samedi 18 mai 2024
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Une tournée « Provence Terre de sports » organisée par le Département 13

© département 13

A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, du 27 juillet au 11 septembre 2021, le Département des Bouches-du-Rhône organise une tournée itinérante intitulée « Provence Terre de sports » dans les villes des Bouches-du-Rhône labellisées « Terre de jeux 2024 ».

Cette tournée s’installera chaque jour au cœur d’un marché provençal différent (ou sur d’autres évènements programmés) et proposera de nombreuses animations au public : 

  • Un stand de réalité virtuelle autour de disciplines olympiques, à partir d’images réalisées sur notre territoire (surf, VTT, escalade) ou en animation interactive (tir à l’arc, voile)
  • Un stand d’initiation sportive géré par des éducateurs du comité sportif départemental de la discipline ou d’une association locale
  • Une exposition sur les valeurs de l’olympisme proposée par le Comité départemental olympique et sportif des Bouches-du-Rhône
  • Des jeux et des quizz avec des lots officiels « Terre de jeux 2024 » et « Collectivité hôte » à gagner
  • La retransmission télévisuelle des épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques en direct.
  • Mardi 27 juillet 2021 à Lançon-de-Provence
    Espace Marcel Pagnol de 10h00 à 17h00
     
  • Mercredi 28 juillet 2021 à Gémenos
    Rue de la République de 9H00 à 13h00
     
  • Jeudi 29 juillet 2021 à Carnoux-en-Provence
    Esplanade Lyautey de 8h00 à 13h00
     
  • Vendredi 30 juillet 2021 à Cassis
    Prommenade Aristide Briand de 9h00 à 12h30
     
  • Dimanche 1er août 2021 à Pelissanne
    Parking Roux de Brignoles de 8h00 à 13h00
     
  • Mercredi 4 août 2021 à Trets
    Place de la mairie de 8h00 à 13h00
     
  • Vendredi 6 août 2021 à Graveson
    Place Henri Dunant de 9h00 à 13h00
     
  • Samedi 28 août 2021 à Venelles
    Boulodrome Parc des sports de 10h00 à 16h30
     
  • Samedi 4 septembre 2021 à Plan de Cuques
    Parc du Bocage (forum) / Place de la Paix rouge de 10h00 à 12h00
     
  • Samedi 4 septembre 2021 à Bouc-Bel-Air
    Place de l’Hôtel de ville de 15h00 à 19h00
     
  • Dimanche 5 septembre 2021 à Fuveau
    Collège ou centre ville (à confirmer) de 10h00 à 16h00
     
  • Samedi 11 septembre 2021 à Auriol
    Esplanade du Gymnase Gaston Rebuffat de 14h00 à 18h30

La ville de Marseille pourrait-elle passer comme Paris à 30 km/h ?

© Pxb

A partir de la fin du mois d’août, Paris devra se plier à la loi des 30km/h dans la quasi-totalité de la ville. Une décision qui suscite beaucoup d’hostilité et de débats. A Marseille, la circulation est également un sujet sensible. Cet été se sont divisés les heureux et les mécontents autour de la piétonisation de la rive gauche du Vieux-Port. Un certain nombre de zones du centre-ville sont d’ores et déjà passées au 30km/h ces dernières années. Marseille pourrait-elle bientôt s’aligner sur le modèle parisien « à la Anne Hidalgo » ?

Cet été, les touristes étaient ravis de pouvoir se promener tranquillement sur la route de la rive gauche du port, piétonnisée. Les restaurateurs de la zone également. En revanche, la piétonisation n’a pas été sans créer des problèmes de fluidité. Pour ce chauffeur Uber, qui traverse régulièrement le centre-ville, « la piétonisation, c’est bien, mais si elle n’est pas pensée très attentivement, ça engendre des problèmes de circulation beaucoup plus désagréables. » Un autre chauffeur de taxi témoigne : « A Paris, c’est déjà compliqué : je ne sais pas comment vont être mis en place concrètement les 30km/h, mais à Marseille en tout cas, ce serait mission impossible… »

