Football – Ligue des Champions : Benzema récidive, Villareal crée l’exploit
Villareal élimine les favoris
Les quarts de finale de la Ligue des Champions se sont clos hier soir et ont vu se qualifier 4 équipes pour la suite de la compétition. Parmi elles, la surprise que personne n’attendait : Villareal. Le sous-marin jaune a éliminé le Bayern Munich et a déjoué tous les pronostics, l’ogre allemand était à la base l’un des grands favoris à la victoire finale. Les Espagnols avaient déjà surpris tout le monde au match aller en s’imposant 1-0 dans leur stade. On se disait alors que les Munichois allaient rectifier le tir au match retour, à l’Allianz Arena comme le sous-entendait le coach Julian Nagelsmann avant le match, avec un brin d’arrogance : « Nous avons fait beaucoup d’erreurs à l’aller. Ils en ont fait une: nous laisser en vie. Et nous devons les punir pour ça ». Une déclaration qui a eu finalement l’effet de galvaniser les Hispaniques, qui s’imposent 2-1 sur les deux matchs cumulés.
Les joueurs d’Unai Emery devront rééditer l’exploit s’ils veulent accéder à la finale de la compétition, le tirage leur ayant octroyé les Reds de Liverpool en demi. Les hommes de Jurgen Klopp se sont « tranquillement » qualifiés – score cumulé 6-4 – face au Benfica hier soir, et semblent avoir un chemin tout tracé vers le stade de France – lieu de la finale de la Ligue des Champions.
Benzema encore sauveur
L’autre demi-finale verra s’opposer le Real Madrid de Benzema à Manchester City. Les « Merengue » ont fait tomber les champions en titre, Chelsea, au terme d’un affrontement phénoménal. Les Bleus s’étaient inclinés 1-3 au match aller avec notamment un triplé de Karim Benzema, et la qualification semblait toute promise aux Espagnols. Mais c’est au match retour que les coéquipiers de N’Golo Kanté, capitaine du soir, se réveillent. À la 75ème minute de jeu, Chelsea mène 3-0 après 75 minutes de jeu et touche des doigts la qualification. Le Real doit marquer un but avant la fin du match pour arracher la prolongation, et à la 80ème minute, sur une passe géniale de Modric, Rodrygo donne à ses coéquipiers le droit de rêver. Karim Benzema permet finalement aux Madrilènes de s’offrir une place pour le dernier carré grâce à une tête rageuse à la 96ème minute (5-4 pour le Real Madrid en score cumulé). Après le PSG et Chelsea, les hommes d’Ancelotti devront éliminer l’équipe de Guardiola, Manchester City, pour jouer au Stade de France le 28 mai prochain. Les Skyblues se sont défaits de l’autre équipe de Madrid, l’Atletico, grâce au but de Kevin de Bruyne lors du match aller (1-0 pour les Cityzens en score cumulé).
En voyant ce que Villareal est capable de faire avec un budget largement inférieur à celui de ses adversaires, l’OM n’aura plus d’excuse – en cas de qualification pour la Ligue des Champions l’année prochaine – s’il ne fait pas un bon parcours.
Calendrier des demi-finales de la Ligue des Champions :
Aller 27 avril – retour 4 mai :
Manchester City – Real Madrid 21h
Real Madrid – Manchester City 21h
Aller 26 avril – retour 3 mai :
Liverpool – Villareal 21h
Villareal – Liverpool 21h
J.M
Concours des huiles d’olive de la Région Sud : une mise en lumière de nos producteurs

Jeudi 14 avril a eu lieu la 20ème édition du concours des huiles d’olive de la Région Sud, organisé par la Région et France Olive (Association Française Interprofessionnelle de l’Olive), à l’Hôtel de Région Sud, à Marseille.
Le but est simple : mettre en valeur les oléiculteurs sur la qualité et l’authenticité de leurs productions; ils pourront ainsi mieux faire valoir leur huile d’olive auprès des consommateurs.
