samedi 3 mai 2025
Accueil Blog Page 69

À l’Hôtel de Région, un forum pour briser le silence des violences faites aux femmes

Le 14 novembre, l’Hôtel de Région ouvre ses portes pour la troisième édition du Forum Respect pour les Femmes. Une journée engagée, centrée sur la jeunesse, pour parler sans détour de harcèlement, de violences et de droits.

Pour sa troisième édition, le Forum Respect pour les Femmes revient à l’Hôtel de Région, prêt à aborder sans détour les violences faites aux femmes, avec une priorité cette année : armer les jeunes contre le harcèlement et le cyberharcèlement.

Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, introduira cette journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes, un engagement régional devenu “grande cause du mandat”.

Il sera aux côtés d’Anne-Cécile Sarfati, experte de l’égalité femmes-hommes et maîtresse de cérémonie. Ensemble, ils insisteront sur l’importance de briser les silences et de sensibiliser le plus large public possible, de tous âges et milieux, face à ce fléau.

Sensibiliser les jeunes, une priorité

Cette édition s’adresse en particulier à la jeunesse, avec la présence de lycéens venus de chaque département de la région, invités à participer aux ateliers et conférences du forum.

Au programme : des sessions pratiques pour aborder des sujets souvent tus comme le harcèlement scolaire, le cyberharcèlement ou encore la question du consentement. Ces thèmes seront explorés à travers des rencontres et des activités interactives, pour outiller les jeunes face à des situations de violence et d’abus.

Interventions et témoignages de figures engagées

La secrétaire d’État Salima Saa, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, interviendra dans le cadre d’une interview, suivie d’un échange intitulé Paroles de femmes engagées, réunissant des figures du terrain telles que Judite Ferreira, responsable régionale de l’association Une Voix Pour Elles, et Annie Astier-Converset, adjointe à la mairie de Briançon.

Leur objectif : témoigner de l’ampleur des violences et des initiatives locales pour y faire face.

Des ateliers immersifs seront également proposés tout au long de l’après-midi, avec des thématiques variées. Parmi eux, un atelier pour se protéger des relations toxiques animé par Estelle Chataignier et Nilo Capmas de l’association En Avant Toute(s). Le public pourra participer activement, notamment via l’application Kahoot, pour des échanges interactifs.

Des outils ludiques pour comprendre le harcèlement

Plus tard, les participants découvriront un jeu de société, conçu pour sensibiliser au harcèlement scolaire, qui sera présenté par trois lauréates d’un concours dédié. D’autres ateliers aborderont les violences numériques, comme le revenge porn et le chantage sexuel, pour mieux comprendre ces nouvelles formes d’agression et apprendre à s’en prémunir.

La journée se terminera en musique avec un showcase du groupe Divin’ Gospel, composé exclusivement de voix féminines, pour clore ce forum interactif dans une atmosphère de partage et de solidarité. Ouvert à toutes et à tous, l’événement se veut un espace de sensibilisation et d’action, rappelant que la lutte contre les violences faites aux femmes doit rassembler et impliquer chacun.


L’expo : Victoires

A l’occasion de ce forum, découvrez dans le hall de l’Hôtel de Région, les portraits de 16 athlètes qui incarnent parfaitement la diversité et la puissance du sport féminin sur notre territoire. Ces sportives inspirantes se sont illustrées dans leur discipline par leur détermination et leurs victoires. Retour sur les parcours de ces championnes qui font briller la région Sud. 


> Le programme complet par ici et pour les inscriptions par là

Fumer ou ne pas fumer, le défi du mois sans tabac

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, où le tabagisme quotidien touche 29 % de la population, plus de 6 300 personnes se sont déjà inscrites au « Mois sans tabac ». Cette campagne nationale offre aux fumeurs 30 jours d’accompagnement pour maximiser leurs chances d’arrêt définitif.

La campagne « Mois sans tabac » revient pour sa neuvième édition et s’impose désormais comme un rendez-vous annuel incontournable pour des milliers de fumeurs.

