La Sco Sainte-Marguerite organise désormais des footings collectifs, à l'image des runs préparatoires à Marseille-Cassis sur les plages du Prado.
Photo Jean-Luc Juvin
À l’image des runs préparatoires à Marseille-Cassis, la section athlétisme de la Sco Sainte-Marguerite organise des footings collectifs dans Marseille. Le premier se tiendra ce jeudi 5 décembre.
Depuis plusieurs années, préparer Marseille-Cassis est devenu un jeu d’enfant. Durant les quatre samedis précédant cette classique internationale de la course à pied, tous les inscrits ont la possibilité de changer leurs habitudes et de venir ainsi effectuer un entraînement collectif, sur les plages du Prado.
Forte de la réussite et de l’engouement suscité par ces runs, la section athlétisme de la Sco Sainte-Marguerite a eu l’idée brillante de prolonger l’expérience. « Nous avions envie de continuer à suivre les coureurs que l’on voit sur Marseille-Cassis, parce que nous ne les accompagnons finalement qu’un mois sur douze », constate Laurent Manneveau, le directeur sportif du club marseillais.
Et comme le disent les participants des RUN Marseille-Cassis, allez-y à fond, tout le monde peut le faire … Alors vous aussi.☀️😎👟 pic.twitter.com/lqon1oEDOt
L’idée d’organiser un footing collectif, ouvert à tous (licenciés ou non) et gratuit, a donc vu le jour. Un premier rassemblement est prévu ce jeudi 5 décembre, à partir de 18h30. Le siège de la Sco, à Dromel, servira de point de ralliement pour le départ.
« Nous souhaitons proposer un accompagnement plus régulier, poursuit Laurent Manneveau, et par la même occasion, faire connaître des exposants et partenaires à l’arrivée, le tout dans la convivialité. »
Des produits naturels, nécessaires à l’alimentation saine d’un sportif, ainsi qu’un artisan crêpier attendront les participants pour une collation.
Deux parcours au choix ce jeudi : 7,5 ou 12 km
Si l’inscription préalable est obligatoire, l’opération connaît déjà un certain succès avec plus de 100 inscrits. Deux parcours sont proposés, en fonction du niveau et de l’allure de chacun : 7,5 ou 12 km. Plusieurs coachs de la Sco Sainte-Marguerite seront également présents.
Ce jeudi, le parcours sera urbain. « Mais nous organiserons des sorties plus « nature », afin de promouvoir toutes les disciplines et les parcours qu’offrent Marseille », conclut Laurent Manneveau.
B.G.
> Renseignements et inscriptions : Footing collectif de la Sco Sainte-Marguerite. Informations ici. Départ à 18h30, 1 bd de la Pugette, 13009 Marseille. Collation et testing produits. Inscription obligatoire.
Quinzième de Pro B après quatorze journées, le club fosséen a engagé Brandon Young (33 ans, 1,93 m) pour assister Lucas Bourhis au poste 1 après le départ d’Illia Sydorov durant la trêve internationale.
Fos Provence Basket a enregistré le renfort d’un nouveau joueur pour compenser le récent départ d’Illia Sydorov. Il s’agit de Brandon Young, qui va découvrir le championnat de France à 33 ans après avoir pas mal baroudé en Europe (Grèce, Suisse, Liban, Ukraine, Pologne, Hongrie, Bulgarie et Turquie).
International bulgare après ses deux saisons pleines au CSKA Sofia de 2022 à 2024, il s’est notamment illustré lors de la dernière fenêtre internationale avec un match à 23 points, à 8/8 aux tirs dont 2/2 à 3-points, dans une courte défaite face au Monténégro (90-86).
International bulgare venu de D2 turque
Plutôt à l’aise depuis le début de saison en D2 turque (18 points 4 passes décisives par match) au sein du MKE Ankaragücü, actuellement deuxième de TBL, il aura pour mission d’apporter son agressivité des deux côtés du parquet, son expérience aussi, tout en contribuant à faire briller ses nouveaux coéquipiers dès les prochains matchs de Fos-sur-Mer, face à Saint-Chamond Andrézieux-Bouthéon et Antibes, les 6 et 13 décembre prochains à domicile.
