De son propre aveu, « ce n’était pas gagné » pour qu’Alexandre Camarasa devienne un jour poloïste professionnel de water-polo. Dans sa jeunesse, il était plus habitué à faire briller le banc de touche qu’à briller sur le terrain. Mais à force d’entraînement et de persévérance, il s’est affirmé comme l’un des meilleurs poloïstes français de sa génération. Aujourd’hui, alors qu’il arrive au dernier quart-temps de sa carrière au Cercle des Nageurs de Marseille, Le Méridional tient à lui remettre le trophée du sportif de l’année.
Monastère de la Sainte-Baume : réouverture de l’hôtellerie
A la suite des annonces gouvernementales, le monastère de la Sainte-Baume réouvre son hôtellerie à partir de ce lundi 3 mai. Le protocole sanitaire reste de mise. En raison des restrictions liées à la crise sanitaire, les repas sont servis en self au restaurant, et les hôtes les prennent dans leur chambre.
L’Hostellerie de la Sainte-Baume est une maison religieuse tenue par les frères dominicains. Ils accueillent aussi bien des personnes individuelles (une personne, des couples, des familles) que des groupes (diocèse, paroisse, religieux, aumôneries, randonneurs).
Régionales : les règles des Républicains
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce matin le retrait de la liste LREM en Région sud, au profit de Renaud Muselier. Ce dernier se voit en conséquence retirer son investiture par Les Républicains. Dans un communiqué, le président du parti, Christian Jacob, écrit que « Renaud Muselier, conformément aux règles des Républicains qui imposent qu’il n’y ait aucun accord de premier tour avec LREM, ne pourra pas bénéficier de l’investiture LR ». Le parti devrait trancher dans les prochains jours s’il monte une nouvelle liste pour les élections régionales en Région sud (qui se tiennent les 20 et 27 juin prochains).
De son côté, Renaud Muselier dit qu’il « [prend] acte de la déclaration du Premier Ministre Jean Castex et [s’] en félicite. » Il ajoute: « La voix du rassemblement contre les extrêmes est celle de la raison, et du bon sens. Avec un seul objectif, une seule obsession: notre région, d’abord, et avant tout. »
Bicentenaire napoléonien: les livres à lire
En prévision du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier (le 5 mai 2021), de nombreuses publications ont fleuri ces derniers mois. Si c’est décidément le moment de rafraîchir ses idées sur l’un des plus célèbres personnages de l’histoire de France, il vaut mieux sélectionner soigneusement les ouvrages. En voici deux, aux éditions Perrin et Perrin-BnF.
Thierry Lentz propose, à travers 300 notices librement choisies, de dresser un bilan de la vie du personnage : formation, carrière, campagnes militaires, amours, mais aussi choix stratégiques, politiques etc. Le format du dictionnaire permet de s’affranchir d’une lecture suivie, et de s’aventurer d’une notice à l’autre.
Le choix de Charles-Éloi Vial est plus osé : il s’attache à déterminer quelle fut la part de l’homme et quelle fut la part du génie dans la personne de Napoléon : fut-il maître de son destin, ou entraîné par l’Histoire ? Grâce aux collections de la Bibliothèque nationale de France, de nombreuses images et archives viennent appuyer les témoignages des contemporains de l’Empereur. Une façon, comme le veut l’auteur, de « décaper la légende ».
Napoléon, dictionnaire historique, Thierry Lentz, Perrin, 29€, 1040 pages, septembre 2020.
Napoléon, la certitude et l’ambition, Charles-Éloi Vial, Perrin-BnF, 24€, 256 pages, novembre 2020.
Bistrot Popote : tu te régales, tout simplement !
Chez Popote, on ne s’offusque pas d’être tutoyé : « T’as faim ? Tu t’occupes de rien » prévient leur slogan. Après avoir ouvert deux points de vente en un an et demi, à Aubagne et à Marseille (dans le 5ème arrondissement), l’équipe vient d’en lancer un troisième à Mazargues (9ème arrondissement).
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Il est dimanche et vous n’avez aucune envie de penser à la longue semaine qui arrive. Pas de panique ! Popote est là pour vous rassurer. Le nom lui-même évoque le fumet des plats qui mijotent, les poulets en cocotte et les sauces savamment assemblées, n’est-ce pas ? Les vrais repas de grand-mère. Ça tombe bien : Mamie Popote (la mascotte du restaurant) concocte toutes sortes de délicieuses recettes. Parfois revisitées, pour une touche de modernité (comme dans les salades).
