Tragédie des Flamants : le scandale journalistique d’une vendetta inter-ethnique

Le feu embrase les quartiers nord au petit matin © DR

Après la tchatche et la légendaire exagération (« une bouture sur la réalité pour la rendre plus vraisemblable », disait Franck Fernandel), voici à présent une nouvelle spécialité marseillaise : il s’agit des larmes de crocodiles, c’est-à-dire des larmes hypocrites déversées avec force sanglots sur un drame ou une abomination pour émouvoir le bon peuple et en dissimuler l’origine scandaleuse.

J’ai lu avec consternation à peu près tous les commentaires parus dans la presse mainstream sur la tragédie de ces trois jeunes Nigérians qui se sont défenestrés le 17 juillet dernier à cinq heures trente du matin en sautant des 5ème et 7ème étages de la tour A2 de la cité des Flamants à Marseille (14ème) pour échapper aux flammes de leurs squats. Une tragédie atroce qui s’est soldée par trois morts, celles des trois jeunes Nigérians qui se sont précipités dans le vide et se sont écrasés au sol avant l’arrivée des secours, et trois blessés graves, deux hommes qui se sont jetés du deuxième étage et un bébé grièvement brûlé dans cet incendie criminel.

Pas un de ces commentaires éplorés, pas un seul, n’a fait la relation pourtant évidente, pourtant connue de tous, entre l’arrivée clandestine de ces migrants du Nigéria qui forcent délibérément nos frontières pour occuper des appartements sans droit ni titre et le drame horrible qui s’est ensuivi.

Alors que le feu embrase les quartiers nord de Marseille, les journalistes mainstream prennent le chemin… des illuminés © DR

Pas un seul de ces commentateurs n’a osé incriminer les méfaits de l’immigration invasive, souvent extra-européenne, qui perturbe les équilibres sociaux, démographiques, économiques et identitaires dans les quartiers nord de Marseille et bien au-delà dans toute la France. Ce silence coupable, ce silence complice, c’est le résultat des aberrations du politiquement correct, du chauvinisme diversitaire et du délire socialo-progressiste.

Ce que je veux dire ici, c’est que la plupart des journalistes de la presse mainstream, ceux qui travaillent dans les médias de masse et reflètent les courants de pensée dominants, sont aveuglés par leur idéologie diversitaire et obnubilés par la discrimination dite positive qu’ils s’ingénient à promouvoir pour idéaliser le « vivre ensemble » dans une société de plus en plus fractionnée par ses « communautés » où la nation n’est plus qu’un souvenir historique.

Or, la mission première d’un journaliste, n’est pas de faire prévaloir ses propres convictions mais de dire la vérité. C’est la base de toute démocratie où le peuple a encore son mot à dire. La devise du Méridional est la suivante : « Les commentaires sont libres, les faits sont sacrés ». La charte professionnelle de la presse française stipule clairement « qu’un journaliste digne de ce nom tient la déformation des faits et le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles et qu’il prend la responsabilité de tous ses écrits ».

Qu’attendent-ils donc pour accomplir leur devoir tout entier sans tordre les faits à leur convenance et sans omettre des faits d’évidence ? Qu’attendent-ils donc pour préciser que ces jeunes Nigérians n’avaient rien à faire dans ces tours A1 et A2 des Flamants où seuls quinze locataires ont un bail en règle tandis qu’une bonne centaine de squatteurs s’approprient les appartements en démolissant les portes d’entrée pour s’y introduire ?

Immigration et mafia des squats

Ces immigrés clandestins savent parfaitement que quarante-huit heures plus tard, grâce à la loi Dalo qui est dirigée contre le droit de propriété, ils seront quasiment les heureux propriétaires de fait de leur squat. Pourquoi se gêneraient-ils ?

Donc, premier scandale délibérément passé sous silence par la presse anti France : celui de l’immigration clandestine que le pouvoir encourage à tout va et qui ne fait qu’ajouter de la misère à la misère et du racisme au racisme. Second scandale : celui d’une loi scélérate, la loi Dalo, qui rend n’importe quel cambrioleur propriétaire de votre domicile si vous n’avez pas déposé une plainte contre lui dans les quarante-huit heures qui suivent son intrusion.