Ce lundi 2 décembre 2024 à Sophia Antipolis, risingSUD et la Région Sud, en partenariat avec la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis, les métropoles Aix-Marseille Provence et Nice Côte d’Azur, ont révélé le nom des 14 entreprises régionales qui s’envoleront du 7 au 10 janvier prochain pour le CES de Las Vegas.
Avec 14 start-ups sélectionnées, la région Sud veut s’imposer comme un acteur incontournable au CES 2025, à Las Vegas. Cette délégation illustre un écosystème riche, marqué par des innovations qui mettent l’accent sur la durabilité, la santé connectée et les villes intelligentes.
Cette année encore, 14 start-ups de la région Sud vont débarquer au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, du 7 au 10 janvier 2025.
Avec des secteurs qui touchent à la santé, aux technologies vertes ou encore aux villes intelligentes, elles cherchent à s’imposer dans l’arène internationale de la tech. Une occasion en or pour ces entreprises de se confronter aux attentes d’un marché toujours plus exigeant.
La délégation 2025 met en lumière une palette d’innovations, illustrant la diversité et le dynamisme du territoire. Les secteurs représentés incluent l’IA, la santé, la ville intelligente et les technologies vertes.
Des technologies au service des enjeux contemporains
Le CES dépasse la simple exposition médiatique : c’est une arène où les start-ups doivent prouver la solidité de leurs innovations et leur capacité à s’imposer sur des marchés ultra-compétitifs.
Parmi les entreprises phares, DataGreen, basée à Marseille, propose des centres de données qui réduisent les émissions de CO2 de 82 %.
Biomitech, à Aix-en-Provence, mise sur des microalgues pour purifier l’air en milieu urbain. Ces innovations illustrent la volonté de la Région Sud de promouvoir des solutions durables.
La santé connectée n’est pas en reste. Pulse Audition, de Vallauris, innove avec des lunettes auditives intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer le confort des malentendants, tandis que Be Parentalis, basée à Nice, développe un outil de suivi pédiatrique en temps réel pour rassurer les parents et accélérer les diagnostics.
Une délégation diversifiée et ambitieuse
Les entreprises présentes reflètent également l’expertise régionale en matière de villes intelligentes et de cybersécurité. Videtics, d’Aix-en-Provence, exploite l’intelligence artificielle pour transformer la vidéoprotection en outil d’analyse prédictive, tandis que Virteem, de Biot, optimise la gestion des données sensibles des entreprises grâce à des solutions SaaS.
Côté consommation, des innovations plus grand public comme Unistellar, qui révolutionne les jumelles avec la réalité augmentée, ou Ovibar, spécialiste de la filtration d’eau, témoignent de l’effervescence technologique du territoire.
Depuis 2017, 236 start-ups ont bénéficié de cet élan, et 43 ont remporté des distinctions au CES et une reconnaissance croissante sur la scène internationale.
De passage à la Ligue Méditerranée le 3 décembre, Philippe Diallo a été réélu quelques jours plus tard président de la Fédération française de football. Photo B.G.
Président (depuis janvier 2023) de la Fédération française de football, Philippe Diallo est en campagne pour sa réélection. Au coeur de son tour de France, il était de passage ce mardi au siège de la Ligue Méditerranée à Aix-en-Provence, avant l’élection des 10 et 11 décembre. Interview.
Après avoir sillonné la nord de la France la semaine passée (Orléans, Strasbourg, Rennes, Angers…), le président de la Fédération française de football (3F) Philippe Diallo continue son tour de France. Au lendemain d’un stop à Toulouse, il était de passage à Aix-en-Provence, au siège de la Ligue Méditerranée ce mardi 3 décembre, avant de rallier Nice, pour assister au match amical entre les Bleues et leurs homologues espagnoles.
Entouré de certains de ses colistiers, notamment le vice-président Jean-Michel Aulas, Diallo a présenté aux dirigeants provençaux présents son programme appelé « Le football qu’on aime », adossé à une promesse : « Une fédération engagée au service des clubs ».
