vendredi 8 novembre 2024
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Entre2 BIAC 2022 : le retour du spectaculaire, à Marseille et en Région Sud

© BIAC

La BIAC 2021 (Biennale Internationale des Arts du Cirque) avait dû s’adapter, et était restée destinée à un public de professionnels. L’Entre2 BIAC 2022 sera ouverte à tous, et promet du spectaculaire à tous les niveaux ! « Un mois de cirque », du 12 janvier au 13 février 2022, se tiendra à Marseille mais également à travers toute la Région Sud : 44 spectacles pour un peu plus d’une trentaine de villes. A des talents venus du monde entier se mêleront des artistes du territoire, une façon de démontrer, s’il en était besoin, le dynamisme du cirque contemporain dans notre région.

« On a besoin d’air »

« On regarde très différemment les arts visuels et les arts vivants », résume Raquel Rache de Andrade, co-directrice générale d’Archaos et de la BIAC. Guy Carrara et elle-même, on le sent, sont heureux et fiers de présenter cet Entre2 BIAC 22. En plus des lieux traditionnels de représentations, l’idée est « d’investir l’espace public ». Un projet qui va de pair avec l’un des thèmes 2022 : l’air. « Cet Entre2 BIAC met en lumière la question de l’air : on a besoin de l’air, on a besoin de respirer. On démarre avec le spectacle « Respire » à la Vieille Charité et on va finir avec un événement qui s’appelle « Au bout la mer, Cirque », à la Canebière ; l’air sera présent, l’air spectaculaire, l’air intime, mais surtout, l’air », conclut Raquel Rache de Andrade avec un sourire.

Un passe qui dépasse Marseille

L’Entre2 BIAC illustre magnifiquement l’immense diversité des propositions de cirque contemporain. Certains spectacles s’installent dans les théâtres, d’autres sous un chapiteau. Pour encourager les découvertes à travers toute la région, les organisateurs ont décidé de mettre en place un « pass cirque Entre2 BIAC » pour cette édition 2022, soit 50€ pour trois spectacles : « Terces » (Marseille), « Dans ton cœur » (la Seyne-sur-Mer) et « Falaise » (Gap).

Un appel à l’imagination du public

Pour Philippe Ariagno, directeur du théâtre La Passerelle à Gap (qui présentera « Falaise »), « le pouvoir émotionnel et le pouvoir d’appel à l’imagination du public est extrêmement fort. » Les spectacles mêlent tous les talents et toutes les sortes d’émotions. 12 janvier-13 février 2022 : on a hâte de vivre « un mois de cirque » !

Jeanne RIVIERE

Entre2 BIAC, du 12 janvier au 13 février 2022. Programmation et billetterie à retrouver sur le site de l’événement.

Les Rencontres de Cannes : des échanges artistiques entre les disciplines culturelles

© Rencontres de Cannes / Fb

Les Rencontres de Cannes ont été créées en 2014 par le maire de Cannes David Lisnard. Elles veulent être un moment fort de la saison automnale dans la région et un temps d’échange entre plusieurs disciplines. Elles rassemblent un public et des intervenants de tous horizons : philosophes, comédiens, réalisateurs, éditeurs, auteurs etc.

  • Du 22 au 28 novembre : les Rencontres Cinématographiques de Cannes
  • Du 1er au 2 décembre : les Rencontres Artistiques de Cannes
  • Du 3 au 4 décembre : les Rencontres Débats de Cannes.

Programmes détaillés à retrouver en ligne.

Un Olympico qui tombe à l’eau

©Twitter Olympique de Marseille

Nouvel incident ce soir dans la rencontre opposant l’OL et l’OM. Dès la deuxième minute de jeu, Dimitri Payet a reçu une bouteille d’eau en pleine tête alors qu’il s’apprêtait à tirer un corner. Évènement qui nous rappelle tristement le match Nice-OM, où le numéro 10 olympien avait également subi des jets de projectiles, ce qui avait entraîné le report du match.

