samedi 2 novembre 2024
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Valérie Pécresse candidate à la présidentielle, Macron s’en frotte les mains

Valérie Pécresse © Flickr

Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a annoncé dans un entretien au Figaro paru ce 22 juillet sa candidature à l’élection présidentielle, alors que la droite n’a pas encore officiellement déclaré de candidat. Elle sera ce soir à 20h sur le plateau de TF1.

Une primaire devrait être organisée par le parti Les Républicains en octobre, et ouverte aux candidats du centre et de la droite. Primaire à laquelle Xavier Bertrand, ancien membre des Républicains ne participera pas, puisqu’il a annoncé depuis longtemps sa candidature à l’élection présidentielle. Il refuse de concourir à une primaire. Il est désormais suivi par Valérie Pécresse, qui elle aussi avait quitté Les Républicains. Si sa candidature et sa participation à une primaire restaient un mystère, cela ne l’est plus aujourd’hui. Une candidature de plus à droite donc, après celle de Xavier Bertrand.

A l’approche de la présidentielle, la droite paraît plus que jamais désunie. Si aucun accord n’est trouvé d’ici là, on se dirige donc vers 3 candidatures au minimum. Celle de Xavier Bertrand, celle de Valérie Pécresse et celle du vainqueur de la primaire qui aura lieu en octobre. Les Républicains, déjà affaiblis au niveau national entre Macron et Le Pen, s’affaiblissent eux-mêmes un peu plus.

Ces multiples candidatures à droite arrangent le jeu d’Emmanuel Macron, qui, voyant ses adversaires désunis, espère bien se retrouver une nouvelle fois face à Marine Le Pen au second tour. Il pourrait ainsi faire appel au front républicain pour être réélu. Mais les Français risquent fort d’être lassés par cette « tambouille » politicienne et déserter les urnes.

Charlie SALVIGNOL

Onoda (1944-1975) : pour lui la guerre n’était pas finie

Onoda, 10 000 nuits dans la jungle est sorti en salles le 21 juillet. Présenté en ouverture d’Un certain regard au 74ème Festival de Cannes, il est le fruit du talentueux regard du réalisateur français Arthur Harari (« Diamant noir », 2016). Il retrace l’incroyable épopée d’un officier japonais de l’armée impériale, qui vécut pendant 30 ans sur une île des Philippines, persuadé que la Seconde Guerre mondiale n’était pas terminée.

C’est à partir d’une histoire vraie bien connue au Japon – et au-delà – qu’a été tourné le film. En 1944, alors que les Alliés progressent et que les puissances de l’Axe commencent à perdre pied, le Japon entre dans une résistance désespérée. La guerre du Pacifique devient le terrain des « kamikazes », ces avions-suicide japonais qui viennent s’écraser volontairement sur les navires ennemis. Mais en parallèle de cette foi du dernier recours, une autre notion est développée chez les « commandos spéciaux », adeptes de la « guerre secrète » : survivre envers et contre tout ; tout est permis, fors la mort.

Hiro Onoda est un jeune homme qui a été élevé dans des principes d’honneur et d’amour inconditionnel de la patrie (« Ton corps, c’est la Patrie, ne le laisse pas à l’ennemi », lui rappelle son père.) Il ne peut devenir pilote, officiellement pour raison de vertige, mais tout simplement parce qu’il ne se résout pas à sacrifier son corps. Qu’à cela ne tienne : recruté dans l’un des bataillons spéciaux et propulsé au rang d’officier du rang, il devient un sujet brillant et engagé.

