vendredi 1 novembre 2024
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Marseille Jazz des Cinq Continents : légende et rayonnement

© Marseille Jazz des Cinq Continents

Les liens entre Marseille et le jazz sont historiques et fusionnels. Né aux Etats-Unis au début du XXème siècle, le jazz n’a pas mis longtemps à traverser l’océan. Après la Première mais surtout après la Deuxième Guerre mondiale, Marseille découvre avec enthousiasme ce nouveau genre musical et accueille des artistes de prestige. Le festival Marseille Jazz des Cinq Continents (8-25 juillet 2021) entend faire perdurer cet esprit particulier et universel. Pour son président Régis Guerbois, il était difficile d’envisager une année sans le festival, né il y a 21 ans.

Les années 1930 voient les aficionados marseillais du jazz devenir de plus en plus nombreux. Et « l’esprit jazz » s’installe durablement dans la ville et la région avec les soldats afro-américains qui viennent libérer le territoire. Cafés de la Canebière, clubs de jazz d’Aix-en-Provence… Les « big bands » conquièrent le cœur des Français qui ont soif de fête et de changement. Des vedettes du jazz passent par la ville, se produisent à l’Opéra, à l’Odéon, à l’Alcazar : Louis Amstrong en 1946, Dizzy Gillespie en 1948, Charlie Parker en 1949… Il restait des clubs historiques de jazz à Marseille jusque dans ces dernières années, qui ont disparu ou ont perdu en visibilité.

« L’idée du Marseille Jazz des Cinq Continents est bien de faire revivre la légende du jazz à Marseille », nous dit Régis Guerbois. Il faut dire que le festival connaît un succès de plus en plus important : « En 2000, nous commencions avec quelques soirées au palais Longchamp ; aujourd’hui, nous rayonnons dans toute la ville et dans la région », explique le président.

Vieille Charité, musée Cantini, théâtre Silvain, jardins du palais Longchamp, Mucem… Les lieux se multiplient ; mais ils ont été soigneusement pensés. Comme le rappelle Régis Guerbois, un festival de cette ampleur ne s’improvise pas : « Des mois à l’avance, nous avons mesuré ce qui était possible, nous avons envisagé tous les cas de figure, nous avons tout pesé. Dès janvier, nous avons effectué des tests pour savoir combien de public pourrait être accueilli dans chaque lieu du festival et quels budgets pouvaient être permis. » Tout est donc prévu pour que le Marseille Jazz des Cinq Continents se déroule selon les normes sanitaires adaptées. Il a par exemple été prévu au palais Longchamp un concert assis, contrairement aux habitudes des autres années. Davantage de concerts se déroulent au théâtre Silvain, déjà équipé.

Sans surprise, cela reste une année différente. Mais le festival ne verra pas son esprit trahi : « Bien sûr, le Marseille Jazz a vocation à faire venir des artistes des cinq continents. Mais les artistes de la région et du pays sont présents pour faire rayonner la musique », souligne Régis Guerbois. C’est aussi l’occasion de leur donner davantage de visibilité, et de mettre en lumière les talents du territoire. « Cette année, on perçoit l’impatience du public et son enthousiasme pour le festival, qui se retrouvent chez les artistes. » Une osmose particulièrement précieuse.

Jeanne RIVIERE

Le pass sanitaire ne sera pas exigé sur les jauges à moins de 1000 spectateurs. Ce qui est le cas à la Vieille Charité, au Musée Cantini et au Mucem. Billetterie, programmation et informations supplémentaires à retrouver sur le site de l’événement.

Aujourd’hui, coup d’envoi du Festival de Cannes

Jodie Foster © WKMC

Après une annulation en 2020 en raison du covid, le Festival de Cannes débute ce mardi 6 juillet. Il se poursuivra jusqu’au samedi 17 juillet, date à laquelle sera remise la fameuse Palme d’or. C’est l’actrice et réalisatrice américaine Jodie Foster qui donnera aujourd’hui le coup d’envoi de la 74ème édition du Festival. En 2021, 24 films sont en compétition officielle, parmi lesquels 7 films français. La comédie musicale « Annette » de Leos Carax (avec Marion Cotillard et Adam Driver) sera le premier film présenté.

Salon MICE Place : coup de pouce pour les professionnels de l’événementiel

© Le Méridional

Le Salon MICE Place se déroule actuellement (lundi 5 juillet et mardi 6 juillet) pour la 4ème année consécutive dans les prestigieux salons de l’InterContinental de Marseille. Au programme : rendez-vous d’affaires, conférences, échanges et découverte du territoire marseillais pour les professionnels de l’événementiel.

