le cas, aucun problème pour investir sans profit, produire à perte et ne pas payer les salariés non plus ! A voir le budget de l’Etat, lui peut s’y amuser. Pas nous !

[A suivre : « L’Etat c’est toi ! »]

TAXATION /MOTIVATION

Une petite anecdote pour fêter le vote du 48ème budget (consécutif) de l’Etat en déficit.

Devant le monument à un vin disparu, dans le village de Ceyreste, en Provence, on lit ceci : « En plaçant à l’entrée de notre Commune ce MUID, nous avons voulu marquer le souvenir du fameux « VIN DE MUSCATEL » dont les plants furent introduits en Provence par notre ROI RENE. Ceyreste qui en était producteur conserve le nom d’un quartier où l’on élevait ce vin depuis 1461 « LA MUSCATELLE ». Malheureusement cet excellent vin fut abandonné au début du XVIIIème siècle à cause des frais qu’il occasionnait pour la Commune. Il fallait l’offrir en toutes occasions aux puissants du royaume et en particulier au Roi. » C’est signé : La Municipalité.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol : Comptable / Relocalisations / Rétribution

Faut-il encore de grandes théories et des courbes subtiles pour comprendre que tout prélèvement est décourageant, au point comme ici de faire disparaître toute activité productive et donc en même temps, l’impôt ? Quand on dit que « trop d’impôt tue l’impôt », il s’agit bien de cela.

OL/OM : Lourde sanction pour Jean-Michel Aulas

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Après ses propos menaçants envers l’arbitre du triste OL/OM Ruddy Buquet (« la compétition dépend de la LFP, vous de la FFF, je fais malheureusement partie du Comex et ça ne va pas en rester là »), le symbolique président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas s’est vu infligé une sanction de 10 matchs de suspension, dont 5 avec sursis.

Cette sanction s’ajoute aux deux autres condamnations qu’a subies l’OL : deux matchs à huis clos, et un point de moins au classement, et pour lesquelles l’OM avait fait appel, les jugeant trop peu importantes.

A voir comment le président lyonnais va réagir à cette lourde peine, lui qui avait déjà mal digéré la première décision de la LFP. « Franchement, c’est la plus grande incompréhension. Cette décision n’est pas juste« , avait-t-il déclaré au journal « L’Equipe ». 

Des millions pour Marseille… enfin ?

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Le rêve ne date pas d’hier. Sécurité, emploi, écoles, transports… Marseille en a vu, des promesses de l’Etat ! Il y a presque dix ans maintenant, en 2013, Jean-Marc Eyrault alors Premier ministre, annonçait un plan d’aide qui se chiffrait non pas en millions, mais en milliards d’euros. A l’époque, le député socialiste Patrick Menucci parlait du « plus grand effort jamais effectué pour une ville française » et insistait sur le financement non pas en millions mais « en milliards ».

Sur le même canevas qu’aujourd’hui, principalement pour le désenclavement des quartiers Nord par les transports en commun, le gouvernement livre son « plan » pour Marseille. Du côté de la Métropole, la responsabilité est bien présente : l’Etat s’engage si la Métropole s’engage. Les millions se rapprochent-ils ? Il n’empêche, il revient à Martine Vassal d’avoir fait « bouger les choses » pour la mobilité.