dimanche 4 mai 2025
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OM – AS Monaco : la composition probable

Crédit photo : Rudy Bourianne

L’OM reçoit l’AS Monaco, ce dimanche 1er décembre (20h45), pour le choc de la 13e journée de Ligue 1 entre le troisième et le deuxième. Fort de la victoire à Lens (1-3), Roberto De Zerbi a peut-être trouvé certaines clés pour composer son équipe à domicile.

L’OM (3e) doit reconquérir le Vélodrome, ce dimanche 1er décembre, avec la réception de l’AS Monaco (2e) pour le compte de la 13e journée de Ligue 1. En difficulté quand il s’agit de jouer à domicile, les Marseillais ont une fois de plus réussi à faire un coup en déplacement, la semaine dernière à Lens (1-3).

Une victoire qui a rebattu les cartes dans le choix des hommes pour Roberto De Zerbi. La titularisation décisive de Valentin Rongier, tout comme le réarrangement tactique avec une défense à 3 (Balerdi, Kondogbia, Murillo) ont porté leurs fruits.

En pointe, malgré une première période difficile, Neal Maupay a marqué des points avec ses deux passes décisives. Dans son duel pour la place de titulaire avec Elye Wahi, l’ex joueur de Premier League donne l’impression d’être le plus à même à l’heure qu’il est de tenir le front de l’attaque olympienne.

Côté absents, les Olympiens sont toujours privés d’Amine Harit, Valentin Carboni, Faris Moumbagna et Pol Lirola.

L’ASM arrive à Marseille presque au complet

Côté monégasque, Adi Hütter peut compter sur une équipe quasiment complète. Seuls Krepin Diatta et Edan Diop, tous les deux blessés, ne font pas partie du groupe.

R.B.

Basket – Pro B : Boulazac sans pitié pour les BYers

En effectif réduit pour son déplacement à Boulazac vendredi soir, Fos-sur-Mer a fini par craquer après le repos en Dordogne, s’inclinant 93-76 pour le premier match de reprise.

Les Fosséens savaient l’ampleur de la tâche qui se présentait samedi soir à l’occasion de leur déplacement à Boulazac après deux semaines de trêve internationale. Les BYers partaient en mission commando en l’absence d’Illia Sydorov (remercié, pas encore remplacé), Mathieu Wojciechowski, toujours blessé au poignet, Junior Etou (cuisse), Landing Sané, dont la pige médicale a pris fin, et enfin le pivot Mamadou « Petit » Niang.

Se retrouvant avec six professionnels seulement, dont les jeunes Maxime Galin et Willan Marie-Anaïs, et deux joueurs issus du centre de formation (Kevin Minar et Seydou Diallo), Fos Provence Basket a tenu une bonne mi-temps avant de lâcher progressivement prise sur la durée.

De l’engagement et un départ canon

Rémi Giuitta a notamment vu ce qu’il voulait en termes d’engagement sur le premier quart-temps puisque les Provençaux ont défendu à 200% sur chaque possession. Willan Marie-Anaïs a donné le ton en attaque en allant chercher une claquette sur la première action. Robert Turner III a suivi en enchaînant trois paniers à 3-points et un panier en contre-attaque (5-15).

Les Provençaux ont poursuivi leur départ tonitruant avec un nouveau dunk de Willan Marie-Anaïs, un panier main gauche du jeune Seydou Diallo et un 3-points de plus signé Robert Turner III pour prendre 15 points d’avance dès la fin du premier quart-temps (14-29) !

Au coude à coude à la pause

Peu après le début du deuxième quart-temps, Damien Bouquet y est allé de son 3-points pour porter l’écart à +18 en faveur des BYers (16-34). C’est à ce moment que Boulazac a progressivement repris ses esprits et que Fos-sur-Mer a un peu perdu de sa justesse et de son efficacité en attaque.

Le tandem Robineau-Ville a été à l’origine de la révolte des locaux, qui ont alors réussi l’exploit de repasser devant avant la pause, sur deux lancers francs de Thomas Ville (41-40). Willan Marie-Anaïs a conclu la première mi-temps comme il l’avait commencée, sur un alley-oop servi par Robert Turner III (43-42). 

