mardi 5 novembre 2024
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CN Marseille 8 – 5 Spandau 04 Berlin : un excellent Lazovic permet à Marseille de gagner

© CNM

LEN Champions League – Le Cercle des Nageurs de Marseille affrontait les Allemands du Spandau 04 Berlin dans le deuxième match de la série des trois matches en trois jours de cette coupe d’Europe. Dans ce match décisif pour la qualification, les Marseillais ne sont pas passés à côté. Après un début de match serré, dans lequel le gardien Lazovic a été très important, ils ont construit leur victoire dans les deux derniers quarts. Ils s’imposent sur le score de 8-5.

> A lire aussi: CC Ortigia 7-10 CN Marseille: le Cercle fait le travail! https://lemeridional.com/index.php/2021/04/19/cc-ortigia-7-10-cn-marseille-le-cercle-fait-le-travail/

Les équipes du match :

CN Marseille : 1-LAZOVIC Dejan ; 2-CUCKOVIC Uros ; 3-VANPEPERSTRAETE Pierre-Frederic ; 4-SPAIC Vladan ; 5-PRLAINOVIC Andrija ; 6-VERNOUX Thomas ; 7-CROUSILLAT Ugo ; 8-OLIVON Mathias ; 9-MARION-VERNOUX Romain ; 10-KOVACEVIC Igor ; 11-VUKICEVIC Ante ; 12-CAMARASA Alexandre ; 13-HOVHANNISYAN Arshak.

Spandau 04 Berlin : 1-BAKSA Laszlo ; 2-SEKULIC Aleks ; 3-GIELEN Lucas ; 4-CUK Mateo ; 5-CAGALJ Marino ; 6-JUENGLING Maurice ; 7-STRELEZKIJ Denis ; 8-DEDOVIC Nikola ; 9-CHIRU Yannek ; 10-KHOLOD Dmitri ; 11-RESTOVIC Marin ; 12-HAVERKAMPF Bence ; 13-VERNET SCHWEIMER Max.

Le match vu par quart-temps :

Premier quart-temps 2-1 : En ce début de premier quart-temps, Marseille souffre. Offensivement, les Marseillais n’arrivent pas à faire la différence. Ils sont bien gênés par la défense allemande. Spandau ouvre logiquement le score. Heureusement, Romain MARION-VERNOUX vient, d’une superbe frappe, égaliser, pour enfin lancer le match des Marseillais. Ils finissent par remporter ce quart-temps 2-1, malgré le fait qu’ils aient été malmenés une bonne partie de celui-ci.

Deuxième quart-temps 1-1 : Comme au premier quart-temps, la première possession est pour Spandau. Par la suite, les Allemands marquent une nouvelle fois durant une expulsion marseillaise. Ils profitent de l’indiscipline marseillaise pour revenir à 2-2. Pendant un long moment le score ne bougera plus, les défenses prenant le pas sur les attaques. Marseille arrive à retrouver le chemin des filets en toute fin de quart-temps, ce qui lui permet de mener 3-2.

Troisième quart-temps 3-1 : Une nouvelle fois, la première possession est pour Spandau. Les Allemands en profitent pour tout de suite revenir au score. Marseille peut compter encore une fois sur un très bon Dejan LAZOVIC qui est à 66,7% d’arrêt à la moitié du troisième quart-temps. Les Marseillais le lui rendent bien en marquant trois buts supplémentaires.

Quatrième quart-temps : Les Marseillais profitent d’un penalty pour prendre un peu plus les devants. Ils sécurisent ensuite leur victoire avec une très bonne défense gênant bien les Allemands. Ils s’imposent sur le score de 8-5.

Rendez-vous demain pour le match Olympiakos-CN Marseille à 17h45.

