lundi 12 mai 2025
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Sport – Medhi Benatia, nouveau directeur sportif de l’OM

Il semble que l’Olympique de Marseille a trouvé son nouveau directeur sportif. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs évoquent le nom de Mehdi Benatia comme tête du pôle sportif de l’Olympique de Marseille. Il apparaît que cette rumeur est sur le point de se concrétiser. L’ancien international marocain devrait accompagner le staff phocéen lors d’un déplacement à Strasbourg la semaine prochaine.

La recherche d’un directeur sportif, qui captivait tous les supporters phocéens depuis le 11 octobre dernier, est sur le point de se conclure. Selon nos confrères de La Provence, à moins d’un changement de dernière minute, l’ancien défenseur central de la Juventus de Turin devrait signer en tant que directeur sportif de l’Olympique de Marseille dans les prochaine heures.

Fait surprenant, il ne sera pas employé par l’OM, mais sera lié au club par un contrat de prestation de services.

La rédaction

Économie – LocalFriday, consommer local c’est mieux

Le « Black Friday », qui se déroule le 24 novembre au Canada et aux États-Unis, est une journée où les commerçants réduisent fortement leurs prix, marquant ainsi le début des achats pour les fêtes de fin d’année. Cette pratique s’est peu à peu importée en France, et profite en grande partie aux distributeurs sur internet, créant de ce fait un manque à gagner pour les commerçants locaux qui ne peuvent pas baisser leurs prix de la même manière que leurs concurrents dématérialisés.

Pour soutenir les commerçants, la CCI Aix-Marseille organise le « Local Friday ». Il s’agit d’une opération de communication digitale qui aura lieu du 20 au 26 novembre pour inciter un maximum de personnes à consommer dans les commerces de proximité. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du projet « Amour de ma ville », qui vise à développer l’attractivité des centres-villes et des villages du territoire de la Métropole. « Consommer localement à l’occasion de cette période de promotions, c’est un geste engagé et un plaisir partagé. Avec les associations de commerçants, nous invitons les habitants du territoire à se rendre chez leurs commerçants préférés de proximité à l’occasion du « Black Friday » , précise Jean-Luc Chauvin, Président de la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence.

En plus de sensibiliser les Provençaux, la CCI organise un concours pour gagner des bons d’achat utilisables dans 1 200 commerces indépendants du territoire. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la CCI.

La rédaction

Basket (Pro B) : les BYers visent la passe de trois face à Evreux

Les Fosséens ont l’occasion de poursuivre leur remontée au classement avec la réception d’Evreux ce vendredi soir à la Halle Henri Giuitta (20h), une équipe dont il faudra se méfier malgré son anecdotique 16e place au classement.

Après l’avoir emporté à Poitiers puis à domicile face à Aix-Maurienne, Fos Provence Basket va avoir l’opportunité de continuer sa belle série avec un nouveau match à la Halle Henri Giuitta ce vendredi soir face à Evreux.

L’intensité devrait monter d’un cran face à une formation de l’ALM qu’il faudra prendre très aux sérieux malgré son bilan de deux victoires pour quatre défaites, le même que les BYers.

Des clients à l’intérieur

Parmi les forces en présence à surveiller de très près dans le camp adverse, Rémi Giuitta a notamment mis en avant l’importance de contenir le secteur intérieur emmené par l’emblématique pivot Joe Burton, MVP de Pro B en 2016 avec Evreux et de Nationale 1 la saison passée avec Orchies.

« C’est une équipe typique de Pro B, avec des joueurs qui connaissent très bien la division, une raquette assez dominante, notamment à travers Joe Burton, qui est le joueur de post-up par excellence, très dominant dans ce secteur. Ils s’appuient beaucoup sur lui, ou même sur Sitraka Raharimanantoanina, un jeune joueur qui est venu se relancer après sa saison à Chalon-sur-Saône aux côtés de Damien Bouquet, avec qui il a vécu la montée du club en Betclic Elite. Il s’est complètement libéré et réalise un début de saison canon. Il est très impactant des deux côtés du terrain », a prévenu l’entraîneur provençal.

Le combat dans la raquette sera donc l’un des éléments primordiaux que les Fosséens devront maîtriser pour espérer l’emporter, un domaine dans lequel les BYers sont bien plus solides depuis l’arrivée de Jordan Aboudou. Mais le secteur extérieur adverse ne sera pas en reste pour autant.

« Il y a d’autres joueurs aussi bien connus de la division, comme Paul Rigot, qu’il faudra respecter notamment à travers son tir longue distance, mais aussi une base arrière capable d’amener du scoring avec Yasiin Joseph », a ajouté Rémi Giuitta.

Les BYers se présenteront pour leur part avec plus de confiance, plus de certitudes dans leur jeu, et auront le soutien de leur public pour avantage. De quoi laisser augurer une belle bataille…

Romain DAVESNE

Fos-sur-Mer – Evreux

7e journée de Pro B

Ce vendredi à 20h, Halle Henri Giuitta

Économie – Panorama des prix en octobre 2023

Octobre 2023 est marqué par une période de fluctuations dans l’économie française, avec une hausse de 0.1% de l’indice es prix à la consommation (IPC). Cette légère augmentation contraste avec la baisse de 0,5% du mois de septembre.

