Les Forums Medinjob de Medinsoft sont de retour en présentiel, pour une douzième édition. Cette année, ils seront co-organisés avec La Coque. Le format évolue et devient « les 48 heures de l’Emploi et de la Formation ». Du 8 au 10 novembre prochains, ils se dérouleront à Marseille au Pôle Média de la Belle de Mai (13001) et à La Coque (13002), ainsi qu’en distanciel sur la plateforme Oneforum.
L’objectif, particulièrement pour les étudiants, est de découvrir les multiples facettes des métiers du numérique et de l’innovation. Pour Vincent Richet, PDG de La Coque, il est essentiel de prendre la mesure de l’importance du numérique dans le monde actuel.
Le Méridional :Vincent Richet, quel est votre rôle dans les forums Medinjob de Medinsoft ?
Vincent Richet : Je dirige La Coque qui est co-organisateur des forums Medinjob de Medinsoft, nous travaillons en synergie avec Medinsoft pour innover cet événement qui en sera à sa 12ème édition.
L.M :En quoi ce forum revêt-il un sens particulier en ce contexte ?
V.R : Il a un sens particulier car la crise du covid a accéléré les changements de fonctionnement dans les entreprises au niveau RH et management : nous sommes en pleine phase de transition. De plus, cette crise a accéléré l’usage du numérique et son intégration dans chaque métier comme un compétence incontournable… et évidemment, cela engendre un grand besoin de formation initiale et continue. Enfin, la reprise arrive et les entreprises ont besoin de recruter.
L.M : Êtes-vous plutôt positif quant aux débouchés des prochaines années pour le secteur du numérique et de l’IT [technologies de l’information] ?
V.R : La crise du covid a permis de gagner 2 à 3 ans dans les usages et l’intégration du numérique dans les entreprises et au quotidien. Ce secteur était déjà en croissance avant la crise et cette dernière n’a pas impacté le secteur du numérique et de l’IT, bien au contraire. Enfin, ce secteur devient une compétence transverse dans tous les métiers. Nous ne pouvons donc qu’être positifs pour les prochaines années, même si notre secteur devra accélérer sur un développement plus durable.
L.M : En quoi le territoire de la Région Suda-t-il des atouts particuliers pour les jeunes en 2021 ?
V.R : Nous avons la chance d’avoir un territoire plein d’atouts, que cela soit pour le cadre de vie, mais aussi pour la formation : nous avons de grandes écoles de management comme Kedge, de grandes écoles d’ingénieurs comme le CESI, une grande université internationale comme l’Aix-Marseille Université et beaucoup de formations intermédiaires courtes, longues ou continues. Au niveau des entreprises, la Région Sud est en croissance, avec la présence d’un plus grand hub de câbles sous-marins Internet qui fait de Marseille la 5ème métropole mondiale en matière de connectivité et va permettre ainsi à la Métropole aixo-marseillaise d’accueillir de nombreuses entreprises, notamment du digital ou ayant besoin d’une haute connectivité.
Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI
Toutes les informations à propos des forums Medinjob sont à retrouver en ligne.
Le 28 octobre s’est tenue l’inauguration officielle du « nouveau » cours Lieutaud. Le projet a été porté par le Conseil départemental à hauteur de 9,5 millions d’euros, par la Métropole à hauteur d’un peu plus de 4 millions. La Ville s’est occupée du restant de ce qui a demandé tout de même plus de 13 millions d’euros.
Les travaux sur le cours Lieutaud impliquaient une réduction des voies de voitures, une plantation d’arbres et un aménagement de pistes cyclables. Un certain nombre de ravalement de façades sont en cours et prévues.