La réaction d’Alexandre Camarasa après le match:

« Très heureux, on est dans le final 8 enfin! C’est une belle satisfaction et un beau cadeau d’anniversaire pour le club, qui fête ses 100 ans aujourd’hui! C’est aussi une belle récompense pour le groupe qui s’est bien entraîné et qui n’a rien lâché. C’est un beau cadeau pour les membres du club, les Marseillais, et tous ceux qui nous soutiennent. »

Les buteurs du match :

CN Marseille :

MARION-VERNOUX Romain : 2 buts

VUKICEVIC Ante : 2 buts

VANPEPERSTRAETE Pierre-Frederic : 1 but

PRLAINOVIC Andrija : 1 but

VERNOUX Thomas : 1 but

OLIVON Mathias : 1 but

Spandau 04 Berlin :

KHOLOD Dmitri : 2 buts

CAGALJ MArino : 1 but

STRELEZKIJ Denis : 1 but

DEDOVIC Nikola : 1 but

Mayeul LABORDE

Super League européenne: derrière la polémique, des hommes

© DR

Lundi 19 avril 2021, dans un communiqué, douze clubs annoncent la création d’une Super League européenne (SL). Elle devrait voir le jour lors de la saison 2022-2023. Elle comptera quinze membres permanents et cinq membres invités, basés sur leur performance en championnat. Voici quelques-uns des acteurs qui gravitent autour de la polémique.

> A lire aussi: Super League européenne: le bras de fer est lancé! https://lemeridional.com/index.php/2021/04/19/super-league-europeenne-le-bras-de-fer-est-lance/

Florentino Pérez, président du Real Madrid © WK

Florentino Pérez, le président du Real Madrid, devrait prendre la présidence de la SL. Andrea Agneli, le président de la Juventus, ou Joel Glazer, président de Manchester United, devrait prendre la vice-présidence.

Arsène Wenger, ancien entraineur d’Arsenal © WK

Toujours précurseur, Arsène Wenger avait dès 2010 parlé d’une Super League qui se créerait aux alentours de 2020. Aujourd’hui, 20 avril, il a déclaré: « Je crois, personnellement, que cette idée n’ira pas loin. » Pour lui la SL menace l’unité du football.

Aleksander Ceferin, président de l’UEFA © WK

A la suite de l’annonce de la création de la SL, de nombreuses voix se sont élevées contre le projet. L’UEFA (Union of European Football Associations) en premier lieu, par l’intermédiaire de son président Aleksander Ceferin, qui a déclaré que les joueurs présent à cette SL ne pourront pas jouer en sélection nationale.

Marcelo Bielsa, à l’époque au banc de l’OM © WK

Des joueurs et entraineurs ont également pris position contre la SL. Jurgen Klopp, l’entraineur de Liverpool, menacerait de démissionner de son poste. Marcelo Bielsa l’entraineur de Leeds, bien connu à Marseille, a déclaré: « Le problème fondamental, c’est que les riches aspirent toujours à être plus riches, sans tenir compte des conséquences pour les autres. À mesure qu’ils acquièrent plus de pouvoir, ils commencent à exiger plus de privilèges (…) Ce qui rend la compétition formidable, c’est la possibilité pour l’une des équipes faibles de se développer, pas de voir les grandes équipes s’affronter. » Tout est dit.

Mayeul LABORDE

Le Cercle des Nageurs de Marseille a 100 ans aujourd’hui!

© CNM DR

Le Cercle des Nageurs de Marseille fête aujourd’hui le centenaire de sa création. Une histoire pleine d’émotions, de défaites et surtout de victoires.

Depuis 100 ans, le Cercle rayonne au cœur de la ville de Marseille.

Depuis 100 ans, le Cercle s’efforce de transmettre la passion de la natation, la rigueur, le travail et l’esprit de compétition.

Depuis 100 ans, tous les joueurs et les nageurs nous font vibrer et rêver.

Depuis cette année, Le Méridional les suit avec une grande assiduité pour promouvoir au mieux cette belle équipe.

Alors, 100 bravos!

Le Cercle des Nageurs de Marseille joue en ce moment le championnat d’Europe à Rome. Vainqueur hier contre le CC Ortigia, il affronte aujourd’hui à 17h45 le Spandau 04 Berlin, et demain, l’Olympiakos.