En octobre, les prix des services connaissent une hausse notable de 0,3 %, un revirement après la chute de 1,6 % le mois précédent. Cette augmentation est surtout marquée dans les transports, qui voient leurs tarifs s’envoler de 4,1 %, en réaction à une baisse significative de 11,6 % en septembre. Ce rebond suggère une reprise dans le secteur, potentiellement stimulée par des facteurs saisonniers ou des ajustements de marché.

Les prix de l’énergie, en revanche, affichent une légère baisse de – 0,5 %, après une hausse de + 2,0 % en septembre. Cette fluctuation est particulièrement visible dans les produits pétroliers, qui chutent de – 1,7 % après une augmentation de + 3,2 %. L’évolution de ces prix reflète la volatilité du marché de l’énergie, influencée par des facteurs internationaux et des politiques énergétiques nationales.

Variations sur l’année

Sur une année, l’inflation s’établit à + 4,0 %, en baisse par rapport aux 4,9 % de septembre. Cette tendance à la baisse est principalement due au ralentissement des prix de l’énergie, qui n’augmentent que de + 5,2 % contre + 11,9 % le mois précédent. Les produits alimentaires et manufacturés connaissent également un ralentissement, avec des hausses moins prononcées qu’en septembre. Cette modération de l’inflation peut être perçue comme un signe de stabilisation économique, malgré des incertitudes persistantes.

Les prix dans le secteur de l’alimentation continuent leur ascension à un rythme modéré, avec une augmentation annuelle de + 7,8 %, inférieure aux + 9,7 % du mois précédent. Les produits manufacturés, quant à eux, connaissent une hausse annuelle de + 2,2 %, légèrement inférieure à celle de septembre. Ces évolutions suggèrent une adaptation progressive des marchés à l’environnement économique actuel, marqué par une reprise post-pandémique et des ajustements en réponse aux fluctuations des marchés mondiaux.

La rédaction

Société – Les sapeurs-pompiers inquiets pour l’avenir de la Sécurité civile

C’est à Gardanne que s’est déroulée la 68è édition du congrès départemental des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône. Au-delà des animations grand public, l’avenir de la profession a été largement évoqué lors de l’assemblée générale.

« L’État doit s’engager pour que perdure la Sécurité civile française, et donc les sapeurs-pompiers. »

capitaine Bernard Schifano

A la tribune, de nombreux élus et représentants des sapeurs-pompiers étaient présents. L’occasion pour le capitaine Bernard Schifano, président de l’Union Pompiers 13, de faire passer quelques messages. Il a mentionné la loi Matras, du 25 novembre 2021, qui vise à consolider le modèle de sécurité civile tout en valorisant le volontariat des sapeurs-pompiers, ainsi que le livre blanc des 75 propositions en faveur du volontariat, en précisant que « sans les sapeurs-pompiers volontaires (qui représentent 80% des effectifs), il n’y aurait pas de sapeurs-pompiers professionnels. Les uns et les autres, nous sommes liés pour sauver la population ». S’adressant à Christophe Mirmand, préfet de région, il a mis l’accent sur les difficultés rencontrées par les sapeurs-pompiers : « L’État doit s’engager pour que perdure la Sécurité civile française, et donc les sapeurs-pompiers. Les sapeurs-pompiers sont au bout du chemin et les remercier une fois par an après des interventions de feux de forêt ou autres, ça ne suffit pas. Cet engagement, ce n’est pas pour acheter des camions car, si nous n’avons pas le personnel à mettre à bord, si nous n’avons pas des conducteurs de poids lourds, des chefs d’agrès, etc., ça ne sert à rien ».

L’État apporte ses financements

La réponse du préfet ne s’est pas fait attendre : « En vous entendant (évoquer le soutien financier de l’État, ndlr), je me suis demandé si, dans votre propos, vous ne prôniez pas pour une renationalisation* des services d’incendie et de secours (Sdis). Ce qui eut été un scoop ! ». Il a poursuivi en rappelant que, pour chaque euro investi, l’État apporte 7,4 centimes de subvention, sachant que les Sdis sont financés à 59% par les conseils départementaux et à 41% par les communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). A cela, s’ajoute les financements et la dotation globale de financement des collectivités pour permettre à celles-ci d’assumer une part importante de leurs responsabilités, parmi lesquelles le fonctionnement des sdis. Il a rappelé que les moyens aériens de la sécurité civile ont été accru en 2023 avec de nouveaux hélicoptères lourds, de nouveaux Canadair, des Air Tractor, etc. « Dans notre zone Sud de défense de sécurité civile, tous les ans l’État mobilise des moyens pour appuyer à la fois le travail que réalisent les ONF qui veillent aux obligations légales de débroussaillement, ainsi que pour accompagner les Sdis et dans leur politique d’équipement. Ce sont tous les ans 25 millions d’euros qui sont mobilisés dans cette perspective ».