Le restaurant Popote, c’est une ligne cohérente et claire : « Une cuisine de bistrot, du « fait maison », à découvrir et à réchauffer pour celles et ceux qui n’ont pas le temps, l’envie ou la possibilité de cuisiner. » Le principe, c’est d’offrir aux gens de la cuisine saine, locale et de saison, et à des prix accessibles. « Les gens en ont assez de manger de la « junk food », sourit le Chef Frédéric Charlet ; alors ils sont contents de déguster les plats qu’eux-mêmes n’ont pas le temps de faire, ou dont ils rêvent ! Le tout avec d’excellents produits. » Dont beaucoup sont issus de la région.
A l’origine de Popote, deux amis et associés, qui ont auparavant roulé leur bosse dans les milieux les plus prestigieux de la gastronomie. Le Chef Frédéric Charlet est membre de Gourméditerranée. Il a commencé auprès de Gérald Passédat avant de travailler à la Bastide de Moustiers, établissement signé Alain Ducasse. Après avoir ouvert deux belles adresses Le Bistro du Cours et Le Tire-Bouchon (Marseille), le voilà aux côtés du Chef Traiteur Nicolas Giansily. Nicolas Giansily a commencé par les cuisines du Ritz, de Lasserre et du Métropole Palace avant d’être Chef de cuisine chez Péron. Il a fondé en 2006 Fleur de Sel, traiteur spécialisé dans l’organisation d’évènements privés et professionnels.
Et la crise liée au Covid-19 ? Le Chef Frédéric Charlet n’a pas honte de nous l’avouer, pour Popote, loin d’être une catastrophe, elle a été un accélérateur : « Quand le Covid est arrivé, on était déjà bien rodés sur le principe de la livraison, alors que de nombreux restaurants ont eu du mal à s’organiser. Ce qui fait que beaucoup de gens en télétravail et un peu débordés se sont tournés vers nous.«
En un an et demi, Popote a fait ses preuves, au point d’ouvrir plusieurs points de vente assez rapidement. Pour une optimisation de l’organisation, les produits sont cuisinés à Aubagne, par un seul chef. Il sont ensuite répartis dans les points de vente.
Comment l’équipe gère-t-elle cette expansion ? Très bien ! Elle est heureuse de constater que les gens reviennent et lui font confiance. Mais elle ne prend pas la grosse tête pour autant; le but est bien de garder la ligne de conduite initiale : du fait maison, des produits locaux, et du contact avec les gourmands.
Popote, livraison (en scooter électrique) ou commande à récupérer sur place. Du lundi au vendredi : de 10h30 à 14h00. Du lundi au dimanche : le soir et week-end seulement sur UberEats et Deliveroo. De 18h00 à 22h00 : Mamie Popote te dira si elle peut venir te livrer au moment où tu saisis ton adresse de livraison.
Jeanne RIVIERE
Popote Marseille : 34 rue d’Isly, 13005 Marseille (04.65.57.36.05; marseille.popote-box.com); 20 boulevard de la Concorde, 13009 Marseille (04.86.77.77.76; mazargues.popote-box.com)
Popote Aubagne: 112, avenue du Vent d’Aut, 13400 Aubagne (04.86.33.01.49; popote-box.com)
Discothèques: le sentiment d’un oubli flagrant
Les discothèques ont fermé leurs portes depuis plus d’un an sans interruption. Alors que le gouvernement vient d’annoncer le calendrier des mois à venir, le monde de la nuit se sent mis à l’écart des préoccupations des pouvoirs publics. On compte près de 1650 discothèques en France. Des centaines d’entre elles sont menacées.
Christophe Longo est le patron de la Joïa, une discothèque d’Aix-en-Provence, et président du collectif des dirigeants de discothèques de Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, un collectif créé à l’occasion de la crise du Covid-19. Il fait part au Méridional de l’incompréhension et de la colère des dirigeants de discothèques.