Si le président de la Ligue Éric Borghini était bien présent ce mardi mais ne prolonge pas son aventure à la 3F, le comité régional est représentée dans cette liste parVéronique Lainé, dirigeante du club vauclusien de La Tour d’Aigues,ancienne présidente déléguée de la Ligue, aujourd’hui élue au bureau exécutif de la Ligue de football amateur. Elle occuperait, en cas d’élection, le poste de trésorière générale.
Durant deux heures, les dirigeants méditerranéens ont pu aborder des thématiques qui leur sont chères : les incivilités, la thématique écologique et les soucis d’arrosage… Le district Grand Vaucluse a notamment pu revenir sur l’expérimentation menée sur ses terrains (le port d’une caméra GoPro par ses arbitres lors de matchs classés à risques) et dévoiler les deux bénéfices immédiats : le côté dissuasif et l’apport d’une preuve au moment de définir une sanction.
Pour le mandat 2024-2028, deux candidats à la 3F sont en lice : outre Philippe Diallo (61 ans), Pierre Samsonoff, un Breton de 47 ans, a également monté une liste. Il sera d’ailleurs de passage à la Ligue Méditerranée ce mercredi soir, à 18h.
Le vote pour la préidence à la Fédération française de foot se déroulera à distance, via une plateforme de vote en ligne, les mardi 10 et mercredi 11 décembre. La proclamation des résultats interviendra le samedi 14 décembre.
« Partout, les parents apparaissent aujourd’hui comme un facteur de perturbation, certains transférant peut-être des ambitions personnelles sur leur garçon ou sur leur fille, et perdant le rôle qui doit être le leur »
Que vous apporte de ce tour de France, à la rencontre des dirigeants des Ligues, districts et clubs ?
C’est très enrichissant. Vous avez des remontées qui sont celles de la réalité du terrain. Donc on nous parle de structuration de club, d’incivilités, d’encadrement, de règlements ; tous les éléments de la vie quotidienne de nos clubs. Ça nous permet d’ajuster le projet que l’on porte pour qu’il soit le plus près de la réalité quotidienne de notre football. Cela nous donne un bon éclairage.
La lutte contre les violences et les discriminations figurent dans votre programme, mais pas tout en haut de la liste. Est-ce un problème sous-estimé ?
Non, pas du tout. C’est une vraie réalité. On avait déjà commencé à s’en saisir puisque j’ai créé une direction de l’engagement au sein de la fédération qui, justement, prend en compte la lutte contre les violences et les discriminations. Nous avons mis des moyens humains et financiers pour essayer de régler ce type de questions.
Lorsqu’on se déplace, on a les illustrations des difficultés rencontrées un peu partout. Ce qui est mis en avant, c’est le rôle des parents. Partout, ce sont les parents qui apparaissent aujourd’hui comme un facteur de perturbation, certains transférant peut-être des ambitions personnelles sur leur garçon ou sur leur fille, et perdant le rôle qui doit être le leur : celui de parents qui accompagnent des enfants pour prendre du plaisir à jouer au football.
Chacun est libre de s’exprimer comme il veut en tribune. Comment faire pour endiguer ces violences ?
C’est un vrai sujet parce que beaucoup de ces parents ne sont pas licenciés à la 3F. Nous n’avons pas de prise directe sur eux. Il faut qu’on renforce la prévention, la formation des éducateurs et des dirigeants. Il faut certainement aussi, lorsque ça déborde, faire des signalements.
Il existe une plateforme d’alerte pour qu’il puisse y avoir une prise en compte des comportements qui vont trop loin et qui ne devraient pas exister. Malheureusement, il y a une passion tellement déchaînée par endroits que certains clubs en sont rendus à faire des entraînements à huis clos pour des jeunes. On est au-delà de l’acceptable en matière de football.