La comparaison entre Paris et Marseille mérite d’être menée. Dans les faits, la première est beaucoup moins étendue que Marseille, avec une configuration des rues bien différente. A Marseille, les transports publiques comme le tram et le métro sont peu développés. Nombreux sont les Marseillais qui prennent leur véhicule pour se rendre au travail (d’autant plus en période de Covid, pour des raisons sanitaires). « Certains élus parlent de transformer Marseille en vaste voie piétonne, souligne une conductrice habitant dans le 7ème arrondissement, qui emprunte la plupart du temps les grands axes routiers. Mais pour l’instant, elle n’est pas aménagée pour ça : je ne suis pas sûre que le fait d’être ralenti va faire baisser le bruit et la pollution, au contraire ! »

Alors, quelle solution ? Pour cette conductrice, il faudrait davantage « tabler sur la smart city » : le réglage des feux par exemple. « Il ne faut pas penser l’exclusion des automobilistes, mais penser avec eux une meilleure adaptation d’une ville comme Marseille, où les voitures restent très présentes », conclut-elle. La limitation à 30 km/h dans l’ensemble de Marseille n’est pas encore à l’ordre du jour, mais étendre les zones piétonnes et de ralentissement, oui. Certains habitants sont encore plus sévères : « Anne Hidalgo est en train d’handicaper des milliers de Parisiens sans leur proposer des solutions adéquates en échange, répond un Marseillais, qui passe par la corniche Kennedy pour se rendre au travail. Espérons que Benoît Payan ne fasse pas la même chose ! »

Raphaëlle PAOLI

Marc Charuel, ancien reporter de guerre (1) : en Afghanistan, les Taliban en germe sous les moudjahidines

Marc Charuel chez les rebelles afghans en 1988 © Marc Charuel

Marc Charuel a été grand reporter pour Valeurs actuelles. Il a sillonné le monde, surtout comme correspondant de guerre. Il est l’auteur de nombreux livres : Les Cercueils de toile et Le Jour où tu dois mourir ont connu le succès. Chiens enragés a manqué, de deux voix seulement, le grand prix de la littérature policière. Son dernier roman s’intitule Le Disparu du Mékong et a pour cadre principal un pays que l’auteur connaît particulièrement bien, le Vietnam.

Marc Charuel a passé deux mois en Afghanistan en 1988, juste avant le retrait soviétique, avec l’un des groupes pachtounes qui allaient fonder le mouvement des Taliban. Puis en 2006 une semaine, lors d’une visite du ministre de la Défense de l’époque et enfin quinze jours en 2008, en opération avec le 8ème Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine juste après l’embuscade d’Uzbin (une patrouille française tombe dans une embuscade de Taliban). Il évoque pour Le Méridional son séjour en Afghanistan, avec des opinions singulières, parfois tranchantes.

Le Méridional : Qu’est-ce qui vous a poussé à partir pour l’Afghanistan en 1988 ?

Marc Charuel : Le fait que les Soviétiques étaient sur le départ. Je voulais absolument voir quelle était la situation sur le terrain à ce moment-là. Tous les medias français évoquaient depuis des années la résistance héroïque des Afghans et j’avais fini par y croire, moi aussi. De plus, je nourrissais un certain tropisme pour les mouvements rebelles que j’avais suivis un peu partout dans le monde, en Birmanie, au Laos, au Cambodge, aux Philippines… Cela me paraissait donc normal d’essayer de rejoindre l’un des groupes afghans qui s’opposaient aux Russes. J’avais d’abord pensé à celui du commandant Massoud, puis mes contacts m’ont proposé de suivre les opérations du Mahaze e-islami, le plus important mouvement pachtoune à l’époque. Cela semblait aussi plus facile que d’aller chez Massoud. La Mahaze était directement installé sur la frontière pakistanaise, donc facile d’accès. Après une dizaine de jours de tractations à Peshawar, j’ai été conduit à Quetta pour franchir clandestinement la frontière.

LM : Quels souvenirs marquants en gardez-vous ?

MC : Je crois que j’ai commencé à douter de tout ce que j’avais lu ou entendu sur les Afghans dès mon séjour à Peshawar. Plus encore lorsque j’ai dû attendre mon passage une semaine à Quetta, mais c’était alors trop tard pour faire marche arrière. Certains de mes passages dans des guérillas asiatiques n’avaient pas été faciles, mais il y avait là quelque chose de nouveau, de stressant. Une hostilité à peine dissimulée de la part de certains moudjahidines à l’égard du reporter occidental que j’étais. Et aucun moyen de communiquer avec eux. La seule personne habilitée à me parler étant mon fixeur, un gamin d’une vingtaine d’années, lui-même ouvertement fondamentaliste.

