lundi 21 avril 2025
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Sylvain Berger, directeur marketing et innovation du CIC : « le territoire marseillais déploie beaucoup d’énergie »

© LM

Sylvain Berger est Directeur Marketing et Innovation au CIC Lyonnaise de Banque. Il travaille notamment à accompagner les start-ups et les entreprises avec les différents écosystèmes du grand quart du Sud-Est de la France. Lors de sa rencontre avec Le Méridional, il a livré sa vision de la « place marseillaise ».

Le Méridional : Quelle pierre pouvez-vous apporter à l’édifice économique dans le monde actuel ?

Sylvain Berger : Cela fait maintenant 150 ans que le groupe CIC existe et notamment la Lyonnaise de Banque. Nous avons toujours, à travers ces décennies, accompagné les entrepreneurs. Nous le faisons encore et surtout en cette période de post-Covid.

On le voit bien aujourd’hui, après avoir subi cette crise : on trouve un foisonnement de projets, notamment des projets qui vont toucher aussi la RSE [Responsabilité Sociétale des Entreprises], l’environnement, etc. On est là pour soutenir ces projets.

Nous sommes d’ailleurs l’une des premières banques à missions. Cinq missions principales permettent notamment de rayonner sur tous les domaines touchant à l’environnement.

C’est pour nous quelque chose de très important d’être une entreprise à missions, d’être la première banque française à avoir ce statut. Ce n’est pas du tout antinomique avec le monde de l’innovation, parce que l’innovation doit aussi être tirée vers cette stratégie de « tech for good » : la technique est faite pour améliorer notre quotidien et l’avenir.

L.M : En quoi ce territoire de la région de Marseille est-il intéressant pour vous ?

S.B : Ce territoire est très intéressant parce qu’il déploie beaucoup d’énergie, beaucoup d’énergie positive ; et surtout il est diversifié : il compte des marchés très différents, avec des applications qui sont foisonnantes ; dans l’innovation technique et dans d’autres domaines.

Sylvain Berger © DR

L’implantation marseillaise est particulièrement attirante notamment en raison de cette attention accordée à l’innovation. L’incubateur Marseille Innovation nous permet aujourd’hui d’avoir un rayonnement sur cette place marseillaise et régionale, qui est, je le redis, très riche, et riche surtout en énergie et dynamisme.

Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI

Hommage à Gérard Parakian : bonté et finesse

© DR

C’est un nom que l’on n’est pas près d’oublier à Marseille (et au-delà). Gérard Parakian est décédé le 14 septembre dernier à l’âge de 92 ans. Sa famille, arménienne, avait débarqué à Marseille au début de la décennie 1920. Plein de charisme et d’idées, il était devenu le « Monsieur Tendance » de la mode ; « Gérard Parakian avait le chic pour deviner ce que les gens allaient avoir envie de porter », témoigne un entrepreneur de la mode. Il a réussi à transmettre à ses enfants son goût et sa finesse. Et sa bienveillance l’avait fait apprécier de tous.

N’oublions pas aussi que Gérard Parakian avait commencé comme journaliste, et journaliste sportif au Méridional. Son fils Didier nous redit l’affection qu’il portait au journal qui représentait ses débuts. L’actuelle équipe en est fière et lui rend hommage.

Le Méridional présente toutes ses condoléances à la famille de Gérard Parakian.

Des pique-niques gastronomiques au sein d’espaces verts

Les « Piques-Niques Planète » de Marseille Provence Gastronomie convient le public au sein d’espaces verts, souvent des lieux naturels rarement ouverts. Pour le déjeuner, des boxes préparées par des chefs du territoire sont proposées; des animations sont prévues tout au long de la journée.

L’événement du 26 septembre est reporté au 10 octobre/ Pique-nique Planète #1 / dimanche 26 septembre / Villa Michel Simon (La Ciotat) en partenariat avec le Parc National des Calanques.

Pique-nique Planète #2 / samedi 02 octobre au Parc Pichauris (Allauch).

Pique–nique Planète #3 / dimanche 03 octobre au Parc Pichauris (Allauch).

Menus et réservations à retrouver sur le site de MPGastronomie.

Le programme de la 7ème édition du FidMed Provence

© FidMed Provence

Le FidMed Provence présentera cette année sa 7ème édition, le 5 octobre 2021.

L’objectif de cette journée phare est, encore une fois, de présenter les nouvelles tendances du financement, ainsi que l’émergence des nouveaux acteurs du Private Equity. Le FidMed veut faire le lien entre les différents acteurs du financement de l’innovation (financeurs, fonds d’investissement, institutions…) et les entreprises innovantes. Des experts viennent échanger sur ces problématiques actuelles, foisonnantes et passionnantes. C’est aussi l’occasion d’assister aux pitchs des start-ups qualifiées.