« La force de notre nation réside en partie dans le dévouement de ceux qui choisissent de servir les autres.« 

Des gestes forts !

« Aujourd’hui, nous avons besoin de gestes forts. Avec la loi Matras, on devait créer un centre de traitement de l’alerte. Dans nos missions, nous nous déplaçons souvent pour rien. Si ce centre se créait, on gagnerait en temps et on économiserait de l’argent », a expliqué Bernard Schifano. Là encore, le préfet a répondu sur les moyens dus « pour réaliser les réseaux radio du futur qui seront progressivement déployés, en commençant par les Bouches-du-Rhône, et mis à disposition de l’ensemble des services qui contribuent à la mise en œuvre de la défense régalienne de secours des populations. Il y a aussi le dispositif NexSIS, pour le traitement de l’alerte, qui sera progressivement déployé au niveau national ». Des propos positifs et prometteurs qui seront suivis de près par les sapeurs-pompiers, notamment les volontaires.

Une situation alarmante

Le lieutenant-colonel Michel Santamaria, représentant le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), a dressé le constat du contexte actuel : « L’accessibilité aux soins est un baromètre essentiel de la santé publique d’un pays. L’offre de soins est aujourd’hui à bout de souffle, avec des médecins de plus en plus inaccessibles, des fermetures de Smur en augmentation et une saturation des urgences. Cette situation alarmante touche désormais la totalité de nos territoires. Le résultat ? Des temps d’attente et de transport accrus pour nos sapeurs-pompiers. Pourtant, il est réconfortant de constater que les solutions mises en œuvre par les Sdis depuis un quart de siècle – notamment le déploiement de véhicules légers infirmiers et de protocoles infirmiers de soins d’urgence – trouvent enfin écho auprès du ministère de la Santé ». Évoquant le volontariat, il a insisté : « La force de notre nation réside en partie dans le dévouement de ceux qui choisissent de servir les autres. La priorité de notre action est l’accroissement des effectifs de sapeurs-pompiers volontaires, indispensables pour relever les défis de l’accès aux soins et du climat. (…). La disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires est au cœur de notre efficacité opérationnelle. Dans un monde où les besoins en matière de sécurité civile n’ont jamais été aussi élevés, nous devons repenser notre approche pour maximiser la présence de nos forces vives ».

*La départementalisation des services d’incendies et de secours date de 1996.

Une mobilisation qui paye

Durant l’été 2023, il y a eu « seulement » 230 hectares brûlés dans le département des Bouches-du-Rhône, alors que près de 2 000 départs de feux de forêt ont été recensés. 95% des feux sont éteints avant qu’ils n’aient détruit cinq hectares.

Martine Debette

Photos M.Debette

Société – Quelle école en grève ce vendredi à Marseille ?

Ce vendredi 17 novembre 2023, un appel à la grève a été lancé par les syndicats SUPAP-FSU et la CFDT. Ce mouvement social entraînera la fermeture de certaines écoles, cantines et services périscolaires du matin et du soir. Afin d’aider les parents à s’organiser face aux perturbations, la ville de Marseille a mis en place un service en ligne permettant aux parents d’élèves de consulter la liste des écoles en grève.

La rédaction

Sorties et loisirs – Le traditionnel marché des santons revient à Aubagne

Dès le 18 novembre, Aubagne s’animera au rythme du retour de son célèbre marché hivernal de santons et à la céramique, jusqu’au 31 décembre 2023. Sur le cours Maréchal Foch, vingt exposants exposeront leurs œuvres, mêlant habilement tradition et modernité. Cette année, les artisans du territoire, entre céramistes et santonniers, des créations parfaites pour les fêtes de fin d’année.

Ce marché sera marqué par une inauguration festive le 18 novembre en présence de Gérard Gazay, vice-président de la Métropole et maire d’Aubagne, et Florence Amy, présidente de l’Association des céramistes et santonniers. Les visiteurs pourront admirer et acquérir des santons, crèches, bijoux, arts de la table, et autres décorations de Noël.

La fete des santons en Pays d’Aubagne et de l’etoile – Marche aux santons crédit Sabine Boschetti – MAMP

L’artisanat Local

Ce marché est aussi le reflet d’un patrimoine vivant, d’une tradition qui se renouvelle continuellement. Avec plus de 70 ateliers santonniers et céramistes, employant environ 300 personnes, la filière argile constitue une part essentielle de l’économie locale. Ce marché est donc un hommage vibrant à ces artisans qui préservent et enrichissent le patrimoine culturel et artistique provençal.

Les festivités incluront des ateliers de modelage dirigés par le maître santonnier Patrick Volpes, ainsi qu’un hommage poignant au regretté Christian Chave, figure emblématique de cet art. Ces moments forts offriront aux visiteurs une fenêtre sur l’univers fascinant des santonniers et leur savoir-faire ancestral.