Marc Charuel © LM

LM : L’idée que vous vous faisiez du combat à mener là-bas a-t-elle évolué au cours de ce premier séjour ?

MC : Cela n’a pas été long. Si j’ai heureusement fini par découvrir quelques combattants vraiment sympathiques et plein d’empathie pour moi au fil de ce périple, j’ai rapidement réalisé le fossé culturel et civilisationnel qui les séparait dans leur ensemble des valeurs que prônaient les Occidentaux venus pour les aider. Le monde pour eux se divisait en deux catégories : les seuls musulmans attachés aux origines de leur religion et à l’application pure et dure de la Charia, et les mécréants, c’est à dire tous les autres, quels qu’ils soient : chrétiens, bouddhistes, juifs, athées, chiites, et sunnites si ces derniers faisaient montre d’une quelconque acceptation du monde moderne. Le paradoxe de cette aventure est que j’en suis revenu persuadé que la vérité était, sur cette question purement afghane, du côté soviétique ! Et le plus extraordinaire de l’affaire est que j’ai pu publier à mon retour, un grand papier dans Le Spectacle du monde pour l’expliquer grâce à l’ouverture d’esprit de son fondateur Raymond Bourgine. Je crois qu’aucun autre patron de presse à cette époque n’aurait accepté un tel reportage qui s’inscrivait à l’opposé de la doxa. Il est vrai également que cela n’avait pas été facile. Mais l’une des qualités de Raymond Bourgine, et non des moindres, était de se méfier des idées toutes faites et des emballements médiatiques autour du prêt à penser. Le premier papier pour alerter l’opinion publique sur la dangerosité de ces groupes et leur volonté d’exporter leur révolution islamiste dans le monde occidental fut ainsi publié dans un magazine conservateur…

LM : Plus tard, les opposants aux Américains et à leurs alliés étaient-ils les mêmes que ceux qui s’opposaient aux Soviétiques ?

MC : À l’évidence, oui. Pour la première raison qu’aucune force étrangère n’a jamais été admise en Afghanistan, même celles venues pour aider. Soigner, instruire, bâtir ont toujours été des notions incompréhensibles dans les vallées profondes du pays, exception faite, peut-être, de la zone du commandant Massoud.

> A suivre : Marc Charuel, ancien reporter de guerre (2) : l’Afghanistan, un pays ingérable.

Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI

Le Festival Spirou 2021 en Provence

© Parc Spirou

Cette année, le Festival Spirou aura lieu au Parc Spirou (84170 Monteux), les 11 et 12 septembre prochains. Une palette d’auteurs sera présente pour des rencontres et des animations en tous genres, pour les fanatiques du journal et des bandes dessinées. Le programme est à retrouver sur le site du Parc.

Nice-OM : L’oeil du coach

José D’Arrigo, Fabrice Huart et Byllel Ben Khelifa reviennent sur le match Nice-OM lors d’un entretien enregistré le 23 août.

« BAC Nord » : Marseille Orange mécanique

Trois "baqueux" : de gauche à droite, Yassine (Karim Leklou), Grégory Cerva (Gilles Lellouche) et Antoine (François Civil).

« Bac Nord », c’est Orange mécanique. La violence à l’état pur. Un constat brutal, terrifiant. Ce n’est pas un film, c’est un uppercut. Paf, sous le menton. On ressort complètement groggy. Gavé par une réalité suffocante. Les gangs règnent en maîtres sur les quarante-cinq principales cités de la drogue à Marseille. Le constat d’impuissance des flics de terrain dressé dès le début par Gilles Lellouche, absolument sensationnel dans ce film, est saisissant : « A quoi on sert, nous les policiers de la brigade anti-criminalité si on ne nous laisse plus aucune latitude pour agir, si on nous traite comme des baltringues, hein, à quoi on sert ? » La réponse coule hélas de source : les policiers ne servent plus à rien car l’Etat veut avant tout éviter tout risque de « bavure » et d’émeute. Donc, pas de vagues…

> A lire aussi : BAC Nord : inversion des valeurs ou… des voleurs ?