La décision d’interrompre la rencontre a été immédiatement prise par l’arbitre de cet Olympico Ruddy Buquet, au grand désarroi des supporters lyonnais.
Durant plus d’une heure, le flou était total alors que l’on attendait tous la décision de la LFP sur la reprise ou non du match. Selon nos informations, Jean-Michel Aulas et les Lyonnais faisaient pression durant cette pause afin que le match reprenne. Comportement assez incompréhensible du président lyonnais quand on connaît ses déclarations il y a quelques semaines sur ce type d’évènement.

De plus, Dimitri Payet, sûrement le joueur le plus important de cette équipe olympienne, n’était apparemment pas prêt à reprendre, blessé physiquement et impacté mentalement par l’incident. La question principale de ces 60 minutes d’interruption était donc de savoir s’il était équitable de reprendre le match alors que l’OM perdait son numéro 10.

Mais c’est avec stupeur et surprise que l’on apprend aux alentours de 22h20, par le speaker de l’Olympique Lyonnais l’annonce de la reprise du match
, à la grande joie des Lyonnais et de leur président. Tristement, le plaisir de ses supporters semble avoir été le souci principal de Jean-Michel Aulas dans cette soirée. Est-il allé jusqu’à tenter un passage en force et à faire pression pour que le match reprenne ? Les Lyonnais reviennent donc s’entraîner sur le terrain, de manière assez calculée d’ailleurs, comme pour montrer que si le match ne reprend pas, c’est de la faute des Marseillais.

Cependant, les joueurs marseillais et le coach Sampaoli, avec le recul nécessaire et adapté à cette situation, refusent de retourner sur le terrain, en réponse à cette décision grotesque.

Après plus de 20 minutes de protestations des joueurs marseillais, le match est définitivement arrêté, conformément à la décision initiale de Ruddy Buquet, comme il l’a confié à nos confrères d’Amazon à la fin du match. La Commission de Discipline de la LFP se réunira en urgence dès demain.

Alors que faire ? Rejouer le match semble être une décision qui ne permettra pas que ce genre d’évènements se reproduisent. On a là un problème sociétal, qu’une simple décision comme celle-ci ne résoudra pas. Alors on pense à Dimitri Payet, et aux futurs joueurs de ligue 1 qui subiront les comportements violents des supporters si aucune décision de fond n’est prise.

Julien Messika

OL-OM : Le Live OM du Méridional

© DR
  • Suivez le live commenté du match OL-OM sur Le Méridional :
  • Avant-Match à partir de 20h30
  • A suivre sur les chaînes YouTubeTwitch et Facebook du Méridional

Le coin des livres – « Les visiteurs d’Histoire » : l’Histoire de France autour d’une table

Mariage de Louis VII et d'Aliénor d'Aquitaine © WKMC

Qui n’a jamais rêvé de rassembler autour d’une table ses meilleurs amis, si différents qu’ils soient les uns des autres… au risque aussi de quelques échanges plus ou moins houleux ? Bruno Solo a osé. Dans un livre paru cet automne intitulé « Les visiteurs d’histoire » (éditions du Rocher), le lecteur devient spectateur d’une drôle de réunion.

On commence par accueillir Clovis, qui « dépose sa francisque dans le porte-parapluies », puis l’humble saint Eloi. Viendront encore Alcuin (et sa montagne de « lectures »), moine avisé et conseiller de Charlemagne, Aliénor d’Aquitaine, reine de France puis d’Angleterre, Christine de Pizan, première femme écrivain et philosophe de langue française à avoir vécu de sa plume ; Michel de l’Hospital, chancelier, apôtre de la tolérance pendant les guerres de religion, Théophraste Renaudot, fondateur de « La Gazette », René-Robert Cavelier, explorateur du Mississipi et de la future Louisiane, le Chevalier d’Eon, agent secret (homme ou femme ?), Louise Michel, figure de la Commune de Paris et militante anarchiste, Georges Mandel, chef de cabinet de Georges Clemenceau.