Le point d’orgue de ces célébrations sera la Fête du santon, les 2 et 3 décembre, où sept artisans se retrouveront sous un grand chapiteau chauffé. Cet événement, entièrement gratuit, est l’occasion de découvrir les maîtres santonniers à l’œuvre . Ateliers, et autres animations rythmeront ce week-end dédié à l’artisanat et à la tradition.

Pour ceux qui souhaitent se rendre sur place, le marché ouvrira ses portes tous les jours de 10h à 19h, avec des horaires spéciaux les 24 et 31 décembre. Plus d’informations sont disponibles sur le site de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence.

La fête des santons en Pays d’Aubagne et de l’Etoile – Marche aux santons crédit Sabine Boschetti – MAMP

La rédaction

Sorties et loisirs – La sélection cinéma du Méridional

Chaque mercredi, Le Méridional vous présente les films à l’affiche dans les cinémas de Marseille et d’Aix-en-Provence.

L’Abbé Pierre – Une vie de combats

🎞️ Date de sortie : 8 novembre 2023

🕙 Durée : 2h 18min

🎭 Genre : Biopic, Drame

😎 Distribution : Benjamin Lavernhe, Emmanuelle Bercot, Michel Vuillermoz

🧾 Synopsis : Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.

🍿 Où voir ce film :

Marseille : Les Variétés, Artplexe Canebière, Cinéma Le Prado Marseille, Pathé Marseille – Madeleine, Chambord, Bonneveine, Les 3 Palmes

Aix-en-Provence : Le Cézanne

Horaires :

Les Variétés : 13:40; 16:20; 21:15

Artplexe Canebière : 10:30; 13:20; 16:10; 19:05

Cinéma Le Prado Marseille : 13:05; 18:15; 21:10

Pathé Marseille – Madeleine : 13:45; 15:45; 20:00

Chambord : 13:30; 16:15; 21:00

Bonneveine : 13:35; 16:25; 19:40

Les 3 Palmes : 13:30; 16:15; 19:00; 22:00

Le Cézanne : 14:45; 17:45; 20:45

The Marvels

🎞️ Date de sortie : 8 novembre 2023

🕙 Durée : 1h 45min

💥 Genre : Action, Aventure, Fantastique, Science Fiction

😎 Distribution : Brie Larson, Iman Vellani, Teyonah Parris

🧾 Synopsis : Carol Danvers, alias Captain Marvel, doit faire face aux conséquences imprévues de sa victoire contre les Krees. Des effets inattendus l’obligent désormais à assumer le fardeau d’un univers déstabilisé. Au cours d’une mission qui la propulse au sein d’un étrange vortex étroitement lié aux actions d’une révolutionnaire Kree, ses pouvoirs se mêlent à ceux de Kamala Khan – alias Miss Marvel, sa super-fan de Jersey City – et à ceux de sa « nièce », la Capitaine Monica Rambeau, désormais astronaute au sein du S.A.B.E.R. D’abord chaotique, ce trio improbable se retrouve bientôt obligé de faire équipe et d’apprendre à travailler de concert pour sauver l’univers. Un seul nom pour cela : « The Marvels » !

🍿 Où voir ce film :

Marseille : Artplexe Canebière, Cinéma Le Prado Marseille, Pathé La Joliette, Bonneveine; Les 3 Palmes

Aix-en-Provence : Le Cézanne

Horaires :

Artplexe Canebière : 13:45; 16:30; 19:00; 22:10

Cinéma Le Prado Marseille : 13:20; 16:10; 19:00; 21:40

Pathé La Joliette : 13:00; 13:15; 13:45; 15:15; 15:20; 15:45; 17:35; 17:45; 19:55; 20:10; 22:00; 22:10; 22:30

Bonneveine : 14:10; 16:40; 19:10; 21:30

Les 3 Palmes : 14:00; 15:35; 16:45; 18:15; 19:30; 21:00; 22:15

Le Cézanne : 14:10; 16:30; 18:50; 21:10

Five Nights at Freddy’s

🎞️ Date de sortie : 8 novembre 2023

🕙 Durée : 1h 50min

😱 Genre : Eprouvante-horreur

😎 Distribution : Josh Hutcherson, Piper Rubio, Elizabeth Lail

🧾 Synopsis : Mike, jeune homme perturbé, s’occupe de sa sœur Abby, âgée de 10 ans. Il est toujours hanté par la disparition, jamais élucidée, de son petit frère, survenue il y a une dizaine d’années. Récemment licencié, il a absolument besoin de retrouver un emploi pour ne pas perdre la garde d’Abby. Il accepte donc un poste de gardien de nuit, dans un restaurant désaffecté : Freddy Fazbear’s Pizzeria. Mais Mike ne tarde pas à comprendre que les apparences y sont terriblement trompeuses. Avec l’aide de Vanessa Shelly, agent de police, il est confronté, la nuit, à des phénomènes surnaturels inexplicables et bascule dans un univers cauchemardesque…

🍿 Où voir ce film :

Marseille : Cinéma Le Prado Marseille, Pathé La Joliette, Les 3 Palmes

Aix-en-Provence : Le Cézanne

Horaires :