Quentin Mugg est policier spécialisé dans la lutte anti-blanchiment. Mais quand on parle d’ anti-blanchiment, c’est… à un niveau d’envergure internationale. Passé par la DST (Direction de la surveillance du territoire) et capitaine à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière de 2005 à 2015, Quentin Mugg se consacre à la chasse de ces « hommes de l’ombre » qui permettent à des parrains du trafic de drogue de blanchir leurs milliards d’argent sale. Dans un livre passionnant intitulé « Argent sale : la traque », publié il y a quelques mois chez Fayard, il raconte trois opérations menées par son unité. De passage à Marseille pour une soirée caritative en faveur d’Orphéopolis (qui s’occupe des orphelins de policiers), il a bien voulu nous détailler – avec une certaine délectation – quelques-uns des ressorts de l’immense machine du blanchiment.
Le travail des limiers
Une traque sans merci, où les acteurs en jeu sont fuyants comme des anguilles, rusés comme des renards et surtout, si nombreux que remonter une branche ne suffit pas à démanteler un système entier. Des sommes folles transitent d’un pays à l’autre. Sans surprise, la production de cash est principalement issue du trafic de drogue. A partir de là, des mécanismes se mettent en marche, via différents collecteurs d’argent, qui se passent les sommes les uns aux autres.
L’une des affaires décrites dans le livre est la fameuse intitulée « Virus » : elle est emblématique des liens qui peuvent exister entre les milieux criminels des trafiquants et ceux de la vie sociale classique (affaires, élus, particuliers…) Instruite en 2012, bouclée en 2018, l’affaire a permis la confiscation de 18 millions d’euros d’avoirs criminels et 100 millions d’euros de fraude fiscale. Décortiquée dans l’ouvrage, elle permet de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans les grosses affaires telles que celle-ci.
Le mystérieux « saraf »
Quentin Mugg s’attache à décrire le rôle du « saraf », un blanchisseur professionnel, qui s’occupe d’exfiltrer les fonds de ses clients. Il se trouve au centre de tous les réseaux de la criminalité.
Il gagne ses commissions en proposant un service de transfert de fonds, d’un pays à un autre. Pour lui, l’enjeu est de revendre l’argent à d’autres clients, exactement comme s’il s’agissait d’une marchandise classique. Ces derniers, à l’inverse, ont de l’argent à l’étranger mais pas en France. Les fraudeurs fiscaux jouent alors leur rôle. A l’autre bout de la chaîne, on retrouve notamment des élus et d’autres acteurs.
Des acteurs qui sont donc là pour gagner le maximum d’argent et n’ont « en tant que tel » pas connaissance des trafics de drogue : c’est l’excuse « de bonne foi » de beaucoup d’accusés à la barre. Mais il se trouve que cet argent peut aussi servir à financer le terrorisme, étant donné que les terroristes préfèrent passer par ces réseaux « sûrs » et rodés plutôt de mettre en place les leurs.
Dans son livre (écrit en collaboration avec la journaliste d’investigation Hélène Constanty) comme à l’oral, Quentin Mugg détricote avec précision et humour les labyrinthes de ce monde du blanchiment d’argent ignoré du grand public… mais mis au jour par des hommes comme lui.
Raphaëlle PAOLI
« Argent sale : la traque », Quentin Mugg, Hélène Constanty, éditions Fayard, 18€.
Le Cercle des Nageurs de Marseille s’est incliné hier soir à domicile contre Pro Recco. « Bien sûr on est déçu, mais il ne faut pas oublier que c’est une très belle équipe, championne d’Europe en titre », souligne Ugo Crousillat. Le Cercle a montré un bon niveau pendant les deux premières périodes, mais c’est le début de la 3ème période qui fait mal : « On prend 4-0, et après, c’est difficile de revenir dans la course contre une équipe comme ça », souligne notre joueur.
De belles choses, encourageantes. Des points à améliorer, parmi lesquels la zone plus : « On a manqué de réalisme en zone plus, de connexion. Ça aurait pu faire la différence », conclut Ugo Crousillat.
Le prochain match du Cercle se jouera le 6 novembre contre l’EN Tourcoing Lille M, à domicile.