Certains noms sont plus célèbres que d’autres. Certains personnages ne nous évoquent parfois que quelques événements historiques. Et le but est justement d’en savoir plus ! Sans prétendre tordre l’Histoire, Bruno Solo la convoque de façon drôle et inattendue : un banquet rassemblant, à notre époque, toutes ces légendes du passé, a de quoi régaler. Et les accueillir dans une ambiance contemporaine les sort de leur grenier empoussiéré… Avec un clin d’œil aux fameux « Visiteurs ».

Des tableaux esquissés de la vie de chacun d’entre eux, entrecoupés de dialogues et d’interventions des autres convives : voilà ce que donne l’ouvrage de Bruno Solo, sous-titré très justement… « Quand l’Histoire de France s’invite chez moi ». C’est l’occasion de rencontrer un peu de notre Histoire… et d’y prendre goût !

Jeanne RIVIERE

Bruno Solo, « Les visiteurs d’Histoire, Quand l’Histoire de France s’invite chez moi », éditions du Rocher, 18,90€.

La Causerie de Fabrice Huart : avec Stéphane Hours, médecin du sport chez ICOS, ancien du staff médical de l’OM

Avant le match OL/OM, Fabrice Huart échange avec Stéphane Hours, médecin du sport chez ICOS et qui a fait partie du staff médical de l’Olympique de Marseille entre 2006 et 2008.

> A voir aussi : OL/OM : le jeu des olympiques

Suivez les commentaires du match de ce dimanche 21 novembre sur les pages Facebook, Youtube et Twitch du Méridional.


Stéphane Hours nous parle de son métier, des joueurs qu’il a rencontré, des moments forts qu’il a vécus. Et puis comme d’habitude, on discute aussi pronostics et forme de l’OM !

© FH DR

Portrait de championne – Emma Clair-Dumont, une vie de défi et d’aventure

Emma Clair-Dumont © DR

Emma Clair-Dumont est une sportive dont la rencontre ne laisse pas indifférent : elle est à la fois pleinement présente, pleinement à ce qu’elle raconte, vive et chaleureuse. Et puis elle est aussi ailleurs, dans un monde qui nous fait rêver mais nous effraie aussi un peu. Le sport comme défi fait partie intégrante de sa vie depuis son enfance. Emma Clair-Dumont est par essence attirée vers l’inconnu, la difficulté, le risque. Courir sept marathons en sept jours sur sept continents ? Réaliser un triathlon entre Manche et Méditerranée ? Un goût de pari. L’athlète de 44 ans vit près de Marseille depuis plusieurs années.

> A voir aussi : Portrait de champion – Le boxeur Yohann Drai, enfant de Bonneveine, Marseille-Thaïlande et retour

Une enfance atypique

« Je suis née dans une famille fervente amatrice de sports mécaniques. A cinq ans, j’ai su faire de la moto avant même de grimper sur un vélo, attaque-t-elle d’emblée avec un sourire. C’est comme ça que j’ai commencé le sport, qui demandait une bonne condition physique. » Dès ses premières années, elle développe une curiosité pour des sports différents : la danse, le basket, le handball (sports qu’elle pratique pour certains en poussin, puis en minime et en cadet). Sa jeunesse reste pourtant liée à la pratique des sports mécaniques. Beau clin d’œil… elle rencontre d’ailleurs son mari en réalisant le Dakar : elle en quad, lui à moto. Elle est deux fois championne du monde de quad.

Le cap des 30 ans

La recherche de l’atypique, elle le sait, est ancrée au plus profond d’elle-même depuis son enfance. « Une petite fille qui fait de la moto, ce n’est pas courant. Mais c’était comme ça, normal pour moi. Dans mes études aussi j’ai recherché l’original, en me tournant vers ce qu’on appelait les « nouvelles technologies » ; au Canada, j’étudiais la fibre alors qu’on ne connaissait pas ce mot de l’autre côté de l’océan. Je pense que ce goût des choses hors-normes a toujours orienté mes choix de vie. »

Five Summits Challenge : au Népal en 2019 © Coll. Emma-Clair Dumont

« C’est vraiment autour de mes 30 ans que je me suis dit, sur le plan personnel comme sportif : qu’est-ce que tu as envie de faire ? J’avais aussi en moi le goût du voyage. Au début de ma carrière, j’ai travaillé sept ans pour les parfums Christian Dior à Paris. » Directrice Internet internationale au sein du marketing, elle travaille avec les filiales du monde entier pour mettre en place le secteur Internet.