Lancée en 2016, cette initiative, orchestrée par Santé publique France et le Ministère de la Santé, invite les fumeurs de toute la France à cesser de fumer pendant 30 jours.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, plus de 6 300 personnes se sont déjà inscrites pour participer à cette aventure collective, soutenue par une vaste mobilisation de partenaires, allant des établissements de santé aux commerces de proximité.

Au-delà du simple défi, l’opération s’accompagne de nombreux outils pour épauler les participants dans leur démarche : une application dédiée, un numéro d’appel (39 89) pour un soutien personnalisé, et même un groupe Facebook animé par une tabacologue pour un accompagnement quotidien. L’implication d’Éric Antoine, célèbre animateur de l’émission « La France a un incroyable talent », ajoute une touche médiatique à cette mobilisation.

Éviter des milliers de cancers d’ici 2050

Les résultats de « Mois sans tabac » parlent d’eux-mêmes : depuis ses débuts, plus de 1,4 million de personnes ont tenté l’arrêt grâce à cette campagne.

Une évaluation de l’OCDE en 2023 souligne son impact économique, estimant que chaque euro investi dans cette campagne permet d’économiser plus de 7 euros en dépenses de santé.

À long terme, les projections indiquent qu’elle pourrait éviter des milliers de cas de maladies respiratoires et de cancers d’ici 2050, tout en augmentant la productivité et l’emploi.

Un tabagisme encore bien ancré dans la région

Avec une prévalence de 29,1 % de fumeurs quotidiens, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se situe au-dessus de la moyenne nationale.

Plus d’un million d’habitants sont concernés, et 51 % d’entre eux déclarent souhaiter arrêter de fumer. Pour encourager cet élan, l’ARS Paca organise un défi inter-structures, motivant les organisations régionales à former des équipes pour relever des challenges créatifs autour du sevrage tabagique.

Les informations pratiques pour participer

Les fumeurs souhaitant rejoindre le défi peuvent s’inscrire directement sur le site « Mois sans tabac » ou via l’application Tabac info service. Ils y trouveront également un kit d’aide à l’arrêt, accessible dans de nombreuses pharmacies.

Pour un soutien personnalisé, le numéro 39 89 reste disponible, avec un accompagnement adapté tout au long du mois de novembre. Et pour les proches des participants, des outils sont également proposés afin de les encourager dans leur démarche vers un avenir sans tabac​.


*article publié le 4 novembre.

L’essentiel en images – Tous conquis par Marseille Outdoor Expériences

Les participants du Marseille Outdoor Expériences sont montés à Notre-Dame par les marches du jardin du Bois sacré. Photos : BG

Ce dimanche, 2174 concurrents ont bouclé l’un des deux parcours de ce trail urbain tracé dans les rues de la cité phocéenne. Une épreuve difficile, pour sa première édition, mais qui a totalement séduit.

Ils sont partis aux aurores les pieds dans le sable, au bord de l’eau sur la plage des Catalans. Les premiers rayons de soleil ont accompagné leur passage dans le Vallon des Auffes et à Malmousque.

Puis ils ont rapidement commencé à suer à grosses gouttes, le souffle devenu court, quand ils sont allés tutoyer le ciel azur de l’été indien qui joue les prolongations à Marseille, en gravissant les difficiles marches menant à Notre-Dame.

39 % des finishers sont des femmes

Enfin, quand même, les jambes sont devenues lourdes, du Vieux-Port au Panier, en passant par la montée des Accoules, avant d’arriver dans un joyeux charivari sur l’esplanade de la Major. Tout sourire, 2174 finishers (dont 847 femmes) ont relevé le challenge proposé : disputer la première édition du Marseille Outdoor Expériences (MOE), un trail urbain exclusivement dessiné dans la cité phocéenne.

Les organisateurs, Pierre-Alexis Antetomaso et Sébastien Pinchon, ont réussi leur double mission : attirer plus de 2000 concurrents et proposer deux parcours (12 et 21 km) « les plus instagrammables possible ».

Ils l’ont été : en plus d’avoir quelques courbatures, les coureurs du MOE repartent des images sublimes plein la tête et le smartphone.