Cette année, 67 moulins et domaines des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse ont participé au concours. Au total, 197 échantillons en sont issus, évalués par des dégustateurs qui donnent de leur temps pour ce palmarès. Expérimentés ou débutants, les dégustateurs sont formés sur plusieurs années. Ils évaluent les huiles d’olive sur deux principaux critères : d’abord, il est nécessaire que chaque huile représente au mieux la typicité des appellations de Provence, d’Aix-en-Provence et de la Vallée des Baux-de-Provence, de Haute-Provence et de Nyons. L’huile doit être unique, non-reproductible ailleurs, et doit comprendre des typicités très marquées liées à son identité. Ensuite, l’évaluation se porte sur l’expressivité, le goût et l’originalité du produit. Ici, il n’y a pas de typicité établie : ce critère d’évaluation est purement subjectif et est davantage porté sur le débat. Cependant, le moindre défaut est éliminatoire : goût de moisi ou mauvaise hygiène du moulin par exemple.

Après une dégustation des huiles présentées, le jury (composé de professionnels de l’oléiculture, de grands noms de la gastronomie, de journalistes et de consommateurs avertis), les producteurs ainsi que les représentants de la Région Sud et de France Olive ont pu se réunir pour l’heure de l’apéritif, avant de pouvoir passer à la remise des prix, animée par les discours de Laurent Belorgey, Président de France Olive, et de Bénédicte Martin, Vice-Présidente en charge de l’agriculture. Représentant le Président de la Région Renaud Muselier, elle a fait part des objectifs pour préparer l’agriculture régionale aux enjeux des dix prochaines années, dont le changement climatique, qui reste une priorité absolue.

Ce palmarès offre une vitrine de la production provençale et reflète la richesse du patrimoine agricole de notre territoire et de son savoir-faire, puisque les meilleures huiles de la région y sont présentées. Le savoir-faire des producteurs y est reconnu et le goût et la typicité y sont récompensés : « Les concours sont l’aboutissement d’une passion : une année de travail et de soins apportés d’abord à l’olivier puis l’olive et enfin à l’extraction de l’huile ou sa préparation en olive pour la table. Être médaillé au concours de la région Sud, c’est, pour les domaines et les moulins, la reconnaissance d’un savoir-faire et la récompense du goût et de la typicité ! » affirme Laurent Belorgey.
Le concours met ainsi en avant le symbole de notre région, la culture de l’olive, qui représente plus de 66% de la production nationale. L’olivier est représentatif du paysage provençal, il est l’arbre emblématique de la Provence. Aujourd’hui, notre région compte plus de 3 200 000 oliviers, soit près de deux-tiers du verger oléicole français sur environ 30 000 hectares.
I.S
Le Talk Economie #2 – Les cryptomonnaies : la monnaie de demain ?
Pour ce talk économie, Francis Papazian, président du Méridional, échange avec Jean-Baptiste Jaussaud, analyste au sein de la rédaction du Méridional au sujet des crypto-actifs. Les cryptomonnaies peuvent-elles devenir la monnaie de demain ? Pourra-t-on acheter une baguette à la boulangerie avec des cryptos ? Jean-Baptiste Jaussaud nous donne son avis sur la question.

A l’affiche – « A l’ombre des filles » : un Alex Lutz très convaincant
Dans « A l’ombre des filles » (sorti en salle le 13 avril), Etienne Comar, le scénariste du magnifique « Des hommes et des dieux », a choisi de porter son regard sur l’univers carcéral féminin.
Lorsque que Luc (Alex Lutz), chanteur lyrique reconnu, passe de l’autre côté du mur, c’est simplement, au départ, pour ce qu’il appelle un « beau projet » : donner des cours de chant à des femmes détenues. L’homme un tantinet perché va vite devoir retomber sur la terre ferme, face à ses six volontaires. Agressivité, rivalités, mais aussi, oui, de beaux moments de chants – plus ou moins à l’unisson… – qui font oublier leur condition actuelle à ces femmes si différentes les unes des autres.
On fait bien sûr le lien avec le film d’Emmanuel Courcol « Un Triomphe » (sorti en 2020, avec Kad Merad). Le principal intérêt de « A l’ombre des filles », outre le très bon jeu d’Alex Lutz, est sans doute l’entrée dans cet univers si particulier et si dur des prisons de femmes. Le film évite la mièvrerie, mais le scénario aurait gagné à être un peu plus travaillé.