Un trou d’air fatal aux BYers

Malheureusement pour les Fosséens, la donne a changé dès le retour des vestiaires avec un 11-0 passé d’entrée par le tandem Warner-Cavallo qui a alors mis les hommes de Rémi Giuitta dans le dur (54-42). Un trou d’air fatal que les BYers n’ont jamais été en mesure de combler par la suite.

Malgré les efforts de Lucas Bourhis, Robert Turner III (31 points à 12/21, meilleur marqueur du match) et Damien Bouquet (meilleur évaluation, 27) pour rester dans le coup jusqu’à moins de trois minutes de la fin (84-76), la marche était trop haute. Boulazac a su conclure par un 9-0 pour s’adjuger la victoire, 93 à 76.

Giuitta : « C’est le mal qu’on vit depuis le début de saison »

« On fait une entame parfaite et après, il y a eu à la fois Boulazac qui est monté d’intensité et nous qui avons un passage à vide, résumait l’entraîneur de Fos, Rémi Giuitta après la rencontre. C’est le mal qu’on vit depuis le début de saison. Dans le contenu global, je n’ai pas énormément de choses à reprocher à mon équipe. »

Même si le résultat n’est pas encore là, l’entraîneur provençal Rémi Giuitta peut se féliciter d’avoir vu du mieux dans le contenu. Un nouveau meneur de jeu d’expérience pourrait venir renforcer l’effectif dans le courant de la semaine à venir afin de mieux préparer les deux prochains matchs à domicile, face à Saint-Chamond et Antibes, les 6 et 13 décembre prochains.

Romain DAVESNE

Boulazac 93 – Fos Provence 76
14e journée de Pro B.
Boulazac reste 3e de Pro B, alors que Fos descend à la 17e place après cette neuvième défaite.
Les stats du match

Focus sur l’inauguration de l’avenue de la marche pour l’égalité et contre le racisme

La Ville de Marseille a rebaptisé l’avenue Alexandre Ansaldi (14e arrondissement) avenue de la marche pour l’égalité et contre le racisme en l’honneur des marcheuses et marcheurs de 1983.

Le 15 octobre 1983 partait de Marseille une marche historique jusqu’à Paris. Un petit groupe de militants prenait la route pour l’égalité et contre le racisme alors qu’en France, sous le régime de François Mitterrand, les crimes racistes, en corrélation avec la montée naissante du Front National, meurtrissaient le pays et la jeunesse française issue de l’immigration.

La Marche naîtra après les violences policières dans le quartier des Minguettes dans la banlieue de Lyon et la blessure par balle de Toumi Djaïdja (président de l’association SOS Avenir Minguettes) sous l’impulsion de jeunes de ce quartier de Vénissieux et de militants antiracistes de la Cimade.

Le père Delorme, organisateur de la marche et Zineb Foughali, danseuse et chorégraphe, qui a fait partie du cortège en 1983. Photo Rudy Bourianne
Arbi Rezgui et Zohra Boukenouche, marcheurs en 1983. Photo Rudy Bourianne
Père Delorme, initiateur de la marche de 1983. Photo Rudy Bourianne

A 17 et partis dans l’indifférence depuis la Cayolle en traversant plusieurs quartiers jusqu’aux Flamands, les marcheurs seront rejoints par près de 100 000 personnes lors de leur arrivée à Paris le 3 décembre 1983. Une manifestation immense pour l’égalité et contre le racisme aura alors lieu dans la capitale.

Pierre Lézeau, pionnier de Radio Gazelle, qui a suivi le mouvement depuis les quartiers Nord. Photo Rudy Bourianne
Une habitante qui a écrit lorsqu’elle était élève « La chanson des enfants des quartiers Nord », devenu hymne de la marche de 1983. Photo Rudy Bourianne
Marche du 29 novembre 2024, 41 ans après la marche de 1983. Photo Rudy Bourianne

En 2024, la Ville de Marseille a décidé de rendre hommage aux marcheuses et marcheurs de 1983. Quarante-et-un ans après, elle a rebaptisée l’avenue Alexandre Ansaldi (14e arr.), avenue de la marche pour l’égalité et la fraternité.