Le MICE Place (de l’acronyme anglais « Meetings, incentives, conferencing, exhibitions ») est un salon professionnel organisé depuis 2006 par la société Meet and Com, réservé aux organisateurs d’événements issus du monde de l’entreprise ou du milieu associatif, mais aussi d’agences événementielles. Destiné à mettre en relation des entreprises de l’événementiel avec des professionnels, il demande une importante organisation. Anne-Lise Levitre, directrice générale adjointe de Meet and Com, témoigne pour Le Méridional : « La date est prévue un an à l’avance et la commercialisation commence dès 8 mois avant le début de l’événement. Durant deux jours, une équipe de 15 personnes assure son bon déroulement ». Quinze personnes ne sont pas de trop en effet pour accueillir les 150 à 200 participants. Malgré la crise sanitaire, ce chiffre sera en 2021 légèrement en hausse par rapport aux années précédentes. Les professionnels du tourisme espèrent ainsi profiter du MICE pour poursuivre la reprise de leur activité.

Aucune description disponible.
Laura Barbaran prête à accueillir les participants © Le Méridional

C’est le cas par exemple de Laura Barbaran, exposante, chargée de développement commercial pour le Château de Berne (Var). Elle est ici pour la première fois: « Le salon correspond tout à fait à mes attentes. Il permet de prendre acte des nouveautés du secteur et de présenter les nôtres. » Même son de cloche du côté de Karim Meddah, attaché commercial pour l’hôtel Riviera Mariott (Alpes-Maritimes) : « Tout se passe bien, pour le moment ce n’est que du positif. » Mais contrairement à Laura Barbaran qui a vu l’activité du Château de Berne repartir de plus belle en affichant le premier week-end complet, l’hôtel Riviera Mariott connaît une reprise plus timide. Il espère que d’ici à septembre tout sera revenu à la normale.

Les participants se déclarent très satisfaits de leur participation au MICE Place, qui les encourage dans leur reprise et donne un coup de pouce bienvenu. Karol Ratiney, chargé de clientèle professionnelle chez 3B Voyages et habitué des événements Meet and Com, est heureux de renouer avec ce salon après une année 2020 compliquée.

Charlie SALVIGNOL

Hanouna concurrent de Zemmour en 2022 ?

© WKMC

Animateur et producteur, Cyril Hanouna veut ajouter une nouvelle corde à son arc. Alors que son émission de télévision « Touche pas à mon poste » connaît le succès, il a décidé de s’essayer à l’écriture.

L’animateur, âgé de 46 ans, va publier un essai politique intitulé Ce que m’ont dit les Français, co-écrit avec le journaliste Christophe Barbier. Le livre sortira le 6 octobre prochain aux éditions Fayard. Ecrit à la première personne, il a pour objectif de livrer « la vision de la France de 2022 » de Cyril Hanouna. On est curieux de savoir de quoi il s’agit…

Ce livre vient confirmer le rapprochement entre Hanouna et la politique. Les rumeurs disent qu’il envisagerait une candidature à la présidentielle 2022. La date de sortie de son livre semble en tout cas dans le temps idéal pour une potentielle annonce.

Un plan d’investissement pour relancer une éducation en berne

© HPX

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance Bruno Le Maire fait de l’éducation la priorité pour 2022. En effet, le déclin du niveau global d’éducation des jeunes Français apparaît de plus en plus problématique et inquiète en haut lieu.

Bruno Le Maire prévoit un plan d’investissement afin de doper la croissance. Le gouvernement n’a pas encore communiqué sur son montant mais il sera axé sur les futures technologies. A l’intérieur de ce plan, une enveloppe spécifique sera consacrée à l’éducation (compétences, formations…) Le locataire de Bercy entend bien souligner son investissement dans ce domaine. Selon lui, l’éducation doit être « le grand sujet et la priorité qui doit démarrer le prochain quinquennat ».

Le ministre de l’Economie ne cache pas qu’en cas de réélection d’Emmanuel Macron en mai prochain, il serait favorable à ce que le dossier de l’éducation soit abordé dès le début du nouveau quinquennat. Avec au menu tous les sujets : formation et rémunération des enseignants, financement de la recherche etc.

L’ombre de la pandémie sur les JO de Tokyo

© Pxb

Les Jeux Olympiques de 2020, reportés en raison du covid, devaient initialement se tenir du 24 juillet au 9 août. Ils se dérouleront cette année en théorie du 23 juillet au 8 août. Il y a plusieurs mois, les organisateurs avaient indiqué que les spectateurs étrangers ne seraient pas admis. En juin dernier, ils autorisaient la présence de public japonais, avec une jauge de 50% des capacités d’accueil pour chaque site olympique, dans une limite de 10 000 personnes maximum par site. Mais l’ombre du covid plane encore sur les Jeux, alors que la pandémie reprend au Japon ; l’opinion publique japonaise reste majoritairement opposée à leur tenue. A quelques semaines de l’événement, le flou demeure sur la tenue et l’organisation des JO.