Le Méridional, avec Ugo Crousillat, joueur du Cercle, et Alexandre Camarasa, ancien joueur du Cercle.
C’est la 55ème édition de la Semaine nautique internationale de Méditerranée. Habituellement organisée le week-end de Pâques, elle se déroule cette année du vendredi 29 octobre au lundi 1er novembre. Cette régate phare de la Société Nautique rassemble 80 bateaux dans une course ouverte aux IRC Equipages, solos, duos et aux monotypes.
Les concurrents ont été séparés cette année en deux flottes qui seront gérées de manière autonome. Au nord, c’est Philippe Faure qui aura en charge les IRC 0, 1, 2 et 3, ainsi que les solos et les duos, alors que la rade sud sera placée sous la responsabilité de Corinne Aubert pour les IRC 4 et les monotypes.
Le public, depuis la terre, aura un point de vue privilégié sur la course et le futur plan d’eau des JO de 2024. Les organisateurs de la Snim ont prévu au programme des épreuves spécifiques, permettant d’adapter les différentes options aux conditions météorologiques et aux classes de bateaux concernés.
La marraine de cette course sera Lili Sebesi, (Société Nautique de Marseille), Equipe de France de Voile, barreuse de 49erFX, 9ème aux Jeux Olympique de Tokyo.
Il y a un peu plus d’un an, en septembre 2020, débutait un conflit meurtrier entre l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, et le Haut-Karabagh, soutenu par l’Arménie. A l’heure actuelle, rien n’est encore résolu, et beaucoup de prisonniers arméniens n’ont pas été libérés. Passées les premières réactions face à l’agression azérie, les Européens se sont peu à peu désintéressés de ce territoire situé loin de leur centre de gravité. Pourtant, l’Arménie représente non seulement le berceau de la civilisation européenne, mais sa porte d’entrée géographique.
Le philosophe Michel Onfray, accompagné du journaliste Stéphane Simon (tous deux co-fondateurs de la revue « Front Populaire »), est parti sur le terrain en novembre 2020, pour voir de ses yeux ce qu’il en était. De ce séjour, Michel Onfray et Stéphane Simon ont tiré un documentaire frappant, intitulé « Arménie, un choc des civilisations ». Le philosophe répond aux questions du Méridional.
Le Méridional:Michel Onfray, pourquoi êtes-vous si attaché à l’Arménie et à son peuple ?
Michel Onfray : Parce que c’est, comme je le dis souvent, un grand petit peuple qui a vécu un effroyable génocide et n’en a jamais fait un destin. C’est aussi parce que ce passé n’est pas seulement un passé mais également un présent : ce que l’Azerbaïdjan a récemment infligé à l’Arménie avec l’aide des Turcs est ni plus ni moins la suite à bas bruit de ce génocide qui continue… C’est enfin parce que ce qui advient dans cette région du monde annonce ce qui va se passer sur le terrain eurasien : le désir qu’a Erdogan de reconstituer l’Empire Ottoman annonce clairement la venue d’un impérialisme musulman. L’Arménie est le premier temps de cette reconstruction impérialiste ottomane.
L.M :Vous avez intitulé le documentaire tiré de votre voyage là-bas « Arménie, un choc des civilisations ». Le terme lui-même est-il une « expression-choc » ?
M.O : Non, c’est une thèse réaliste et pragmatique que les tenants de la mondialisation libérale n’aiment pas parce qu’ils lui préfèrent la thèse idéologique et utopique de Francis Fukuyama qui affirmait qu’après l’effondrement du bloc marxiste, le libéralisme allait triompher de façon planétaire. Les tenants de cette utopie veulent transformer la planète en vaste supermarché. Ce qui suppose un effacement des pays, des peuples, des cultures et des civilisations au profit d’un monde de la chosification des êtres, des âmes, des cœurs et des corps. Le projet de reconstruire un empire ottoman, celui de Poutine qui veut reconstituer une grande Russie, celui des Chinois qui veulent redevenir l’Empire du Milieu (sous-entendu du milieu du monde), celui de l’Iran chiite, témoignent que Fukuyama avait tort et Huntington raison. Nous inscrivons nos pas dans ceux de l’auteur du Choc des civilisations.