> A lire aussi: Christophe Longo, patron de la Joïa à Aix: « Nous sommes devenus les discos du cœur » https://lemeridional.com/index.php/2021/03/30/christophe-longo-patron-de-la-joia-a-aix-nous-sommes-devenus-les-discos-du-coeur/
Marseille: les cortèges du 1er mai en photos
Quelques photos de différents cortèges du 1er mai, qui ont défilé à Marseille à l’occasion de la Fête du Travail.
Automobile: comment bien préparer l’achat d’une voiture d’occasion?
Les conseils de Revelauto – ép.3
Pour préparer l’achat de votre véhicule d’occasion, suivez les conseils de notre partenaire Revelauto.
Conseil n°3: la vérification de l’intérieur.
OM 1 – 1 Strasbourg : le « Sampaoli time » a encore frappé
Strasbourg était venu dans ce match avec l’idée de ne pas perdre. Thierry Laurey, l’entraîneur de Strasbourg, a aligné une défense à cinq. Le message était alors clair : mettre le bus devant les cages, défendre et espérer marquer en contre ou sur coup de pied arrêté. C’est exactement le scénario qui s’est passé.
Les Marseillais n’aiment pas jouer contre les équipes regroupées en défense. Ils préfèrent jouer en contre-attaque, comme le confiait Valentin Rongier avant le match. Cela s’est confirmé durant ce match où l’OM a eu toutes les difficultés du monde à contourner le bloc compact strasbourgeois. Pendant un long moment, les joueurs sont venus se casser les dents sur la défense strasbourgeoise. L’OM va même se faire surprendre sur un corner. C’est Mitrovic qui marque à la 73ème minute.
Le salut est finalement venu du banc des remplaçants dans les derniers instants du match, avec un but de Dario Benedetto à la 86ème minute. Pourtant, l’OM a eu quelques occasions pour marquer avant dans la partie. Comme la tête de Milik à la 70ème minute, mais qui n’a pas été assez appuyée. Comme souvent depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli, l’OM marque en fin de match. On peut réellement commencer à parler de « Sampaoli Time ». Les Olympiens doivent se contenter du match nul qui ne les arrange pas dans la course à la 5ème place.
La conséquence directe de ce match nul est la possibilité pour Rennes de doubler l’OM et de voir Lens prendre trois points d’avance. Strasbourg réalise une bonne opération dans l’optique du maintien en venant prendre un point au Vélodrome.
Prochain match: Saint-Etienne/OM, dimanche 9 mai à 13 heures.
Mayeul LABORDE
1er mai : un muguet de bon augure
Le mois de mai s’ouvre avec la traditionnelle journée du muguet. Les fleuristes sont-ils davantage visités en cette période, malgré la crise sanitaire toujours présente ? Petit tour d’horizon à Marseille.
Le 30 avril au soir, c’est en continuant d’arranger soigneusement ses brins de muguet fraîchement arrivés que Virginia répond à nos questions. Pas question de trop s’attarder à bavarder, alors qu’elle attend une forte affluence de clients le lendemain, 1er mai. Elle est contente de la journée : « On a déjà vendu un certain nombre de brins aujourd’hui. On espère plus demain, bien sûr. » Elle ajoute avec un air inquiet : « Espérons qu’il ne va pas trop pleuvoir, ça découragerait les clients. »
Pour les fleuristes, ces derniers mois n’ont pas été trop mauvais dans l’ensemble. Leurs boutiques sont restées ouvertes et n’ont pas été boudées. Selon Marie, on aurait même tendance à observer de nouvelles habitudes de consommation : « Maintenant, plus souvent, les gens achètent un bouquet de saison pour eux-mêmes ; un bouquet par mois ou par semaine, par exemple, en fonction des moyens. Selon ce que j’entends, ça leur procure une bouffée d’oxygène en ce moment, et surtout dans une ville aussi bétonnée que Marseille. »
Le muguet reste une tradition française, qui remonterait à la Renaissance. La légende dit que le roi Charles IX aurait été charmé qu’on lui en offre un brin. A son tour, il en aurait distribué autour de lui. « Qu’il en soit ainsi chaque année », aurait-il conclu. Légende ou non, comme chaque année au 1er mai, Virginia et Marie espèrent retrouver tout type de clientèle : les habitués des bouquets, et ceux qui achèteront le traditionnel brin de muguet pour un proche… après avoir compté les 13 clochettes, gage de bonheur !
Graines de rue, 5 rue des Trois frères Barthélemy, 13006, Marseille