Cinéma Le Prado Marseille : 13:15; 16:00; 18:45; 21:30

Pathé La Joliette : 13:15; 15:30; 17:50; 20:10; 20:45; 22:25

Les 3 Palmes : 13:45; 16:30; 19:30; 22:15

La Passion de Dodin Bouffant

🎞️ Date de sortie : 8 novembre 2023

🕙 Durée : 2h 14min

🎭 Genre : Drame, Historique, Romance

😎 Distribution : Juliette Binoche, Benoît Magimel, Emmanuel Salinger

🧾 Synopsis : Eugénie, cuisinière hors pair, est depuis 20 ans au service du célèbre gastronome Dodin. Au fil du temps, de la pratique de la gastronomie et de l’admiration réciproque est née une relation amoureuse. De cette union naissent des plats tous plus savoureux et délicats les uns que les autres qui vont jusqu’à émerveiller les plus grands de ce monde. Pourtant, Eugénie, avide de liberté, n’a jamais voulu se marier avec Dodin. Ce dernier décide alors de faire quelque chose qu’il n’a encore jamais fait : cuisiner pour elle.

🍿 Où voir ce film :

Marseille : Les Variétés; Pathé Marseille – Madeleine; Chambord

Horaires :

Les Variétés : 13:20; 15:30; 17:45; 20:00; 22:15

Pathé Marseille – Madeleine : 15:00; 18:00; 20:15; 22:25

Chambord : 14:05; 16:05; 18:05; 20:05; 22:05

Simple comme Sylvain

🎞️ Date de sortie : 8 novembre 2023

🕙 Durée : 1h 50min

💖 Genre : Comédie, Romance

😎 Distribution : Magalie Lépine Blondeau, Pierre-Yves Cardinal, Francis-William Rhéaume

🧾 Synopsis : Sophia est professeure de philosophie à Montréal et vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Sylvain est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne. Quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. Les opposés s’attirent, mais cela peut-il durer ?

🍿 Où voir ce film :

Marseille : Les Variétés, Pathé Marseille – Madeleine

Aix-en-Provence : Le Renoir

Horaires :

Les Variétés : 15:50; 18:00

Pathé Marseille – Madeleine : 15:45; 18:30; 21:30

Le Renoir : 16:00; 21:05

Turandot (Opéra de Paris)

🎞️ Date de sortie : 13 novembre 2023

🕙 Durée : 2h 30min

💃🏻 Genre : Opéra

😎 Distribution : Iréne Theorin, Carlo Bosi, Mika Kares

🧾 Synopsis : À Pékin, une princesse renommée pour sa beauté soumet ses prétendants à trois énigmes. Le prince qui saura les résoudre obtiendra sa main et le trône. Hélas ! Jusqu’à présent, tous ont échoué et ont subi la sentence implacable : la mort. Le jeune Calaf réussira-t-il ? Inspiré par une fable de Carlo Gozzi puisant lui-même à plusieurs sources dont les Mille et une nuits, l’ultime opéra de Puccini renoue avec une atmosphère orientale, déjà présente dans Madame Butterfly. Mais en 1924, année où le compositeur meurt en laissant sa partition inachevée, son écriture a gagné en modernité, sans rien perdre de son invention mélodique, comme en témoigne le célèbre air « Nessun dorma ». Les références à l’Asie ne pouvaient que séduire Robert Wilson dont l’esthétique emprunte au théâtre nô. Sa mise en scène épurée, traversée de touches de commedia dell’arte, offre des images saisissantes et hypnotiques.

🍿 Où voir ce film :

Marseille : Chambord

Horaires :

Chambord : 19:15

Ca tourne à Séoul ! Cobweb

🎞️ Date de sortie : 8 novembre 2023

🕙 Durée : 2h 13min

🎭 Genre : Comédie, Drame, Historique

😎 Distribution : Song Kang-Ho, Im Soo-Jung, Jung-se Oh

🧾 Synopsis : Séoul, 1970 : le réalisateur Kim souhaite refaire la fin de son film « Cobweb ». Mais les autorités de censure, les plaintes des acteurs et des producteurs ne cessent d’interférer, et un grand désordre s’installe sur le tournage. Kim doit donc surmonter ce chaos, pour achever ce qu’il pense être son chef-d’œuvre ultime…

🍿 Où voir ce film :

Marseille : Les Variétés

Horaires :

Les Variétés : 16:10; 21:20

Politique – La région Sud innove dans la sécurité

À la 5e Convention annuelle des Maires, la Région Sud renforce son engagement pour la sécurité en signant une convention de lutte contre la radicalisation. Avec un investissement massif de 271 millions d’euros depuis 2016, la région veut se positionner en modèle pour faire face aux catastrophes naturels.

La sécurité des habitants du territoire est déclarée comme une priorité par la Région Sud. Lors de la 5e Convention annuelle des Maires, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Sabrina Agresti-Roubache, Secrétaire d’État chargée de la citoyenneté et de la ville, ont marqué un tournant décisif en signant une convention novatrice visant à lutter contre la radicalisation. Cette initiative permettra aux employés de la région d’être sensibilisés à la prévention de la radicalisation.