« Tous ceux qui rêvent de devenir Mbappé, c’est un peu comme s’ils allaient au bureau de tabac pour acheter un ticket de Loto. Il faut revenir à l’essentiel : le foot est un jeu »
On a l’impression que les parents ont oublié que le football reste avant tout un jeu, un plaisir…
Il y a 2,4 millions de licenciés et seulement 26 jouent en équipe de France, donc tous ceux qui rêvent de devenir Mbappé, c’est un peu comme s’ils allaient au bureau de tabac pour acheter un ticket de Loto. La proportion doit être à peu près la même.
Il faut revenir à l’essentiel : le foot est un jeu. Quand on est jeune, on doit prendre du plaisir à jouer au football, on doit avoir de la convivialité avec ses coéquipiers. Et puis si le talent, le travail font qu’à un moment, vous puissiez émerger dans des catégories supérieures, il sera toujours temps, ensuite, de faire carrière. Mais vraiment, au départ, notamment dans des catégories de jeunes, il faut revenir au plaisir du jeu.
Comprenez-vous que certains parents refusent d’inscrire leurs enfants dans les clubs de foot pour ne pas avoir à subir les violences, verbales et parfois physiques ?
Le paradoxe, en dépit de ces observations, c’est que le football reste extraordinairement attractif. La saison dernière (2023-24), nous avons atteint le record de licenciés au total, idem pour les féminines (250 000). Le foot n’a jamais été aussi puissant, malgré certaines dérives contre lesquelles il faut qu’on lutte.
« Le football reste un formidable ascenseur social : il permet de connaître une certaine réussite sociale. C’est ça qui le rend particulièrement attractif »
Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux, de cette course aux détections dès le plus jeune âge ?
On en parlait encore ce (mardi) matin : on voit parfois des accords de non-sollicitation à douze ans. Il y a peut-être des réflexions à avoir pour monter l’âge minimum pour signer ce genre d’accord.
Mais autre paradoxe, le football reste un formidable ascenseur social : quand, dans la société, il peut y avoir des blocages, des freins à une forme de promesse républicaine de promotion sociale, le football permet à un certain nombre de joueurs ou de joueuses de connaître une certaine réussite sociale. C’est ça qui le rend particulièrement attractif. Comme c’est un sport très populaire, beaucoup se disent qu’ils auront peut-être plus de chance de réussir là que dans d’autres secteurs de la société.
On martèle le message auprès des clubs pour que l’élément de scolarité soit un élément déterminant de la formation de nos jeunes. Parce que beaucoup ne seront pas pro et encore moins en équipe de France.
Photo B.G.
Dans le premier point de votre programme, vous faites le distinguo entre le foot des villes et le foot des champs, pour notamment « adapter les aides » aux « districts ruraux ». Pourquoi ?
Pour schématiser, quand vous êtes dans une grande ville, votre difficulté est de trouver des terrains (pour jouer). Quand vous êtes en milieu rural, la difficulté, c’est de rassembler, pour former une équipe parce qu’il y a un problème démographique.
Donc il faut adapter nos règlements pour faire en sorte que les gens puissent former ces équipes, se déplacer, organiser des championnats. Notre approche consiste à passer d’un prêt-à-porter au sur-mesure. Peut-être avons-nous été trop uniformes dans les aides, dans nos soutiens, sans tenir compte plus spécifiquement de la réalité du terrain.
Ce n’est pas du tout pareil d’être un club ultramarin, avec des problèmes de vie chère en Guadeloupe ou en Martinique, que de faire du football à Paris ou encore de le pratiquer dans un département rural. Il faut que nos approches soient de plus en plus diverses.
« Nous devons essayer d’éradiquer les phénomènes d’homophobie qui peuvent exister ici ou là »
Vous parliez des dérives observées sur et autour des terrains. Estimez-vous qu’il y a un problème d’homophobie dans le foot français aujourd’hui ? En Ligue 1, certains joueurs refusent de porter un logo ou un maillot dont le nom est floqué en arc-en-ciel. Dimanche dernier, le gardien de Monaco était copieusement insulté à chaque dégagement d’un ”Oh hisse…”
Il y en a certainement un. Autrement, on n’agirait pas contre. Or, la Fédération française de football a fait un grand appel à projets dans le cadre de la Direction de l’engagement pour établir des partenariats avec tous les experts sur ces questions-là. Le but, c’est de développer, avec tout le secteur associatif de lutte contre l’homophobie, des actions concrètes dans nos clubs, auprès de nos éducateurs. Nous devons essayer d’éradiquer les phénomènes d’homophobie qui peuvent exister ici ou là.