A 30 ans, donc, avec une carrière et des titres sportifs, elle désire changer de cap. Côté professionnel, elle quitte Paris et crée une petite société avec son mari : l’entreprise, pendant une dizaine d’années, organisera les plus gros rallyes du Maghreb. Côté sport, elle a très envie de se tourner vers des nouveautés pour elle.

Tout terrain

Gravir les cinq plus hauts sommets mondiaux sur chacun des continents (Five Summits Challenge), tel est le défi qu’aborde Emma Clair-Dumont (« la Française qui gravit une montagne et en gravit une autre »). Elle commence en 2009 avec le Kilimandjaro, poursuit en 2010 avec le Mont-Blanc etc. « Ça, c’était pour l’alpinisme », nous précise-t-elle… Car elle entend parler depuis longtemps des marathons. Elle éclate de rire : « Au bac, je n’avais pas réussi à terminer mes tours de course ; mais on me disait depuis longtemps d’essayer un marathon. » En 2016, elle s’entraîne avec un coach et un club pour participer au marathon de New York.

Défi plutôt que compétition

Emma Clair-Dumont tient beaucoup à la différence entre le défi et la compétition. « Autant dans les sports mécaniques, je cherchais à être devant, autant dans les sports « nature », pas du tout. Quand j’ai changé d’optique, c’était une nouvelle perception : relever le défi. » Ce qu’elle ne sait pas, elle l’apprend. « Mais on se sert toujours de ses expériences passées, dans tous les domaines. » Alpinisme, course à pied… tout ce qui n’est pas acquis l’attire.

> A voir aussi : Portrait de champion – Dimitri Masson, « le turbulent » devenu champion du monde de boxe thaï

L’un de ses rêves était de se rendre aux pôles Nord et Sud. Mais… pour cela, il faut être « ou chercheur, ou très riche ! » La chance lui sourit : elle rencontre un fabuleux personnage, Richard Donovan, qui organise des marathons dans des conditions extrêmes. Dont le « North Pole Marathon » : un marathon sur la banquise, rassemblant 40 personnes, par -37 degrés… avec seulement sept heures pour courir car la banquise n’est pas fiable. « C’était… inimaginable, incroyable. On était en expédition. » Et puis une ambiance particulière : pas de terre en dessous (1,50 mètre de glace) 6 000 mètres de fond de mer, un soleil permanent.

« Le défi : potentiellement, on se met en danger. Alors qu’une compétition est encadrée, sécurisée. Quand on n’a pas fait les deux, on ne peut pas avoir cette perception. » Le goût du défi n’exclut pas l’appréhension de l’inconnu et de la mort. Emma Clair-Dumont ne prétend pas être une surfemme, au contraire : c’est ce risque inhérent à la vie humaine dont elle a soif.

A Risoul, dans les Alpes du Sud © Coll. Emma Clair-Dumont

A côté de cela, le quotidien paraît bien fade… C’est là que le rôle de la famille est primordial. « J’ai la chance d’avoir notamment un mari et un fils qui m’encouragent… ou me freinent ! Mais surtout me comprennent. » Les projets sont vécus en famille.

7-7-7

Richard Donovan la convainc d’une folie : courir sept marathons sur sept continents en sept jours. « Il me disait à juste titre que c’était beaucoup plus simple, que sinon ça allait me prendre des années. » Après avoir rencontré un Français qui l’avait fait deux ans auparavant, elle se lance dans l’entraînement. 40 personnes sélectionnées, femmes et hommes, professionnels ou amateurs : ce sport individuel devient aussi collectif. La difficulté était de « séquencer » sa vie de façon serrée, de l’avion au marathon.