L’avis du Méridional : 3/5
J.R
PAOK-OM : 2 cadres sous la menace d’une suspension
Dans quelques heures, l’OM effectuera l’un des matchs les plus importants de sa saison, et n’aura pas le droit à l’erreur. Avec une maigre avance d’un but (2-1 au match aller), les Marseillais devront batailler s’ils veulent faire partie des 4 meilleures équipes de la compétition. Un engagement sur le terrain qui devra cependant être maîtrisé pour 2 joueurs, et pas des moindres : Guendouzi et Saliba, en cas de carton jaune, seront suspendus pour le match aller de la demi-finale, si qualification contre le PAOK il y a.
Un handicap de taille pour 2 joueurs qui ont tendance à parfaitement personnifier la fameuse expression footballistique « mouiller le maillot »; et un avantage non-négligeable pour l’adversaire qui pourrait profiter des interventions contenues des deux néo-internationaux français. On pense notamment au milieu de terrain de l’équipe grecque Kurtic qui a inscrit 18 buts toutes compétitions confondues cette saison, et qui représente une menace considérable pour les Olympiens.
On rappelle que l’OM fait face à une vague d’indisponibilités ce jeudi avec pas moins de 8 absences dont Kamara, Gerson, et Milik. Pour se rassurer, un match nul suffirait pour emmener les Olympiens jusqu’en demi-finale.
Ne manquez pas le live commenté du match par le Méridional dès 20h45 sur nos chaînes Facebook, Youtube, et Twitch.
Un lycéen d’une école hors-contrat, champion de taekwondo, refusé d’une compétition
Ce n’est pas la seule histoire qui illustre une différence notable de traitements entre les établissements publics et les établissements privés. Mathis est en classe de Première au lycée privé hors contrat Diagonale. Cette école permet à des élèves artistes ou sportifs de haut niveau de combiner un parcours scolaire normale avec un entraînement intensif. Par le biais d’un système de rattrapages, ces jeunes peuvent participer à des compétitions sans être pénalisés dans leur scolarité.
Le jeune Mathis, champion de taekwondo, a un parcours sportif impressionnant : il a participé à de multiples compétitions internationales ; il est champion de France cadet, puis junior, depuis 2018 ; le jeune homme s’est également classé 6ème mondial dans la catégorie des -48 kg.
Pour une grande compétition (la « Gymnasiade ») Mathis est choisi par la Fédération française de taekwondo. Jusque-là, pas de problème. Mais l’affaire se complique quand l’Union nationale du sport (UNSS), parmi les documents sollicités, demande une affiliation à l’UNSS : étant élève d’un lycée privé hors-contrat, Mathis ne peut tout simplement pas obtenir cette affiliation, et le rectorat de Lyon refuse d’aplanir les choses.
Le jeune homme demande à être traité comme n’importe quel sportif qui veut faire rayonner la France, et a fait appel à Emmanuel Macron.
Présidentielle 2022 – Lionel Royer-Perreaut : « La structuration droite-gauche a vécu »
Lionel Royer-Perreaut, maire des 9ème et 10ème arrondissements de la Ville de Marseille et vice-président du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, répond aux questions du Méridional en cet entre-deux-tours. Début février 2022, il avait annoncé son départ des Républicains et son ralliement à Emmanuel Macron.
Le Méridional : Monsieur le Maire, pourriez-vous commencer par dire un mot sur les résultats dans votre secteur ?
Lionel Royer-Perreaut : D’abord, le plus notable, c’est l’effondrement total des Républicains, qui n’est évidemment pas sans incidence sur la restructuration du spectre politique local. C’est aussi le score d’Emmanuel Macron, qui s’est amélioré par rapport à 2017. C’est un vote consolidé de la droite nationale, puisque le cumul de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour fait que globalement, dans le secteur, on tutoie les 35%. Et puis, comme partout à Marseille, une poussée de Jean-Luc Mélenchon, notamment dans les quartiers populaires.
On voit donc très clairement se dessiner deux tendances : un électorat des classes plus aisées, qui vote plus fortement pour Emmanuel Macron, et un électorat populaire, qui se partage entre un vote d’extrême-gauche et un vote d’extrême-droite. Le secteur est à l’image de cette recomposition apparue à l’échelle nationale.
L.M : Comment allez-vous mener la campagne des législatives, cette « troisième élection présidentielle » ?