> A lire aussi: CC Ortigia 7-10 CN Marseille: le Cercle fait le travail! https://lemeridional.com/index.php/2021/04/19/cc-ortigia-7-10-cn-marseille-le-cercle-fait-le-travail/

Mayeul LABORDE

L’esport : du loisir à la professionnalisation

© MCES DR

Quel enfant jouant aux jeux vidéo, n’a pas un jour rêvé de pouvoir en faire son métier ? Pouvoir jouer toute la journée et être payé pour ça: il n’y a pas de meilleur métier au monde ! Comme disait Confucius : « Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ». Les joueurs de jeux vidéo ont pris cet adage au pied de la lettre en créant un métier qui n’existait pas pour pouvoir choisir un métier qu’ils aiment. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, tant les jeux vidéo étaient et sont toujours critiqués. 

> A lire aussi: L’esport, le nouvel eldorado https://lemeridional.com/index.php/2021/04/15/lesport-le-nouvel-eldorado/

Nous sommes en 1952 à Cambridge, A.S Douglas crée OXO, le premier jeu vidéo. Vingt ans après, en 1972, l’Américain Atari sort Pong, le tout premier jeu vidéo rencontrant un succès auprès du grand public. Avec Pong, le coup d’envoi de l’industrie du jeu vidéo est donné. Dès 2002, le chiffre d’affaires de l’industrie du jeu vidéo dépasse celui d’Hollywood. En parallèle, une autre industrie est créée, celle de l’esport. Cinquante ans après Pong, l’économie de l’esport possède un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euro. Comment sommes-nous passés d’un simple loisir pour enfants, au début des années 70, à l’esport où certains joueurs gagnent plus de 10 000 euros par mois ?

L’essor de l’esport a été possible grâce à celui d’Internet. La possibilité de jouer en ligne, à plusieurs, simultanément, a permis aux joueurs de se mettre en compétition. Avant cette aubaine technique, les jeux étaient souvent conçus pour être joués seul ou à plusieurs sur la même console. Difficile alors d’organiser de grandes compétitions. Mais elles existaient tout de même. Seulement, elles étaient indirectes et non officielles: sur les bornes d’arcades où chaque semaine, de nouveaux joueurs essayaient de battre le record établi; entre amis où l’on comparait ses scores en essayant d’avoir le meilleur; ou encore en se défiant sur la même console en un contre un pendant que les autres regardaient le match en commentant. Nous avions alors là les prémices de ce que deviendrait l’esport.  

Par la suite nous pouvons distinguer quatre grandes périodes dans la création et le développement de l’esport.

  • La première période : le commencement entre 1997 et 2001

En juin 1997 a lieu le tournoi Red Annihilation, qui est considéré comme la première vraie compétition d’esport. Sponsorisée par Microsoft, le prix à gagner était une Ferrari 328 GTS cabriolet.

En octobre 1997, la Cyberathlete Professional League (CPL) organise son tout premier événement. Appelé The Frag, il a permis de remporter 4000 dollars de lots en tout.

En mai 2000 naît Turtle Entertainment. Elle est une entreprise parente de l’Electronic Sports League (ESL) qui était au départ un groupe de joueurs avant de devenir une entreprise. L’ESL est devenue la plus grosse ligue d’esport, comptant plus de 3 millions de joueurs enregistrés.

En octobre 2000 le World Cyber Games Challenge est organisé à Séoul. Le prix gagné est de 200 000 dollars. Plusieurs compétitions y sont proposées, avec Starcraft Brood War, Quake 3, Age of Empire II et FIFA 2000.

En décembre 2001, l’explosion de la bulle Internet entraîne une récession au niveau de l’esport qui se voit contraint de faire un pas en arrière. Mais cela n’empêche pas la CPL World Championship de grandir en proposant un prix total de 150 000 dollars (contre 4000 dollars en 1997). A partir de ce moment, il y a deux événements CPL majeurs chaque année : le CPL Summer Championship et le CPL Winter Championship, qui se tiennent tous les deux à Dallas, aux États-Unis.

  • La deuxième période : La structuration entre 2002 et 2007

En juillet 2002 a lieu le premier événement de l’Evo Championship Series (EVO). Il s’agit là du plus important tournoi de jeux de combat.

En mars 2003 naît la première Ligue Pro en Corée du Sud.

En juillet 2003 la première Electronic Sports World Cup (ESWC) s’installe. Elle propose 156 000 dollars de prix répartis entre 5 disciplines : Counter Strike, Counter Strike Female, WarCraft 3, Unreal Tournament 2003 et Quake 3.