« C’est mon jardin ici ! »

Une foule ravie, même si elle en a bavé dans cet entrelacs de petites ruelles qui ne font que monter et descendre, ce dédale de marches qui n’en finissent plus dans ce 7e arrondissement aussi beau qu’exigeant.

Marseillais et touristes étrangers ont eu droit à une vraie visite intime et intimiste. Chacun à son rythme, en marchand ou en courant, avec les mains sur les genoux ou à petites foulées.

Mais toujours avec le sourire. « C’est mon jardin ici, il fallait que je sois là », nous confiait Olivier Hurstel, bien connu des courses de la région, juste avant de s’attaquer à la montée vers la Bonne Mère.

Quelques mètres plus loin, au moment de plonger dans le jardin du Bois sacré, les réactions étaient unanimes : « Wahou, c’est trop beau, mais ça va faire mal ! »

Malgré la souffrance – passagère -, que ce soit pour un défi personnel, entre ami(e)s ou en famille, tous ont visiblement pris beaucoup de plaisir.  

Benoît GILLES


Les podiums
Dames
12 km :
1. Laurie Sicot 59’21 », 2. Ambre Morand 1h01’04 », 3. Anaëlle Nachon 1h04’32 ».
21 km : 1. Marie Deschodt 1h37’46 », 2. Nathalie Drevet 1h39’38 », 3. Anna Gerez 1h40’27 ».

Hommes
12 km :
1. Benjamin Pelaprat 48’09 », 2. Florent Malbec 54’39 », 3. Baptiste Guyomard 57’01 ».
21 km : Gurvan Favé 1h20’07 », 2. Edouard Nancel 1h22’22 », 3. Saïd Chiadmi 1h22’36 ».

Escrime – Le Marseillais Sébastien Patrice vainqueur à Oran en coupe du monde

Sébastien Patrice a décroché l'or ce samedi en finale de la coupe du monde de sabre. Photo : FIE / Augusto Bizzi

Trois mois après avoir remporté le bronze par équipe aux JO, le sabreur originaire d’Eoures a remporté ce samedi la première coupe du monde au sabre, de cette nouvelle saison, en Algérie.

Sébastien Patrice commence la saison 2024-2025 comme il avait terminé la précédente : par une victoire en coupe du monde au sabre. Lauréat à Madrid le 17 mai dernier, le Marseillais de 24 ans s’est adjugé ce samedi 9 novembre l’étape d’Oran, en Algérie.

En finale, il s’est défait du Roumain Radu Nitu 15 touches à 11. « Séb » Patrice a notamment dû éliminer son frère aîné Jean-Philippe en 8e de finale (15-10). Avec ce succès, le Provençal, 6e mondial, devrait continuer à grimper dans la hiérarchie mondiale.

Bondissant en attaque, Sébastien Patrice sait aussi, comme ici, se mettre sur la défensive. Photo : FIE / Augusto Bizzi

Une médaille et un style qui a fait le tour du monde aux JO

Cet été, le numéro 1 français du sabre avait fait sensation lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Sous la verrière du Grand Palais, son style bondissant, que lui seul utilise, avait fait le tour du monde sur les réseaux. Cela lui avait même valu un surnom, the bird (l’oiseau), qui l’a suivi jusqu’à Miami où il était parti en vacances en août dernier.

Sportivement, à Paris, Sébastien Patrice avait été éliminé prématurément dans l’épreuve individuelle des JO (8e de finale), mais il avait ensuite décroché la médaille de bronze au sabre par équipe, avec son frère Jean-Philippe.

Avec cette victoire, le Provençal s’avancera parmi les favoris lors de la prochaine coupe du monde, qui se déroulera à Orléans, les 6 et 7 décembre prochains.

Hommage au 15e corps et à Théodore Laporte au cimetière Saint-Pierre de Marseille

Ce lundi 11 novembre, le Département organise au cimetière Saint-Pierre une cérémonie en hommage aux combattants de la Première Guerre mondiale, mettant à l’honneur le soldat Théodore Laporte et le 15e corps d’armée. Un rendez-vous symbolique pour rappeler l’importance de la transmission du souvenir aux générations futures.