Hiro Onoda, jeune officier © WK

Le dernier soldat de la guerre

Il est envoyé à Lubang, l’une des petites îles des Philippines, qui font alors partie de l’échiquier de conquête américaine. Il ne verra des ennemis que le bateau qui s’éloigne à l’horizon. Mais pour lui et les trois hommes qui l’accompagnent, la guerre ne peut être terminée : commence alors une longue période de vie dans la jungle, aux aguets. Du groupe, Onoda sera le seul à passer 30 ans enfermé dans une guerre et une civilisation qui toutes les deux ont disparu. Mais les ordres sont les ordres : « Survivez coûte que coûte », « Nous reviendrons vous chercher ». Alors il ne reste qu’à défendre l’honneur de la Patrie en entonnant ses chants : « Quand les fleurs d’acacia tomberont… »

Un sujet délicat au Japon

Si Hiro Onoda (décédé en 2014) est resté une légende au pays du Soleil Levant, son histoire n’avait encore jamais été reprise par les réalisateurs  de son pays. La raison en était sans doute que l’officier est resté, après son retour au Japon, un militariste nostalgique, et également, qu’il avait tué un certain nombre de personnes sur Lubang.

La durée un peu impressionnante du film n’est absolument pas rebutante. Le réalisateur Arthur Harari livre une œuvre excellente, qui puise sa justesse dans le dépouillement approprié à un tel sujet. On apprécie particulièrement le cadeau des images finales, qui préfèrent le regard du soldat plutôt que le retour au Japon au milieu de la foule.

Jeanne RIVIERE

Onoda, 10 000 nuits dans la jungle, Arthur Harari, 2h45.

Marseille – Vide-grenier le dimanche 25 juillet

© Pxb

L’association CAS7ème organise un vide-grenier le dimanche 25 juillet entre 9h et 18h à Bois Sacré (rond-point Vauban, 6ème arrondissement de Marseille).

Braga 1 – 1 OM : des Marseillais en demi-teinte

Gerson © OM

Face à des adversaires plus musclés que ceux qu’ils avaient affrontés jusqu’à présent, les Marseillais ont buté sur pas mal de difficultés. Malmenés en première mi-temps, ils n’ont pas saisi la moindre occasion en 45 minutes. Au retour des vestiaires, les Olympiens ont heureusement rattrapé le coup, mais sans briller particulièrement.

Certains choix de Jorge Sampaoli en début de match laissent songeurs : le fait de mettre Ünder en piston droit et Amavi comme défenseur centre gauche n’a pas été une grande réussite. Ünder, cantonné à la défense, n’a pas pu exprimer son talent offensif. Mais les matches amicaux sont là pour tester les joueurs et retrouver le rythme. Cette semaine, les Marseillais ayant beaucoup travaillé le foncier, ils ont montré de la fatigue, traduite par des erreurs techniques évitables. A l’image de Balerdi qui a offert l’ouverture du score à Braga sur une mauvaise relance. Le joueur marseillais a montré de nombreuses maladresses dans ce match.

On a aussi vu des Olympiens qui n’arrivaient pas à tenir le ballon. Le match a été très haché, et de nombreuses fautes venaient casser le rythme. En deuxième mi-temps, ils ont haussé leur niveau. A la 50ème minute, ils égalisent grâce à une belle volée de Dimitri Payet. Au fil de match, l’OM a réussi à prendre le dessus sans parvenir à gagner. Les Marseillais doivent donc se contenter du match nul, le premier en quatre matches de préparation. Bamba Dieng, le jeune attaquant olympien, s’est montré très actif sur le front de l’attaque. Il s’est procuré de nombreuses occasions et a même inscrit un but… en position de hors-jeu malheureusement pour lui. Il montre néanmoins qu’il faudra compter sur lui à l’OM la saison prochaine.

Ce match a enfin été l’occasion de voir Guendouzi et Saliba pour la première fois sous le maillot olympien. Rentré en deuxième mi-temps, Saliba aura fait preuve d’une grande sérénité défensive. Guendouzi, lui, s’est moins montré.

Mayeul LABORDE

Finances de Notre-Dame-de-la-Garde : le sanctuaire n’est pas encore tiré d’affaire

Notre-Dame-de-la-Garde © Le Méridional

Il y a quelques mois, le sanctuaire marseillais de Notre-Dame-de-la-Garde lançait un appel au secours et alertait sur sa situation financière inédite. Si rien n’est encore gagné aujourd’hui, l’équipe de la basilique espère une reprise en lien avec le retour des visiteurs estivaux… et le soutien des Marseillais.

