mercredi 6 novembre 2024
Accueil Blog Page 328

Conflit en Syrie : la voix des femmes

Vue de Damas © WKMC

Quelle est la réalité du quotidien en Syrie, ce pays malmené par la guerre (débutée en 2011) et à la croisée des géopolitiques de la région ? Anne-Lise Blanchard, écrivain et poète qui a sillonné le Proche-Orient de 2014 à 2020 (Liban, Irak, Syrie, Jordanie, Egypte, Pakistan, Arménie), tente d’en brosser un portrait, à travers un biais particulier : la voix des femmes.

« Les nombreux témoignages que l’auteur a pu recueillir à la suite d’un intense travail de terrain, donnent une vision réaliste de ce qu’a été la guerre en Syrie, à partir de 2011, conflit plus long que la Seconde Guerre mondiale, qui a fait près de 300 000 morts et six millions de déplacés. » Ces propos en prologue d’Erik Denécé, du Centre français de recherche sur le renseignement, rappelle le traumatisme enduré par le peuple syrien ; un certain nombre d’habitants ont choisi la route de l’exil. D’autres n’ont pas pu, ou pas voulu.

Zoubeida, Norma, Rana, Reem, Lama… ce sont une vingtaine de femmes syriennes qu’a interrogée l’auteur. Sous la forme de petits chapitres consacrés chacun à une femme, elle nous rapporte leur témoignage, entre souvenirs du temps passé et craintes pour le futur. Une carte en début du livre aide le lecteur à les situer dans la Syrie d’aujourd’hui : Alep, Damas, Maaloula, Homs, Krak des Chevaliers…

Qui sont donc ces femmes ? Les profils comme les réactions divergent : institutrice, épicière, avocate, professeur, religieuse, médecin… Mais toutes ont en commun l’attachement à leur terre syrienne et à son histoire qui a traversé les siècles. Chacune a quelque chose à exprimer. Quelques hommes, des artistes, sont également interrogés. « Nous croyons que la vie doit continuer, et le meilleur chemin pour qu’elle continue passe par l’art », confie Chadi Najjar, pianiste et compositeur. Les mentions des complexités politiques ouvrent les yeux sur la difficulté du pays : influence grandissante des Frères musulmans depuis les années 2000, rivalités géographiques, relations entre les musulmans et les chrétiens. Ces dernières ont été étonnamment riches d’échanges au plus fort du conflit. Mais elles demandent à être entretenues pour ne pas voir la méfiance s’installer entre les communautés.

Alors que l’Europe ne reçoit souvent que de lointains échos d’un conflit complexe, ce livre retrace, au plus près des habitants, le quotidien de ceux qui, restés sur place, attendent dans la crainte ou l’espoir et s’efforcent de vivre au mieux, malgré tout.

Jeanne RIVIERE

« Syrie, les femmes parlent », Anne-Lise Blanchard, Investig’action, juin 2021, 15€.

Avant-match – OM/Lorient : un match pour retrouver le sourire

OM / Twitter

Reprise du championnat ce week-end avec en ligne de mire la réception de Lorient ce dimanche à 20h45 au stade Vélodrome.

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

Les Olympiens n’y arrivent plus. La dernière victoire remonte au 19 septembre, 2 à 0 face à Rennes. Un petit point lors des trois journées suivantes obtenu à Angers. Au-delà de l’aspect comptable qui devient inquiétant compte-tenu des autres cylindrées qui commencent à trouver leur rythme de croisière, c’est sur le terrain que les Olympiens peinent à retrouver la fluidité dans le jeu, l’efficacité offensive et la rigueur défensive entrevue lors de la dernière victoire en Europa ligue.

L’animation de jeu proposée par le coach Sampaoli, qui était déroutante et surprenante en début de saison pour tous les observateurs, se révèle peu à peu moins efficace car lisible par les autres entraîneurs. Ces derniers parviennent à exploiter nos failles. Notamment sur le côté gauche mais également sur nos transitions défensives lorsque notre pressing est inefficace. Il serait peut-être judicieux de faire évoluer le système.

OM : composition probable

En effet, en l’absence de Under, suspendu, un positionnement en 4/4/2 losange avec Dimitri Payet sous deux attaquants, Milik et Dieng, pourrait être efficace. L’équilibre en milieu de terrain pourrait se faire avec Kamara en sentinelle, associé à deux relayeurs, Rongier, Gerson ou encore Guendouzi.

Souhaitons que la trève internationale ait permis au staff et aux joueurs de préparer le match avec le plus grand soin, afin d’obtenir les 3 points, et de retrouver le sourire après un mois de disette.

Pronostic : victoire 2 à 0.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

La peste à Marseille, ce grand personnage de l’histoire

Portrait de Mgr H.H. Xavier de Belsunce, Anonyme, XVIIIème siècle, huile sur toile, Musée d'Histoire de Marseille, dépôt du Conseil Général (ancien dépôt de la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales) © Musée d'Histoire de Marseille

Etranges époques que celles des grandes épidémies, durant lesquelles le temps s’accélère et où le quotidien doit suivre son cours quoi qu’il arrive. Le Musée d’Histoire de la ville de Marseille reçoit, jusqu’au 30 janvier 2022, une exposition consacrée à la peste, « ce grand personnage de l’histoire ». Nourrie et très bien documentée, elle montre au visiteur la façon dont non seulement l’histoire de Marseille, mais aussi sa géographie, en a été modifiée.

Tout le monde connaît plus ou moins la terrible origine de l’arrivée de la peste à Marseille, même si les historiens eux-mêmes restent indécis sur les circonstances précises et les jeux de pouvoirs. Le 25 mai 1720, le Grand Saint Antoine revient des Echelles du Levant, soit les ports et villes de l’Empire Ottoman, avec lesquels Marseille (premier port de commerce de la Méditerranée au XVIIIème siècle) commerce énormément.

L’impressionnante « pince à déplacer les cadavres » © Le Méridional

Raison économique sans aucun doute, puisque la cargaison appartient à l’un des échevins de la ville, mais le contrôle du bureau de la santé, créé pour empêcher l’arrivée des épidémies, n’impose cette fois-ci qu’une quarantaine de courte durée. Alors même que neuf personnes sont décédées « de mort suspecte » au cours du voyage.

Les charniers, objets d’étude pour les chercheurs

A partir de la mi-juillet 1720, l’épidémie se répand comme une traînée de poudre. La découverte et l’analyse des deux plus grands charniers intra-muros, celui de 1720 de l’esplanade de la Major (2008) et celui correspondant à la rechute épidémique de 1722 du couvent de l’Observance, livrent un certain nombre de données. Michel Signoli, du CNRS, et Stefan Tzortzis, archéologue de la mort et des morts, nous livrent une partie de leurs analyses : on peut en apprendre beaucoup sur l’état de santé des populations à l’époque, leurs vêtements, leurs rituels. Grâce aussi aux approches d’aujourd’hui, interdisciplinaire : historiens, chirurgiens, archéologues etc. travaillent de concert.

Ex-voto, Prière contre la peste, Anonyme, 1721, huile sur carton, Ville de Marseille / Edifices cultuels, Chapelle Notre-Dame-de-la-Galline (Eglise Notre-Dame-de-la-Nerthe) © Ville de Marseille

Comme souvent dans les situations d’urgence, les courages se révèlent. Le clergé marseillais dans sa quasi majorité va s’organiser pour porter secours aux malades et aux mourants. La mortalité est élevée chez les religieux. Une communauté, celle des mercédaires, disparaît même entièrement. Et l’on connaît le dévouement de Mgr de Belsunce dès les débuts de l’épidémie.