> A voir aussi : Erick Roméas : la Nuit des Champions, l’événement marseillais qui dépasse les frontières nationales

Cet été, elle a organisé et participé à un triathlon XXL « Coast to Coast » (associé à une dimension environnementale) : 34 kilomètres de nage entre Douvres et Calais, 1020 kilomètres jusqu’au Vaucluse, puis 128 kilomètres jusqu’à la plage des Catalans de Marseille. Parallèlement, des cinq sommets, il lui en reste deux : un en Océanie, et… l’Everest (8 800 mètres). A partir de 2019, elle se rend au camp de base du « Toit du monde » (à 5 400 mètres) et se prépare au défi : programmé en 2022 !

L’intensité de la vie

Entrepreneur, athlète multisports, Emma Clair-Dumont est une femme fascinante. Née en Normandie, elle a habité Paris, puis le Sud, a voyagé sur tous les continents… Pourquoi cette vie de défi ? « J’aime être en forme, j’aime toute l’adrénaline que procure le fait de se dépenser. Je suis quelqu’un d’énergique, qui ne veut pas rester statique. » Si on devait la définir, on paraphraserait un peu la phrase de Marc Twain : « Elle se demandait si c’était impossible, alors elle l’a fait. »

Jeanne RIVIERE

Avant-match – OL/OM : Le jeu des olympiques

© OM / Twitter

Le championnat reprend ses droits après cette mini-trêve internationale. Les Olympiens, comme souvent, vont clôturer la journée de championnat. Ils se rendront au Groupama Stadium, pour ce qu’on a pris l’habitude d’appeler l’Olympico.

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Equipe proposée par Fabrice Huart © DR

Cette rencontre s’annonce comme un véritable choc !!!

Les Gones alternent entre le bon et le moins bon. C’est une équipe de qualité avec des joueurs de talent tel que Paqueta, Ekambi et Aouar, avec bien souvent des joueurs issus du centre de formation dont la qualité n’est plus à démontrer qui viennent alimenter l’équipe première. Cela dit, cette équipe a du mal à trouver le rythme. Ils viennent de subir une lourde défaite 4 à 1 contre des Rennais omniprésents qui les ont harcelés tout au long du match. Les Lyonnais sont apparus sans solutions ; de plus, en interne, ce n’est pas la folie : une sortie du directeur sportif annonçant qu’il quitterait le club en fin de saison et un président qui semble perdre de fil… autant dire que les Lyonnais ne sont pas dans les meilleures dispositions pour redresser la barre.

Ce n’est pas le feu non plus du côté des Olympiens : le dernier match nul à domicile face à Metz 0/0 à 11 contre 10 ne nous a pas rassurés. En effet, nous avons eu toutes les peines du monde à emballer le match ; la coordination offensive et l’enthousiasme étaient en baisse sur cette rencontre. Il est vrai que l’OM a enchaîné de nombreux matchs, d’où peut-être cette perte de vitesse. Le coach et son effectif ont eu 10 jours pour se remettre au travail, ils ont certainement mis à profit ce temps pour faire récupérer les joueurs et revoir tous les aspects technico-tactiques qui ont fait de l’OM une équipe qui doit viser le haut de tableau.

Pronostic : 2 à 2

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

OL/OM : Sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

© DR

L’OM se déplace à Lyon ce dimanche 21 Novembre. Le coup d’envoi sera donné à 20H45, et le match diffusé en direct sur Amazon Prime Vidéo.

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La start-up qui promet – My City Memory, du paillasson à l’art de vivre

© AM DR

Puisqu’il faut bien compter avec lui maintenant – le covid est entré dans le paysage comme arrière-plan plus ou moins proche – autant mettre en lumière les histoires inspirantes qui en sont issues. Celle de la start-up marseillaise « My City Memory » en fait partie.

