jeudi 14 novembre 2024
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Plan « Sécurité Cathédrales » : des travaux à venir pour Saint-Sauveur à Aix

© WKMC

Roman, gothique, baroque… la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence a des trésors à revendre. Il faut dire que son ensemble le plus ancien remonte tout de même au Vème siècle, sur les vestiges d’un ancien forum édité par les Romains au Ier siècle avant J-C. La cathédrale d’  « Aquae Sextiae », classée aux Monuments historiques en 1840, bénéficie aujourd’hui de la mise en conformité de sécurité incendie, dans le cadre du plan d’action « Sécurité Cathédrales ».

Les diverses influences architecturales de Saint-Sauveur sont évidemment le fruit d’une histoire mouvementée. Les édifices originaux sont abîmés lors des invasions sarrasines notamment (VIIIème siècle) et reconstruits à l’époque romane (IXème-XIIIème siècles). Des ajouts à l’époque gothique (XIIIème-XVIème siècles) puis baroque (XVIème-XVIIIème) donnent une église à trois nefs différentes ! Romane, gothique et baroque, donc.

Eviter la propagation du feu en cas d’incendie

Le traumatisme laissé par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris (avril 2019) a fait repenser la façon d’anticiper ce genre d’accident. En avril 2020, le Ministère de la Culture a présenté un plan d’action « Sécurité Cathédrales », qui veut « permettre de réduire les risques d’éclosion et de développement d’incendies et de faciliter l’action des secours ».

Dans le cas de Saint-Sauveur, l’Etat s’occupe des parties qui lui appartiennent, à savoir la cathédrale elle-même et ses annexes (clocher, salles basses, sacristies, pièces attenantes), le presbytère, l’ancienne prévôté et le cloître. En revanche, l’ancien palais épiscopal n’est pas inclus dans le programme, n’étant pas un bâtiment d’Etat.

L’objectif est d’améliorer la sécurité de cet ensemble et d’analyser la densité du tissu urbain du quartier : protéger les points de propagation par rapport aux édifices mitoyens, créer des locaux techniques pour une détection rapide d’anomalies (2022), mettre aux normes les installations électriques existantes.

Les financements

Le dispositif anti-incendie est financé par le Plan de Relance, pour un total de 350 000 euros et des travaux d’au moins quatre mois pour la première phase.

J.R

Marseille – « Les Grandes Halles du Vieux-Port » prévues pour 2022

© Les Grandes Halles du Vieux-Port

En plein centre de Marseille, cours Honoré d’Estienne d’Orves, les travaux pour le projet des « Grandes Halles du Vieux-Port » ont commencé. « Village dans la ville », elles veulent devenir un rendez-vous gastronomique. Le nouveau lieu devrait ouvrir au printemps 2022.

2 000 m2 pour la gastronomie et les producteurs

Quel est le visage du projet ? De part et d’autre de la place Honoré d’Estienne d’Orves, les Grandes Halles du Vieux-Port déploieront une quinzaine d’échoppes proposant une cuisine marseillaise et une cuisine du monde.

Sur la place centrale, 400 places assises en extérieur seront installées sous une canopée.

De l’autre côté du cours, les anciens arcenaux de la marine accueilleront un marché des producteurs de la région (primeur, brasseur, boucherie, fromagerie…) L’idée est de rassembler ici la qualité et les talents régionaux. A noter : le chef Ludovic Turac (« Une Table au Sud ») y cuisinera ses recettes avec des produits locaux.

La gastronomie, un art de transmission des savoirs

© DR

« Montrer, montrer et montrer encore : former pour donner envie aux jeunes de s’engager dans le métier » : le leitmotiv du chef japonais Ippei Uemura prend presque la forme d’un proverbe. Aujourd’hui, dans le monde de la gastronomie comme dans bien d’autres métiers, on le constate : malgré une forte demande et de nombreux postes à pourvoir, les offres restent sans réponses, et les candidats sérieux manquent à l’appel. Un « turn-over » parfois difficilement tenable s’installe. Pour des chefs comme Ippei Uemura, si bien sûr le covid a éloigné les jeunes d’un secteur économique sensible, la clé du problème se trouve dans la transmission pédagogique. En décembre, il a ainsi passé une journée aux Tamaris avec les jeunes du lycée hôtelier de Bonneveine : au programme, visite des élevages de poisson, préparation et dégustation.