Ce 11 novembre 2024, à 15 heures, le carré militaire numéro 8 du cimetière Saint-Pierre de Marseille verra se réunir Martine Vassal, présidente du Conseil départemental, aux côtés des autorités civiles, militaires et d’anciens combattants, pour une cérémonie solennelle marquant l’anniversaire de l’Armistice de 1918.

Le 15e corps d’armée, unité au destin souvent méconnu, et un soldat tout aussi effacé de l’histoire officielle, Théodore Laporte, seront les figures symboliques de cet hommage.

L’histoire de Théodore Laporte, mort pour la France en 1924, a refait surface récemment grâce à la persévérance de sa petite-nièce, Marie-Claude Derrien Bourgain. Trois ans plus tôt, cette dernière découvre, dans une boîte à chaussures transmise par son père, les écrits poignants de son grand-oncle.

Des lettres, des récits, tous témoins d’une époque où chaque mot portait la violence et la peur des tranchées. En 1918, avant de disparaître dans le chaos de l’après-guerre, Théodore avait confié ses souvenirs à un membre de sa famille, laissant un testament écrit pour la mémoire collective.

Marie-Claude Derrien Bourgain, gardienne de la mémoire familiale

Marie-Claude, habitant aujourd’hui dans la Drôme, entreprend alors un voyage de mémoire jusqu’à Marseille pour retracer les pas de son ancêtre. C’est ici qu’elle découvre que Théodore, décédé des suites de ses blessures de guerre à l’hôpital Sainte-Marguerite en 1924, a été inhumé d’abord au cimetière de Mazargues avant d’être déplacé au carré militaire de Saint-Pierre. Le numéro 15 marque désormais sa dernière demeure, un symbole du siècle qui nous sépare de sa disparition.

La cérémonie de cette année entend rappeler combien la mémoire des anciens combattants, ceux qui ont donné leur vie pour la liberté, reste un bien précieux que chacun est chargé de transmettre. En mettant en lumière Théodore Laporte et le 15e corps d’armée, le Département entend honorer non seulement ceux qui sont tombés, mais aussi ceux, comme Marie-Claude Derrien Bourgain, qui œuvrent pour que les histoires individuelles de courage et de résilience ne s’éteignent jamais.

Le public est attendu nombreux ce lundi pour partager ce moment d’émotion et commémorer ceux qui ont écrit l’histoire avec leur sacrifice, au-delà des noms gravés sur les monuments et des archives rangées dans les mémoires officielles.

L’OM s’excuse auprès de la journaliste de DAZN, Ambre Godillon

Crédit photo : Rudy Bourianne

La journaliste de DAZN, Ambre Godillon, a été touchée par un projectile juste avant la mi-temps d’OM/AJA. Au regard des premières informations révélées par le club, le jet ne serait pas intentionnel.

A quelques minutes de la mi-temps du match OM / AJA, la présentatrice de DAZN, Ambre Godillon, a été touché par un projectile alors que le club phocéen était en train de perdre 3-0.

« J’ai reçu un projectile dans le visage. Un peu choquée par ça », a expliqué à l’antenne la journaliste après la rencontre.

L’objet, saisi par la police, pourrait être une cigarette électronique, sans que l’information ne soit encore précisée. Une enquête a été ouverte pour savoir si ce jet était volontaire ou non.

D’après le club et les premières images visionnées par la sécurité, l’incident serait plutôt lié à un accident qu’à un acte délibéré visant Ambre Godillon. L’OM a assuré avoir présenté ses excuses auprès de la journaliste, que celle-ci a accepté. Un membre du staff olympien a, par ailleurs, aussi été touché par l’objet.

Rudy Bourianne

Giovanni Cucchietti, la passion du trail chevillée au corps

Le jeune Marseillais Giovanni Cucchietti dispute la première édition du trail urbain Marseille Outdoor Expériences le dimanche 10 novembre dans sa ville de naissance.