« Aujourd’hui, on voit un phénomène de repli, un racisme de plus en plus décomplexé, on juge les gens en fonction de leur couleur de peau et de leur religion. Se rappeler de cela, inscrire dans le patrimoine géographique et historique de la ville cette marche qui est partie de Marseille est pour moi important », a déclaré Benoît Payan, maire de Marseille.

Ce dernier invite tous les maires de France dont la ville a été traversée par la marche à rendre eux aussi un tel hommage à cet événement historique de la France contemporaine.

Zohra Boukenouche, marcheuse emblématique de la marche pour l’égalité et contre le racisme en 1983, fondatrice de Radio Gazelle. Photo Rudy Bourianne
Un moment d’union et de partage entre les habitants marseillais. Photo Rudy Bourianne

Rudy BOURIANNE

OM – AS Monaco : la bataille du milieu

Crédit photo : Rudy Bourianne

Réorganisé la semaine dernière à Lens, le milieu de terrain marseillais va être l’une des clés du choc contre l’AS Monaco, ce dimanche soir, au stade Vélodrome (20h45).

C’est le choc de cette 13e journée de Ligue 1. L’OM (3e) affronte l’AS Monaco (2e), ce dimanche soir à 20h45 au Vélodrome. Une bataille pour le podium entre deux des plus gros effectifs du championnat.

Aux abois à domicile, mais brillants à l’extérieur, les Olympiens cherchent toujours la solution pour enfin enchaîner les bonnes performances d’une semaine à l’autre. Face à Lens (1-3) la semaine passée, Roberto De Zerbi avait une nouvelle fois tout changé dans son effectif. Notamment au milieu de terrain avec l’intégration de Valentin Rongier aux côtés d’Adrien Rabiot et Pierre-Emile Hojbjerg.

Valentin Rongier, titulaire demain contre Monaco

Et à Bollaert, le coach marseillais a, peut-être, enfin, trouvé la clé qui manquait à son équipe pour être, comme il le souhaite, maître du jeu.

« Je ne sais pas si on a trouvé la configuration juste. Je sais que cette équipe peut jouer à trois ou à quatre derrière. Rongier a des caractéristiques différentes des autres milieux, c’est le géomètre, celui qui maintient l’ordre au milieu de terrain », a expliqué Roberto De Zerbi, assurant la titularisation de Valentin Rongier, dimanche soir.

Une disposition validée également par Pierre-Emile Hojbjerg qui a souligné l’importance de trouver de l’équilibre dans l’entrejeu.

« C’était un milieu de terrain avec un peu plus d’expérience. Parfois, c’est important d’avoir cet équilibre », a précisé le milieu de terrain danois sur sa nouvelle association avec Valentin Rongier et Adrien Rabiot.

Dimanche soir, face à un milieu de terrain monégasque impressionnant depuis le début de saison avec le trio Akliouche, Minamino, Ben Seghir, l’OM va devoir livrer une véritable bataille du milieu pour renouer avec la victoire devant un Vélodrome une nouvelle fois annoncé plein à craquer.

R.B.

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Basket – Pro B : Fos Provence doit mettre les barbelés à Boulazac

Les Fosséens ont encaissé 196 points sur leurs deux derniers matchs. Photo Rudy Bourianne

Après avoir encaissé 196 points sur ses deux derniers matchs avant la trêve internationale, Fos Provence Basket va être attendu sur son visage défensif ce samedi soir (20h) sur le parquet de Boulazac, référence de la division en la matière.

Rémi Giuitta a eu la trêve internationale pour remettre de l’ordre dans la maison après deux revers qui ont fait tâche à Nantes, dernier du classement (100-70) puis à domicile face à l’entente Gries-Souffel (83-96).

Selon la devise du club fosséen (« Bien défendre pour mieux attaquer »), l’emblématique entraîneur provençal a donc dû commencer par la base, en replaçant l’engagement et les efforts défensifs au cœur du débat.