Le chantier est immense…
Ce n’est pas gagné mais pas plus que dans la société. Nous comptons 2,4 millions de licenciés, pratiquement 13 000 clubs, cela veut dire que tous les problèmes de la société traversent ma fédération : les problèmes d’homophobie, les soucis de violence aussi, les problèmes de sexisme, de transition écologique, de laïcité… Toutes ces questions là sont au coeur de notre activité. Ça la rend passionnante. Difficile, parce que ce sont des sujets au quotidien, mais passionnante.
C’est ça, notre défi. On parle souvent de ce qui est dans la lumière, de l’équipe de France, des grands matchs, des grandes stars, mais notre réalité, c’est celle de nos 12 500 clubs et des problématiques auxquelles ils sont confrontés au quotidien et de la difficulté parfois à les traiter.
« On mettra la VAR en Ligue 2 la saison prochaine. La LFP n’est pas en capacité aujourd’hui de porter un tel investissement, alors la 3F va le faire à sa place »
Si vous êtes réélu à la tête de la 3F, un des plus gros dossiers de votre prochain mandat pourrait être la question du sélectionneur de l’équipe A. Le contrat de Didier Deschamps court jusqu’en 2026, ça ferait alors 14 ans à ce poste. La charge sera sacrément lourde pour lui trouver un remplaçant. Avez-vous commencé à y réfléchir ?
Pour l’instant, je n’en suis pas là. On vient de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des nations. Après, on aura la qualification pour la Coupe du monde, dont l’édition 2026 sera un objectif majeur. Il sera bien temps de voir ce que l’on fait à ce moment-là.
Il existe des difficultés financières importantes au sein des clubs, surtout dans le monde professionnel. La baisse des droits télé met en péril certains clubs historiques. Comment le vivez-vous?
Je mets en avant l’unité fédérale : être président de la fédération, ce n’est pas être président du football amateur, c’est être président du football français, donc ça intègre les pros. Quand ils rencontrent des difficultés, une partie de mon rôle, c’est de les soutenir.
C’est ce que j’ai fait de manière très concrète, en début d’année, lorsque devait être lancé le challenge des Espoirs. La Ligue (LFP) voulait l’abandonner faute de moyens, alors je l’ai pris en charge à la Fédération. On l’a lancé à l’automne parce que je pensais que c’était bon pour la formation de nos jeunes.
Je suis également venu à leur soutien financièrement , avant même la campagne électorale. Depuis, dans ma candidature, j’ai aussi pris l’engagement de venir à hauteur de plus de 20 millions d’euros au soutien de la Ligue de football professionnel et de ses clubs.
La Fédération est présente. Comme elle est présente lorsqu’un district ou une Ligue rencontrent une difficulté. Le rôle de la Fédération, c’est de venir au soutien de ces structures, et la Ligue de football français en est une. Par exemple, on mettra la VAR en Ligue 2 la saison prochaine, c’est un élément important pour le jeu. La LFP n’est pas en capacité aujourd’hui de porter un tel investissement, alors la 3F va le faire à sa place.
« Je souhaite qu’on se réunisse (LFP, clubs, DNCG) pour évoquer les conditions du rebond du foot professionnel. Nous devons faire en sorte qu’il soit pérenne »
Et-ce le rôle de la Fédération de venir en aide au monde professionnel ? Le monde amateur l’accepte-t-il ?
Ça serait vrai si nous ne nous étions pas mis en situation de croissance. Chaque euro que je vais mettre du côté du foot pro n’enlèvera aucun euro au foot amateur parce que mon engagement, c’est de pouvoir faire les deux. C’est ça, notre force aujourd’hui : au moment où on finit le mandat, la Fédération française est plus forte qu’elle ne l’était avant. Notamment d’un point de vue économique parce que nous sommes capables d’apporter au foot amateur une aide de 100 à 150 millions d’euros dans les années qui viennent, ce qui est inédit dans l’histoire du foot français, et en même temps de venir au soutien du foot professionnel.