L.M : Que penser de l’indifférence des Européens face à ce qui se déroule là-bas ?
M.O : Les dirigeants européens sont les acteurs de cette mondialisation libérale. Ils veulent une Europe vassalisée par les États-Unis qui aspirent à transformer le monde en vaste supermarché. La disparition de l’Arménie ne leur pose aucun problème. Au contraire car ce pays qui témoigne par définition des racines chrétiennes de l’Occident mérite selon eux de disparaître. Tout ce qui efface le judéo-christianisme est bon pour eux. Voilà pourquoi ils favorisent la montée de l’Islam qui travaille au même projet qu’eux : en finir avec l’Europe judéo-chrétienne qui dispose encore trop d’esprits critiques et libres. Les uns feront de l’Europe un supermarché dans lequel les autres consommeront des produits hallal – burkini Nike, voile Prada, boucherie Carrefour, etc. Il n’y aura plus de livres dans les supermarchés qu’auront remplacés les espaces médias dans lesquels les best-sellers et eux seuls côtoient déjà l’électroménager.
L.M : Que peut attendre l’Arménie de la France ?
M.O : De la France, hélas, rien tant que le pays restera dans cette Europe pour laquelle la communauté turque, qui s’avère sécessionniste d’un point de vue civilisationnel, est bien plus menaçante que la communauté arménienne qui ne l’est pas du tout tant elle est magnifiquement intégrée.
Et puis soyons cyniques : la France dit et pense de l’Arménie ce que Staline pensait et disait du Vatican : « Combien de divisions ? ». L’Arménie ne menace personne car elle n’en a pas les moyens : ni par son armée, ni par son sous-sol, ni par sa position qui n’est pas stratégique dans la configuration actuelle des conflits. Israël a choisi de soutenir la Turquie et l’Azerbaïdjan afin d’obtenir de ce dernier pays qu’il soit une base arrière en cas de conflit avec l’Iran. La géopolitique est une affaire cynique d’intérêts. La pauvre Arménie n’a rien à vendre sinon sa grandeur d’âme, une vertu dont tout le monde se moque désormais.
L.M : Comment allez-vous continuer de mettre en lumière le drame qui se joue en Arménie ?
M.O : En faisant un deuxième film qui documentera le vandalisme turco-azéri, autrement dit néo-ottoman. Car actuellement, en Arménie, les églises sont détruites, ravagées, les stèles martelées, les cimetières dévastés, la population terrorisée et l’Histoire défigurée et réécrite…
Les œuvres des lauréats du Prix Maison Blanche (Snezhana von Büdingen, Florian Ruiz, Romain Bagnard, Ylia Grigoryants, Natalia Kepesz) viennent remplacer les précédentes sur les murs d’enceintes de la mairie des 9ème et 10ème arrondissement de Marseille. Cette année également, un parcours photo est proposé aux promeneurs du parc.
L’exposition, en extérieur, veut toucher les visiteurs quel qu’ils soient. « Il appartient à chacun d’en faire sa propre lecture, d’apporter son point de vue, d’y voir une désolation, un esthétisme et parfois, une simple joie qui bouleversent nos a priori », souligne le maire de secteur Lionel Royer-Perreaut.
Les professionnels du risque environnemental connaissent bien le nom de Séché urgences interventions. Branche du groupe Séché Environnement, elle s’est notamment occupée de gros chantiers comme ceux de Notre-Dame de Paris après l’incendie (avril 2019), de Lubrizol (septembre 2019) ou encore de la collision de trains SNCF (juin 2021). Directeur des Opérations industrielles chez Séché urgences interventions, Mickaël Prestavoine nous parle du travail essentiel de ses équipes, qui fonctionnent en étroite collaboration avec les pompiers et les autorités.