Retrouver un socle défensif pour sortir de la mauvaise passe

Jusqu’à fin octobre, Fos-sur-Mer faisait encore partie des meilleures défenses de la division et il lui faudra impérativement retrouver ce socle pour la suite, à commencer par ce premier déplacement à Boulazac, la référence de Pro B en la matière.

Deuxième du classement à égalité avec Blois et Roanne (9 victoires – 3 défaites), le BBD est réputé pour étouffer ses adversaires grâce à sa défense de fer. C’est en effet l’équipe qui concède le moins de points en moyenne (74) et face à qui l’adversaire affiche la pire évaluation (77,2).

Les joueurs cadres qui composent la formation de Boulazac sont bien connus des Fosséens, du meneur Thomas Ville aux arrières Marcos Suka Umu et Hugo Robineau en passant par l’ancien BYer Damien Cavallo, formé à Hyères-Toulon et qui a évolué à Fos en 2011-2012, ou encore Ousman Krubally, deuxième meilleure évaluation du championnat.

Toujours sans Wojciechowski, Sydorov pas encore remplacé

Comme l’a rappelé le capitaine Mathieu Wojciechowski, actuellement blessé au poignet, dans un entretien accordé jeudi au Méridional, l’aspect mental sera également important dans la gestion du match, alors que le club est dans une passe difficile. En son absence, c’est maintenant à d’autres joueurs de prendre le relais en apportant cette grinta afin de rivaliser face à l’une des meilleures formations du championnat.

« Je pense qu’un gars comme Damien (Bouquet), qui a eu une blessure assez longue et qui est l’un des plus expérimentés de notre équipe, va encore mettre un peu de temps avant de revenir à son tout meilleur niveau. Junior Etou a un rôle aussi très important là-dessus, dans l’état d’esprit, Robert Turner III également. On a des gars qui ont cette casquette, capables de porter l’équipe », a-t-il déclaré.

L’emporter dans l’antre du Palio (5 200 places) relèverait de l’exploit alors que le club fosséen évoluera également sans Illia Sydorov, remercié en début de semaine, et qui n’a pas encore été remplacé. Dans ces conditions, le contenu et le visage affichés par les BYers aura autant d’importance que le résultat.

R.D.

Boulazac – Fos Provence
14e journée de Pro B.
Ce samedi à 20h au Palio (à suivre en direct sur LNB TV).

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À Marseille, un festival pour mettre en lumière les femmes et le cinéma du Sud

Le Festival Films Femmes Méditerranée organise, du 29 novembre au 6 décembre, une 19ᵉ édition engagée qui met en lumière les voix du cinéma féminin du Sud.

Le cinéma, à la croisée de la culture et de la société, a toujours été un miroir des enjeux sociaux et politiques. Mais une réalité persiste : la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique.

Pour y répondre, le Festival Films Femmes Méditerranée invite à découvrir une quarantaine de films, fruits d’une collaboration étroite avec des réalisatrices engagées, issues de régions souvent sous-représentées sur la scène internationale.

Ces films, où l’intime se mêle à l’Histoire, offrent une réflexion sur les luttes et les affirmations de soi, entre drame et comédie.

Le festival sera marqué par des moments forts, dans différents lieux de la cité phocéenne : des projections de films, des rencontres avec des réalisatrices, ainsi qu’une table ronde consacrée à la question du cinéma et du genre.

Une ouverture et une clôture mémorables

La soirée d’ouverture du festival, samedi 30, plongera dans l’univers de la réalisatrice italienne Emma Dante avec son film Misericordia, drame brutal et viscéral sur la condition de la femme dans la pauvreté et l’ignorance cruelle d’un village de l’ouest de la Sicile.

La clôture mettra en lumière le premier long-métrage de Louise Courvoisier, Vingt dieux, salué lors de la dernière édition du Festival de Cannes dans la catégorie « Un certain regard » avec le Prix de la Jeunesse.

Focus sur Fatima Sissani, une cinéaste à découvrir

La 19ᵉ édition du FFM rendra notamment hommage à la réalisatrice Fatima Sissani. Ses œuvres documentaires sont marquées par leur engagement et leur témoignage du regard féminin sur des sujets souvent ignorés ou oubliés par le grand public. Trois temps vont être consacrés à la réalisatrice algérienne.