En mai 2004 est effectué le premier vrai transfert d’un joueur d’esport.

En janvier 2005 les World Esports Games sont annoncés. Il s’agit d’une série d’événements lucratifs.

En février 2006, la Major League Gaming (MLG) augmente son capital à 10 millions de dollars.

En juin 2006 l’Electronic Sports World Cup met en place son événement phare. Le Palais Omnisports de Paris-Bercy accueille plusieurs dizaines de milliers de spectateurs enthousiastes venus regarder les meilleures équipes et joueurs du monde. Le prix total est de 400 000$.

En octobre 2006, la Major League Gaming procède à une nouvelle augmentation de capital de 25 millions de dollars.

En janvier 2007, le Championship Gaming Series par DirecTV commence et amène l’esport à la télévision.

  • La troisième période : la crise entre 2008 et 2009

En mai 2008 la Cyberathlete Professional League ferme officiellement après avoir perdu toute crédibilité pour ne pas avoir payé plusieurs prix.

En août 2008, l’International esport Federation est fondée comme organisation parente pour toutes les associations esport nationales.

En novembre 2008, le Championship Gaming Series est arrêté pour cause de manque d’intérêt après deux saisons.

En mars 2009 l’entreprise derrière Electronic Sports World Cup arrête ses opérations. L’entreprise n’a pas réussi à sécuriser suffisamment de capitaux pour une autre saison.

  • La quatrième période : la mondialisation depuis 2010

Depuis 2010, l’esport ne cesse de croître, avec des prix de plus en plus hauts. En 2012, les primes, lors de la finale de la saison 2 de League of Legends, s’élèvent à 1 000 000 de dollars. L’événement sera suivi par 8000 spectateurs et 10 millions de viewers.

Aujourd’hui, de plus en plus d’équipes se créent, comme la fameuse équipe marseillaise de la Team MCES. Nul doute que l’esport va continuer à grandir et peut-être, qui sait, va un jour dépasser un sport tel que le foot, en pleine crise actuellement.

Mayeul LABORDE

Déplacements urbains en Métropole : c’est parti pour l’enquête publique

© WKMC

Aujourd’hui mardi 20 avril à 9 heures s’ouvre l’enquête publique qui validera le plan de déplacements urbains pour la Métropole d’Aix-Marseille. Une concertation citoyenne cruciale avant la mise en œuvre d’un projet d’envergure, qui avait été repoussé, en raison de la crise sanitaire notamment. Elle se clôturera le 21 mai à 17 heures.

Derrière ce sigle à l’aspect très bureaucratique, PDU (pour Plan de Déplacements Urbains donc) se cache une foule de sujets concrets, et hélas bien d’actualité pour la Métropole ; elle est en effet l’une des plus embouteillées de France. Les sujets de cette concertation publique abordent de nombreux thèmes, tels que travaux de voiries, mobilités propres, transports en commun… autour de plus d’une centaine d’actions. Ces objectifs sont envisagés dans une ligne d’horizon qui va jusqu’à 2030.

Parmi les sujets sensibles : la réduction de l’utilisation de la voiture, que beaucoup de Marseillais utilisent encore au quotidien. Le PDU « se propose d’offrir à plus de 90 % des Métropolitains un accès aux transports collectifs, à un pôle d’échange multimodal (PEM) ou un parc relais en moins de 15 minutes« . L’enquête est ouverte en ligne, et en physique dans plus d’une centaine de lieux (mairies, sièges de secteur etc. La liste est à retrouver en ligne).

CC Ortigia 7 – 10 CN Marseille : le Cercle fait le travail !

© Circolo Canottieri Ortigia

LEN Champions League – Après un magnifique début de match, le Cercle des Nageurs de Marseille a connu un passage à vide durant le deuxième quart-temps. Heureusement, nos Marseillais se sont bien rattrapés dans le troisième quart-temps, pour venir finalement s’imposer sur le score de 7-10. Avec cette victoire contre Ortigia, 6ème et dernier de la poule, Marseille passe 3ème devant l’Olympiakos qui a fait match nul contre Dubrovnik.