Tour de France étape 9 : Cluses > Tignes – Le temps se gâte, Pogacar toujours aussi impressionnant

© TDF

Les coureurs subissent depuis quelques jours le mauvais temps qui ne semble pas vouloir s’améliorer. C’est un peloton sous la pluie et transi de froid qui a pris le départ aujourd’hui dimanche 4 juillet. Ce mauvais temps aura largement influencé la physionomie de la course.

Cette étape aura été marquée par de nombreux abandons. Primoz Roglic, Nans Peters, Tim Merlier et Mathieu Van der Poel ont décidé d’abandonner. Le Tour perd ainsi quatre grands coureurs dont le maillot jaune des six derniers jours (Van der Poel). Cette étape dantesque nous a livré un final sans grand suspens. Ben O’Connor se trouve en tête de la course accompagné par deux Colombiens quand ils arrivent au pied du dernier col. 21 kilomètres restent alors à parcourir. Mais les deux Colombiens ne supportant pas le froid vont rapidement craquer et laisser Ben O’Connor filer seul vers la victoire. En plus de la victoire d’étape, il s’empare de la deuxième place du classement général. Difficile de croire qu’il pourra la conserver, ce n’est d’ailleurs pas son objectif principal.

Tadej Pogacar de son côté a continué à creuser un peu plus son avance en attaquant tranquillement à 6 kilomètres de l’arrivée. Dans le match pour la deuxième place, les principaux favoris se sont neutralisés en arrivant presque dans le même temps. Il s’agit de Enric Mas, Rigoberto Uran, Jonas Vingegaard et Richard Carapaz.

Vainqueur de l’étape : Ben O’Connor (AG2R – Citroën)

Maillot jaune (leader du Tour) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Nairo Quintana (Arkéac Samsic)

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Mark Cavendish (Deceuninck – Quick-Step)

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Les abandons : Ignatas Konovalovas (Groupama – FDJ), Jasha Sûtterlin (Team DSM), Cyril Lemoine (B&B Hotels), Marc Soler (Movistar Team), Robert Gesink (Jumbo – Visma), Jack Haig (Bahrain Victorious), Caleb Ewan (Lotto Soudal), Primoz Roglic (Jumbo – Visma), Tim Merlier (Alpecin Fenix), Mathieu Van der Poel (Alpecin Fenix), Nans Peters (AG2R – Citroën)

Mayeul LABORDE

Tour de France étape 8 : Oyonnax > Le Grand-Bornand – Pogacar crée le malaise

Dans cette 8ème étape le Belge Dylan Teuns s’offre une magnifique victoire. Alors qu’il avait pris part à l’échappée, il a su être le plus fort dans la dernière ascension pour partir seul et tenir malgré le retour de Tadej Pogacar.

Tadej Pogacar semble dans un autre monde. Il attaque à 30 kilomètres de l’arrivée et part seul pour assommer le Tour de France dès la première semaine. Après avoir réalisé une performance énorme lors du contre-la-montre individuel, il récidive aujourd’hui en parcourant 30 kilomètres seul en un temps record. Plus troublant encore, il ne semblait même pas épuisé sur la ligne d’arrivée. Ce n’est pas sans rappeler un certain Floyd Landis qui en 2006 avait réalisé un pareil exploit. Il avait remporté le Tour de France cette même année avant d’être déclassé pour dopage. Pogacar a éteint ses concurrents. Geraint Thomas vainqueur du Tour de France 2018 et Primoz Roglic deuxième l’année dernière finissent à plus de 20 minutes. Richard Carapaz lui, finit à plus de 3 minutes. Quand Laurent Luyat pose la question pour savoir comment cela se fait que Pogacar soit si fort, le malaise se fait ressentir sur le plateau de France-Télévisions. Après un blanc, Laurent Jalabert, ancien grand champion de cyclisme, prend la parole pour donner une explication pour le moins bancale : « C’est le plus fort parce que c’est un phénomène tout simplement. » Difficile de croire que la Slovénie qui compte moins d’habitants que la Bretagne et qui a une fédération de cyclisme mal organisée puisse sortir autant de « phénomènes » (Primoz Roglic, Tadej Pogacar, Matej Mohoric).

Le malaise est d’autant plus palpable que lors du Critérium du Dauphiné International (une course de cyclisme qui précède le Tour de France) un coureur avait provoqué la colère des autres équipes. Il s’agit de l’inconnu Mark Padun. Le Parisien était revenu sur ce malaise.