Une histoire née dans l’adolescence, ou presque : à 16 ans, Mickaël Prestavoine entre comme sapeur-pompier volontaire, un engagement qu’il poursuit jusqu’à ses 30 ans. Entre-temps, il a créé sa propre entreprise à 24 ans, à la suite d’un constat récurrent : quand les pompiers arrivent sur certains lieux d’accident à forts risques industriels (au sens large), ils sont souvent bloqués dans leurs interventions.« Le système n’était pas du tout structuré pour répondre à ce type d’accidents », appuie le directeur des opérations. De la région grand ouest, l’entreprise se déploie. Mickaël Prestavoine revend la société, mais revient dans le groupe une dizaine d’années plus tard, aux côtés de Joël Séché. En étroite collaboration avec Franck Morineau, il peaufine le projet. Aujourd’hui, Séché urgences interventions connaît un niveau d’activité très fort. « On aurait pensé que le covid ralentirait les interventions, mais cela a été tout l’inverse, remarque Mickaël Prestavoine. En raison du manque d’entretien sur certains sites industriels, les dégradations se sont multipliées. »
Ce dernier a été l’une des premières personnes à pénétrer dans la crypte de Notre-Dame de Paris après l’extinction de l’incendie.« Tout le plomb de la structure avait coulé, il a fallu mener un énorme travail de décontamination ; avec d’autant plus d’attention que nous étions pilotés par des spécialistes pour ne pas abîmer les objets. »
Le chantier de Notre-Dame n’est pas le seul chantier emblématique des activités de l’entreprise. En mars 2019, le porte-conteneur Grande-America sombre au large de La Rochelle. Plus récemment, en juin 2021, un train transportant des acides entre en collision avec un train de marchandises. « Sept citernes en pleine commune, un danger très élevé : il a fallu prendre en charge l’intégralité des effluents », souligne Mickaël Prestavoine. Mais l’entreprise intervient tout autant lors du renversement d’un bocal de mercure dans un lycée ou d’un accident de la route.
Une intervention en moins de 4h
L’ancien pompier détaille l’origine du développement de l’entreprise. Face à des accidents impliquant des matières chimiques, des produits hydrocarburés etc., les difficultés opérationnelles sont évidentes pour les pompiers, premiers à se rendre sur les lieux. Séché urgences interventions s’engage dans ses contrats à répondre en moins de 4h aux sollicitations de ses clients. La branche intervient aussi auprès des particuliers. Le directeur des opérations nous raconte qu’il vient d’être contacté par une femme possédant un appartement en face de Notre-Dame ; elle n’y était pas retournée depuis l’incendie. Les taux de teneur en plomb se sont révélés catastrophiques.
L’organisation fonctionne 24h/24, 7j/7 avec un principe d’équipe : lorsque les gens appellent sur le numéro vert 0 800 000 430, ils tombent automatiquement sur un cadre chimiste d’astreinte qui va réaliser une caractérisation : soit avec les pompiers, soit avec le préfet, soit avec les sites de la préfecture. Après l’état des lieux, les équipes de terrain sont envoyées.
Si le groupe Séché Environnement compte plus de 4 000 personnes, il y a environ 70 personnes pour Séché urgences interventions. Une vingtaine est en capacité de faire un premier départ. D’autres se mobilisent ensuite, de 3-4 personnes à plus de 70 selon le type d’accident.
« Nos équipes fonctionnent selon une logique de « têtes chaudes » – « têtes froides », explique encore le directeur. L’équipe de terrain, protégée et équipée au maximum (car on ne peut se permettre le sur-accident) est pilotée à distance, l’équipe du bureau est chargée de lui poser toutes les bonnes questions, elle est la « boîte à penser » : repérer les étiquetages, les risques électriques, les odeurs… Les têtes chaudes se prennent le stress de l’accident – qui implique parfois des décès -, les relations avec les autorités… » Dans un certain nombre de cas, le type même de déchets impliqués dans l’accident reste incertain, par exemple dans le cas d’un camion en provenance d’une déchetterie qui prend feu.