> A voir aussi : Défi « 36h Chrono » : de l’idée à l’entreprise

Alexandre Matheron a 25 ans. Après un bac ES, ses études le forment à la gestion et à la comptabilité, puis au droit. En master, il bifurque à nouveau vers un master en gestion économique et création d’entreprise, côtoie le vivier de jeunes entrepreneurs Pépite Provence (Aix-Marseille Université). Aujourd’hui, il le voit comme une évidence : « Pour moi, on naît entrepreneur, on ne le devient pas si ce n’est pas ancré en nous. Ce n’est que plus tard que germent les idées et qu’on peut les faire fructifier. »

© My City Memory DR

C’est en licence 3 qu’il a l’intuition de lancer sa marque. Le socle de son idée, c’est de partir de la silhouette de la ville, avec un choix de monuments (pas uniquement les plus célèbres). Le Marseillais le constate : la ligne des monuments, c’est le « résumé » d’une ville, avec tout ce qu’elle évoque. « Dans la ligne se retrouve l’essence même de la ville » : pour Marseille, quand on y arrive, on voit les tours, la Major, Notre-Dame-de-la-Garde, le David du Prado… jusqu’aux Goudes, au loin ! Une certaine « chronologie » de la ville dont les habitants sont si fiers.

Alexandre Matheron propose ses conseils comme expert au défi « 36h Chrono » de Pépite Provence en novembre 2021 © LM

Le tapis magique qui vous emmène chez vous

Alexandre Matheron commence donc à se lancer dans la création de petits objets : coques de portable, tote bags etc. Mais… arrive un moment où il lui faut choisir entre pérenniser son activité ou se tourner vers autre chose. Le covid passe par là, fige le temps, comme pour beaucoup. Pendant le confinement justement, Alexandre remarque en sortant de chez lui qu’il ne possède pas… de paillasson (à Marseille, on appelle ça des « tapis »). Or, un paillasson a une utilité pratique (et étant donné la météo clémente, c’est sans doute pour cela que si peu de Marseillais en ont), mais pas uniquement !

> A voir aussi : La start-up qui promet – Les Maronneuses, des cosmétiques naturels, beaux et provençaux

Vendus comme des petits pains

« Le tapis marque l’entrée du chez soi, qui a pris une importance énorme pendant et depuis le confinement, souligne notre entrepreneur. C’est un signe de bienvenue, un aperçu de la ville où l’on habite ou dont on veut se souvenir. Les Français n’ont jamais passé autant de temps chez eux, et ce sera encore le cas dans les prochaines années. » Qu’à cela ne tienne, Alexandre Matheron en fait confectionner un. Et quand les amis reviennent, le fameux paillasson ne passe pas inaperçu… Encouragé, Alexandre en commande 200, les fait transformer (à La Ciotat), les propose à cinq boutiques : ils se vendent en deux semaines. Passé le premier étonnement, l’entrepreneur se décide à en commander à nouveau plusieurs centaines. Et ça marche ! Il fonctionne alors avec plus d’une quinzaine de boutiques marseillaises.

> A voir aussi : La start-up qui promet – GoTatoo, l’application qui relie efficacement tatoueurs et clients

Les projets ne s’arrêtent pas là

De Marseille, la ville d’origine, My City Memory s’étend : à Lyon (le marché de la start-up y est en plein développement en ce moment), à Paris, à Cassis et en Provence, en Corse… Dans la ligne de mire pour les prochains mois désormais : des villes de superficie moyenne, et où d’ailleurs la concurrence est moins serrée. L’échange avec les boutiques partantes pour vendre le produit permet de définir le design de la ligne imprimée sur le paillasson.

© My City Memory DR

Pourquoi pas également proposer un service de personnalisation aux entreprises ? Avec l’ajout de leur logo et une vente à la découpe. Bref, une aventure de bon augure. Mais attention : en bon entrepreneur, Alexandre Matheron ne pose rien comme acquis : « L’entrepreneuriat, c’est un défi qui rend fou et bipolaire… mais c’est incroyablement enthousiasmant ! Il faut toujours guetter les réactions, s’adapter à la demande, innover… C’est ça, être entrepreneur. » Pour celui qui attend ses premiers stagiaires, My City Memory va aussi rassembler une pépinière d’idées, dans un esprit collaboratif. Le secret : plus on parle, plus on fait naître des idées !

Raphaëlle PAOLI