A 25 ans, ce bondissant Marseillais pur jus pratique la course à pied depuis son plus jeune âge. L’influenceur se réjouit de pouvoir être au départ dimanche 10 novembre du Marseille Outdoor Expériences sur le parcours de 21 kilomètres, dans les rues de sa ville. Et de sensibiliser à la défense de la nature.

Aussi loin qu’il s’en souvienne, Giovanni Cucchietti a toujours pratiqué la course à pied. « C’est une passion depuis mon plus jeune âge. Je ne disputais pas de compétitions, mais je courais sur les sentiers avec mon père, quand j’avais six ans », sourit-il.

Aujourd’hui âgé de 25 ans, ce gamin du 7e arrondissement n’a pas quitté ses baskets et continue, plusieurs fois par semaine, de travailler son souffle et sa foulée sur son terrain de jeu favori : Marseille.

Il n’en est jamais parti et, au vrai, ne se voit pas vivre ailleurs : « Pourquoi habiter ailleurs ? », lance-t-il. Une déclaration d’amour pour la cité phocéenne que ce créateur de contenus relaie, avec succès, sur Youtube et ses réseaux sociaux (19 000 followers sur Instagram).  

« Dans des quartiers où les gens ne vont pas courir »

Chaque fois qu’il met un pied dehors, il doit affronter des routes en perpétuelle montée ou descente. Pour son plus grand plaisir, la Corniche Kennedy, le vallon des Auffes et l’ascension vers Notre-Dame-de-la-Garde lui offrent un cadre idyllique et varié à souhait.

Alors, autant dire qu’il sera véritablement à domicile ce dimanche 10 novembre, à l’occasion de la première édition du Marseille Outdoor Expériences : un trail urbain tracé entre la plage des Catalans et l’esplanade de la Major, proposant deux distances (12 km, 380m de dénivelé positif ; 21 km, 550 m D+).

« C’est une vraie balade à la découverte de Marseille, dans des quartiers où les gens ne vont pas », remarque le jeune homme aux cheveux longs et aux yeux bleus, membre de la team Explorer de The North Face, qui pratique aussi beaucoup le vélo.

Ambassadeur du MOE, « Run Giov » est aussi un créateur de contenus et membre de la team Explorer de la marque The North Face. Photo DR

« Un engouement croissant » pour le trail urbain

Le Marseille Outdoor Expériences va en effet permettre aux plus de 2000 inscrits de visiter les ruelles du Panier, d’effectuer un passage inédit dans l’anse de Maldormé bordant la villa Petit Ourse et le Petit Nice.

Ou encore, bien sûr, de gravir les 965 marches des difficiles escaliers menant à la Bonne Mère. « Ces petites rues, j’y cours depuis que je suis gamin, confirme celui qui se fait appeler « Run Giov » sur les réseaux. Ça me fait plaisir aussi de les faire découvrir à d’autres personnes qui pratiquent la course à pied et ne connaissent pas Marseille. En réalité, je pratique le trail urbain depuis que je suis tout jeune. A l’époque, ça n’existait pas en tant que tel, puis c’est devenu à la mode. Désormais, on sent l’engouement croissant. Ce n’est que du plaisir, on y va gaiement ! »

965 – C’est nombre de marches que chaque concurrent aura à gravir pour monter à Notre-Dame-de-la-Garde, soit 1,5 fois l’ascension de la Tour Eiffel jusqu’au 2e étage.

Souriant et avec son accent chantant, Giovanni Cucchietti a préféré « la jouer tranquille » fin octobre sur Marseille-Cassis (bouclé en 1h28 tout de même) afin d’être au top de sa forme ce dimanche sur le parcours de 21 kilomètres. « Difficile de dire si je nourris des ambitions pour cette première édition, explique-t-il. Ce sera un grand événement ; faire un temps, ça peut être sympa, mais je ne sais pas comment va se jouer la gagne. »  

Engagé pour la défense de la nature et l’environnement

Mais il n’est pas un sportif unidimensionnel. En 2017, il avait participé à l’Algernon (57’11 les 15 km, 32e), une épreuve luttant en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap et âgées. « C’est une cause qui me parle beaucoup. Si je peux aider le plus de personnes possible, je le fais de manière naturelle », dit-il.