Extrait de Résistantes, de Fatima Sissani.

Le festival se positionne ainsi comme un événement éclectique, à la fois pour sa richesse culturelle et pour son engagement en faveur de l’égalité des genres dans le cinéma. Il invite le public à découvrir des œuvres rares, à rencontrer des artistes et à participer à des discussions importantes sur le rôle des femmes dans le septième art.

Crédit photo : FFM

Un débat autour de la représentation de genre au cinéma

En amont des projections, une table ronde cinéma et genre, autour de la question Comment la notion de genre interroge la programmation des festivals de cinéma ?, est organisée vendredi 29 novembre à la mairie du 1/7.

Y sont conviées Sabrina Bouarour, réalisatrice, maîtresse de conférence à la University of London Institute in Paris (ULIP), docteure en études cinématographiques et spécialiste des représentations de genre et d’études culturelles, Teresa Sala, réalisatrice, programmatrice du festival lesbien Some Prefer Cake à Bologne (Italie), Lau Ralin Nollet, co-fondatrice du festival de courts métrages Les Mains Gauches à Marseille, Dj, performeuse, programmatrice culturelle et militante queer décolonial, Christine Ishkinazi, programmatrice de Films Femmes Méditerranée.

Ensemble, elles vont proposer au public « une réflexion collective sur les représentations de genre dans le cinéma, non seulement à l’écran, mais aussi à travers toute son industrie, depuis la conception d’un film jusqu’à sa distribution. »

19e édition Festival Films Femmes Méditerranée
Du 29 novembre au 6 décembre
Programmation et réservations > ici.

Cyclisme sur piste – Gros, Helal et Nilsson-Julien sur leur lancée à Apeldoorn

Le trio de pistards provençaux (Mathilde Gros, Rayan Helal, Oscar Nilsson-Julien) réuni aux côtés de Clément Petit (à g.) avant la première manche de la Track Champions League 2024.
Le trio de pistards provençaux (Mathilde Gros, Rayan Helal, Oscar Nilsson-Julien) réuni aux côtés de Clément Petit (à g.) avant la première manche de la Track Champions League 2024.

Six jours après Saint-Quentin-en-Yvelines, les trois pistards provençaux sont en lice ce vendredi et samedi à Apeldoorn, aux Pays-Bas, pour les deuxième et troisième manches de la Ligue des champions sur piste. 

Une fois de plus, Oscar Nilsson-Julien a montré qu’il n’avait pas froid aux yeux et disposait de capacités physiques au-dessus de la moyenne. Samedi dernier, sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, le Franco-Britannique de l’AVC Aix-en-Provence a épaté les 4000 spectateurs présents, en frôlant la victoire sur l’élimination (2e), se classant à la deuxième place provisoire du classement général de l’endurance, après cette manche initiale de la Track Champions League.

« ONJ » à 224 battements par minute !

Surtout, à seulement 22 ans, le futur coureur de la Conti Groupama-FDJ a fait étalage de sa puissance et d’un énorme coeur, malgré un gabarit frêle en apparence (1,78m, 64 kg) : son palpitant a été mesuré à 224 battements par minutes (largement au-dessus de tous les autres concurrents), ce qui signifie que son muscle cardiaque permet à « ONJ » d’aller plus loin dans l’effort maximal.

Le champion de France en titre de la course aux points, également médaillé de bronze européen en janvier dernier et remplaçant cet été aux JO, sera donc particulièrement attendu ce vendredi et ce samedi à Apeldoorn, pour les deuxième et troisième manches de la Ligue des champions. 

Des débuts encourageants pour Mathilde Gros

Mathilde Gros a profité de courir à domicile, sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, pour communier avec le public.
Mathilde Gros a profité de courir à domicile, sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, pour communier avec le public.

Il ne sera pas le seul pistard licencié dans le comité régional Paca en lice sur l’anneau batave. Du côté des épreuves de sprint, les deux membres du Salon Cyclosport Mathilde Gros et Rayan Helal tenteront de s’illustrer au pays où la discipline est reine. Nul doute que Harrie Lavreysen, triple champion olympique à Paris cet été (vitesse, Kirin et vitesse par équipes), aura à coeur de briller à domicile. 