© Le Méridional

L’exposition, très bien documentée, présente de nombreux témoignages de l’époque et expose un certain nombre d’objets. Certains marquent l’esprit, comme l’énorme « pince à transporter les cadavres » en fer forgé (dans les faits, difficilement maniable, elle n’a sans doute pas été utilisée) ou les instruments conçus pour administrer les sacrements à distance, sortes de longues perches. Quelques objets aussi provenant du Grand Saint Antoine, remontés lors de la fouille (1980-1984). Un article du Méridional en 1981 avait d’ailleurs pour titre « L’épave de l’île Jarre livrera-t-elle le secret du Grand Saint Antoine ? » Si l’histoire garde ses secrets, les « mémoires de peste » ont bel et bien changé le visage de la ville de Marseille : fouilles, monuments, détails architecturaux et urbains…

Jeanne RIVIERE

« Marseille en temps de peste, 1720-1722 », musée d’Histoire de Marseille, jusqu’au 30 janvier 2022. Le 28 octobre 2021 ouvrira une exposition intitulée « La peste de 1720 dans les collections du musée des Beaux-Arts de Marseille », jusqu’au 28 février 2022.

Comment tester une voiture d’occasion sur route avant l’achat

Après avoir inspecté l’intérieur et l’extérieur d’une voiture d’occasion, le dernier point avant l’achat reste le test sur route. Xavier Garcia de Revelauto, en partenariat avec Le Méridional, vous explique les manœuvres à effectuer.

> A voir aussi : Comment bien préparer l’achat d’une voiture d’occasion ? Les conseils de Revelauto – ép.4

OM/Lorient : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

L’OM reçoit Lorient ce dimanche 17 octobre pour sa rencontre de Ligue 1. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h45, diffusé en direct sur Prime Vidéo.

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

La start-up qui promet : les Maronneuses, des cosmétiques naturels, beaux et provençaux

© Pxb

Avec un nom comme celui-là, difficile de penser que les deux fondatrices, Cécile et Léa, viennent d’ailleurs que de notre sud. Depuis quelques années, les deux jeunes eutrepreneuses marseillaises ont décidé, avec leur marque Les Maronneuses, de se lancer dans une aventure pas si folle que ça : proposer des produits cosmétiques naturels, beaux, et conçus en Provence. Parce que les maronneurs – les râleurs – étaient nombreux dans leur entourage et sur les réseaux sociaux : pas de traçabilité claire des produits, noms incompréhensibles et non-décryptés… Bref, un ensemble qui avait de quoi donner des idées à deux jeunes étudiantes en dermocosmétique.

Un constat : greenwashing, oui mais…

Attention : celles avec qui nous échangeons ne jonglent pas seulement avec les mots du marketing. La biochimie, la biopharmaceutique, sont des domaines qu’elles connaissent bien. Cécile et Léa se sont rencontrées en ingénierie de la santé. Elles ont effectué ensemble un master de dermocosmétique. Comme souvent, les stages en entreprise et en laboratoire étaient de mise : elles ont donc découvert le monde de la dermocosmétique ; c’est en observant beaucoup, et en constatant que les valeurs de ces entreprises différaient des leurs, qu’elles ont décidé de tenter leur chance. Avec, on le sent, une grande maturité d’esprit. « Le greenwashing [éco-blanchiment, le fait qu’une entreprise oriente sa communication vers un positionnement écologique] est très à la mode, mais il n’est souvent pas très concret, souligne Cécile. Cela nous tenait à cœur de porter un projet différent. »

La formation Pépite Provence (dont elles viennent d’être déclarées lauréates, avec quatre autres jeunes entreprises) leur a apporté non seulement la technique dans plusieurs secteurs, une aide, mais aussi la motivation.

Les valeurs des Maronneuses

Quelles sont les valeurs de ces fameux cosmétiques ? Quand elles nous parlent de « démocratiser le monde de la cosmétique », on leur demande plus de précision. Eh bien tout simplement, réduire les produits utilisés dans les crèmes etc. Etre transparentes sur ceux-ci (origine, transformation, présentation en vidéo Youtube…) Pour que chaque utilisateur puisse s’y retrouver, sortir du système des listes incompréhensibles ! Et cela, pour des prix raisonnables.