Ces professionnels ont une formation de bac + 5 en chimie, mais ont surtout une expérience de 15 à 25 ans derrière eux. Beaucoup sont aussi spécialisés dans un domaine particulier : la chimie organique, minérale, les risques bactériologiques…
Les mots d’ordre : rapidité et sûreté
Le spectre large de Séché urgences intervention fait sa force : « Notre métier, c’est l’expertise, de la prise en charge au traitement de l’ensemble des déchets, résume Mickaël Prestavoine. Nos assureurs ont besoin d’avoir un seul prestataire qui dit : “je sais identifier le déchet, le reconditionner, le transporter, le traiter.” » Une expertise indispensable, d’autant plus que la pression est souvent très forte, pour rouvrir des routes ou des sites industriels. Le traitement des déchets s’effectue au sein de sites spécialisés, avec des outils de haute technologie.
Une relation historique très forte avec les pompiers
De par l’histoire de l’entreprise et de par ses activités, Séché urgences interventions entretient une relation historique très forte avec les sapeurs-pompiers ; beaucoup parmi les salariés sont d’anciens sapeurs-pompiers.« L’immense avantage, c’est qu’on fonctionne de la même façon : on parle le même langage, on a les mêmes codes, une logique assez militaire, des expertises poussées, puisqu’on intervient sur des produits sensibles, susceptibles de produire des risques bactériologiques, chimiques ou explosifs. »
Séché urgences intervention a donc créé des partenariats étroits avec les différents SDIS (Service départemental de service et d’incendie), et s’inscrit dans une logique de soutien opérationnel et de complémentarité.
Une compétence française à l’international
La couverture de Séché urgences interventions est de plus en plus large : l’entreprise est désormais implantée en Afrique du Sud, au Chili, au Pérou, en Espagne, en Italie… elle est aussi très sollicitée par les grands groupes de l’industrie française, pour les accompagner dans des pays où ils sont implantés ; ces industries se doivent en effet de respecter leur charte éthique et de transférer leur standard opérationnel sur les pays d’implantation.
« Nos métiers sont en constante évolution, sur le plan technologique et pratique, conclut Mickaël Prestavoine. L’actualité démontre qu’on ne peut jamais prévoir les gros accidents. Pour y faire face et éviter la catastrophe, il faut des techniciens certes, mais aussi des passionnés de l’environnement ! »
Le début de saison est vraiment prometteur pour les poloïstes du Cercle des Nageurs de Marseille. Le club entend bien demeurer en tête du championnat. L’adrénaline est montée pour les joueurs, avec la préparation du premier match de la Ligue des champions. Ce mercredi 27 octobre, le Cercle affronte le club italien Pro Recco à 19h à domicile (piscine Pierre Garsau).
Ugo Crousillat, capitaine de l’équipe de France et poloïste du Cercle, nous livre ses impressions avant ce match important : « Je me sens vraiment bien, physiquement, mentalement, extrêmement motivé pour ce match. Pour tous les sportifs en club, il n’y a rien de mieux que la Champions League… »
Affronter le mythique Pro Recco
« On s’entraîne surtout pour ce genre de compétition, et ce soir on reçoit Pro Recco : un club mythique, champion d’Europe en titre… Donc on est très excités, motivés et déterminés. »
Sa routine d’avant-match ?
Pour un match à domicile, une routine simple pour Ugo Crousillat, tant pour le nutritif que pour le mental :
matin : brouillade en petit-déjeuner chez Carlotta With (sœur du sportif)
à midi : un plat de pâtes pour impulser l’énergie du soir
après-midi : sieste, café et réunion d’avant-match
mise à l’eau pour le match
Le Méridional, avec Alexandre Camarasa, ancien joueur du Cercle, et Ugo Crousillat