Politique – L’union transpartisane pour les jeux d’hiver 2030

La candidature des Alpes pour les Jeux de 2030 efface les clivages politiques. Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a exprimé sa satisfaction face à l’appui du PCF et de deux partis écologistes. « Leurs visions seront entendues », assure-t-il, marquant une volonté de collaboration pour des Jeux qui se veulent « 100 % verts et durables ». Cette annonce intervient dans un contexte où la région a déjà pris des engagements pour la préservation du climat et de l’environnement, avec son plan climat « 1 COP d’avance ».

Les partis politiques ne sont pas les seuls à s’impliquer. De son côté la société civile et les acteurs locaux sont invités à contribuer à cette vision. Muselier promet de recevoir les partis dans les dix jours, c’est-à-dire le 14 novembre, pour intégrer leurs propositions, soulignant l’importance d’un travail commun pour « bâtir des Jeux sobres et respectueux de l’environnement ».

La candidature des Hautes-Alpes pour accueillir les Jeux d’hiver 2030 ne se limite pas aux évènements sportifs; elle est aussi envisagée comme un moteur de développement durable. « Elle est une opportunité unique », déclare Renaud Muselier, envisageant de relancer une dynamique dans les vallées et de transformer les stations de ski. L’objectif est de laisser un héritage continu pour les populations locales.

L’ambition est importante, mais les fondations posées. Avec un budget façonné pour les enjeux climatiques, la région sud se positionne comme un leader en matière d’investissements verts. Les Jeux d’hiver de 2030 pourraient ainsi devenir un modèle de durabilité.

La rédaction