Mais il faut le dire : souvent les produits naturels perdent ce qui reste un attrait pour le consommateur : sa substance parfois, son odeur, mais surtout, sa couleur. Léa réagit : « La clé de nos produits, c’est le plaisir d’utilisation ; leur aspect sensoriel est délicieux, même naturel et sans conservateurs. »

Aubagne, local

Les produits sont créés à Aubagne ; à défaut, ils viennent du lieu le plus proche possible. « Le but est qu’ils nous représentent, qu’ils représentent le territoire d’où nous venons, et qu’il favorise en même temps l’économie locale », résument-elles à deux voix. Plus de 50 tests ont été effectués sur chaque produit choisi, et étudié avec des consommateurs bénévoles.

Pour l’instant, la marque Les Maronneuses se concentre sur les produits de visage. Avec pour projet de passer aux produits pour le corps, et d’élargir la gamme homme. Mais dès aujourd’hui, les consommateurs ne sont pas que des femmes, loin de là ! Le lancement de la campagne commence ce 15 octobre, les choses vont s’accélérer dans les prochains mois, jusqu’à décembre. Et l’on n’a pas de mal à imaginer la suite, de la part de deux jeunes entrepreneuses intelligentes et décidées : leur propre laboratoire, leur propre boutique à Marseille…

Jeanne RIVIERE

Aix – Une journée sous le signe de l’environnement et de l’éco-citoyenneté aux Allées Provençales

© Pxb

Le samedi 16 octobre, Les Allées Provençales organisent une journée d’action de sauvegarde de l’environnement et de sensibilisation à l’éco-citoyenneté. Pour l’occasion, les Allées s’associent avec de nombreux acteurs du changement : Project Rescue Ocean, ADAVA Pays d’Aix, la Recyclerie Sportive, EKO !, Zero Waste Aix, Capillum et Recyclop. Réunis place François Villon, ils formeront un éco-village citoyen où le public pourra venir apprendre et s’initier aux écogestes du quotidien, le tout par des animations accessibles à tous gratuitement. Une belle occasion de partager ensemble des solutions concrètes pour participer à l’effort de protection de la planète.

Au programme :

  • Une opération de ramassage des déchets dans le centre-ville avec Projet Rescue Ocean : A partir de 10h, les participants sont invités à venir chercher sur le stand de Project Rescue Ocean un sac en toile de jute dans lequel ils pourront récolter les déchets ramassés au cours de leur marche de dépollution. De 11h30 à 12h, place au tri par types de matériaux, au comptage et à la pesée.
  • Un stand de gravure Bicycode avec ADAVA Pays d’Aix : Afin de protéger leurs vélos du vol, l’Association Droit au Vélo à Aix propose aux cyclistes de marquer leurs montures avec un Bicycode. Cette technique simple et efficace consiste à graver sur le cadre des vélos un numéro unique et standardisé, référencé dans un fichier national accessible en ligne
  • Des ateliers de co-réparation de vélo avec la Recyclerie Sportive : Apprendre à réparer soi-même son vélo, c’est possible et c’est ce que propose la Recyclerie Sportive. Les bénévoles délivrent des conseils aux cyclistes et leur mettent à disposition gratuitement des outils et pièces d’occasion pour réaliser des réparations. Une solution durable et accessible à tous.
  • Des ateliers de Do It Yourself cosmétiques et produits d’entretien proposés par EKO ! et Zero Waste Aix : Lors de ces ateliers, le public apprend à réaliser pas à pas des cosmétiques naturels et des produits d’entretien dans une ambiance ludique et conviviale. Les intervenants partagent leurs meilleures astuces pour consommer moins de produits chimiques et dangereux tout en allégeant les poubelles. Les ateliers durent entre 5 et 30 minutes.
  • De la sensibilisation au recyclage des cheveux avec Capillum, mais aussi des mégots de cigarettes avec Recyclop : La recherche médicale, la dépollution des eaux et des sols, l’agriculture, sont autant de secteurs dans lesquels les cheveux peuvent avoir une seconde vie. Sur son stand, Capillum sensibilise sur l’impact écologique réel grâce au recyclage des cheveux. L’association Recyclop, quant à elle, informe le public sur l’impact nocif des mégots dans la nature. Des cendriers de poche seront distribués et vendus à l’occasion.