On y parlera family office, business angels, cybersécurité, optimisation de levées de fonds… Le format 2021 permet une participation en présentiel ou bien en distanciel.

Cette année, le FidMed Provence s’installera dans un nouveau lieu dédié à l’innovation : le 574 de la SNCF, situé au cœur de la Belle de Mai. Aussi appelé « la maison du digital », il prône des valeurs d’innovation et de créativité. 574 ? Un clin d’œil à la vitesse maximale du TGV.

Inscriptions et informations complémentaires sur le site de l’événement.

Energies : une flambée à prévoir pour tout l’hiver

© Pxb

La tendance date déjà de plusieurs mois, mais risque de s’amplifier et de se prolonger : par un effet d’interactions, les prix du gaz, de l’électricité et celui du gazole voient leur prix en hausse directe.

Le cours du gaz a augmenté logiquement avec la reprise post-Covid. Et si la France possède, avec le nucléaire surtout, une certaine indépendance pour sa production d’électricité, les prix européens marchent ensemble. Si, en France, la centrale sollicitée en renfort pour la production d’énergie électrique est une centrale à gaz (située ailleurs en Europe par exemple), les prix iront de pair.

Pour les ménages, cette hausse des prix pendant l’hiver ne sera pas sans conséquences ; pour l’électricité, elle pourrait atteindre 10%. Le gouvernement n’exclut pas une aide pour les plus modestes.

Métropole : grève des éboueurs… le début d’une longue semaine

© D. Aubanel

Les conséquences sont, sans surprise, déjà visibles, mais menacent de prendre une toute autre ampleur cette semaine : depuis quelques jours déjà (jeudi), des agents de la Métropole chargés de collecter les déchets ont commencé un mouvement de grève.

La CGT avait déposé un préavis de grève le 1er septembre, et le syndicat FO a à son tour prévenu d’une entrée en grève à partir de lundi soir.

Le bras de fer promet d’être particulièrement dur. A l’origine, la Métropole veut mettre en application la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 : elle requiert un total annuel de 1 607 heures travaillées ; aujourd’hui, les agents métropolitains en sont à environ 1486 heures par an. La Métropole, prenant en compte la pénibilité, a proposé un total annuel de 1530 heures.

Alors que les syndicats affichent des divergences de propositions, la Métropole a décidé de rencontrer les responsables dès ce lundi. Par crainte de débordements… de poubelles. D’autant plus que les syndicats prévoient une extension potentielle de la grève à toute la Métropole.

R.P

Marseille – Concerts de musique de chambre au Palais du Pharo

© Pxb

Une 1ère édition pour « Les soirées musicales du Pharo », organisées par Marseille Concerts. 10 concerts de musique de chambre donnés dans un cadre exceptionnel.

Programme

  • 2 octobre à 19h – Quatuor PARISII
  • 23 octobre à 19h Quatuor PHARO
  • 27 novembre à 19h – Trio CHAUSSON
  • 11 décembre à 19h – Trio SŌRA
  • 15 janvier à 19h – Les Talens Lyriques
  • 26 février à 19h – Quatuor ÉBÈNE
  • 19 mars à 19h – Pierre GÉNISSON & Le Quatuor AKILONE
  • 23 avril à 19h – Quatuor ZAÏDE
  • 15 mai à 19h – Thibaut GARCIA & Christian-Pierre LA MARCA
  • 2 juillet à 19h – Vincent PEIRANI & François SALQUE

Le Quatuor Parisii ouvrira l’événement avec un répertoire de choix : Haydn, Beethoven, Mozart, qui ont révolutionné l’univers du quatuor à cordes.

Informations et réservations en ligne.

OM vs Lens : Le Live du Méridional

Les commentaires du match à suivre en live sur YouTube

Et Twitch

Bon match!

« Campagne » : une analyse de l’incompréhension entre ruraux et néo-ruraux

© Albin Michel

La crise due au Covid a sans doute assuré un certain « retour en grâce » de la « campagne », plus prosaïquement, du « monde rural », comme on dit. Mais tout comme l’exode rural d’après-guerre avait été un choc pour bien des villages, l’arrivée de nouveaux habitants dans les années 70 (notamment les partisans du retour à la terre) puis ces dernières années, n’a rien d’évident. L’action du roman de Matthieu Falcone (éditions Albin Michel) : une façon d’analyser la vie en société à travers l’observation d’un microcosme en 2020, reflet aussi des travers de la nature humaine. Nous avons rencontré l’auteur, qui vit aujourd’hui en Provence.