En plus, la Région Sud lance un plan de lutte contre la radicalisation qui vise à sensibiliser chaque année 2 000 lycéens dans 40 lycées de la région.

Les actions conctrètes

Dans le cadre de son engagement renouvelé à travers le dispositif « Région Sud, la région sûre Acte 2 », la Région Sud met en place plusieurs actions concrètes pour renforcer la sécurité :

  1. Bornes d’appel d’urgence : À partir de 2024, 15 bornes d’appel d’urgence seront expérimentées devant les lycées et les gares, avant une généralisation dans les communes. Cela garantira une réaction rapide en cas de situation critique.
  2. TIG « jeunes » : La région collabore étroitement avec les services du Ministère de la justice pour que chaque délit commis fasse l’objet d’une sanction, contribuant ainsi à la prévention de la délinquance.
  3. Formateurs spécialisés : Les formateurs du RAID, du GIPN et les référents sûreté du Ministère de l’Intérieur sont mis à disposition des maires pour renforcer la sécurité sur le terrain.
  4. Cybersécurité : La Région Sud met en place un centre d’urgences pour venir en aide aux communes touchées par la cybercriminalité. De plus, un cyber campus régional est créé pour sensibiliser, former et protéger contre les cyberattaques.
  5. Lutte contre les violences faites aux femmes : 1 000 boutons d’alerte sont distribués aux associations qui œuvrent contre les violences faites aux femmes, renforçant ainsi la protection des victimes.
  6. Centre européen de gestion de crises : La Région soutient les investissements de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) pour en faire un centre européen de gestion de crises.

La Région Sud ne s’arrête pas là et se porte volontaire pour de nouvelles expérimentations, notamment l’accueil du premier Centre métropolitain d’encadrement militaire pour les jeunes délinquants, le déploiement des forces d’actions républicaines (FAR) à Nice, et le développement de l’innovation, notamment la reconnaissance faciale dans les lycées, le dispositif PREVENT dans les gares, l’utilisation des drones, et la généralisation de la cartographie des risques naturels.

D’ici 2028, la Région Sud doublera son engagement en mobilisant 280 millions d’euros pour la sécurité de ses 5 millions d’habitants.

Un Modèle pour Faire Face aux Risques Naturels

Depuis 2018, la Région Sud déploie le dispositif « Guerre du Feu » avec pour objectif de prévenir, combattre et reconstruire face aux risques naturels. Les actions essentielles de ce dispositif comprennent la création d’une garde régionale forestière avec 221 gardes déployés sur 18 collectivités du territoire régional, le financement de véhicules CCFF et RSC, un fonds d’aide de 5 millions d’euros à l’achat de matériel pour l’ensemble des SDIS de la région, le renouvellement de la flotte de Canadairs, la réhabilitation du pélicandrome de Hyères, la restauration des terrains incendiés via le fonds RESPIR, et un fonds d’adaptation de 5 millions d’euros au changement climatique pour soutenir les collectivités touchées par les sinistres, les inondations, la sécheresse, et les incendies.

La rédaction

Société – Présentation du collectif Marseille[s]

Dans cet entretien, Le Méridional s’est entretenu avec Marie-Laure Guidi et Alain Cabras, fondateurs du collectif qui nous ont raconté comment et pourquoi est né le collectif « Marseille au pluriel »…

Le Méridional – Qu’est-ce qui vous a poussé à créer ce collectif ?

Marie-Laure Guidi : Tout part d’une relecture d’un livre d’Amin Maalouf qui s’appelle « Le Dérèglement du monde », écrit en 2000. Dans cet ouvrage, Amin Maalouf explique de façon très détaillée que : si nous ne faisons rien pour réconcilier les peuples, la planète finira par exploser, avant même que la température ne le fasse. Et cela m’a interpellé. Quelques semaines après cette lecture, j’ai rencontré Alain Cabras durant l’une de ses formation sur les valeurs centrales de cohésion dans les milieux de l’entreprise. Très peu de temps après, arrivent les émeutes à Marseille, fin juin il me semble. Je suis Marseillaise et comme beaucoup d’entre nous dans ce collectif, Alain y compris, on pensait que ça ne pouvait pas arriver ici. On pensait que Marseille était protégée par une espèce d’identité propre, et qu’elle pouvait dépasser cela. Ces évènements ne nous ont pas laissés indifférents, et nous nous sommes dit qu’il y a quelque chose à faire. J’en ai parlé autour de moi, notamment dans le monde économique, puisque j’en suis issue, et j’en parle aussi à Aix-Marseille Université. J’ai embarqué aussi Alain dans l’aventure puisqu’il avait un pied dedans aussi, et d’autres chefs d’entreprises, comme Christophe Barraloto ou Fabrice Necas. Comme nous nous rejoignons sur ce type de sujet nous avons conclu qu’il fallait faire quelque chose. Nous avons une responsabilité civile, en tant que citoyens mais aussi en tant que monde économique ! Nous devons faire en sorte que par l’interculturel, nous ne nous affrontons pas. En apprenant à se connaître, en apprenant à se décrypter. C’est d’ailleurs tout le propos d’Amin Maalouf.

