Politique – Professeur Christian Perronne : « Ils n’ont rien fait de ce qu’il fallait faire »

Le professeur Christian Perronne, docteur en médecine depuis un demi siècle, sommité mondiale des pathologies tropicales et des maladies infectieuses, a une chance inouïe : il est inattaquable. S’il avait la moindre peccadille à se reprocher, il aurait déjà été lynché en place publique et toute la presse aux ordres l’aurait éreinté. Mais comme ce médecin a occupé avec succès les plus hautes fonctions, y compris à l’organisation mondiale de la santé où il dirigeait un groupe d’experts, et comme ses publications et discours sont paroles d’évangile depuis des lustres, les insultes et outrages de ceux qui le dénigrent tombent à plat. Ils font flop !

Invité à s’exprimer depuis Paris en visioconférence par le lieutenant- colonel Constantin Lianos, président de l’association nationale des anciens combattants et amis de la Légion étrangère, le professeur Christian Perronne ne s’est pas fait prier : il a dit ses quatre vérités sur la crise du Covid et sur toutes les approximations des ministres qui ont géré la lutte contre cette pandémie. Il l’a fait d’une voix douce et pondérée qui donnait un relief supplémentaire à ses accusations.

Pour ce médecin d’élite, la dramatisation de l’épidémie a donné lieu à « une fausse tragédie ». Elle devait décimer la planète. Elle devait entraîner des millions et des millions de morts. Pour manipuler l’opinion, on a décliné quotidiennement à la télé des chiffres épouvantables pour maintenir les Français dans un état de terreur et de sidération. Et finalement, au regard des vraies pandémies qui ont ravagé le monde, celles de la peste ou de la grippe espagnole ou asiatique par exemple, le Covid ne s’est soldé finalement que par une mortalité assez basse (162 000 morts en France).

« Les cas les plus graves ont emporté surtout les sujets à risques, affirme le professeur Perronne, les obèses, les cardiaques, les personnes âgées et les plus fragiles. Les patients arrivaient souvent en réanimation en phase de pneumonie et il était trop tard pour les sauver. » Pour le professeur Perronne, on a créé de toute pièce une « épidémie de tests positifs » pour détecter un maximum de cas positifs au Covid. Ce pourcentage élevé de « faux positifs » a permis au gouvernement de proposer une série de mesures coercitives, totalement inutiles au regard de la dangerosité réelle du virus et de ses variants.

Mais ce n’est pas tout. L’imposture ne s’arrête pas là. Le « vaccin » ou pseudo-vaccin n’immunise personne et ne protège personne. A en croire l’ancienne ministre de la Santé, le virus devait s’arrêter à la frontière, comme le nuage de Tchernobyl ! Présenté comme une panacée, le vaccin aurait, en réalité, augmenté le risque « d’aggraver les cas graves ». Le nombre de cancers a explosé sans qu’on comprenne vraiment pourquoi. Quant à l’impact du vaccin et ses effets secondaires sur la fertilité des jeunes, ils ne sont plus à démontrer.

Comment aurait-on dû gérer cette crise sanitaire ? « Ils n’ont rien fait de ce qu’il fallait faire », tranche le professeur Perronne. Lui qui durant quinze ans a présidé des commissions officielles sur les maladies transmissibles, lui qui a participé au haut conseil de la santé publique, lui qui a présidé l’agence du médicament, qu’aurait-il fait de mieux ? Il le dit sans ambages : « il fallait d’abord isoler les cas suspects, le port du masque est utile lorsqu’un patient tousse et crache des gouttelettes de virus que chacun peut inhaler au passage dans une chambre, il est inutile à l’extérieur. L’imposer dans la forêt ou sur les plages est une aberration. Le masque est inutile lorsqu’on constate une absence de symptômes. »

Le professeur est sidéré par les mesures tyranniques qui ont été imposées aux Français alors que des plans d’action très sérieux existent et n’ont servi à rien. « Il faut au minimum dix ans de recherche expérimentale et clinique pour découvrir un nouveau vaccin, assure-t-il, et vingt ans pour l’inoculer aux femmes enceintes. On a sorti du chapeau de prétendus vaccins à la suite d’études truquées. Avant même que l’épidémie ne se propage en Europe le gouvernement avait déjà commandé des millions de fioles en verre pour recevoir le vaccin… »

Selon le professeur, les meilleures stratégies médicales ne sont pas forcément les plus chères. Le fameux Remdézivir promu par le ministre de la santé était inefficace et dangereux pour le foie et les reins alors que le cocktail du Dr Didier Raoult : hydroxychloroquine, azithromycine et ivermectine accompagné de vitamine D et de zinc, marchait fort bien, quoi qu’en dise la doxa dominante et les journalistes aux ordres. L’urgence sanitaire a donné le sentiment au gouvernement que tout lui était permis. Une soixantaine de plaintes en justice ont été balayées d’un revers de main. « Ils commettent des fautes et ils sont irresponsables », déplore M. Perronne.

Pour détruire un système de santé qui avait fait ses preuves et figurait parmi les meilleurs du monde, il suffit de demander à certains cabinets de conseils internationaux qui ont reçu un milliard d’euros du gouvernement au détriment des hauts fonctionnaires de la santé publique qui ont été mis au piquet.

Les généralistes se font rares, on les paie au lance-pierres pour des journées harassantes, comme l’ensemble des personnels soignants, il faut parfois des mois d’attente pour consulter certains spécialistes, certains patients attendent plusieurs jours dans des couloirs aux urgences avant d’être pris en charge, on suspend arbitrairement des milliers de soignants non vaccinés qui ne touchent même pas le chômage et deviennent des SDF en puissance, on installe des machines de consultations automatiques dans les supermarchés, on autorise les pharmaciens à devenir des médecins de base, ce qui les amène à prescrire leurs propres médicaments, on organise la pénurie de certains médicaments, on ferme des milliers de lits, on gonfle artificiellement les chiffres de la pandémie en multipliant les tests PCR ultra-sensibles, bref c’est la gabegie, le désastre. Et comme si cela ne suffisait pas, on déclenche une chasse aux sorcières contre les médecins résistants en les traînant devant le conseil de l’ordre par exemple. Quant aux études publiées, elles servent souvent
à étayer des recommandations qu’on nous impose.

Progressivement, les facultés de médecine elles aussi sont contaminées par la puissance vorace de Big Pharma. On y fait la promotion des traitements médicamenteux brevetés qui rapportent le plus d’argent. Toutes ces magouilles ne peuvent aboutir que parce que le public est littéralement sous anesthésie et que toutes les données de santé publique sont manipulées à des fins mercantiles. Les anticorps naturels et protecteurs sont ignorés, les traitements qui marchent sont décriés ou interdits, la phytothérapie est vouée aux gémonies, bref c’est la tyrannie.

Des experts stipendiés, des journalistes vassalisés par le pouvoir, des journaux médicaux infiltrés, des lobbyistes tout puissants, des conflits d’intérêts du haut en bas de l’échelle, le triomphe de la corruption, le virus a bon dos quand le vice est partout. La solution ? « Faire tout le contraire de ce qui a été fait depuis vingt-cinq ans », suggère le professeur Perronne. « Je regrette que les médecins récalcitrants soient voués à une mort sociale. Moi les tombereaux d’injures ne m’atteignent pas. Je suis dans mon bon droit. La reconnaissance du peuple français me suffit. Je reçois tous les jours des marques de sympathie. Je continuerai à dire la vérité, quoi qu’il en coûte et quoi qu’il m’en coûte. Je refuse cette forme de despotisme à la française et la tyrannie sanitaire qui transforme la France en République bananière ! »

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du Méridional