Le monde professionnel, c’est aussi le feuilleton hebdomadaire offert à tous les fans, donc il faut qu’ils soient en bonne santé. C’est pour ça que, à côté de ces aides que je vais apporter, je leur ai dit aussi que je souhaite – et j’en prendrai l’initiative – qu’on se réunisse (LFP, clubs, DNCG) pour évoquer les conditions du rebond du foot professionnel. Nous devons faire en sorte que notre football professionnel soit pérenne.
Quand je vois la situation des Girondins de Bordeaux, leur apporter un soutien correspond d’abord à notre rôle, c’est légitime, et de l’autre côté il y a l’idée de se mettre autour de la table avec les parties prenantes pour dire ”Maintenant, comment on envisage l’avenir ?”
Je l’ai dit au président de la LFP (l’ancien président de l’OM Vincent Labrune) et je pense qu’il le comprend parfaitement parce que c’est dans l’intérêt général. Le foot français marche bien quand l’équipe de France marche bien, quand les licenciés sont là et quand le foot pro marche bien aussi. Il faut essayer de se reposer sur ces différents piliers.
À l’heure où Marseille s’impose comme une capitale méditerranéenne de premier plan, la gare Saint-Charles va s’offrir une nouvelle jeunesse avec les Halles de Saint-Charles. Ce projet d’extension s’inscrit dans l’ambitieux chantier de la Ligne Nouvelle Provence-Côte d’Azur (LNPCA), visant à transformer durablement la mobilité régionale.
Marseille veut en finir avec les butoirs. Dans quelques mois, la gare Saint-Charles va plonger dans un chantier titanesque qui promet de réécrire l’histoire ferroviaire française.
Sous ses halles centenaires, à 25 mètres sous terre, une nouvelle gare va voir le jour, connectée par un tunnel de huit kilomètres creusé dans les entrailles de la cité phocéenne. En surface, Saint-Charles continuera d’imposer son allure, mais en 2035, si tout va bien, elle ne sera plus uniquement un terminus. Elle deviendra un carrefour.
Ce projet, baptisé les Halles de Saint-Charles, s’inscrit dans le cadre de la création de Ligne Nouvelle Provence-Côte d’Azur (LNPCA), un plan à 3,6 milliards d’euros qui ambitionne de relier Marseille à Nice, tout en désengorgeant un réseau ferroviaire saturé. « Nous faisons sauter le bouchon ferroviaire de la gare actuelle », martèle Renaud Muselier, président de la Région Sud.
À la clé : une augmentation de 66 % de la capacité des trains, des trajets allégés de 20 minutes et une gare transformée en véritable pôle multimodal, ouvert sur tous les quartiers alentour.
Le pari est énorme : huit ans de travaux, deux millions de mètres cubes de roche excavés, quatre quais souterrains capables d’accueillir des rames doubles de TGV, et une capacité d’accueil passant de 15 à 23 millions de voyageurs par an. « Avec ce projet, Marseille devient un véritable carrefour entre Paris, Nice, l’Espagne et l’Italie », s’enthousiasme Jacques Paulet, directeur de l’Agence Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur.
Des entrailles à creuser et des défis techniques à relever
Creuser sous une gare construite en 1848, sur un éperon rocheux à six mètres au-dessus de la ville, n’a rien d’aisé. Plus de deux millions de mètres cubes de terre et de roche seront extraits, dont 500 000 m³ pour la seule gare souterraine, un volume équivalent à celui d’un grand porte-conteneurs. « C’est bien plus grand que ce que nous avons réalisé pour le Grand Paris », explique Anthony Roy, directeur du projet.
L’enjeu est technique, mais aussi logistique. Pour minimiser les nuisances, les déblais seront évacués par rail plutôt que par route. Une prouesse technique indispensable pour éviter que le chantier ne devienne un enfer logistique pour les Marseillais.