Voilà la genèse de ce regroupement de Marseillaises et Marseillais, qui ont décidé de créer un institut interculturel de la Méditerranée, car nous avons ici, cette porte ouverte sur la Méditerranée et un mélange de tous les peuples de cette mer.

Alain Cabras : Moi j’aimerais vous parler, non pas de ce qui nous différencie, mais ce qui nous rassemble, parce que ce qui nous différencie ce sont des situations professionnelles : des gens de l’entreprise, des universitaires, des journalistes avec Philippe Pujol. Dès le début ne nous nous somme pas parler de nos différences de conceptions politiques ou sociales, parce qu’on s’est immédiatement rendu compte que nous pensions tous que nous faisons plus société. C’est une véritable catastrophe. Après les émeutes, on s’est demandé quelle méthode on pouvait apporter ? Parce que les projets, nous les avions, la méthode ça a été l’interculturel.

Mon métier à moi c’est intervenir en tant qu’universitaire et en tant que consultant en entreprise, où la transmission est un art pour dire que l’interculturel peut être une véritable porte d’entrée. Pourquoi cette porte spécifiquement ? Parce que nous avons acté deux choses : les appels au vivre ensemble ne servaient plus à rien. C’était vide de sens, et contreproductif. La deuxième chose c’est que nous sommes dans une société multiculturelle qui s’est raccrochée à cette idéologie, qui consiste à valoriser les différences de chaque groupe.

Mais ça nous fait oublier deux choses : Comment on fait société ensemble ? Est-ce qu’il y a cohésion ? Et de quel cadre part-on ? Donc il faut partir du principe que : oui il y a la diversité. Oui il y a de la pluralité de nationalité et de religion. La France, elle est comme ça aujourd’hui que ça plaise ou pas.  Le multiculturalisme, est arrivé au bout du chemin. Moi je ne dis pas que c’est un mal, c’est une façon de gérer la société qui ne s’occupe pas de la cohésion. On le voit en Angleterre, aux Etats-Unis ou au Canada par exemple.

Nous au milieu de ça on veut mettre l’interculturel. Qui est une discipline avec toutes ses lettres de noblesse, et on va l’appliquer dans le monde du travail, parce que là, on ne peut pas juste vivre ensemble… On doit faire ensemble. Mais ça ne se limite pas à l’entreprise, puisque le 3 octobre y a AMU (Aix-Marseille Université) qui nous a rejoint et la Chambre de Commerce.  

Le Méridional – Vous prévoyez un diplôme universitaire de management interculturel. Nous aimerions savoir comment il est perçu par le monde de l’entreprise. Qu’est ce qui va qualifier ?  Qu’est-ce que ce diplôme va qualifier ?

Marie-Laure Guidi  : C’est un diplôme d’Aix-Marseille Université. AMU a annoncé ce diplôme en tant que fondateur de notre association Marseille au pluriel. Il va s’adresser aux DRH ou aux responsables RSE des entreprises qui ont ces questions d’interculturalité. Je pense que ça pourra être ouvert aussi aux étudiants.

Alain Cabras :  Comme nous nous adressons à l’entreprise, nous avons d’abord parlé de formation continue professionnelle. L’Université a tout de suite été très preneuse de proposer cette formation au tissu marseillais en premier lieu. Et ensuite à l’espace méditerranéen. Maintenant les entreprises envoient des cadres, des salariés ou des membres des comités de direction, pour se former.

Rapidement, Romain Laffont et vice-président en charge des relations avec le monde de l’entreprise, voulait que ça soit transversal à toute l’université. Pour que n’importe quel étudiant, en droit en médecin ou en commerce, puisse prendre composantes de ce diplôme. On est en train d’y réfléchir puisque ce diplôme démarre en rentrée 2024.

Marie-Laure Guidi  : On y tient vraiment puisque l’une de nos ambitions, c’est de faire de Marseille la capitale de l’interculturel en Méditerranée. C’est fondateur puisque ça va donner à la ville une vraie légitimité.  

Le Méridional – Est-ce que vous êtes en contact avec d’autres pays méditerranéens ?

Marie-Laure Guidi  : Alors, aujourd’hui, non. Ce projet est né au premier trimestre 2023. Ça s’est construit un peu à toute allure compte tenu de l’urgence qu’on ressentait. Mais l’on veut se rapprocher de d’autres villes, pour les actions que nous voulons mener. On aimerait organiser un symposium des femmes de la Méditerranée. On a déjà des ressources dans toutes les villes, notamment par Alain Cabras car il a travaillé un peu partout. On a aussi tout le réseau des universités, sur lesquelles on va évidemment s’appuyer. Aujourd’hui a décidé de structurer le projet à Marseille.

Le Méridional – Quels sont les autres acteurs marseillais avec lesquels vous allez travailler ?