Après des JO ratés, la championne du monde de vitesse en 2022 Mathilde Gros a réalisé une prestation encourageante samedi dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines, en se hissant jusqu’en finale du Kirin (5e). Il s’agira donc de confirmer ce week-end, aux Pays-Bas. 

Track Champions League 
A Apeldoorn (Pays-Bas). 
Vendredi 29 novembre, 2e manche, de 19h à 23h. Samedi 30 novembre, de 16h à 19h. A suivre en direct sur Eurosport, Max et La Chaîne L’Equipe Live 1. 

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Cyclisme – Paris-Nice passera-t-il par Sisteron en 2025 ?

En mars 2024, le peloton de Paris-Nice s'était élancé de Sisteron, au pied de la montagne de la Baume, pour la 6e étape, direction La Colle-sur-Loup. Photo ASO / Billy Ceusters
En mars 2024, le peloton de Paris-Nice s'était élancé de Sisteron, au pied de la montagne de la Baume, pour la 6e étape, direction La Colle-sur-Loup. Photo ASO / Billy Ceusters

Ce vendredi matin, l’organisateur de l’épreuve cycliste Paris-Nice, Amaury Sport Organisation, a publié une photo de Sisteron sur ses réseaux sociaux pour annoncer le début de l’édition 2025 dans cent jours exactement (9-16 mars). La ville des Alpes-de-Haute-Provence sera-t-elle à nouveau ville-étape pour la 83e édition ?

C’est le genre de lieux que les Provençaux et les amoureux de la petite reine savent reconnaître au premier coup d’oeil. Le rocher de la Baume, si caractéristique, situé à la sortie de Sisteron, a été posté ce vendredi matin sur les réseaux sociaux de Paris-Nice, pour annoncer que la 83e édition de la Course au soleil aura lieu dans cent jours exactement.

De là à imaginer que la cité des Alpes-de-Haute-Provence soit à nouveau sur le parcours en 2025 ? Sisteron représente le point de départ idéal vers les montagnes, en direction de la Promenade des anglais, où se déroule traditionnellement l’arrivée finale.

Une arrivée et un départ en mars dernier

Après avoir accueilli huit fois une arrivée d’étape entre 1997 et 2018, Sisteron a eu droit à une double dose en mars dernier, avec une arrivée (victoire au sprint du Néerlandais Olav Kooij) le 7 mars et un départ, le lendemain. Le peloton international était ainsi passé au pied du fameux rocher de la Baume en direction de La Colle-sur-Loup, pour la 6e étape, qui avait vu le Danois Mattias Skjelmose s’imposer.

Seule certitude : entre les Yvelines, d’où sera donné le grand Départ, et Nice, la Course au soleil passera obligatoirement par la Provence. Pour savoir où exactement, il faudra attendre la présentation officielle du parcours de Paris-Nice 2025, mardi 17 décembre en fin de matinée.

B.G.

JO 2030 : « Il ne peut pas y avoir de Jeux au rabais », explique Muselier

Photo CNOSF / KMSP

Présent ce jeudi matin à Matignon pour une réunion de travail sur les JO 2030, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier détaille, pour le Méridional, l’importance stratégique de voir la Solideo s’installer à Marseille. Et avoue sa préférence « à promouvoir une femme » à la présidence du comité d’organisation, en référence à l’ancienne para skieuse Marie Bochet.

Quelle est l’importance de voir la Solideo installée à Marseille ? 

Les JO, pour les Alpes du Sud, sont une chance incroyable pour accélérer les aménagements du territoire. On a pu voir dans les trois JO obtenus dans les Alpes du Nord (1924, 68, 92), il y a eu des facilités d’organisations territoriales ; je suis dans la logique d’une candidature sobre, sportive, avec de la neige et des chalets, à l’inverse de Sotchi 2014 et de Pékin 2022. Ça s’inscrit dans des Jeux décarbonés et dans une desserte de mon territoire. 

