Si l’on devait résumer en quelques mots la personnalité de Brigitte Devésa, ce serait sans doute ouverture aux autres, connaissances et apprentissages. Avant d’être une élue engagée, elle est professeur à l’université d’Aix-Marseille 3 et à l’IUT d’Aix-en-Provence Gestion des risques Professionnels. Multidisciplinaire, elle enseigne l’économie, le droit et le marketing international.
Elue à la Mairie en tant qu’adjointe ainsi qu’au Département en tant que première vice-présidente, Brigitte Devésa compte bien poursuivre son engagement à travers un nouveau mandat. A l’approche des élections départementales (20 et 27 juin), elle répond aux questions du Méridional.
Le Méridional : Brigitte Devésa, pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à nouveau ?
Brigitte Devésa : Tout simplement parce que je suis sortante. A ce titre-là et au regard des mes réalisations, il est tout à fait légitime que je me présente à ma propre réélection. Je souhaite poursuivre mon engagement pour répondre aux attentes de mon département. Je suis chargée de la délégation santé, enfance et famille. De belles choses ont été mises en place. Il a notamment fallu gérer la crise du Covid-19. Je tiens à souligner la très belle gestion dans cette crise de la part du Département. Nous avons été réactifs et efficaces dans une période d’incertitude et de crise. Nous avons d’ailleurs reçu la Marianne d’or [prix d’excellence des municipalités de France]. Je connais très bien mon territoire, je suis proche des habitants. J’ai la chance de me présenter en binôme avec Monsieur Michael Zazoun après avoir été avec Monsieur Jean-Pierre Bouvet. Deux personnes très engagées. Pour toutes ses raisons je souhaite continuer le travail entrepris pour faire le lien entre les habitants et le département.
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LM : Que voulez-vous défendre sur votre canton ? Quelles sont vos ambitions ?
BD : Il faut d’abord gagner cette élection. Ensuite, j’aurai plaisir à continuer dans ma délégation actuelle. Mais être conseillère départementale c’est aussi porter les problèmes de la jeunesse, du sport, des routes, de nos villages. Soutenir les projets agricoles. Valoriser le patrimoine culturel etc. Je souhaite aussi poursuivre le travail sur la santé. Même si nous allons dans la bonne direction, la crise sanitaire n’est pas encore terminée. Il faut poursuivre notre travail. Cette crise, au-delà de l’aspect sanitaire, a également mis en lumière d’autres problèmes. Comme la précarité étudiante ou encore la violence faite aux femmes. Il reste donc un gros travail à faire et beaucoup de projets à mener pour améliorer la vie des habitants du département.
LM : Pensez-vous que la majorité de Martine Vassal peut tenir face à une coalition de gauche ou à la montée de l’extrême droite ?
BD : Je l’espère : il ne faut jamais partir vainqueurs, même si l’ambition est là évidemment. On peut dire ce que l’on veut, nous sortons avec un très beau bilan. Nous n’avons pas augmenté les impôts, comme promis. Nous avons dû faire face à une crise sans précédents que nous avons dû gérer parfois seuls. Je ne suis pas inquiète, car je suis intimement convaincu que Martine Vassal a un très beau bilan.
LM : Que pensez-vous d’une éventuelle fusion entre le Département et la Métropole ?
BD : Pour moi il n’y aura aucune fusion et elle n’est pas souhaitable. Il n’y a pas de fusion programmée ni aujourd’hui ni demain. Nous avons une présidente de Département et de la Métropole en la personne de Madame Martine Vassal et nous distinguons bien les deux.
Propos recueillis par Charlie SALVIGNOL