Un engagement qui se traduit aussi dans son quotidien par différentes actions de défense de la nature. Dans ses images et ses vidéos, ce photographe-vidéaste de formation tient à agir et sensibiliser. « C’est ultra important, explique-t-il. Je suis de plus en plus touché par ce problème de propreté, de pollution. Je constate de mes propres yeux l’évolution au fil des années à Marseille, notamment dans les calanques où je vais souvent courir ; je vois la situation évoluer de manière assez choquante ».

En ville, « le simple fait de voir régulièrement les poubelles déborder, remplies à ras bord, on sait que tout part à la mer d’un simple coup de vent. Et au quotidien, il y a tellement de gens qui jettent des déchets par terre ou dans la mer… Je me dois d’avoir un impact, même petit, à mon échelle, pour sensibiliser le maximum de personnes. »

« Encourager tout le monde à adopter un comportement responsable »

Giovanni Cucchietti était encore récemment dans le Parc national des calanques pour participer à un ramassage des canettes abandonnées au sol. « Je ne le fais pas pour avoir des vues sur mes vidéos, précise-t-il, c’est simplement naturel et normal de ramasser les déchets. L’idée est aussi d’encourager tout le monde à adopter un comportement responsable. »

Des valeurs promues par la communauté du trail et défendues par le Marseille Outdoor Expériences, dernier-né des épreuves de pleine nature appelé à devenir grand.

Benoît GILLES

Le programme
Samedi 9 novembre 2024
9h – 19h : Ouverture du salon et retrait des dossards au Port Center  (gare maritime de la Major).

Dimanche 10 novembre 2024
7h30-8h : départ du 21km (Plage des Catalans).
8h-8h30 : départ du 12km (Plage des Catalans).
Plus d’infos ici.

SUR LE MÊME SUJET



A Marseille, un dîner solidaire aux saveurs de l’enfance pour les 60 ans de l’Unicef

Bucharest, Romania - November 19, 2019: Children wearing Unicef shirts take part at an event. Unicef logo.

Quand des chefs marseillais mettent leurs souvenirs d’enfance en assiette, c’est pour la bonne cause. Le 26 novembre, Unicef France célèbrera ses 60 ans à Marseille avec un dîner caritatif où saveurs et solidarité s’entrelacent. Objectif : lever 20 000 euros pour les enfants en détresse.

Cinq chefs, cinq univers culinaires et une mission commune : transporter 300 convives dans leurs propres souvenirs d’enfance. Cette soirée unique, organisée par l’association marseillaise Ébullition, se tient dans un cadre intime et secret, avec pour seule certitude que chaque bouchée rappellera un souvenir d’enfance.

Le public découvrira un menu surprise, signé par des chefs de renom et parrainé par Michel Portos, doublement étoilé et célébrité de la gastronomie marseillaise.

Quand les saveurs racontent des histoires

Michel Portos, Hugues Mbenda, Shéhérazade Alfonso, Maimiti Lemoine, Adel Dakkar et un autre chef encore mystérieux : chacun revisitera ses propres souvenirs d’enfance en cuisine.

Élu chef de l’année en 2012, Michel Portos travaille ici avec une équipe de talents hétéroclites qui apportent leurs racines culturelles et leurs inspirations personnelles.

Élu talent le plus prometteur de l’année par The List, repéré par le guide Michelin et le Gault et Millau, Hugues Mbenda, par exemple, marie ses origines congolaises à l’ambiance de Marseille dans sa brasserie fusion Libala, tandis que Maimiti Lemoine, chef de pâtisserie originaire de Tahiti, évoque les repas partagés de son enfance polynésienne avec un dessert à savourer à plusieurs.