Le mérite essentiel de ce film-choc de Cédric Jimenez et de sa compagne Audrey Diwo est d’avoir montré sans fioritures et d’une façon hyperréaliste l’impossibilité pour les brigades anti-criminalité d’intervenir de façon efficace dans ces cités gangrénées par le trafic de stupéfiants et protégées par des meutes de forcenés qui hurlent au quotidien leur haine de la police et de la France.

Les policiers sont corsetés et même paralysés par des lois éminemment favorables aux délinquants. Il est de bon ton aujourd’hui de fricoter avec les criminels et de se gausser de la police. Les valeurs sont inversées. L’Etat de droit n’est plus qu’un lointain souvenir dans les quartiers nord. Ce sont bel et bien les voyous qui font la loi sur « leurs » territoires et aucune autre autorité n’y est admise.

Evidemment, la bienveillance du réalisateur et de sa compagne envers les policiers marseillais qui prétendent faire appliquer la loi française sur tout le territoire a eu du mal à passer auprès des « bobos-gauchos » du festival de Cannes qui estiment que « BAC Nord donne envie de voter pour Marine Le Pen ». Rien que ça !

Un rythme saccadé à la Kalach

« Libération » ne pouvait pas rater l’occasion de s’indigner d’une « fiction démago, raciste et viriliste mobilisant cinquante nuances de droite ». « Le Monde » a également éreinté ce scénario qui vise à « exonérer ses héros de toute responsabilité et à réhabiliter des ripoux« . Comme d’habitude, les médias de gauche se trompent sur toute la ligne. La preuve, c’est que « BAC Nord » est déjà un succès commercial et qu’il caracole en tête du box-office.

C’est un film haletant, époustouflant, qui décrit à un rythme aussi saccadé qu’une rafale de Kalach le quotidien des « baqueux », confrontés à la haine, aux crachats, aux insultes, aux menaces de mort et parfois aux lynchages en règle de la racaille. Ce qui a déplu à ces bobos gauchisants, c’est qu’on ose enfin de façon éclatante mettre en exergue les méfaits de l’immigration africaine en France puisque la plupart des voyous de ce film sont incarnés par des jeunes issus de la diversité.

> A lire aussi : Drogue (I) : une tolérance stupéfiante

Ce constat somme toute banal a scandalisé les antiracistes professionnels toujours prompts à défendre les communautés victimaires qui seraient persécutées au faciès par de méchants policiers. Mais comment peuvent faire les policiers quand ils n’ont face à eux qu’une majorité de rebelles issus de l’immigration ? Mission impossible.

L’ennui, pour ces bobos endimanchés, c’est que Jimenez est précisément un des leurs. C’est un socialo-progressiste de base, naguère encensé par les médias de même obédience. Jimenez se serait-il fourvoyé dans une entreprise qui le désigne désormais comme un « traître » à la Gauche ? Certainement pas. Il est vrai qu’il a été guidé de bout en bout dans sa réalisation par Bruno Carrasco, un vrai flic de terrain, ancien leader de la BAC Nord, longtemps en première ligne et qui a dû en payer le prix médiatique et judiciaire.

Si l’affaire de la « BAC Nord » a défrayé la chronique en 2012 c’est parce qu’elle avait un parfum envoûtant de corruption mais elle s’est soldée par un gigantesque fiasco judiciaire et les policiers prétendument ripoux ont été dans l’ensemble réhabilités ou condamnés à des peines de pure forme. « Vous voudriez que je condamne ces hommes dont l’un a sauvé par son courage une femme d’une mort certaine et dont un autre a sorti des flammes toute une famille encerclée par le feu ? C’est ça que vous demandez au procureur que je suis ? », s’est étranglé M. Ribes au tribunal.

Le film comporte deux parties distinctes : le feu et la glace. La première est échevelée : poursuites, interpellations musclées, baffes, cris, bagarres. Puis, c’est le drame. La dénonciation. La prison. Les bœufs carottes. La déchéance, la détresse, l’abandon. Le silence.

Les « bandeurs d’hommes« 

Les fumeroles du volcan retombent sur nos consciences assoupies. Ben oui, pour faire de la bonne police, il faut de bons renseignements et les infos dans le milieu, ça se paye, avec de la drogue ou de l’argent. Jimenez et Diwo le savent parfaitement et ils ont su séquencer leur propos à coups d’images qui font mouche parce qu’elles sont saisissantes de vérité.