Anne-Sophie, économe de Notre-Dame-de-la-Garde, avant toute chose, nous demande de transmettre les remerciements de la basilique à tous les donateurs, quel que soit le montant de leur offrande (un petit clin d’œil à l’obole de la veuve de l’Evangile). Il faut rappeler que cet appel aux dons a été inédit dans l’histoire de la basilique, puisqu’il n’était pas en rapport avec un chantier en particulier, comme cela se fait d’habitude. Pour la première fois, Notre-Dame-de-la-Garde manquait d’argent pour l’entretien même du site.

La liste de ce qu’on ne considère pas forcément comme des gouffres financiers est longue : éclairage, brûloirs, sanitaires, parkings, agents pour l’ouverture, la sécurité etc. Bref, tout ce qui n’apparaît pas à première vue, mais reste nécessaire pour l’accueil des visiteurs.

Le sanctuaire vit de la générosité

« Nous sommes dépendants des difficultés touristiques, des jauges, des fluctuations en lien avec le protocole sanitaire en vigueur », souligne Anne-Sophie. « On entend parfois dire que « le Vatican peut soutenir la basilique » : mais nous vivons des dons des visiteurs, des offrandes des messes ; c’est la générosité qui anime le sanctuaire. »

La crise du covid a aussi été l’occasion pour l’équipe de la basilique de s’adapter aux formats actuels : les dons en ligne ont été facilités ; on peut choisir de donner une fois, ou bien tous les mois, selon la formule.

Heureusement, pendant ces longs mois de fréquence moindre des pèlerins et des touristes, Notre-Dame-de-la-Garde a pu compter sur les Marseillais, qui n’ont pas négligé « la Bonne Mère » : « D’une certaine façon, ajoute le père Olivier Spinosa, recteur de Notre-Dame-de-la-Garde, les Marseillais, chrétiens ou non, ont redécouvert « leur » basilique lors de l’absence des visiteurs extérieurs : et d’après les discussions que j’ai eues avec beaucoup d’entre eux, cela leur a fait plaisir de sentir ce lien fort qui unit la ville et la basilique. »

Les Marseillais, comme les visiteurs de passage le dimanche 15 août, pourront assister à la liturgie de l’Assomption, ainsi qu’à la traditionnelle procession aux flambeaux.

Jeanne RIVIERE

OM : la signature de Lirola marque le début de la fin du mercato

Pol Lirola © OM

Le latéral droit Pol Lirola devient enfin définitivement Olympien. Attendu depuis longtemps par les supporters marseillais, ce transfert est enfin acté. Lirola signe ainsi contre un montant de 12 millions d’euros. Il est la neuvième recrue de Pablo Longoria lors de ce mercato.

Il n’est plus besoin de présenter Pol Lirola. Déjà bien connu sur la Canebière, le défenseur droit était prêté depuis décembre dernier à l’OM. Il a pu déjà démontrer tout son talent offensif. Il est rapidement devenu l’un des « chouchous » des supporters. Auteur de deux buts et de deux passes décisives, il a été un acteur clef de la deuxième partie de saison. Lirola va maintenant s’inscrire dans le projet en long terme et devrait être le titulaire dans le couloir droit.

L’arrivée de Lirola est la neuvième arrivée du mercato et l’une des dernières. En effet, après des semaines agitées, le mercato de l’OM devrait se calmer. Il ne devrait plus y avoir beaucoup de mouvement du côté des arrivées. Du côté des départs, Longoria devrait vendre un ou deux joueurs pour faire entrer de l’argent dans les caisses, dont Duje Caleta-Car.

Mayeul LABORDE

Pass sanitaire : un flou « usant »

© LM

A partir de ce mercredi 21 juillet, le pass sanitaire doit être présenté dans les cinémas, théâtres, musées, piscines, salles de sport et parcs d’attractions : lieux de loisirs et de culture accueillant plus de 50 personnes. La mise en place des contrôles n’est pas encore bien définie ; certains lieux préfèrent d’ailleurs limiter l’accueil de public à 49 personnes, pour ne pas avoir à conditionner l’entrée à un pass.