Corniche libre : attention aux modifications de circulation et de stationnement

© WKMC

Ce dimanche 17 octobre, « Corniche libre » piétonnise le bord de mer. Des modifications de circulation et de stationnement sont à prévoir, indiquées par la ville de Marseille.

Circulation interdite 

Sauf aux véhicules liés à l’organisation, secours et riverains à titre exceptionnel et en cas d’urgence.

Dimanche 17 octobre de 9h à 19h
 

  • Promenade Georges Pompidou :
    → entre la rue du Commandant Rolland et la Corniche Kennedy et dans ce sens
     
  • Corniche J.-F. Kennedy
    → entre la Promenade Georges-Pompidou et l’avenue Talabot et dans ce sens
    → entre l’avenue Talabot et l’avenue de la Corse
    → entre l’avenue Talabot et la rue Capitaine Dessemond
     
  • Traverse Pey
    → entre le boulevard Bompard et la Corniche Kennedy
  • Rue Pierre Mouren
    → entre la rue d’Endoume et la Corniche Kennedy
  • Rue Auguste Cieussa
    → entre la traverse Félix Frégier et la Corniche Kennedy
  • Rue Félix Frégier
    → entre le n° 1 et la Corniche Président JF Kennedy.

Les déviations correspondantes seront mises en place par l’organisation en conformité avec le code de la route.
La circulation se fera en sens unique alternée manuellement à l’initiative de l’organisation, par du personnel agréé en préfecture, Traverse Sainte Hélène entre la rue Pierre Mouren et la Corniche Président JF Kennedy, afin de permettre l’accès aux riverains.

Stationnement interdit et considéré comme gênant
 

Du jeudi 14 octobre  7h au mercredi 20 octobre à 12h
 

  • Corniche Kennedy
    → sur la totalité des emplacements du terre plein situés au droit du n° 397
    → côté impair, sur 20 mètres à la hauteur du chemin du vallon de l’Oriol
  • Promenade Georges Pompidou
    → côté terre sur 20 mètres entre le n° 41 et la rue du Commandant Rolland
     

Du samedi 16 octobre à 12h au dimanche 17 octobre à 23h
 

  • Corniche Kennedy
    → parking de l’Hélice (mémorial des Rapatriés d’Algérie) sur la moitié, côté promenade Georges Pompidou
    → parking du Prophète en totalité
     
  • Rue Edmond Oraison
    → entre la Corniche Président JF Kennedy et le fond de l’impasse

Du samedi 16 octobre à 21h30 au dimanche 17 octobre à 23h

  • Corniche Kennedy
    → square Danjaume en totalité
    → parking du Marégraphe en totalité
    → place Paul Ricard en totalité
    → parking de l’Hélice (Mémorial des Rapatriés d’Algérie) en totalité
    → côté terre entre l’avenue du Colonel Sérot et l’avenue Talabot
     
  • Boulevard de la Rade
    → des deux cotés entre le n° 6 et la corniche Kennedy
  • Rue Capitaine Dessemond
    ​→ côté impair entre l’arrêt RTM « Catalans » et la rue Félix Frégie
  • Rue Augustin Cieussa
    → des deux côtés entre la traverse Félix Frégier et la Corniche Kennedy
  • Rue Félix Frégier
    → des deux côtés entre le n° 1 et la Corniche Kennedy

Important ! Accès riverains et PMR

  • Afin de faciliter l’accès et les déplacements des habitants du secteur, 50 places de parking seront gratuitement mises à disposition des riverains, du samedi 16 octobre 8h au dimanche 17 octobre à 20h, au parking des Bains militaires situé 16 chemin du Génie (7e arrondissement).
  • La circulation se fera à sens unique, par du personnel agréé sur la traverse Sainte-Hélène​ : entre la rue Pierre Mouren et la corniche Kennedy.
  • Un parking PMR est prévu à l’entrée de la zone piétonne (côté Talabot).

Propreté : un secteur en première ligne et créateur d’emplois

© FEP Sud-Est

On l’a sans doute dit, mais pas assez. Aux côtés des professionnels de santé, les équipes de la branche propreté ont été mobilisées chaque jour durant la crise sanitaire. Aujourd’hui, elles restent indispensables au bon fonctionnement du quotidien des secteurs publics et privés. Fabrice Fournier est président de la Fédération des Entreprises de Propreté et Services Associés Sud-Est (FEP Sud-Est). Celle-ci s’est fortement investie auprès des entreprises et de ses salariés sur notre territoire.

La Fédération des Entreprises de Propreté et Services Associés Sud-Est (FEP Sud-Est) est un syndicat du secteur propreté, qui possède en France huit branches régionales. Marseille est incluse dans la branche sud-est donc, qui comprend la Région-Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Languedoc-Roussillon et la Corse. Le syndicat compte 12 500 entreprises de propreté en France, plusieurs milliers dans cette zone. « De par notre taille, nous sommes le seul syndicat représentatif de la branche propreté », nous explique Fabrice Fournier. Le rôle de ce dernier est de représenter les adhérents, mais plus largement toutes les entreprises de propreté, au niveau régional et au-delà : vis-à-vis des médias, des administrations publiques etc. Le président participe également à des réunions annuelles ou pluri-annuelles, prévues dans les conventions collectives. « Le syndicat se soucie des entreprises, certes, mais plus concrètement des salariés, à petite échelle. »

L’organisme de formation complète, l’INHI (organisme de formation du secteur hygiène, propreté, environnement) prépare à 13 métiers du secteur de la propreté, de l’agent à l’encadrant d’équipe. Les étudiants apprennent les techniques, mais peuvent aussi se former au management, pour encadrer de futures équipes. « Dans le métier, il faut deux choses : le savoir-faire, et le savoir-être. Ce sont les valeurs que nous transmettons. Le sens de la vie en entreprise et le sens de la relation humaine sont cruciaux. »

La crise sanitaire a mis un coup de projecteur sur le secteur et l’importance de la propreté au sein des établissements. « Pendant toute la durée des confinements, les salariés de la propreté ont dû continuer à travailler, alors même que le risque était présent », souligne Fabrice Fournier. En effet, que ce soit dans les copropriétés ou dans les entreprises, les agents de propreté ont assuré la continuité de l’activité économique et sociale de notre région (hôpitaux, transports, écoles, hôtellerie/restauration, commerces, etc.) Avec un protocole d’autant plus lourd du fait de l’incertitude du virus.

« Actuellement, un environnement sain est indispensable dans tous les domaines. Aussi le secteur a été et est très créateur d’emplois. Nous pensons qu’il va l’être encore plus ces prochaines années », résume le président de la FEP Sud-Est. De plus en plus d’entreprises externalisent d’ailleurs l’entretien de leurs locaux, pour gagner du temps et afin que le travail soit effectué par des professionnels. Cela permet d’ailleurs à des agents de se construire une vraie carrière au sein d’une entreprise de propreté.

En France, la propreté est le deuxième secteur employeur derrière la restauration-hôtellerie (plus de 550 000 salariés). En Région Sud-PACA, ce sont plus de 1 934 entreprises qui emploient plus de 43 857 salariés. Des chiffres parlants. Le 14 octobre 2021 avait lieu la traditionnelle remise des diplômes et des certificats de qualification professionnelle, en présence de plusieurs députés européens. Plus de 70 jeunes et adultes ont reçu leur diplôme.

Raphaëlle PAOLI

Des jeunes élus au Congrès national des sapeurs-pompiers, à Marseille

© Le Méridional

Avec leur écharpe d’élus, ils ne passent pas inaperçus : un petit groupe de jeunes d’un conseil municipal et des membres de la Team13, ont été invités par le Conseil départemental au 127ème Congrès national des sapeurs-pompiers de France, qui se déroule du 13 au 16 octobre 2021 au parc Chanot.