Ils ont transformé la réalité en chef-d’œuvre esthétique. Tous deux sont fascinés par le grand banditisme, ce sont ce qu’on appelle à Marseille des « bandeurs d’hommes« . La Gauche refuse de l’admettre mais certains territoires à Marseille sont devenus invivables et inaccessibles, y compris pour les policiers qui osent s’y aventurer. Ils ressemblent à ces soldats sans armes qu’on envoie au front sans espoir de retour, sacrifiés sur l’autel d’une hypothétique reconquête à venir.

> A lire aussi : Drogue (II) : empoisonneurs et « bienfaiteurs »

Oui, la tâche sera rude, longue, difficile, mais si certains gauchos ouvrent les yeux, comme cela semble être le cas de Jimenez et Diwo, alors tous les espoirs sont permis. Surtout, si l’Etat entre dans la danse et dote la police et la justice d’armes efficaces pour stériliser les trafics et condamner sévèrement les délinquants.

En tout cas, un grand bravo à Gilles Lellouche, François Civil, Karim Leklou et Cyril Lecomte pour leur interprétation magistrale d’une réalité effrayante : en ces temps de règlements de comptes tous azimuts, BAC Nord dévoile à la France entière que Marseille est complètement à l’ouest !

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Les Nuits en mouvement à l’abbaye de Silvacane

© CIAM / Abbaye de Silvacane

Le vendredi 27 août, un spectacle original des « Nuits en mouvement » aura lieu à l’abbaye de Silvacane (Bouches-du-Rhône) : les arts du cirque s’invitent au sein du patrimoine exceptionnel de l’ancienne abbaye cistercienne. Le Centre International des Arts en Mouvement mettra à l’honneur la créativité et la richesse des arts du cirque venant de toute l’Europe, tout en restant en harmonie avec le lieu.

Attention, la réservation est obligatoire.

Les artistes cette année sont :

  • La compagnie La Sociale K, pour un spectacle d’équilibre sur fil de fer inspiré de leur spectacle « El Bilico ». Ils utiliseront un impressionnant agrès conçu par leurs soins pour réinventer la pratique de cette discipline.
  • Le jongleur Etienne Chauzy, au diabolo.
  • Les frères Togni, artistes s’étant illustrés lors de l’émission « Britain’s Got Talent », présenteront un numéro de jeux icariens, une ancienne discipline circassienne mettant en avant des acrobaties de voltige réalisées en duo.

INFORMATIONS PRATIQUES : 

Vendredi 27 août à l’Abbaye de Silvacane, RD 561 13640 La Roque d’Anthéron.
Premier départ à 18h, ouverture des portes à 17h30.
Deuxième départ à 18h30, ouverture des portes à 18h.

Spectacle tout public à partir de 6 ans.

Tarif adulte : 11€
Tarif enfant (de 6 à 12 ans) : 5€
Tarif spectateur solidaire : 16€ ou 20€

Course Transquadra : Shamrock V fait briller le CNTL-Marseille

© Transquadra

Le duo Bruno Maerten et Olivier Guillerot, sur le Figaro 2 Shamrock V aux couleurs du CNTL-Marseille, a remporté dimanche 22 août à 18h15 le tout premier titre en double de l’édition 2021 de la Transquadra en franchissant en tête la ligne d’arrivée, à Quinta do Lorde, de l’étape Marseille – Madère. De la patience, c’est la première qualité qu’il a fallu développer pour cet équipage comme pour tous ceux engagés dans cette transatlantique d’un genre différent, ouverte aux seuls amateurs de plus de 40 ans, dont le départ a été décalé d’un an par rapport au programme initial.