« Montrer qu’on a de la neige, des chalets, un savoir-faire et que l’on décarbone »

Je pense au pôle de Briançon et des Hautes-Alpes, à Montgenèvre et Serre-Chevalier, pour faire en sorte de mettre moins de 5 heures entre Marseille et Briançon en train, ce qui est insupportable.

L’enjeu est de débloquer tous les noeuds routiers. Parallèlement, on doit accélérer sur la Ligne (ferroviaire) Nouvelle Provence Côte d’Azur. Il est aussi question de laisser des héritages comme nous l’espérons avec le fort des Trois Têtes à Briançon, l’aménagement d’un certain nombre de modifications structurelles dans nos stations de ski pour montrer qu’on a de la neige, des chalets, un savoir-faire et que l’on décarbone, en tenant compte du réchauffement climatique. 

Concernant le financement de ces JO, le budget va être revu pour qu’il soit contenu sous les deux milliards d’euros, alors qu’il avait été envisagé jusqu’ici 2 (pour le Cojo) plus 1 (pour la Solideo) milliards. Qu’en pensez-vous ? 

J’ai toujours dit que nous devions être en dessous de 1,7 millard d’euros au total. L’Etat était monté, dans ses estimations, à 2,2 ou 2,3 Mds, là nous devons arriver à 2. C’est très bien. On a tous la volonté de faire bien et pas cher. 

N’est-ce pas inquiétant malgré tout, de voir le budget limité ? 

Il ne peut pas y avoir de Jeux au rabais, parce qu’on est contraint par les normes du CIO. Ce ne sont pas les Jeux d’un président de région qui fait ça dans son coin, on répond aux normes olympiques. Les Jeux peuvent être très différents. J’ai été inspiré par ceux de Lillehammer (1992), qui correspondent un peu à l’esprit des Alpes du Sud, avec neige et chalets, soit exactement l’inverse des Jeux de Sotchi et de Pékin, qui ont été pharaoniques. 

« Tout sera réellement et définitivement entériné courant décembre »

L’établissement du Cojop à Lyon-Saint-Exupéry et la validation de la Solideo à Marseille lancent-ils véritablement la construction des JO 2030 ? Ou faut-il encore attendre la nomination d’un(e) président(e) à la tête du comité d’organisation ? 

Non, heureusement, c’est déjà parti : le Dijop (délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques) est un des hommes les plus importants (Pierre-Antoine Molina, nommé mi-octobre) est déjà à la manoeuvre, pour vérifier les statuts, organiser les choses. Il est basé à Paris, il travaille. 

Tout sera réellement et définitivement entériné quand nous passerons dans nos hémicycles respectifs (Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur) au vote qui aura lieu lors de la dernière assemblée plénière de l’année, courant décembre. 

Trois noms ont été avancés pour prendre cette présidence du comité d’organisation : Martin Fourcade, Marie Bochet et Vincent Jay. Lequel a votre préférence ? 

Ils ont tous des qualités différentes. Moi je suis assez favorable à promouvoir une femme, en réalité. Une fois que leurs profils auront été passés aux contrôles anti-fraude, anti-corruption (par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, avec une réponse prévue « sous huit jours »), ça déroulera vite. 

B.G.

Water-polo – Le CNM à Montpellier pour rester invaincu en championnat avant la trêve

Crédit photo : Rudy Bourianne

Dernier match de l’année en championnat pour le CNM, ce vendredi 29 novembre. En cas de victoire contre Montpellier, les Marseillais seraient invaincus depuis le début de la saison dans l’exercice.

Le CNM se déplace ce vendredi 29 novembre (19h45) pour affronter Montpellier (5e). Après leur victoire sans réelle opposition contre Strasbourg (3e) à domicile (19-3), mardi soir, les Marseillais sont à une victoire de terminer cette première partie de saison sans défaite dans l’exercice.

Une tâche qui semble largement être à la portée des hommes de Milos Scepanovic, tant ils sont au-dessus de la concurrence au niveau national, cette saison.

Après cette rencontre, le CNM recevra Barceloneta, le 3 décembre prochain, dans un match pour l’honneur et le plaisir du jeu alors que les deux équipes sont toutes deux déjà qualifiées pour le prochain tour de Ligue des champions.

R.B.