Seul Lionel Royer-Perreaut, maire LR des 9ème et 10ème arrondissements de Marseille et président de « 13 Habitat », le bailleur des Flamants, a expliqué en termes pertinents et mesurés pourquoi il se sentait gêné aux entournures : « C’est un drame qui illustre les limites d’un Etat de droit victime de la lourdeur de certaines procédures et de l’insuffisance de certaines lois qui nous empêchent d’agir quand il est encore temps, s’excuse-t-il. Nous, les bailleurs, nous constatons que les cités sont de moins en moins attractives à cause de l’accroissement des trafics et nos vacances de logements sont importantes. Dès lors, quand nous sommes confrontés à des implantations de squats, nous nous trouvons très seuls pour agir. »

Il est vrai que la police est souvent trop occupée pour intervenir dans les quarante-huit heures afin d’expulser les intrus et, au-delà, c’est la justice qui tranche plusieurs mois après sans qu’on soit sûr de l’expulsion qui s’impose. Pendant ce temps, les filières structurées du grand banditisme prennent de force les appartements du bailleur et les sous-louent à des migrants en les obligeant à participer au trafic ou à s’adonner au proxénétisme pour pouvoir payer leur dette locative…La situation est identique à Kallisté, à la cité Corot et à Campagne Levêque.

Ce que révèle en creux Lionel Royer-Perreaut, c’est qu’il existe à Marseille une « mafia des squats » qui prospère sur la misère de nouveaux venus qu’on a imprudemment admis sur notre territoire. C’est le troisième scandale que se gardent bien de dénoncer les valets de la bien-pensance, celui des marchands de sommeil et des vendeurs de mort en sachets.

Pourquoi les journalistes dûment avertis dissimulent-ils ces faits gravissimes ? Pourquoi se refusent-ils à dévoiler que dans certaines cités où sévissent les caïds de la drogue les trois quarts des logements sont squattés et servent surtout de bases de repli à leurs activités criminelles ?

Craignent-ils à ce point de dénoncer ce qui ressemble fort à une seconde rue d’Aubagne ? Ils se sont évertués à évoquer « un drame humain épouvantable » alors qu’il s’agit d’une tragédie politique doublement couverte par l’omerta des caïds et celle des journalistes. Car le feu qui a pris dans cette tour était intentionnel, les pompiers l’ont compris tout de suite. Il visait clairement à s’en prendre à la vie des Nigérians, soit parce qu’ils n’avaient pas acquitté leur « loyer », soit parce qu’ils refusaient de participer aux trafics très lucratifs des voyous.

Il s’agit donc purement et simplement d’une vendetta inter-ethnique opposant des trafiquants d’origine maghrébine à des migrants illégaux d’Afrique noire qui refusent de leur obéir ou se rebellent contre leurs prétentions financières.

Imaginez un instant que des Européens aient allumé cet incendie criminel, on aurait eu droit à des torrents d’articles stigmatisant « les Blancs racistes d’extrême droite« . Mais comme nous avons affaire en l’occurrence à des Français d’origine immigrée, il est impossible de fustiger leurs agissements, sauf à lézarder l’idéologie diversitaire d’une grande majorité de rédacteurs inféodés à la pensée obligatoire. Le cas s’était déjà produit à Marseille lors de l’incendie volontaire d’un camp de Roms perpétré par un Maghrébin raciste : l’affaire avait été enterrée.

Tel est le quatrième scandale que recèle cette dramatique affaire : la plupart des journalistes mainstream s’autocensurent pour donner libre cours à leur propagande diversitaire. Quand tous les méchants viennent d’ailleurs, il n’y a plus aucun manichéisme possible. C’est la faute à pas de chance.

Le cinquième scandale, qu’ils taisent pieusement, c’est que le Conseil départemental, en charge de l’accueil des jeunes migrants clandestins, débourse pour chacun d’eux une somme de 4000 euros mensuels pour les loger à l’hôtel, les nourrir, les vêtir, les soigner gratuitement et leur trouver du travail, s’ils sont employables. Et pendant ce temps-là, en désespoir de cause, nos agriculteurs et nos policiers se suicident, faute de ressources ou d’espoir.

Les journalistes mainstream ne parlent jamais des problèmes essentiels qui taraudent les Français : le retour des frontières, la fin de l’immigration invasive, la tolérance zéro contre les trafiquants, la traque effective des toxicomanes, l’application réelle des sanctions, la lutte contre les terroristes islamistes, l’abolition de la loi Dalo, la majoration des peines pour les récidivistes, la refondation de l’école…

Et vous vous demandez pourquoi la France est en perdition avec des journalistes qui trahissent ainsi leurs missions premières ?

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional