Dimanche 24 Octobre 2021, dans le cadre de »Octobre Rose », la Mairie des 9ème et 10ème arrondissements organise la première course pédestre « Jogging à Maison Blanche », avec le support technique de Massilia Marathon, dans le Parc de Maison Blanche.
Programme :
9h10 : course mixte pour adultes; les cadets et juniors pourront participer sur 6 000 m;
10h : course des Poussins et Poussines sur 1 000 m;
Les minimes filles et garçons 2 800 m ;
Puis, pour clôturer la matinée, une course des familles de trois personnes sur 800 m.
Cette épreuve s’inscrit parfaitement pour la préparation des adultes, du Marseille-Cassis le week-end suivant.
Ce jeudi 21 octobre, c’est la Fête des Entreprises. Une 19ème édition pour l’événement qui a pour slogan : « J’aime ma boîte ! » Un succès aussi, qui a fait ses preuves depuis sa création par Sophie de Menthon.
Le but de l’événement est d’encourager les entreprises à l’esprit de cohésion et de convivialité. Il suffit parfois de rencontrer vraiment ses collègues, – ce qui n’est pas si évident qu’il y paraît – pour qu’un lien se crée.
Depuis 2003, la Fête des Entreprises est célébrée par plusieurs milliers d’entreprises en France. Cette année, elle a un sens tout particulier après la crise sanitaire (sur le thème « J’aime ma boîte, et j’y croîs »), qui a montré l’importance des entreprises et de l’entraide entre leurs membres. Un concours photo et vidéo lancé pour la journée donne une idée de l’ambiance que chaque entreprise participante a su créer.
L’entreprise Coriolis a envoyé un texto de « bonne fête » ce matin à tous ses salariés ; Juste à Temps, service aux entreprises, a tenu à ce que cette fois-ci ses salariés viennent eux-mêmes déguster un gigantesque petit-déjeuner.
Beaucoup de politiques à travers toute la France, comme Christian Estrosi à Nice, ont tenu à se rendre dans une entreprise participante de l’événement « J’aime ma boîte ».
Barbara Delaroche, l’une des responsables de l’événement, nous révèle quelques chiffres d’un sondage commandité auprès d’Opinion Way. Un de ceux-là : 55% des salariés disent que leur envie de travailler n’a pas changé après le covid. Un bon signe !
Mettre en avant les salariés, montrer que l’on prend soin d’eux et du collectif des équipes, voilà les principaux objectifs de la Fête des Entreprises. Une belle… entreprise.
« La perversion de la démocratie commence toujours par la fraude des mots », a dit Platon. Il avait diablement raison. Confucius aurait dit, lui aussi, que pour remettre de l’ordre dans le pays, il fallait écrire un dictionnaire définissant clairement le sens des mots. Un économiste de renom qui prétendrait aujourd’hui vulgariser la science économique en se fondant sur les critères de la « novlangue » ou du « néo-parler » pressentis par Orwell trahirait sa mission pédagogique et ne ferait qu’embrouiller les esprits.
Pierre Dussol, professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université, a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct.
Pierre Dussol est en train d’achever pour son plaisir et le nôtre un ouvrage roboratif dans lequel il se livre à un décodage de définitions économiques plus proches de la vérité que celles qu’on pilonne dans les médias pour les rendre vraisemblables. Il ajoute à la pertinence du verbe les sarcasmes de la gaîté.
Son livre-dictionnaire est promis à un certain retentissement car Dussol opère comme un chirurgien avec une plume-scalpel qui martyrise en souriant les vassaux de la pensée économique obligatoire.
Cette œuvre salutaire a le mérite de restituer aux mots leur sens initial sans le moindre travestissement idéologique. Pierre Dussol, professeur agrégé d’économie, a accepté d’en livrer certains extraits en exclusivité au Méridional au fil d’une chronique hebdomadaire intitulée : « A vrai dire ».
José D’Arrigo
Voici trois mots, suivant ceux de la semaine dernière. D’autres suivront régulièrement. Vos commentaires et suggestions sont évidemment les bienvenus.
CROISSANCE
Objectif désirable, presque tout le monde est d’accord. Pour certains cependant, c’est le Veau d’Or, haïssable ! Certains croient bien à tort que le Gouvernement peut la décider. La « Croissance », en Economie, est le fait que l’on produise davantage par exemple que l’année précédente. C’est le seul moyen durable que l’on ait trouvé pour que le niveau de vie augmente.
Après, c’est plus difficile. Tout n’est peut-être pas bon dans le « produire plus ». S’il y a davantage d’accidents, la « production » des carrossiers et l’activité des assureurs, voire des hôpitaux va augmenter. Est-ce un progrès ? Il y a aussi des manques dans le calcul : le travail des personnes à la maison par exemple n’est comptabilisé nulle part : elles ne sont pas payées.
Autre sujet : tout ce que font les collectivités publiques et qui est payé par l’impôt, les taxes, les cotisations sociales est comptabilisé pour son coût. Est-on certain que tous ces services améliorent le niveau et la qualité de vie ? Voyons la valeur des services rendus par l’enseignement, la police et la justice, les « aides sociales » ainsi que la « politique du logement », comparée à leur coût. Or l’Etat et les collectivités publiques nous prélèvent la moitié du « Produit Intérieur Brut », le fameux P.I.B. dont l’évolution mesure la croissance, ou la décroissance.
Parfois, l’Etat veut faire croire qu’il peut décider la croissance et on appelle cette prétention « volontarisme ». Si c’était vrai, cela se saurait. Ce que l’Etat pourrait faire de mieux serait d’enlever les obstacles à la croissance dont il est responsable : poids des dépenses publiques, complexité des lois et règlements, bureaucratie paralysante. Là, il rendrait service en libérant les forces entreprenantes présentes dans toute communauté humaine.
[Voir aussi « Relance », Volontarisme, Etat…]
DECROISSANCE
La croissance économique comporte des inconvénients bien connus : prélèvements sur des ressources non renouvelables, urbanisation d’espaces autrefois naturels, regroupement humain excessif, volume croissant de déchets à traiter… Ils sont souvent mal pris en compte pour autant qu’ils soient comptabilisables.
Certains ont même prédit qu’ils l’emporteraient sur les avantages et que la croissance s’arrêterait : souvenons-nous de la « croissance zéro » du Club de Rome. Quand c’est réellement arrivé avec les crises dites « du pétrole », personne n’était content…
Un certain nombre de mouvements dits « écologistes » se sont emparés de la question et en ont fait un mouvement politique dont le vrai but est de culpabiliser le capitalisme et de détruire la vie économique. Personne pourtant ne veut revenir à la lampe à huile, et beaucoup de chefs écologistes sont bien dotés en véhicules de grosse cylindrée. Ils veulent bien la décroissance, mais pour le bas peuple, celui qui n’habite pas le centre de Paris.
Seule la croissance s’accompagne du progrès technique qui permet de trouver des solutions, pour traiter la pollution par exemple. La décroissance, du genre « retour à la vie naturelle », sans anesthésie chez le dentiste, production de fromage de brebis sans pasteurisation, déplacements exclusivement à vélo et autres idées farfelues peut avoir des côtés sympathiques mais ne peut être un mode de fonctionnement durable.
INFLATION/POUVOIR D’ACHAT
Oui, « l’inflation », c’est l’enflure du niveau général des prix. Rien d’agréable : la hausse des prix « ronge » le pouvoir d’achat de tous les acheteurs. Voyons aujourd’hui les carburants. Le consommateur va chercher à se protéger et à compenser. Comment ? En tentant d’augmenter ses rémunérations en tant que producteur. Les salariés ont des syndicats qui « revendiquent » le « maintien du pouvoir d’achat ». C’est logique. Les non salariés feront de même dans leur coin ! L’inflation alors se propagera dans toute l’Economie, ce qui est nuisible à tous, mais inévitable car chacun agit logiquement à son niveau.
La vraie question : éliminer l’inflation. « L’inondation monétaire » est toujours présente dans l’inflation et provient de la « politique monétaire » des Etats qui ont monopolisé la monnaie : la Banque Centrale Européenne porte bien son nom. On pourrait donc commencer par ne pas alimenter l’inflation en faisant « des plans d’irrigation pendant le déluge ».
Cependant l’origine de l’inflation est toujours un phénomène de rareté locale ou globale : pendant les guerres, tout manque et les prix montent (officiellement, au marché noir, ou encore par la longueur des files d’attente) jusqu’au moment où la production retrouve son niveau normal. Les gouvernements sont tentés par des mesures de contrôle des prix : on en connaît l’inutilité et même la nocivité. Relisons la précédente chronique sur le contrôle des prix. Le gouvernement de 1988 avait su « contrôler les prix » par la concurrence ; un bon remède.
Aujourd’hui nous voyons l’évocation d’un « chèque-carburant ». Pitoyable rustine inspirée par une pensée bureaucratique. La rareté et le coût du carburant ne changeront pas. Venant d’un Etat qui taxe, retaxe et surtaxe le carburant, c’est assez stupide. Il faut ramener les taxes à un niveau raisonnable. Évidemment, le « chèque-carburant » est une astuce politique indéniable.
Mourad Kahoul, de la prud’homie de pêche de Marseille et président du syndicat des pêcheurs, a eu l’occasion de le répéter ces derniers temps, notamment quand le territoire dédié aux pêcheurs a été empiété : « Avant de décider quoi que ce soit sur le Vieux-Port, les élus doivent nous consulter ; ils ne doivent pas parler au nom des pêcheurs. »La prud’homie de Marseille est la plus ancienne de France. Pour Mourad Kahoul, « il est normal que l’on ne fasse rien sans la consulter. C’est nous qui savons mieux que personne de quoi ont besoin nos pêcheurs. »
Arthur Lanternier est chef de Mission au Liban pour l’association SOS Chrétiens d’Orient. Ses deux plus grandes responsabilités sont la gestion des projets au Liban et celle des volontaires basés sur le terrain. Le Méridional l’interroge sur la situation actuelle dans un pays qui nous est cher.
Le Méridional : Arthur Lanternier, deux ans après le « soulèvement populaire » des Libanais, qui manifestaient contre la corruption des élites, qu’est-ce qui a changé ?
Arthur Lanternier : Cela fait maintenant plus de deux ans que la situation se dégrade de semaine en semaine : une instabilité politique (absence de gouvernement pendant plusieurs mois) suivie d’une instabilité économique (chute astronomique de la livre libanaise face au dollar) ont amené le pays dans la pire crise de son histoire. Au moment de la « Sawra » (révolution en arabe) la parité du taux de change face au dollar était de 1 500 LBP = 1$, aujourd’hui nous sommes à 21 000 LBP = 1$. Rendez-vous compte : pour une nation à 80% importatrice, cette dévaluation a amené le pays dans le chaos le plus total. Comme tout pays en crise économique, tout s’enchaîne : fermetures de magasins, disparition de la classe moyenne, pénuries d’essence, de médicaments, d’électricité, fermetures d’écoles incapables de continuer à fonctionner faute d’argent, violences, insécurité, tensions intercommunautaires…
Cette révolution qui avait représenté un souffle d’espoir pour le peuple libanais, s’est transformée en cauchemar pour lequel on ne voit aucune porte de sortie.
L.M : L’anniversaire de cette mobilisation n’a pas rassemblé autant de Libanais qu’on aurait pu s’y attendre. Le découragement est-il installé dans la vie quotidienne des habitants ?
A.L : En effet, la participation à l’anniversaire de la révolution n’a pas eu un grand succès. Je vois deux raisons à cela : cet événement a eu lieu trois jours après les fameux combats meurtriers de Ayn El Remmaneh le jeudi 14 octobre qui ont coûté la vie à 7 personnes. Evidemment, les Libanais ont pris peur, ont cru que cela allait recommencer trois jours plus tard et ont donc préféré rester à la maison. La deuxième est en effet celle du découragement : les Libanais sont à bout. Cette crise est un tunnel dont on ne voit pas la sortie, ils ont l’impression qu’on continue de s’enfoncer sans aucune réaction de leurs élites. La classe politique, toujours au pouvoir, continue de donner l’impression qu’elle a abandonné le peuple.
L.M : Où en est l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth ? Quelles sont les tensions autour de ce sujet ?
A.L : L’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 qui, rappelons-le, a causé 214 morts et 6500 blessés, est de nouveau suspendue. C’est la troisième fois en 1 an.
Le juge Tarek Bitar, ayant remplacé le juge Fadi Sawa écarté en février dernier, travaille sur les investigations depuis plusieurs mois mais, comme son prédécesseur, celui-ci rencontre de très forts blocages : refus de certains ex-ministres de se présenter à la justice, menaces, blocages institutionnels…
Quatre anciens ministres, dont trois députés, ainsi que l’ancien premier ministre Hassan Diab ont refusé l’audition demandée par la justice : les trois députés ont brandi leur immunité et l’ancien premier ministre a tout simplement quitté le territoire.
C’en est trop pour les familles des victimes qui demandent que justice soit faite une bonne fois pour toute. « Nous vivons dans la culture de l’impunité », s’exclament-elles.
Le Hezbollah, de son côté, dénonce une « politisation de l’enquête » et c’est ainsi que le feu a été mis aux poudres le jeudi 14 octobre à Ayn El Remmaneh à la suite de la manifestation organisée devant le Palais de Justice par les partis Amal et Hezbollah.
L.M :Le Liban est-il à nouveau au bord de la guerre ?
A.L : C’est en tout cas ce qu’on a cru voir venir ce fameux 14 octobre 2021 : 7 morts et plus de 30 blessés en plein milieu de Beyrouth lors d’affrontements entre milices.
La situation reste floue mais les images que nous avons tous pu voir à la télévision nous ont rappelé de mauvais souvenirs, ceux de la guerre civile de 1975…
Cette enquête sur l’explosion du 4 août ainsi que la situation économique et politique ont ravivé ces vieilles tensions communautaires et c’est ainsi que nous avons pu assister à des tirs incessants, à l’arme légère mais aussi au RPG et missiles B7, entre partisans politiques chiites et chrétiens. Il est encore difficile de définir qui a provoqué de telles violences, mais les faits sont là : nous retrouvons sous nos yeux la haine et la violence qui ont animé le petit pays des Cèdres pendant de si longues années. Certains accusent les Forces Libanaises d’avoir orchestré la chose et d’avoir été les seuls provocateurs. Du côté des partisans de Samir Geagea (président des FL), les membres des partis politiques chiites Amal et Hezbollah auraient pénétré dans le quartier Ayn El Remmaneh en agressant certains habitants et en vandalisant les lieux. Nous ne saurons probablement jamais. En revanche, une chose est sûre aujourd’hui : les Libanais ont besoin de connaître la vérité sur le 4 août 2020, quel qu’en soit le prix. Comme on entend souvent dans leurs bouches : « Nous n’avons plus rien à perdre ».
L.M :Quid des prochaines élections ?
A.L : Je suis avant tout un acteur humanitaire et mon devoir est de venir en aide à la population libanaise et de rapporter ce que je vois via notre travail sur le terrain. Les témoignages sont presque tous similaires : « Notre classe politique est totalement corrompue et nous a trahis ». « « Tous, vraiment tous », était le slogan lancé lors des manifestations d’octobre 2019. Deux ans plus tard, les propos ne changent pas, le slogan reste le même mais la situation se dégrade. Les Libanais ont du mal à voir une possible sortie de crise pour l’instant, le pays a-t-il déjà touché le fond ? Tout l’espoir repose sur ces élections qui arrivent. De vraies réformes seront-elles mises en place ? Y aura-t-il une vraie volonté d’industrialiser le pays et donc ainsi de dépendre moins des produits extérieurs ? Le Liban a toutes les richesses nécessaires pour redevenir un pays prospère et stable (agriculture, tourisme, culture…), il nous suffit simplement d’avoir une réelle volonté politique. Aux représentants du peuple, les Libanais leur lancent un message : « A vous de jouer, c’est peut-être notre dernière chance ».
L’Olympique de Marseille s’apprête à jouer 5 rencontres en moins de 15 jours. Cela débutera par le déplacement à Rome ce jeudi pour affronter la Lazio en Ligue Europa à 18h45.
Petit rappel
L’OM est 3ème du groupe avec 2 points. Nous sommes précédés de la Lazio (3 points). La première place est occupée par Galatasaray avec 4 points. Le Lokomotiv ferme la marche avec 1 petit point.
La dernière sortie des Olympiens s’est soldée par une belle victoire, 4 buts à 1 face à Lorient dans une rencontre bien maîtrisée mais sans réelle intensité.
Une équipe type semble se dessiner mais les choix parfois surprenants du coach Sampaoli ne nous permettent pas de dégager un 11 de départ qui saute aux yeux. Le positionnement haut de Lirola lors de la dernière rencontre ne lui a pas permis de réaliser un bon match. Ce joueur a besoin d’arriver lancé pour exploiter tout son potentiel. Pour autant, la colonne vertébrale si importante à une équipe monte en puissance. Milik retrouve des repères, Payet est en état de grâce, Kamara comble les brèches, et le gardien Lopez fait des arrêts décisifs au bon moment.
L’équilibre reste tout de même fragile. L’insistance dans les départs courts face à un pressing adverse nous met souvent en difficulté. C’est également la cause de nombreux buts. Il serait judicieux de faire preuve d’adaptation en faisant évoluer le plan de jeu.
En effet, la Lazio est parfois en difficulté en déplacement, mais reste intraitable à domicile. Le changement de système de jeu avec un passage en 4/3/3 au lieu du 3/5/2 habituel emmené par le nouvel entraîneur Maurizio Sarri a, semble-t-il, trouvé sa bonne carburation. La Lazio reste sur 3 victoires à domicile toutes compétitions confondues, emmenées par le serial buteur Ciro Immobile.
La Lazio bénéficie également d’un petit jour de repos supplémentaire ayant joué samedi. Nul doute que le match ne sera pas simple.