Les équipes du match :

CC Ortigia : 1-TEMPESTI Stefano ; 2-CONDEMI Francesco ; 3-ABELA Martino Maurizio ; 4-ROCCHI Niccolo ; 5-DI LUCIANO Sebastiano ; 6-FERRERO Filippo ; 7-GIACOPPO Massime ; 8-GALLO Valentino ; 9-MIRARCHI Cristiano ; 10-ROSSI Simone ; 11-VIDOVIC Stefan ; 12-NAPOLITANO Christian ; 13-PICCIONETTI Federico.

CN Marseille : 1-LAZOVIC Dejan ; 2-CUCKOVIC Uros ; 3-VANPEPERSTRAETE Pierre-Frederic ; 4-SPAIC Vladan ; 5-PRLAINOVIC Andrija ; 6-VERNOUX Thomas ; 7-CROUSSILLAT Ugo ; 8-DURDIC Bogdan ; 9-MARION-VERNOUX Romain ; 10-KOVACEVIC Igor ; 11-VUKICEVIC Ante ; 12-CAMARASA Alexandre ; 13-HOVHANNISYAN Arshak.

Le match vu par quart-temps :

Premier quart-temps 0-3 : Les Marseillais démarrent parfaitement la rencontre en infligeant un 0-3 à leur adversaire. S’appuyant sur une très bonne défense, ils prennent le large dans ce premier quart-temps.

Deuxième quart-temps 4-2 : Le deuxième quart-temps est lui un peu plus compliqué à négocier. Les Marseillais s’inclinent 4-2 mais parviennent à conserver un maigre but d’avance pour un score total de 4-5.

Troisième quart-temps 1-3 : Le Cercle réagit parfaitement dans ce quart, pour se redonner un peu d’air en reprenant 3 buts d’avance. Les Phocéens remportent ce quart-temps sur le score de 1-3 pour un score total de 5-8.

Quatrième quart-temps 2-2 : Dans cet ultime quart-temps, Marseille contrôle bien pour maintenir l’avance. Les Marseillais s’imposent finalement sur le score de 7-10.

La réaction d’Alexandre Camarasa après le match :

« Très heureux d’avoir remporté ce premier match. C’était important de bien rentrer dans la compétition. C’était une belle équipe Ortigia, on savait que ça allait être compliqué, mais on a bien suivi les directives du coach. On est bien rentrés dans la rencontre. On a eu un petit trou d’air où ils sont revenus à 5-5 mais globalement on a fait notre match. Maintenant on est focus sur notre match de demain qui est capital. La victoire d’aujourd’hui ne servira à rien si demain on ne gagne pas. On est motivés et on a envie de bien faire, ça va être un beau match. »

Les buteurs de la rencontre :

CC Ortigia :

NAPOLITANO Christian : 2 buts

FERRERO Filippo : 1 but

GALLO Valentino : 1 but

MINARCHI Cristiano : 1 but

ROSSI Simone : 1 but

VIDOVIC Stefan : 1 but

CN Marseille :

PRLAINOVIC Andrija : 2 buts

CROUSILLAT Ugo : 2 buts

KOVACEVIC Igor : 2 buts

SPAIC Vladan : 1 but

VERNOUX Thomas : 1 but

DURDIC Bogdan : 1 but

VUKICEVIC Ante : 1 but

Mayeul LABORDE

BAC Nord : inversion des valeurs ou…des voleurs ?

© WKMC

Les dix-huit policiers prévenus de vols en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique ont été quasiment relaxés ce lundi soir 19 avril par le tribunal correctionnel de Marseille. Les réquisitions prises à leur encontre par le procureur André Ribes sont en effet des peines de prison assez légères assorties du sursis, ce qui revient à dire qu’ils ne remettront pas les pieds en prison. Evidemment, les journalistes anti-flics vont crier au scandale judiciaire car ils estiment que les policiers de la brigade anti-criminalité de la division nord de Marseille qui avaient pris la liberté de s’approprier les sacoches des dealers qu’ils étaient censés poursuivre sont des voyous. Mais ils auront face à eux les partisans de l’efficacité qui ne regardent que les résultats et la politique du chiffre, sans trop s’attarder sur les moyens d’y parvenir.