Adel Dakkar, chef passionné et créatif, sublime les saveurs méditerranéennes au nhow de la Corniche, où il a accueilli les délégations olympiques de voile cet été. Ancien candidat de Top Chef, il allie convivialité et terroir en s’inspirant de la cuisine familiale et de ses voyages.

La soirée sera aussi marquée par la performance musicale de Tallisker, artiste française et ancienne violoncelliste classique, qui fusionne pop, électro et influences orientales.

Connu pour des titres comme Blind et Cocagne, son style unique transportera les auditeurs dans une ambiance aux teintes baroques et techno. Son premier album, Contrepoints, témoigne de cette richesse musicale et sa prestation promet d’ajouter une touche artistique inédite à cette soirée dédiée à l’Unicef.

Unicef, 60 ans de lutte pour l’enfance

Le dîner est plus qu’une simple célébration : il est un acte de soutien pour les enfants dans le besoin. Depuis 60 ans, Unicef France s’engage dans les crises les plus urgentes pour protéger les enfants du monde entier.

Son fonds d’urgence, auquel sera versé l’intégralité des bénéfices du dîner, finance des missions vitales : distribution d’eau potable, nourriture, matériel médical et soutien éducatif. Alors que les situations de crise se multiplient, l’Unicef rappelle que chaque don, chaque geste de solidarité, peut faire la différence dans la vie d’un enfant.

Une soirée pour se souvenir et agir

À Marseille, cette soirée est un appel à la générosité : avec des places à prix libre à partir de 60 euros, l’association espère atteindre l’objectif des 20 000 euros pour l’Unicef.

Pour les convives, c’est aussi l’occasion de repartir avec une affiche exclusive réalisée par l’illustratrice Inès Pagniez, une petite madeleine de Proust graphique qui saura, elle aussi, évoquer les souvenirs d’enfance.

Pour les gourmets, les nostalgiques et tous ceux qui croient en un avenir meilleur pour les enfants, le rendez-vous est donné le 26 novembre. Les billets sont disponibles dès maintenant et les dons complémentaires possibles en ligne, pour prolonger l’engagement bien au-delà de la table.

Toutes les infos sur cette soirée solidaire gourmande ici.


L’OM s’enlise à domicile contre Auxerre

Crédit photo : Rudy Bourianne

L’OM a sombré une nouvelle fois, vendredi soir, devant un stade Vélodrome rempli. Face à Auxerre (1-3), les Olympiens ont failli du début à la fin, en ouverture de la 11e journée de Ligue 1.

« Mouille le maillot ou casse-toi » et la bronca ont résonné fort dans les virages tout le long du naufrage qui s’est déroulé hier soir au stade Vélodrome.

L’idylle entre les supporters et l’OM version Roberto De Zerbi est en train de virer au cauchemar à domicile. Les Olympiens ont subi une nouvelle défaite sur leur pelouse après le revers cinglant face au PSG (0-3), il y a quinze jours. Cette fois-ci, c’est un promu en Ligue 1, l’AJ Auxerre, qui est venu mettre une véritable claque aux Marseillais (1-3).

Une première mi-temps nommée cauchemar

Il a suffit de trois contres en 45 minutes aux hommes de Christophe Pélissier pour venir remporter leur première victoire à l’extérieur de la saison.

En une mi-temps, donc, l’OM a sombré comme rarement dans tous les compartiments du terrain. Défense aux abois, milieu à la peine et une attaque stérile. Tout a failli, hier soir, contre l’AJA devant les yeux du propriétaire du club, l’Américain Franck McCourt présent pour l’occasion.

Si ce n’est les cinq dernières minutes bien trop tardives, où l’équipe de Roberto De Zerbi a enfin tenté verticalement son va-tout, rien n’a laissé entrevoir la possibilité d’un quelconque renversement de ce scénario catastrophe.

L’équipe a passé 90 minutes quasiment à jouer à la baballe dans le camp adverse et durant lesquelles trouver Neal Maupay puis Elye Wahi, sur le front de l’attaque, paraissait mission impossible.

Dès la 70e minute, le Vélodrome a commencé à se vider dans les tribunes. Crédit photo : Rudy Bourianne

Roberto De Zerbi réellement prêt à quitter l’OM ?