En tout cas, une chose est certaine, avec la puissance que dégage Pogacar, difficile de l’imaginer perdre. Le suspens semble d’ores et déjà terminé. Les spectateurs qui émettent de plus en plus de doutes sur les performances du Slovène pourront se consoler en observant le match pour la deuxième place comme durant l’ère Armstrong…

Vainqueur de l’étape : Dylan Teuns

Maillot jaune (leader du Tour) : Tadej Pogacar

Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Wouter Poels

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Mark Cavendish

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar

Mayeul LABORDE

Comment bien préparer l’achat d’une voiture d’occasion ?

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Conseil n°4 : la vérification du compartiment moteur.

Le goût de Cotonou : une fenêtre ouverte sur la cuisine du Bénin

L’ouvrage de la cheffe Georgiana Viou Le goût de Cotonou, Ma cuisine du Bénin est plus qu’un beau livre de recettes : c’est une véritable fenêtre ouverte sur le Bénin et la gastronomie africaine, carrefour des influences.

J’ai attendu quelques minutes avant d’oser ouvrir le livre à la tranche orangée. Les yeux baissés, la cuisinière de la couverture a l’air si sérieusement concentrée qu’on a plutôt envie d’attendre qu’elle nous invite à entrer dans son univers. Sa physionomie rappelle celle de la Laitière de Vermeer.

Georgiana Viou est née en 1977 au Bénin. Sa grand-mère (« Georgette ») dirige alors une florissante entreprise d’import-export à Cotonou, grande ville portuaire située sur la côte sud du Bénin. Georgiana rêve de partir étudier à Londres. Le destin en décide autrement : sa grand-mère perd son affaire ; et la jeune fille, à 22 ans, s’envole finalement pour la France, suivant son amoureux. Paris, puis Marseille.

Transformer son savoir-faire culinaire en profession n’était pas une évidence à l’origine : « Le goût de Cotonou, multiple et foisonnant, a enveloppé mon enfance. J’étais tout le temps fourrée en cuisine mais je n’imaginais pas en faire mon métier : je désirais devenir interprète de conférence. » Mais l’idée s’impose peu à peu d’elle-même : des chefs l’aident à mettre le pied à l’étrier, le talent de Georgina Viou fait le reste. En 2015, le restaurant Chez Georgiana lui obtient le trophée Jeune Talent et deux toques Gault&Millau. En 2016, elle compose la carte du restaurant de Florent Manaudou (La Piscine) situé sur le Vieux-Port de Marseille. Le succès est là.

Au Bénin, la transmission s’accomplit par tradition orale et surtout par le geste. Dans la famille de Georgiana Viou, la cuisine n’est pas réservée aux femmes : tout le monde doit savoir composer les plats simples ou plus élaborés, choisir les bons produits. Marchés et cuisine de rue reflètent le Bénin comme carrefour des influences et des saveurs : royaume du Dahomey (XVIIe-XIXe), origines « afro-brésiliennes » issues d’anciens esclaves revenus du Brésil au XIXe siècle ou de négriers portugais ou brésiliens installés sur le territoire. Un certain « syncrétisme culinaire » existe aussi, venant des traditions religieuses, qu’elles soient animistes, chrétiennes ou musulmanes. Enfin, les influences françaises, dont le Bénin a été une colonie jusqu’en 1960.

Le repas au Bénin ne se conçoit pas forcément sur le schéma européen du « entrée-plat-dessert ». Et comme le relève la cheffe, on mange moins sucré que salé au pays. Le sommaire donne un bon aperçu de ces habitudes. Une place de choix est accordée aux légumineuses, aux légumes, aux viandes et aux poissons. L’ouvrage est illustré de superbes photos de plats, mais aussi de scènes de la vie quotidienne béninoise.

Tout le monde peut cuisiner les recettes de Giorgiana Viou, guidé avec pédagogie mais avec une liberté certaine. Le mantindjan (reine des sauces feuilles), le yèkè-yèkè (couscous blanc de maïs), les ata (beignets salés de haricots), les kohuncadas (bonbons de cacahuètes caramélisées)… Certains produits peuvent être remplacés, mais on peut acheter la plupart sans problème dans les épiceries africaines ou en ligne (carnet d’adresses inclus).

« Ce livre, c’est le carnet de recettes que ma grand-mère et ma mère n’ont jamais écrit (…) Les parfums du Bénin ne cesseront jamais de vivre en moi et, je l’espère, dans les marmites et le cœur de mes petits. » Oui, Georgiana Viou transmet une cuisine du cœur !

Jeanne RIVIERE

Georgiana Viou, Le goût de Cotonou, Ma cuisine du Bénin, 249 pages, 67 recettes, Alain Ducasse éditions, 28€90, mai 2021. Préface d’Alain Ducasse.