> A lire aussi : Transquadra : une course à perdre haleine

Une étape pleine de rebondissements

Finalement partie de Marseille le vendredi 13 août à 14h, cette première étape a également mis à rude épreuve les qualités marines de l’équipage du CNTL : « D’abord y a eu la folle nuit d’Ibiza« , détaille Bruno Maerten. « Entre l’île des Baléares et la côte, on a croisé, en pleine nuit, un phénomène météo qui n’était absolument prévu dans aucun modèle : des bouffées d’air brûlant, avec des vents en cisaille, de direction opposée en haut et en bas du mât, atteignant jusqu’à 45 nœuds. On essayait évidemment d’en sortir, mais on est retombés dedans trois fois de suite. Le deuxième temps fort a bien entendu été l’approche du détroit de Gibraltar et la traversée de la mer d’Alboran, dans le petit temps, où on est allé chercher un contre-courant très sud, le long de la côte algérienne et marocaine. C’est là qu’on a réussi à faire le trou puisqu’on s’est présentés les premiers, sans trop de problème, dans le détroit malgré la brume : on n’y voyait vraiment rien, on n’a pas vu la côte, on n’a pas vu les bateaux, on entendait juste les cornes de brume et les moteurs des bateaux ! Ensuite on a réussi à creuser un peu en échappant à une zone de molle, et à gérer notre avance jusqu’à la ligne. »

Un objectif qui tire vers l’avant

« Cette Transquadra, c’est vraiment un aboutissement« , résume le skipper. « Le projet a été monté il y a trois ans, en 2018. Je me suis réveillé un matin en me disant : qu’est-ce que j’aimerais faire du reste de ma vie ? Je suis un passionné de voile, je n’ai jamais fait de traversée de l’Atlantique, pourquoi pas la Transquadra ?J’en ai parlé à Olivier Guillerot, qui m’a dit banco, et nous avons commencé à entrer dans le vif du sujet. J’ai vendu le bateau que j’avais pour en acheter un autre. » Le premier chantier a donc consisté à mettre le Figaro 2 en conformité avec le règlement de la course, et c’est peut-être déjà là que cette belle performance s’est dessinée. Il s’agissait effectivement de « couper un peu les ailes » au monotype jaugé trop puissant dans sa version de départ, mais le duo a vraiment chercher à le faire de manière harmonieuse et raisonnée, en panachant les interventions, plutôt que de réduire un seul des paramètres. Au final, un bateau respecté, et même un spi plus grand que celui d’origine pour anticiper les petits airs de la Méditerranée, qui s’est avéré un atout majeur dans cette première étape. L’équipage marseillais est donc maintenant en très bonne position pour bien figurer dans la seconde partie de la Transquadra dont le départ, à destination de la Martinique, sera donné le 29 janvier.

Un tremplin pour tout le club

« Je voudrais partager cette belle performance avec tous les membre du CNTL« , continue celui qui occupe depuis le 9 juin dernier les fonctions de Secrétaire Général, auprès du nouveau président, Franck Recoing. « Le Club réalise un véritable travail de fond : il nous a supportés dans la préparation du bateau depuis des années, qu’il en soit ici remercié. Le CNTL, c’est un grand club, qui a un grand esprit sportif – il n’y a aucun doute. J’espère que notre belle victoire va servir de motivation à d’autres pour nous suivre pour une édition prochaine.« 

Sport adapté : entre solidarité et singularité

© FFSA

Les Jeux paralympiques commencent le 24 août et se poursuivent jusqu’au 5 septembre à Tokyo : ce deuxième volet des Jeux olympiques montre des performances d’autant plus exceptionnelles qu’elles sont chèrement gagnées par les athlètes atteints d’un handicap quelconque, physique ou mental. De nombreuses associations et fédérations permettent à des personnes souffrant d’un handicap de pratiquer une activité sportive, et de s’y épanouir. En France, deux importantes fédérations (ayant reçu délégation du ministère des Sports) s’y attellent notamment : la Fédération Française Handisport (pour un handicap moteur ou sensoriel) et la Fédération Française du Sport Adapté (pour un handicap mental ou psychique). Jean-Luc Cedro, président du Comité Départemental de Sport Adapté des Alpes-Maritimes et éducateur sportif spécialisé en psychiatrie au CHU de Nice, détaille le travail de ses équipes.

Depuis 1977, la Fédération Française du Sport Adapté (FFSA) a reçu l’aval du ministère des Sports pour encadrer et organiser la pratique des activités physiques et sportives des personnes en situation de handicap mental ou psychique. Elle s’occupe donc de personnes de tous les âges, qui présentent soit une déficience intellectuelle légère, moyenne ou profonde à laquelle peuvent être associés des handicaps physiques ou sensoriels (personnes polyhandicapées), soit des troubles psychiques.