Marie-Laure : Dans les membres fondateurs, il y a : AMU, la Chambre de commerce. Oui, pour nous, effectivement. Les autres fondateurs qui sont intervenus en qualité de citoyen, vous verrez que pour la plupart, ce sont des dirigeants d’entreprises, qui pèsent sur le territoire. Nous avons l’intention de s’appuyer sur toutes les structures associatives du territoire. Nous sommes déjà en train de bâtir des partenariats, avec beaucoup d’associations, avec beaucoup d’organismes culturels, avec des associations sportives. On laisse le suspense car on devrait les annoncer dans les prochaines semaines.

En revanche je tiens à souligner que nous n’avons pas vocation à se substituer aux structures qui œuvrent sur le terrain, au contraire. On est en train de faire le maillage des entreprises qui veulent travailler avec nous. D’ailleurs, dans le cadre de notre association, nous allons avoir un comité de labellisation qui nous permettra de labelliser des projets portés par ces associations qui prônent les valeurs que nous défendons !

Le Méridional – Quels sont les projets à venir pour Marseille au pluriel ?

Marie-Laure Guidi : Ce que l’on veut mettre en évidence ce que nous appelons : « les valeurs centrales de cohésion ». Parce qu’on pense, qu’il est nécessaire de remettre un petit peu de cohésion dans la société. Pour y arriver, il faut une méthode. Méthode à laquelle j’ai assisté à l’APM et qui m’a vraiment impacté. Il faut que l’on puisse la décliner sur différents publics. Donc quand on parle de travailler avec les enfants sur du périscolaire, c’est par exemple de faire construire l’identité marseillaise de nos jeunes, par rapport à une identité qu’ils vont comparer dans d’autres écoles, de d’autres rives de la Méditerranée. Il faut se construire soi-même, par rapport à l’altérité.

Sur les étudiants, on va essayer de dupliquer ce que fait déjà Polytech, qui est une des composantes d’Aix-Marseille Université…

 Alain Cabras : Prenons l’exemple d’AMU. C’est la première école de France qui fait son séminaire d’intégration avec les étudiants en faisant émerger les valeurs centrales de cohésion de la promotion, en inscrivant ça un récit interculturel. Cette année, pour la troisième fois, dans les 380 étudiants qu’il y avait, tous d’horizons différents, même de pays différents, ça a marché.

Personnellement je le connaissais au niveau des entreprises, des associations, et des services publics. Mais ça marche aussi au niveau des études, en 46 heures ils produisent un cercle de valeur et le décline sur toute l’année.

Le Méridional – Et pour le symposium des femmes de la Méditerranée ?

Marie-Laure Guidi : On voudrait faire intervenir des femmes inspirantes qui arrivent à faire des choses incroyables dans des environnements souvent hostiles. Que ce soit ici ou dans d’autres pays de la Méditerranée, mais pas simplement de faire témoigner. L’idée c’est de les faire travailler avec les Marseillaises et les Marseillais. Ensuite on aimerait faire une soirée vraiment grand public où on pourra échanger, les faire témoigner et faire de ça une biennale, c’est-à-dire un événement récurrent à Marseille. Encore un évènement qui permettait de positionner encore une fois Marseille comme la capitale de l’interculturel en Méditerranée. Ce qui est assez étonnant avec Marseille, lorsqu’on regarde sa vie économique, c’est qu’il y a énormément d’associations économiques qui sont dirigées par des femmes. Nous sommes assez exemplaires sur ce sujet et ça, peu de gens le savent au finalement.

On va aussi travailler sur des projets concrets, notamment avec Philippe Pujol, sur des expositions qui montrent qui sont vraiment les Marseillais, et pour montrer la pluralité de Marseille.

Le Méridional – Comment les Marseillais peuvent soutenir cette initiative ?  

Marie-Laure Guidi : Nous avons créé une association qui s’appelle Marseille au pluriel, donc le premier des réflexes devrait être d’adhérer à l’association. La cotisation est modique, 30 € l’année. On peut aussi faire ce qu’on appelle des « cotisations suspendues », une personne peut offrir la cotisation à une autre qui ne peut pas financièrement se le permettre. La volonté à travers cela c’est d’être le plus représentatif possible. Notre collectif, ne marchera que si le plus de Marseillais s’approprient notre histoire et que l’on la construise ensemble.

Le Méridional – Comment est-ce que vous voyez Marseille dans l’avenir ?

Marie-Laure Guidi : On aura réussi si à un moment donné, tous les Marseillais se sentent marseillais du même Marseille, que tous les Marseillais se disent : « je vais au Mucem, je vais m’y voir par exemple ». Que la cohésion qu’on retrouve au stade, on la retrouve dans n’importe quel autre endroit de Marseille.

Alain Cabras : Je parlais de l’interculturalité, cette matière a un sens uniquement si elle produit un récit collectif. On aimerait que demain on dise : « Tiens, à « Marseille au pluriel », ils auront permis au moins, que nous ayons un récit sur Marseille différent ». Il faut faire en sorte que le balancier qui est parti très loin dans la division revienne vers un peu plus d’unicité. Malgré nos différences, il faut arriver à refaire un petit récit collectif commun.

Propos recueillis par Léopold Aubin