© DR

Au cœur du savoir-faire, la main

« La cuisine, c’est avant tout un travail de manipulation. Il y a évidemment un côté théorique, mais la pratique est essentielle. » Celui qui a appris les mille et une facettes de la cuisine ancestrale japonaise aux côtés des chefs les plus prestigieux de son pays est fier de l’héritage reçu : « Après avoir côtoyé toute ma jeunesse des maîtres de la gastronomie, j’ai envie de transmettre mon savoir-faire à d’autres. Cela ne m’empêche d’ailleurs pas de continuer à apprendre de la part d’autres chefs, que j’admire énormément. »

> A voir aussi : Quand les nageurs du Cercle de Marseille se retrouvent derrière les fourneaux

Une philosophie : la connaissance intime des produits

Un moment comme celui passé avec les jeunes du lycée hôtelier est un régal pour Ippei Uemura, ainsi que pour ses élèves d’un jour. « Ma philosophie est simple : il faut connaître ses produits depuis leur origine pour pouvoir retrouver leur histoire dans l’assiette. » Savoir comment est pêché le poisson, le tenir vivant dans sa main, le préparer « dans les règles de l’art », car oui, le but est bien aussi de faire comprendre aux jeunes qui se destinent à la cuisine que ce n’est pas seulement un métier, mais un art. « Avoir une connaissance intime du produit, c’est aussi une question de respect, pour l’animal et les richesses naturelles de la terre, ajoute le chef. C’est ainsi qu’on va éviter de gaspiller. » De façon très pragmatique, la technique d’abattage de l’« ikejime » permet de neutraliser rapidement le système nerveux de l’animal et ainsi de lui éviter tout stress qui gâterait son goût.

© DR

Le partage de l’émotion

Au Tabi, son restaurant situé sur la corniche Kennedy, Ippei Uemura propose un « voyage dans l’assiette » : c’est bien qu’il entend susciter du rêve et de l’émotion chez ses clients. « Notre responsabilité de chef, c’est de donner envie », résume-t-il sobrement. La tête de ce chef japonais bien connu des Marseillais fourmille d’idées pour les prochains mois… mais il ne perd pas de vue sa volonté de transmission, et les jeunes qui le rencontrent en restent marqués.

Jeanne RIVIERE

Retour de match – OM/Reims (1-1) : Mi-figue, mi-raisin

© OM / Twitter

La dernière sortie de l’Olympique de Marseille, le mercredi 22 décembre, s’est soldée par un match nul obtenu dans les dernières minutes.

C’est au bout du bout que l’incontournable Dimitri Payet obtient un penalty qu’il va lui-même transformer à la 98ème minute, ouf ! Les Olympiens ont été dominateurs durant toute la partie avec plus de 70% de temps de possession du ballon. Cette conservation n’a toutefois pas permis aux joueurs d’accéder au but, bien souvent le manque d’idée et de tempo dans les passes n’ont pas aidé à déstabiliser le bloc équipe adverse aligné en 5/4/1.

En panne d’efficacité offensive, l’attaque olympienne ressemblait plus aux quatre mendiants qu’aux 4 Fantastiques. Il est vrai que les intentions du stade de Reims n’ont clairement pas aidé à voir un beau spectacle : ils sont venus pour bien défendre, ils ont joué avec leur arme en exploitant les quelques failles que les Olympiens leur ont laissées. Ils ont bien failli réussir leur coup en prenant les devants au tableau d’affichage à la 75ème minute sur une attaque rapide rondement menée.

Des vacances bienvenues

L’OM est en manque d’inspiration depuis un certain temps, la trêve hivernale tombe à pic. Les joueurs ont tout de même rempli une partie du travail en se partageant la deuxième place du championnat avec les Niçois. L’état-major de l’OM va quant à lui certainement poursuivre le travail car le coach Sampaoli souhaiterait étoffer son effectif avec l’arrivée de deux, voire trois nouveaux joueurs. En attendant le 7 janvier prochain et le déplacement en terre bordelaise, les joueurs vont pouvoir recharger les batteries en famille. Nous espérons tous les retrouver en pleine forme pour cette fois-ci allier le résultat au football champagne.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

31 décembre – Tournée de nuit avec le Secours catholique

© Pxb

Le Secours catholique propose aux jeunes marseillais entre 18 et 30 ans, durant la nuit du 31 décembre, de vivre le passage au nouvel an différemment : une tournée de nuit est proposée pour être aux côtés des sans-abris, et partager un repas, mais surtout un moment d’échange avec les plus démunis.

Contact et inscriptions : sr Lara Bergamin, 06 38 78 32 94.