> A lire aussi, notre dossier: Drogue (I): une tolérance stupéfiante et Drogue (II): empoisonneurs et « bienfaiteurs »

Le procureur s’est demandé quelle était la peine la plus juste à infliger à des policiers  coupables de « soustractions frauduleuses » de cartouches de cigarettes de contrebande, de barrettes de cannabis ou de sacoches contenant parfois plusieurs centaines d’euros qu’ils se partageaient ensuite. « Neuf ans après la commission des faits, est-ce que ce sont les mêmes individus que vous allez condamner ? Moi je ne le crois pas, a affirmé M.Ribes. Ils sont redevenus de vrais policiers, certains d’entre eux ont sauvé une famille dans une maison en feu, un autre a neutralisé de justesse l’assassin d’une jeune femme qui allait périr. Et vous voudriez que je sanctionne des gens capables d’une telle bravoure ? »

Il est vrai que le spectacle quotidien de trafiquants de drogue roulant dans des voitures rutilantes et se gavant de centaines de milliers d’euros les a incités peu à peu à transgresser la loi. Et pourquoi pas nous ? On s’octroie un petit bonus sur la bête, on ferme notre gueule, et tout ira bien. La tactique était bien huilée : j’arrive, je prends, je me casse.

Des coups tordus

Jusqu’au jour où un trafiquant plus mariole que les autres leur a monté un chantier en bonne et due forme en faisant constater à son arrivée à l’hôtel de police que sa sacoche avait disparu durant le trajet en voiture. L’astuce consistait à séparer le dealer de sa sacoche, de lui demander combien elle contenait et de dérober le surplus, ni vu ni connu. La seconde ruse, plus courante, consistait à laisser s’enfuir le trafiquant pour l’inciter à lâcher sa sacoche et la ramasser ensuite.

Ce qui ressort aussi de cette affaire outrageusement médiatisée, c’est l’esprit de corps des « Baqueux » qui sont restés unis au-delà des minces divergences mises au jour par l’enquête de l’inspection générale de la police nationale. L’initiateur de ces « coups tordus« , curieusement, est un policier d’élite, un vrai flic capable de déceler la moindre embrouille à distance, doté d’un flair fantastique, aujourd’hui en poste à Aubagne. C’est lui qui a écopé de la réquisition la plus lourde, si l’on peut dire : trois ans de prison dont trente mois avec sursis. Peine couverte par sa détention préventive si le tribunal décidait de suivre le parquet.

L’indulgence de ces tardives réquisitions s’explique aussi par la volonté évidente du parquet de ne pas envenimer ses relations avec la police alors qu’elles ne sont plus vraiment au beau fixe. Il faut bien que les policiers puissent rémunérer leurs indicateurs. Avec de l’argent ou de la drogue. La jeune collaboratrice du procureur a bien essayé deux heures durant de jeter l’anathème sur ces « baqueux » en les traitant de voleurs et de menteurs, sa démonstration a fait pschitt.

Tant et si bien qu’on avait l’impression d’une inversion des valeurs de la part de cette magistrate qui a voulu faire passer pour des victimes les trafiquants de drogue qui amassent des fortunes considérables. Une discrimination positive assez mal perçue car elle visait « une inversion des voleurs ». Elle a beau dire, pratiques « déviantes ou pas », les 18 policiers concernés étaient d’excellents éléments qui faisaient la fierté de leur division. Et permettaient à leur hiérarchie d’encaisser des primes considérables fondées sur leur exceptionnel « chiffre de crânes ».

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

[L’interview] Jean de La Rochebrochard, bras droit de Xavier Niel

© DR

Ayant rencontré de nombreux pitchers de statuts tech lors du CES 2021, Le Méridional a souhaité couvrir le sujet de l’entreprenariat et des start-ups innovantes de manière complète. Quoi de plus pertinent pour saisir les facteurs de réussite d’une start-up que de poser la question à l’homme en charge de financer les projets naissants pour le compte de Xavier Niel, fondateur de Free? C’est dans la plus grande simplicité pourtant que l’interview s’est déroulée dans la ville d’Aix-en-Provence, car il faut le dire, désormais, Jean de La Rochebrochard est Aixois. Il nous parle de lui et de Kima Ventures. Bienvenu à lui et bonne écoute.

Marianne COURTECUISSE

Super League européenne : le bras de fer est lancé !