L.R-P : Je sais qu’il bruisse dans Marseille la rumeur selon laquelle je serai candidat aux législatives, mais pour le moment, je ne suis candidat à rien ! J’ai toujours dit que je laissais passer les présidentielles pour me déterminer. Certes, il ne m’a pas échappé qu’Emmanuel Macron est arrivé en tête dans la 6ème circonscription ; j’intègre cela à la réflexion qui est la mienne en ce moment.
« il ne fallait pas être devin pour comprendre que les républicains allaient exploser »
L.M : A ce stade du parcours, vous avez choisi « le gagnant ». Comment, au niveau local, expliquer ce choix ?
L.R-P : Ecoutez, je pense que les Marseillaises et les Marseillais, de droite, me semble-t-il, ont répondu à la question par eux-mêmes. L’exemple du bureau de vote 980 sur mon secteur, traditionnellement le plus ancré dans la droite républicaine, le montre bien : Emmanuel Macron atteint 40% au premier tour.
Les électeurs des Républicains se sont très clairement et majoritairement identifiés à la candidature d’Emmanuel Macron. Cela signifie que ce dernier a su convaincre les électeurs de la droite républicaine et du centre, qu’il a su incarner un certain nombre d’idées portées jusque-là par les Républicains.

L.M : Que représente pour vous le fait qu’on trouve des personnalités d’autant de bords différents au sein de la macronie ? N’est-ce pas un symbole de déliquescence de la vie politique française ?
L.R-P : Je vois cela d’abord comme la fin d’un cycle. La structuration politique droite-gauche, telle qu’elle s’est structurée depuis l’avènement de la Vème République en 1958, a vécu. Aujourd’hui, il n’y a plus de culture politique au sens propre du terme. Les nouvelles générations surtout ne savent plus si elles sont « de droite » ou « de gauche ». Elles votent par rapport à ce qu’elles voient dans les médias, lisent sur les réseaux sociaux. Cela déstructure complètement les habitudes de vote, ce qu’a bien compris Emmanuel Macron.
« il n’y a plus de culture politique au sens propre du terme »
L’idée de s’inscrire dans une forme de dépassement qui réunit des gens du « centre-droit », du « centre-gauche » et du « centre-centre » est en train de prendre corps ; d’autant plus que dans la famille républicaine, il y a toujours eu deux grandes familles de pensée : la famille libérale et la famille conservatrice. Elles parvenaient à cohabiter ensemble lorsqu’elles étaient guidées par un leader charismatique – ce qui n’existe plus depuis maintenant dix ans. Il ne fallait pas être grand devin pour comprendre que Les Républicains allaient exploser.
On fait d’ailleurs porter à Valérie Pécresse un résultat qui n’est pas de sa seule responsabilité ; résultat lié aussi au fait que Les Républicains ont voulu désigner leur candidat dans le cadre d’une primaire fermée, qui ne donne pas une assise électorale suffisamment dynamique. Pourquoi François Fillon a-t-il réussi en 2017 à atteindre les 20% malgré toutes les Erinyes qui sont tombées sur lui ? En 2022, l’électorat de centre-droit a eu peur d’un duel Mélenchon-Le Pen et a préféré voter Macron.
L.M : Comment voyez-vous l’évolution de la vie politique française ? Est-on destiné à rester sur ce statu quo macronien ?
L.R-P : Cela fait quelque temps qu’Emmanuel Macron a dans l’idée de mettre en place un grand parti central, avec une aile gauche et une aile droite ; ce dont il m’avait déjà parlé il y a plusieurs mois lors de notre échange. Enfin vous savez, quand j’ai commencé ma vie politique il y a 32 ans, il y avait au sein de l’UDF [Union pour la démocratie française, ndlr] le parti radical, le parti démocrate-chrétien, le parti libéral… Emmanuel Macron est en train de recréer une sorte d’UDF, un peu plus équilibrée puisqu’il prend aussi du côté de la gauche. La réussite de cette opération va dépendre de sa capacité à respecter toutes les tendances, et de volonté des différentes mouvances d’accepter certaines concessions.