En ligne de mire dans le calendrier (le texte de loi est actuellement débattu) : l’extension du pass sanitaire aux restaurants, bars, aux cafés (et terrasses), dans les centres commerciaux de plus de 20 000 m², les maisons de retraite, et pour les transports de longue distance.

Là encore, rien n’est précisément défini, y compris pour ce qui est de l’organisation des professionnels. Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l’UMIH 13 (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) pointe un flou généralisé, et des mesures impossibles à mettre en œuvre : « Tout est encore en débat ; du moment qu’il n’y a pas de texte de loi, on ne change rien. Mais quand on nous demande par exemple que tous les serveurs soient vaccinés au 1er août, alors même que l’on est dans une période où le recrutement est extrêmement difficile, c’est intenable ! » Il faut dire que les restaurants ont été la cible de tous les maux en 2020-2021. Pour ce professionnel de la restauration, le plus « usant » est le flou qui perdure.

Braga – OM : les Olympiens lancés sur une dynamique positive

Luis Enrique © OM

L’Olympique de Marseille affronte le club portugais Braga au Portugal dans un 4ème match de préparation. Le match aura lieu demain 21 juillet à 21h et sera retransmis en direct sur Canal+ Sport.

Les Marseillais comptent bien poursuivre leur série positive. Ils ont en effet remporté leur trois premiers matches de préparation. Il est vrai que les équipes affrontées étaient, sur le papier, largement inférieures aux Olympiens. Avec Braga, les Marseillais montent en puissance. Mais les Portugais restent des adversaires à leur portée.

Voici le onze que Jorge Sampaoli pourrait aligner :

Source du canevas : Demivolee.com

Ünder, qui a fait fort impression lors de sa rentrée contre Servette, pourrait être titularisé, tout comme Dario Benedetto. Ce dernier, auteur d’un doublé contre les Suisses, pourrait être aligné en l’absence de Milik. Annoncé sur le départ, l’Argentin pourrait finalement rester comme doublure de Milik pour la saison prochaine.

Pronostic :

Braga 1 – 2 OM

Mayeul LABORDE

Voile – La Marseillaise Lili Sebesi à l’abordage des JO de Tokyo

© Sailing Energy

L’équipage féminin de 49er FX de Lili Sebesi et Albane Dubois, a déposé ses valises à Tokyo dès le lundi 12 juillet afin de commencer à prendre ses marques avant les Jeux olympiques. Les athlètes membres du Team BPMed attaqueront les épreuves le mardi 27 juillet à midi (heure locale, 5 heures du matin heure française). Soit 4 jours après le début officiel de Jeux olympiques.

« Il me semble qu’en 2019, au mois de juillet, il ne faisait pas aussi chaud » commente Lili Sebesi, la barreuse de l’équipe de France qui porte les couleurs de la Société Nautique de Marseille. « C’était arrivé un peu plus tard. Mais là il fait déjà très chaud, et on passe des heures dehors sur le parking en bitume pour préparer nos bateaux. Pour nous aider, on a des gilets de froid qui sont conservés dans des glacières et des petites brassières avec des ventilateurs à l’intérieur pour créer des phénomènes de convection. » L’équipage, qui vise une médaille, ne ménage pas ses efforts pour se mettre en conditions et être à 100% le jour J. Depuis maintenant plusieurs semaines, l’équipage avait mis en place un protocole chaleur à l’entraînement à Marseille. Les chaleurs qu’il y aurait au Japon avaient été anticipées. Le pays du Soleil levant pourrait bien pour l’occasion être re-surnommé le pays du soleil chauffant…