C’est un narrateur à la première personne qui nous introduit dans l’ambiance pesante de « Campagne ». Pesante, car on comprend dès le début du roman qu’un drame s’est déjà joué, et qu’une épée de Damoclès pèse sur le sort de ce « Robert ». Qui parle de façon mi-blasé, mi-triste, presque étonné aussi de tout ce qui est arrivé en si peu de temps.

Aucun village n’est sans histoires, comme des touristes de passage pourraient le croire au premier abord. Tout le monde se connaît plus ou moins. Les lieux comme les habitants ont leurs secrets, leurs histoires de famille et leurs disputes dont l’origine se perd dans la nuit des générations.

Et puis, dans ce village du côté de Périgueux (inspiré de celui dans lequel Matthieu Falcone a vécu dix ans), il y a les jeunes pleins d’idées. Savants du savoir des livres sur la façon de planter les tomates, méprisants de la génération des anciens qui ont gavé la terre de pesticides et ont mené la planète vers sa perte. Une accusation très façon Greta Thunberg, qu’on n’a aucun mal à reconnaître dans les discours d’aujourd’hui.

© Le Méridional

Dans le village, ces néo-ruraux ne se contentent pas – plus – de la vie d’avant. Ils veulent un monde de paix, de liberté totale, prétendent goûter au « slam poétique ». Un côté très « France Inter », souligne l’auteur avec un demi-sourire (apparemment, la seule radio captée dans bien des coins reculés !) De là leur naît l’idée d’organiser un grand « raout », une « fête des Solidarités » qui ferait du village la définition de cet idéal. L’intrigue suit le fil rouge de la préparation de cette initiative, encouragée par les uns, moquée par les autres (cf le discours du « Fou » du village, un marginal qui vomit ce monde d’inepties). Les personnages se croisent, se rejoignent, s’opposent la plupart du temps, dans le roman. Et quand les « néo-ruraux », croisement bâtard entre les slogans citadins d’aujourd’hui et les aspirations soixante-huitardes, noyautent la vie d’un village, les incompréhensions sautent aux yeux.

Pourquoi avoir choisi ce cadre pour l’intrigue ? « On ne se rend pas compte des différences qui existent entre le monde de la ville et celui de la campagne ; un rythme de vie complètement différent, décalé par rapport à celui des villes », insiste l’auteur. Les campagnes constituent encore aujourd’hui la majorité du territoire national, et on peut dire qu’il est ignoré (aux deux sens du terme) de la plupart des Français.

La langue du narrateur, influencée par son regard, est à la fois indécente, triviale et profonde. Empreinte, à certains moments, d’une certaine poésie. Tout n’est pas noir, mais Matthieu Falcone brosse un portrait cynique – drôle, aussi, des rapports humains, de leur mélange de bassesse et de beauté. Un roman fascinant.

Jeanne RIVIERE

« Campagne », Mathieu Falcone, Albin Michel, août 2021. Matthieu Falcone a publié également « Un bon Samaritain », en 2018, aux éditions Gallimard.

Avant-match – OM/Lens : les journées de Tous Fanatics

© OM / Twitter

Les journées de championnat s’enchaînent : l’Olympique de Marseille reçoit le RC Lens ce dimanche au stade Vélodrome à partir de 20h45.

Lors du dernier déplacement, les Olympiens n’ont pu faire mieux que de ramener un point d’Angers. Beaucoup de changements étaient à noter sur cette journée ou Caleta-Car et Amavi jouaient pour la première fois. Si le premier a fait un match correct mais avec tout de même un manque de qualité technique, le second a eu des difficultés, logiques, étant donné le manque de temps de jeu et l’exigence que demande l’animation.

OM – Composition probable © LM

En parlant de plan de jeu, celui-ci était bien différent de tous les matchs que nous avons pu voir. En effet, le bloc équipe, souvent haut et réactif à la perte de balle, s’est situé bloc médian avec un souci de replacement défensif certain. Le coach a renié quelques principes qui font la pâte Sampaoli et qui nous séduisent tant, à savoir : le pressing à la perte, le bloc haut, une animation avec quelques prises de risque et des retours défensifs généreux.

Pour autant, l’OM aurait pu ramener trois points en remportant les deux face-à-face avec le gardien angevin.

Ces trois points, il faudra aller les chercher face à des Lensois qui montrent un beau jeu depuis deux saisons, en retrouvant de l’allant offensif et l’identité de jeu qui fait la force de l’équipe.

Pronostic : 3 à 1 pour l’OM

Fabrice HUART

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.