Quelle est la mission de la FFSA ? « Offrir à toute personne en situation de handicap mental ou psychique, quels que soient ses désirs, ses capacités et ses besoins, la possibilité de vivre la passion du sport de son choix dans un environnement voué à son plaisir, sa performance, sa sécurité et à l’exercice de sa citoyenneté.« 

Les actions des Comités Départementaux

La ligue PACA de Sport Adapté a été créée en 1984. Le sport adapté, c’est une façon d’adapter la pédagogie d’un sport, pour que chaque personne puisse le pratiquer à sa façon. « Les Comités départementaux organisent une multitude d’événements, souligne Jean-Luc Cedro. Il y a beaucoup de propositions déclinées sous des angles spécifiques. » Il nous en décrit quelques-unes : « De septembre à juin, on propose aux établissements médico-sociaux des journées sportives pour enfants ou adultes, avec entre 60 et 120 personnes par journée. » La Fédération met en place des partenariats avec les acteurs sportifs du territoire, comme le Stade Niçois Rugby ou le Comité départemental olympique, pour que des professionnels puissent partager leur connaissance du sport avec les bénéficiaires. Ces derniers ont donc le « challenge », avec leur perception du temps parfois différente, de se préparer bien à l’avance pour vivre ces journées.

Une sensibilisation fructueuse

En plus des partenariats avec des clubs, la FFSA travaille avec l’Education nationale, pour organiser des rencontres entre les enfants des écoles et les enfants des établissements médico-sociaux ; ou encore avec la Protection judiciaire de la jeunesse : des jeunes suivis pour délinquance rencontrent les jeunes de la FFSA. De tous ces événements ressort une découverte du handicap, qui responsabilise les autres jeunes. Ils permettent de nouer des amitiés et des complicités entre des enfants ou des adolescents.

© FFSA

Pour les adultes aussi, de belles initiatives, notamment au niveau de la sensibilisation des salariés des entreprises : lors de journées partagées, c’est l’occasion de former des équipes mélangées : « Quand on participe à une journée comme ça, on est tous des sportifs ; et c’est cette notion même de sport qui enlève les barrières liées au handicap, autant du côté des personnes handicapées que des salariés », résume Jean-Luc Cedro. Les valeurs de la fédération trouvent donc leur sens dans ces événements : respect, dépassement, sens de l’effort et solidarité.

La Fédération Française du Sport Adapté compte aujourd’hui plus de 65 000 licenciés, ce qui fait d’elle la plus importante fédération de sportifs en situation de handicap en France. Dans les Alpes-Maritimes, il y a plus de 600 sportifs licenciés à la FFSA.

A la veille des Jeux paralympiques, le président du Comité Départemental de Sport Adapté des Alpes-Maritimes redit son admiration pour tous les athlètes qui persévèrent : « Quand on connaît le handicap et quand on sait tout ce qu’une personne handicapée doit surmonter, on sait que leurs exploits sont vraiment magiques. L’abnégation de ces athlètes est incroyable ! » Et il insiste : « Le handicap n’empêche pas le sport, ni le plaisir du sport ! C’est ce qu’on essaye de montrer à notre échelle. » Les rencontres et les valeurs humaines sont là pour aider à cela.

Thomas MOREAU

Aix – Un mois encore pour l’exposition « Pharaon, Osiris et la momie »

Statue du confiseur d’Amon Samout et de sa femme, la dame Moutnefert © Musée du Louvre

Il reste un mois encore aux curieux de l’Egypte ancienne pour visiter au musée Granet « Pharaon, Osiris et la momie », la superbe exposition qui se terminera le 26 septembre. Elle réunit les fonds propres du musée Granet, mais bénéficie aussi de prêts exceptionnels du Louvre et d’autres musées européens.

Le musée Granet possède des pièces splendides : leur découverte, leur présence et leur voyage sont expliqués ; bas-reliefs contemporains de la grande pyramide de Khéops, stèles, un sarcophage et sa momie, avec des explications sur les techniques d’embaumement égyptiennes. Parmi les prêts du Louvre, on compte notamment la monumentale statue royale de la lignée des Ramessides (de 1292 à 1070 av. J.-C.)

L’exposition des œuvres est complétée par des activités ludiques à travers des dispositifs numériques.