Un miel sur trois vendu en Europe est frauduleux, selon une étude menée par l’Union européenne en 2015; le miel serait le troisième produit le plus contrefait au monde. Un miel peut être considéré comme non-conforme si l’origine florale ou l’origine géographique est fausse : ne parvenant plus à produire tout le miel qu’elle consomme, la France est contrainte d’importer des miels venus du monde entier, ce qui porte souvent atteinte à la conformité des miels mis en vente.
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Ce faux miel déstabilise le marché et nuit aux apiculteurs du vrai miel ainsi que leur relation avec les consommateurs, c’est pourquoi les apiculteurs français, représentés par le Syndicat National d’Apiculture (SNA), par l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) et d’autres partenaires, se battent pour un étiquetage plus précis de l’origine du miel depuis des années. Ce combat a enfin porté ses fruits : le décret du 4 avril 2022, publié au Journal Officiel, rend obligatoire une transparence et une traçabilité précise sur l’origine des miels et de leur assemblage à partir du 1er juillet. Une belle victoire pour ces producteurs français qui pourront ainsi se légitimer et solidifier leurs relations de confiance avec les consommateurs.