Propos recueillis par Jeanne RIVIERE
Mali : l’Europe cesse ses missions de formation
Alors que l’arrêt de la mission Barkhane est encore dans les esprits, l’Europe s’apprête à cesser ses missions de formation de l’armée au Mali. Il y a plusieurs semaines en effet, l’Union européenne avait demandé à la junte gouvernementale de clarifier sa position par rapport à ses liens avec le « groupe Wagner », ces mercenaires russes présents dans la région centrale du pays.

Certains pays étaient favorables au maintien d’une présence : l’Italie et l’Espagne par exemple, contrairement à l’Allemagne. Pour les armées, c’est un sentiment d’échec qui domine.
PAOK-OM : à la portée des Olympiens
L’OM a eu la mauvaise idée de ne pas se mettre à l’abri lors de son match aller de Conference League contre le PAOK (2-1). Une marge d’un but sépare les deux équipes malgré une opposition presque à sens unique – 18 tirs à 3 pour l’OM – et tout reste à faire dans un match retour plus serré qu’il n’y paraît.
Des absents en tribune et sur le terrain
C’était dans les tuyaux, l’OM l’officialise dans un communiqué : les supporters marseillais ne feront pas le déplacement en Grèce demain soir pour soutenir leurs joueurs. Le club annonce prendre « acte du communiqué du ministère de la Protection des citoyens demandant, aux autorités compétentes, l’interdiction du déplacement des supporters marseillais pour le match contre le PAOK au stade Toumba » et dit aussi « regretter que ses supporters soient privés d’encourager leur équipe de cœur. »
Un match qui se jouera donc à sens unique dans les gradins, et une bien mauvaise nouvelle quand on connait la ferveur des ambiances dans les stades grecs. À cela s’ajoute une liste de 8 absents – Balerdi, Alvaro, Konrad, Kamara, Gerson, Dieng, Luis Henrique et Milik – et de 2 incertains – Bakambu et Caleta-Çar. Comme des signes qui montreraient qu’il ne faudra prendre pas le match à la légère, les Olympiens devront faire face à tous ces imprévus pour se qualifier pour les demi-finales.
> A voir aussi : PAOK-OM : des absents et un retour pour la compo probable de Sampaoli
L’OM grand favori pour la qualification
Malgré tout, rien ne sert d’être pessimiste : la forme des Olympiens est exceptionnelle et les joueurs assimilent plus que jamais la tactique de leur coach sur le terrain. Les Phocéens ont remporté chacune de leurs 6 dernières rencontres en compétition européenne, ce qui constitue un record dans leur histoire sur la scène continentale. Le score du match aller était plutôt flatteur pour les Grecs, ils ont pu profiter des problèmes de finition que l’on peut parfois constater dans les matchs des Marseillais cette saison. Car si l’OM a marqué 2 buts, il aurait largement pu en inscrire plus si les joueurs avaient été plus adroits devant les cages. Avec 18 tirs dont 10 cadrés, les statistiques parlent d’elles-mêmes… L’OM devrait en plus – sauf surprise de dernière minute – jouer sans numéro 9 de métier contre le PAOK : Arek Milik, pas à 100%, n’est pas du voyage en Grèce. Alors qu’il avait fait son retour à l’entraînement collectif et qu’il semblait être remis de sa blessure, le Polonais ne pourra aider ses coéquipiers à conclure leurs actions contre l’équipe grecque.
Le Polonais restait sur une bonne série avant sa blessure en sélection : avec 4 buts et une passe décisive en 4 matchs, il était le joueur en forme. Sampaoli devrait par conséquent aligner un trio d’attaque Payet, Harit, et Ünder jeudi soir. Et si Payet garde le même niveau qu’au match aller, ce qui est très probable étant donné son efficacité contre les clubs grecques – le Réunionnais est impliqué sur 6 buts lors de ses 4 derniers matchs contre des équipes du Pays d’Homère – l’OM devrait pouvoir se mettre dans la poche son ticket pour continuer l’aventure Conference League. On rappelle que si les Olympiens se qualifient demain soir, ils affronteront le sortant du duel entre le Slavia Prague et Feyenoord (score du match aller 3-3), deux équipes qui semblent tout à fait à la portée des deuxièmes de Ligue 1.
La peur de finir le travail ne doit pas tétaniser les Marseillais. Même sans ses supporters et une grande liste d’absents, les hommes de Sampaoli restent les grands favoris de la rencontre.
Pronostic du match : PAOK 0-2 OM
J.M