Une gare qui réconcilie passé et futur
Sur le plan architectural, le projet des Halles de Saint-Charles, conçu par l’agence Atelier Roberta et AREP (filiale de SNCF Gares & Connexions), ambitionne de faire cohabiter modernité et patrimoine. L’objectif est clair : prolonger la gare historique tout en la connectant à la ville et à ses quartiers environnants. « Nous avons voulu conserver le vocabulaire ferroviaire des halles, mais dans une écriture contemporaine », nous explique Mélanie Doremus (AREP).
La gare émergera dans le prolongement du bâtiment actuel, avec une structure de plus de 100 mètres en continuité esthétique avec l’existant. Ce périmètre de huit hectares sera repensé pour accueillir de nouveaux espaces urbains. « Nous avons travaillé sur une articulation entre le bâti et le paysage dès l’origine du projet. Il ne s’agit pas de simplement planter des arbres après coup », détaille l’architecte. Le tracé des espaces publics, pensé autour du vide, vise à intégrer harmonieusement les flux voyageurs et les nouvelles infrastructures.
La gare Saint-Charles, perchée sur son rocher depuis 1848, est déjà un « bâtiment-paysage », selon la paysagiste du projet, Chloé Sanson (Atelier Roberta). Mais ce statut va s’amplifier : une promenade des panoramas reliera les différents niveaux de la gare, connectant Belle de Mai, Chapitre et Saint-Charles. « Nous voulions ouvrir la citadelle sur la ville, transformer ce promontoire en un lieu vivant et accessible », souligne-t-elle.
Face aux défis du réchauffement climatique, le projet intègre 4 300 m² d’espaces verts, dont le Jardin des Vents et le parvis Voltaire. Ces espaces offriront des îlots de fraîcheur, grâce à une végétation adaptée au climat méditerranéen. « L’idée est de créer des parcours protégés du mistral et des fortes chaleurs », poursuit la paysagiste.
Des ombrières bioclimatiques et des panneaux photovoltaïques viendront compléter ce dispositif écologique. Le tout permettra de conjuguer confort des usagers et respect de l’environnement.
La transformation de Saint-Charles dépasse largement le cadre ferroviaire. Longtemps suspendue à son mur naturel, « désormais, ce mur va disparaître au profit d’une gare ouverte à 360° », s’enthousiasme Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Cette métamorphose sera renforcée par le tramway reliant Belle de Mai, qui viendra positionner Saint-Charles comme un véritable pôle multimodal.
Des passages piétons, la réhabilitation de souterrains existants et un couloir sous le square Narvik faciliteront les déplacements entre la gare historique et sa nouvelle structure souterraine. Des commerces viendront compléter cette transformation, faisant de ce lieu un véritable espace de vie intégré au tissu urbain.
Ce nouvel équipement ne profitera pas qu’aux lignes à grande vitesse. Les TER bénéficieront de la libération des quais en surface, permettant un cadencement renforcé : toutes les 15 minutes vers l’ouest et jusqu’à toutes les 10 minutes vers Toulon.
Les trains de nuit, comme le Paris-Nice, pourront enfin s’arrêter directement à Saint-Charles, évitant l’actuel détour par Blancarde. Les lignes internationales, reliant notamment l’Espagne et l’Italie, trouveront également ici une plateforme centrale pour leurs interconnexions.
En surface, ces aménagements profiteront aussi aux usagers de la ville, avec des espaces dédiés aux commerces et une meilleure fluidité entre les différents halls de la gare. Saint-Charles ne sera plus seulement un carrefour ferroviaire, mais un point d’ancrage dans le quotidien des Marseillais.
La nouvelle gare Saint-Charles doit devenir un pôle multimodal ouvert à 360°.
Une facture pharaonique à partager
Avec un coût total estimé à 3,6 milliards d’euros, ce projet est financé à 40 % par l’État, 40 % par les collectivités et 20 % par l’Union européenne.
Près de 2,2 milliards d’euros seront consacrés à la gare souterraine et au tunnel, le reste servant à réaménager les voies de surface et à moderniser les infrastructures TER.