OM/Reims : Le Live OM du Méridional

© DR
  • Suivez le live commenté du match OM/Reims sur Le Méridional
  • Avant-Match à partir de 20h45
  • A suivre sur les chaînes YouTubeTwitch et Facebook du Méridional

Calendriers : une application pour simplifier la vie des pompiers

Les deux fondateurs de l'application © Le Méridional

A chaque centre de secours des pompiers, une amicale. Le rôle des amicales est avant tout social ; une amicale veut tisser des liens de communauté et soutenir financièrement les sapeurs-pompiers qui en ont besoin. Elles organisent des événements en lien avec la vie des sapeurs-pompiers : Sainte-Barbe, Téléthon, compétitions sportives… et la vente des calendriers. Cela demande une organisation de taille, pas toujours évidente. Deux pompiers, forts de ce constat, ont créé une application destinée à simplifier les collectes.

« Si les amicales organisent un certain nombre d’événements durant l’année, les calendriers représentent le nerf de la guerre pour les casernes. » Cette idée d’une application pour les collectes est partie d’un constat des deux amis : pompiers à Saint-Rémy-de-Provence (13210), ils observaient chaque année combien il était chronophage d’organiser les collectes autour des calendriers. Celles-ci commencent dès l’automne et se poursuivent plusieurs semaines après le début d’année.

Si, il y a quelques années encore, on donnait un petit billet lors du porte-à-porte des pompiers, les mœurs ont évidemment évolué vers une dématérialisation ; renforcée d’ailleurs par le covid. Il était plus que temps de s’adapter.

Un système lourd à gérer

Une caserne moyenne représente environ 35 effectifs (pour rappel, il y a 238 000 pompiers professionnels et volontaires en France pour 7 000 casernes). Chaque année, l’amicale doit gérer non seulement la distribution des calendriers, mais la restitution des dons : il faut recompter les souches-papiers éditées, rassembler l’argent, puis le gérer en banque pour ensuite s’en servir dans le cadre des actions sociales.

« Pour nous, pompiers présidents et responsables de la trésorerie, cette époque était un véritable casse-tête : à partir du moment où on donnait les calendriers aux collègues, on n’avait plus aucune visibilité, jusqu’à ce qu’ils reviennent avec leur enveloppe et leur paquet de souches. Certains nous disaient : « J’ai fini », ou « Je n’ai pas fait ce quartier », mais c’était à qui voudrait bien se débrouiller. On devait se mettre autour de la table et tenter d’y voir clair sur les passages, les chèques, les souches… »

De l’idée à l’application

En 2017, l’idée est donc déposée par les deux collègues, afin de protéger l’initiative. L’objectif est de la mettre au service de toutes les amicales, et de faciliter la vie de tous les pompiers de France. Les amicales qui choisissent le système gèrent ensuite leurs événements de façon totalement autonome.

L’application, nommée DMASP (pour Donation, Management, Application Sapeurs-Pompiers) permet un suivi méthodique de l’avancée de la collecte : où en est chaque collecteur, où il doit repasser (et éviter les endroits où les gens ont refusé les calendriers), quel quartier a été couvert, quel autre non. « A Saint-Rémy-de-Provence par exemple, nous explique l’un des fondateurs, on a un quartier de résidences secondaires, où il faut passer plusieurs fois à des époques différentes. On ne va pas perdre de temps à repasser aux mêmes endroits : sur l’application, on sait précisément à quelle adresse le collecteur doit retourner. »

Une simplification de la collecte

« Les collecteurs se sentent efficaces, et gagnent un temps précieux, surtout que la plupart font le porte-à-porte après leur service. Détail tout bête : s’embêter à noter au stylo sur des souches-papier alors qu’il fait nuit… cela n’arrive plus avec l’application ! » Pour les donateurs, les paiements peuvent aussi se faire plus rapidement grâce à un QR code. D’une année sur l’autre, l’amicale progresse dans sa visibilité des collectes. Et si l’application DMASP est surtout destinée pour l’instant aux calendriers, elle servira aussi à l’organisation de tous les autres événements des amicales. Une belle progression pour le monde des sapeurs-pompiers.

Jeanne RIVIERE

Patrimoine : en Région Sud, six sites soutenus par le Loto de Stéphane Bern

La forteresse troglodyte d'Aiglun © WKMC

100 sites ont été sélectionnés par la Fondation du Patrimoine de Stéphane Bern pour une restauration en 2022. En Région Sud, six ont été élus : 45 000 euros pour l’ancienne usine Badin de Gap (Hautes-Alpes), 50 000 euros pour le vieux village médiéval de Montlaux (Alpes de Haute-Provence), 56 000 euros pour le pont aqueduc de la Canaou à Cavaillon (Vaucluse), 179 000 euros pour le pigeonnier de Brue-Auriac (Var), 261 000 euros pour la forteresse troglodyte d’Aiglun (Alpes-Maritimes) et 300 000 euros pour la Bastide Marin à La Ciotat (Bouches-du-Rhône).

Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, présente ses cadres dans les Bouches-du-Rhône

De gauche à droite sur la photo : David Quintela, Patrick Isnard, Jeanne Marti, Pascal Munier et Jean-Philippe Courtaro © DR

Le mardi 21 décembre à Aix-en-Provence, Reconquête, le nouveau parti d’Éric Zemmour, a dévoilé à la presse ses responsables pour le département des Bouches-du-Rhône. Une présentation publique qui a laissé entrevoir une dynamique locale pour ce tout jeune parti, mais qui reste suspendue à la question lancinante des 500 parrainages d’élus.

Équilibre politique et cuisine provençale

« Un bon aïoli, avec de bons ingrédients », c’est ainsi que Patrick Isnard, en charge de la région PACA pour Reconquête, décrit le savant assaisonnement politique au sein de ce parti juvénile. C’est un fin connaisseur qui parle : élu d’opposition (ancien RN) à Grasse, président d’une parfumerie, il est surtout un identitaire provençal depuis sa prime jeunesse. Parmi les cadres du parti, pas de baron local rallié, mais des personnalités soigneusement choisies pour maintenir l’équilibre suivant : 1/3 issu de la droite classique, 1/3 de la droite « dure », et 1/3 de la société civile. Un agencement qui veut incarner l’union des droites tant espérée.

Pascal Munier, référent départemental des Bouches-du-Rhône, se charge ensuite de présenter la liste des élus désignés responsables des 16 circonscriptions. On y trouve des vieux loups de mer du Rassemblement national, des Républicains, de Debout la France, des personnalités du monde universitaire, du secteur pénitentiaire, de l’armée, du secteur privé. Mais plusieurs jeunes, parfois encore étudiants, figurent dans le lot, repérés grâce à leur intense activité militante au sein du mouvement de jeunesse Génération Zemmour.

Une dynamique encourageante 

« Nous allons gagner la présidentielle », affirme avec certitude Patrick Isnard, résolument optimiste. Pour atteindre cet objectif pour le moins ambitieux, il peut compter sur les 30 000 militants revendiqués par Génération Zemmour, dont la section départementale est dirigée par Jean-Philippe Courtaro, professeur de droit. D’après ce dernier, il s’agirait du « mouvement politique de jeunes le plus important aujourd’hui », qui multiplie les collages et les tractages sur les marchés de la région.

Pascal Munier n’est pas peu fier du maillage territorial serré qu’il est parvenu à organiser : « Nous n’avons pas un responsable pour chaque petite commune, mais pas loin ! » Un département déjà garni de 3 000 adhérents, pour 1 500 à 2 000 qui proposeraient leurs services en tant que bénévoles. « J’ai 25 ans d’activité politique, et ce à quoi nous assistons aujourd’hui, je ne l’ai jamais vu », affirme cet ancien cadre du FN puis du MNR [Mouvement national républicain ndlr]. Enthousiaste, il rappelle que le parti fondé il y a moins d’un mois possède déjà 70 000 adhérents à jour de cotisation, soit trois fois plus que le RN et le Parti socialiste.

Cette dynamique attirerait-elle au-delà de la droite ? L’édile de Grasse affirme que des responsables de LREM auraient pris contact avec ses équipes en vue d’un changement d’allégeance. Si ces ralliements se font encore attendre, il promet de « très grosses prises » en janvier au niveau national.

Les 500 signatures, ombre au tableau 

Les responsables ne s’en cachent pas, le spectre de l’absence des 500 signatures d’élus indispensables pour se présenter à l’élection présidentielle plane sur la campagne. Comme bien d’autres candidats avant lui, Éric Zemmour peine à les obtenir. Il aurait obtenu environ 300 promesses de parrainages. « Aidez-moi », a-t-il demandé aux maires de France dans une vidéo récemment publiée sur ses réseaux sociaux. Cette grande question ne semble pas doucher l’enthousiasme de la base militante, qui prévoit au contraire de redoubler d’activité dans les prochains mois.

Antoine LIVIA

Autour de Noël, le cadeau nécessaire des dons de sang

© EFS

« Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau rare et précieux aux malades en donnant votre sang ! » La campagne de l’Établissement Français du Sang rappelle que les réserves de sang sont faibles, cette année particulièrement encore en raison du contexte sanitaire dégradé. On compte moins de 85 000 poches de sang alors qu’il en faudrait 115 000 pour couvrir les besoins des malades pendant la période des fêtes de fin d’année.

En offrant une heure de leur temps, dont seulement une dizaine de minutes pour l’étape du prélèvement, les donneurs de sang font un geste essentiel et généreux.