C’est officiel, douze clubs ont communiqué sur la création d’une Super League (SL) européenne. Il s’agit du Milan AC, du FC Arsenal, de l’Atlético de Madrid, du Chelsea FC, de La Juventus FC, du Liverpool FC, de Manchester City, Manchester United, du Real Madrid CF, du Tottenham Hotspur, du FC Barcelone et de l’Inter Milan. Les clubs allemands et français ont pour le moment refusé d’y prendre part. Cette compétition devrait voir le jour lors de la saison 2022-2023. Quinze clubs seraient membres permanents et cinq clubs seraient invités en fonction de leur performance dans leurs championnats nationaux. Les arguments principaux en faveur d’une SL sont : la recherche d’une stabilité et des revenus considérablement augmentés pour les clubs. Cette annonce lance une guerre ouverte entre l’UEFA et ces douze clubs. Une lutte de pouvoir est engagée et bienheureux celui qui peut déjà annoncer son issue.

Certains spécialistes ont du mal à croire qu’ils iront au bout sans trouver d’accord avec l’UEFA. En effet, la FIFA avait annoncé que les joueurs qui prendraient part à cette compétition seraient exclus de la Coupe du monde. De plus, certaines fédérations commencent à réfléchir à exclure les clubs qui y participeraient. Emmanuel Macron et Boris Johnson se positionnent également contre cette SL en faisant le choix de soutenir l’UEFA. Même la Juventus, qui fait pourtant partie des douze clubs fondateurs, a émis des doutes quant à sa création. Chacun des deux côtés abat ses cartes en espérant voir l’autre partie céder.

Peut-on réellement voir le cas où la SL serait créée et où les clubs et joueurs seraient exclus de toutes les autres compétitions ? Cela paraît peu probable tant l’économie du foot repose sur les clubs les plus riches. Le foot, c’est la théorie du ruissellement poussée à l’extrême. Seuls quelques clubs sont rentables et permettent aux autres clubs d’équilibrer leurs comptes grâce aux ventes de joueurs. La perte de ces clubs serait une catastrophe économique, puisqu’en plus les compétitions actuelles perdraient de leur valeur sans eux. Parfaitement conscients de leur force, ils ont donc décidé de se lancer dans un bras de fer.

Mayeul LABORDE

Marseille s’exprime travers la web-série « Sans la nuit »

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Depuis de longs mois maintenant, les boîtes de nuit ont éteint les feux de leurs projecteurs. Pour les acteurs du « monde de la nuit », la vie a perdu sa saveur. La web-série « Sans la nuit », réalisée par le Marseillais Nicolas Debru, veut au moins laisser à tous ceux-là une certaine consolation : témoigner. Le premier épisode sort ce lundi 19 avril à 20 heures sur Youtube.

Les acteurs de la nuit, ce sont toutes les personnes qui font vivre Marseille après la tombée du jour. Gérants de boîtes de nuit bien sûr, mais aussi DJ, directeurs artistiques, producteurs, chefs cuisiniers, artistes… la liste est longue.

Pour le réalisateur de la web-série « Sans la nuit », Nicolas Debru, lui-même « en manque de la nuit marseillaise », redonner de la voix à toutes ces personnes à la vie « éteinte » était une évidence : « Je tiens à montrer que tout ce pan d’activité représente une synergie collective et économique », explique-t-il.

La web-série se compose d’une vingtaine de portraits : au travers de témoignages extrêmement percutants (le format lui-même est volontairement très court, de quelques minutes seulement), on prend conscience du mal-être de ceux qui oscillent entre découragement et timide espoir. Lucide, le patron du « Trolleybus », discothèque emblématique de Marseille, suppose que le monde de la nuit sera le dernier secteur à rouvrir. Le tout est entrecoupé d’ « images d’archives » des jours heureux… Un épisode par soir à visionner pendant vingt jours (Youtube).

www.sanslanuit.fr

> A lire aussi : Christophe Longo, patron de « La Joïa » à Aix: « Nous sommes devenus les discos du cœur » https://lemeridional.com/index.php/2021/03/30/christophe-longo-patron-de-la-joia-a-aix-nous-sommes-devenus-les-discos-du-coeur/