Les coupes européennes demandent plus d’exigence notamment sur la rigueur défensive ; mais il faudra également être au point sur le plan technique tactique physique et mental pour espérer ramener un résultat positif de ce déplacement.
Pronostic : Lazio 2 – OM 1.
Fabrice HUART
Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.
« Les Prisonniers du château d’If » présente au théâtre l’adaptation d’une partie du livre « Le Comte de Monte Cristo » d’Alexandre Dumas : la période où Edmond Dantès rencontre l’abbé Faria dans leur prison commune. Le vieil homme érudit et d’une extraordinaire vivacité d’esprit accepte d’éduquer son compagnon d’infortune. De leur rencontre naît un lien profond, celui d’un maître et de son disciple, d’un père et de son fils. En héritage, l’Abbé lèguera à Edmond Dantès son secret… Ainsi naîtra la légende du Comte de Monte-Cristo. Le spectacle arrive pour la première fois à Marseille.
Quatre dates sont prévues :
Jeudi 21 octobre à 20h30
Vendredi 22 octobre à 20h30
Samedi 23 octobre à 15h et 20h30
Dimanche 24 octobre à 15h
Tarifs : 15€ et 12€
Théâtre Atelier des Arts
133 boulevard Sainte-Marguerite/13009 Marseille
Réservation au 04 91 26 09 06 ou par mail : placetheatre@gmail.com
Depuis son inauguration en 1970 par le créateur de la fameuse boisson anisée, le circuit Paul Ricard a contribué au rayonnement du département varois et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’année 2018 a vu le retour du Grand Prix de France de Formule 1 sur ses virages. Aujourd’hui, le circuit met un point d’honneur à réduire son impact environnemental et à innover au profit d’une filière des sports mécaniques de plus en plus exemplaire.
Situé au sein du Parc naturel régional de la Sainte-Baume, le circuit Paul Ricard bénéficie d’un environnement exceptionnel. En 2018, ont été recensés sur le site plus de 180 espèces de fleurs, 36 espèces d’oiseaux, 16 espèces d’invertébrés etc. Le circuit s’efforce donc de s’inscrire le plus harmonieusement possible dans ce cadre naturel. Certains aménagements sont d’origine, d’autres sont plus récents. L’organisation du site lui-même est de plus en plus réfléchie ces dernières années, en lien avec les questions actuelles autour de la préservation environnementale.
150 ha d’espaces verts sont arrosés grâce à la récupération de l’eau de pluie et de ruissellement des pistes et des parkings. Acheminée jusqu’au lac de 60 000 m3 grâce à un réseau de canalisations souterraines (avec des séparateurs d’hydrocarbures, de façon logique), l’eau sert aussi pour le nettoyage des pistes, mais aussi comme réserve de sécurité en cas d’incendie.
20 000 m2 de panneaux photovoltaïques servent d’ombrières pour les véhicules sur l’un des parkings. L’intégralité de la production, qui atteint l’équivalent de la consommation de 2968 personnes par an hors chauffage, est redistribuée au réseau électrique local.
Pour ce qui est de la mobilité durable, le circuit joue un rôle en faveur de la réduction de la consommation de carburant fossile à travers plusieurs éléments : une flotte importante de véhicules électriques pour les équipes techniques, des bornes de rechargement des véhicules électriques, un passage au bio-diesel des véhicules techniques et de sécurité piste, et une promotion des nouvelles énergies (contribution au développement de la filière hydrogène avec l’accueil de la première station hydrogène dans le Var).
Des sujets très suivis : qualité de l’air et émissions sonores
Le circuit surveille la qualité de son environnement au moyen de… colonies d’abeilles ! C’est ce qu’on appelle la « biosurveillance environnementale apicole », ou « apivigilance ». Deux ruches sont installées à l’entrée du site. Deux fois par an, les abeilles sont analysées : de fait, l’activité du circuit n’a pas d’impact majeur sur la qualité de l’air du lieu, qui se révèle excellente.
Les émissions sonores sont des nuisances autant pour les humains que pour le milieu naturel environnant. Cela fait quelques années déjà que le circuit Paul Ricard mesure ses émissions sonores, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, grâce à quatre stations de mesure acoustique disposées sur le site. Le circuit s’est aussi engagé à construire des buttes naturelles anti-bruit de 800 mètres de long : un système qui a fait ses preuves.
« Ce n’est pas parce que l’on est mythique que l’on ne se doit pas d’être exemplaire », nous résume très justement Magali Bernard, chargée des médias pour le circuit. La préservation de l’environnement naturel du circuit contribue à le faire demeurer un territoire accueillant et en phase avec les préoccupations d’aujourd’hui. L’innovation ne se joue pas seulement en mécanique !