Les conditions ne devraient donc pas être des plus simples. Le 27 juillet, l’équipage pourra enfin connaître les fruits du protocole très exigeant qu’il s’était imposé. Il comprenait notamment du vélo d’appartement dans une salle surchauffée par des radiateurs soufflants à 35 degrés, avec un taux d’hygrométrie de 85% grâce à une friteuse remplie d’eau bouillonnante ! Et pour continuer de se préparer au mieux du lundi 19 juillet jusqu’au 23, un certain nombre de manches vont être organisées avec l’ensemble des coachs du dériveur féminin olympique. « On va retrouver nos concurrentes assez rapidement » se réjouit la barreuse ; « la journée type va comporter une navigation, un petit peu de bricolage sur les bateaux, et une séance de sport. Le timing sera adapté chaque jour en fonction du créneau de navigation que l’on aura décidé la veille, avec le sport qui sera calé à la première heure le matin ou au contraire en fin de journée au vu des conditions météo. » Des conditions météo fluctuantes et difficiles.

Le contrôle sanitaire sera des plus exigeants. On sait déjà que les frontières du Japon sont fermées et les Jeux olympiques se dérouleront à huis clos pour éviter tout risque. Les organisateurs souhaitent créer une véritable bulle sanitaire. De plus, les athlètes devront chaque soir se soumettre à un test salivaire, et inscrire chaque matin leurs données physiologiques et leur température corporelle dans une application destinée à l’ensemble des athlètes participants aux Jeux.

Le programme pour les 49er FX, heure de Tokyo (nom du rond) :

  • Mardi 27 juillet : 12h00 (Enoshima)
    Mercredi 28 juillet : 14h45 (Sagami)
    Jeudi 29 juillet : réserve
    Vendredi 30 juillet : 14h45 (Kamakura)
    Samedi 31 juillet : 12h00 (Kamakura)
    Dimanche 1 août : réserve
    Lundi 2 août : 14h30 (Enoshima)
    Mardi 3 août : réserve

Pour suivre les courses :

  • Le suivi des courses Twitter FFVoile
    Les résultats au jour le jour sur Tokyo.FFVoile.fr
    France-Télévisions diffusera les lives voile et toutes les Medal Race sur sa plateforme france.tv.

Mayeul LABORDE

Emoji « homme enceint » : la conception ubuesque de la non-discrimination

© Emojipedia

Il y a quelques jours, le site Emojipedia a levé le voile sur la série des prochains emojis candidats à la mise à jour Unicode 14.0 de septembre prochain.

Nénuphar, nid, cœur avec les doigts, tête couronnée… comme d’habitude, la liste est aussi longue que monotone. Quoi qu’un petit dernier se remarque plus que les autres ; ou si peu, puisque la plupart des médias le mentionnent avec les autres, sans aucun commentaire. Jaune, noir, blanc, blond, brun ou châtain (mais où est celui aux cheveux blancs?), « l’homme enceint » fera bientôt une entrée discrète dans le répertoire de nos smartformes. A ses côtés et pour plus de simplicité, une version non-genrée de personne enceinte. La page Emojipedia signale : « S’il est approuvé en septembre 2021, cet emoji arrivera sur les plateformes vers le milieu de l’année 2022. » Une « inclusivité » qui se veut le reflet des possibilités actuelles : personnes non binaires et/ou hommes transgenres peuvent aussi porter un enfant. Après L’Homme qui rit, de Victor Hugo, ou L’Homme qui pleure de rire de Frédéric Beigbeder, « L’homme enceint » ne devrait sans doute pas tarder à faire son apparition comme titre de roman.

© Emojipedia

Selon RTL, « La mise à jour fait la part belle à l’inclusivité avec une série d’emoji d’homme enceint, dont une version de personne enceinte non genrée, afin de montrer que la grossesse est aussi possible pour les hommes transgenres et les personnes non binaires, précise le consortium. »

Le reflet d’une bien-pensance uniforme qui craint d’oublier de mettre en avant la longue liste des droits de tout à tous. Une conception grotesque de la non-discrimination, surtout. Et qui dit que cet emoji ne pourra pas être détourné comme un instrument de « grossophobie »?

Raphaëlle PAOLI