Avec cette défaite, les Olympiens se noient littéralement face à leur public (1 victoire, 2 nuls, 2 défaites). En conférence de presse d’après-match, Roberto De Zerbi, abattu, a même déclaré : « Si c’est moi le problème, je dois partir ». Une sortie choc alors que le coach italien, arrivé cet été, a confié devenir « fou » devant les prestations sans caractère de ses joueurs dans un Vélodrome comble à chaque fois.

Toujours deuxième avant que les autres équipes ne jouent aujourd’hui et demain, l’OM entre-t-il en crise ? Il y a une semaine tout juste, après la victoire à Nantes (1-2), « RDZ » se disait satisfait des vingt points engrangés en dix rencontres… C’est à n’y plus rien comprendre.

Rudy BOURIANNE

Cyclisme – Gros, Helal et Nilsson-Julien disputeront la Ligue des champions sur piste

La Provençale Mathilde Gros avait remporté la Ligue des champions sur piste en 2022.

Lauréate de la saison 2 en 2022, la sprinteuse de Cornillon-Confoux Mathilde Gros fera son retour cet automne sur la Ligue des champions sur piste après un an d’absence et des JO loupés. Rayan Helal (Salon Cyclosport) et Oscar Nilsson-Julien (AVC Aix) seront aussi alignés, dès le 23 novembre pour la première manche à Saint-Quentin-en-Yvelines.

2022 restera pour toujours comme une année pleine de réussites pour Mathilde Gros. La sprinteuse de Cornillon-Confoux avait, cette année-là, remporté son premier (et jusqu’ici unique) titre de championne du monde de la vitesse individuelle, avant de s’adjuger le classement général de la Ligue des champions sur piste. En glanant quatre des cinq manches au programme, la Provençale régnait alors sur le sprint mondial.

Deux ans plus tard, et après des Jeux olympiques de Paris très loin de ses ambitions (8e du keirin, 9e de la vitesse), elle va à nouveau participer à la Track Champions League. Il y aura cinq manches à disputer cet automne. Tout commencera sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, où elle s’entraîne au quotidien et où se sont déroulés les JO 2024.

Clore une année faite de très hauts et de très bas

Ce format de compétition, à la fois spectaculaire et lucratif, lui permettra peut-être de se changer les idées et de clore d’une manière positive une année faite de hauts (lauréate de la coupe du monde de vitesse et de keirin au printemps) et de très bas. « Le 10 août, une partie de moi est morte », a-t-elle expliqué dans un entretien à l’AFP et à L’Equipe mi-octobre, juste avant des Mondiaux au Danemark où elle n’a pas réussi à redresser la barre (6e de la vitesse).

Mathilde Gros (25 ans) ne sera pas la seule sociétaire du Salon Cyclosport en lice sur la Ligue des champions : elle sera accompagnée du sprinteur isérois Rayan Helal (quadruple champion de France).

Sacrée championne du monde de vitesse en octobre 2022, la sprinteuse de Cornillon-Confoux avait régné sur la Track Champions League dans les semaines suivantes.

Oscar Nilsson-Julien va découvrir

Côté endurance, le jeune Franco-Britannique Oscar Nilsson-Julien (AVC Aix) découvrira la compétition à 22 ans : en partance pour une équipe professionnelle sur route en 2025, le puissant rouleur, médaillé de bronze européen en janvier et remplaçant aux JO avec les Bleus, est passé tout près du podium lors son premier championnat du monde le mois dernier, en se classant 4e de l’omnium, à un point seulement de la médaille de bronze.

Avant cela, « ONJ » participera aux Six jours de Gand, en Belgique, la semaine prochaine (du 12 au 17 novembre).

Le calendrier de la Track champions League 2024 :
Manche 1 :
Saint-Quentin-en-Yvelines le 23 novembre
Manches 2 et 3 : Apeldoorn (Pays-Bas) les 29 et 30 novembre
Manches 4 et 5 : Londres (Angleterre) les 6 et 7 décembre