Les premiers travaux, liés au réseau TER, commenceront en 2025, tandis que la construction de la gare débutera en 2027 pour une livraison en 2035.
Nexity dévoile la seconde tranche de la résidence Cap M’, un projet mixte dans le secteur Cazemajou-Vintimille. Traversants, biosourcés et abordables : ces 130 logements et leurs 729 m² de commerces jouent la carte de la réinvention au cœur d’un territoire en pleine mutation.
Au nord de Marseille, le secteur Cazemajou-Vintimille n’est pas connu pour attirer les foules. Pourtant, Nexity a choisi d’y poser ses fondations. « C’est un lieu complexe, et c’est un euphémisme », reconnaît Lionel Seropian, directeur général adjoint Immobilier Résidentiel.
Sur les friches industrielles de Cazemajou-Vintimille, dans le 15e arrondissement de Marseille, Nexity dévoile Cap M’. Avec ses 130 logements, répartis entre accession libre, logements intermédiaires et sociaux, assortis de 729 m² de commerces et activités, le projet s’appuie sur une formule bien rodée.
L’enjeu ? Créer un équilibre entre prix accessibles et qualité de vie. « L’objectif premier était de fabriquer des logements pour accédant à la propriété », explique Lionel Seropian. Mais la vraie difficulté résidait ailleurs : « Proposer des prix adaptés tout en respectant les contraintes architecturales et environnementales. On sait que ce n’est pas simple. »
Des logements accessibles pour les Marseillais
Cap M’ compte quatre bâtiments, répartis autour d’un îlot central arboré. Cet espace de 1 200 m² en pleine terre fait office de cœur du projet, à la fois transition verte et lieu de vie pour les habitants.
Cette résidence vise à faciliter l’accession à la propriété pour des ménages aux revenus variés, tout en restant compétitive sur un marché tendu. La première tranche, lancée en juin 2024, comprend 22 logements en accession libre.
Résultat : 19 réservations en quelques mois pour ce premier bâtiment. Un succès que Lionel Seropian qualifie de « rythme des années 2000 », mais qui reste à relativiser. « C’est une vraie performance dans le contexte actuel. » La deuxième tranche, comprenant 24 unités, est désormais commercialisée avec des perspectives similaires.
Pour Lionel Seropian, ce succès s’explique aussi par une offre calibrée. L’enjeu était d’assurer une mixité sociale sans faire peser les coûts sur les logements en accession libre. « Nous avons choisi de ne pas faire porter le poids du logement social sur les prix de sortie des logements libres », explique Lionel Seropian.
Une stratégie qui permet de maintenir des prix entre 3 726 et 3 908 €/m² (parking inclus) et de proposer des T2 autour de 180 000 € et des T3 à 240 000 €. « Quand on compare le remboursement d’un T2 sur 25 ans, à environ 665 € par mois, avec un loyer de 590 €, on voit que l’effort d’épargne est minimal pour devenir propriétaire. »
Pour un T3, le remboursement est de 979 euros par mois, comparé à un loyer de 790 euros. « Ce pari est réussi, et c’est une véritable performance dans le contexte actuel », ajoute-t-il.
La programmation de Cap M’ inclut par ailleurs : 36 logements sociaux, réalisés en co-maîtrise avec 1001 Vies Habitat, dont certains en PSLA (location-accession) et 48 logements intermédiaires cédés à 13 Habitat.
Imaginée par les architectes Hardel Le Bihan et Buzzo Spinelli, la résidence se distingue par son approche durable et ses solutions architecturales innovantes. « La première chose que nous avons exigée, c’est que tous les logements soient traversants, pour garantir lumière et confort d’été », renforcé grâce à un raccordement à la boucle d’eau de mer Massileo pour le rafraîchissement de l’air. « Les bâtiments sont conçus autour d’un îlot central en pleine terre arboré, avec des parkings au droit des bâtiments, ce qui optimise les coûts et simplifie l’entretien. »
Par ailleurs, la résidence s’appuie sur des choix architecturaux et écologiques forts, comme l’utilisation de matériaux biosourcés et une structure poteaux-poutres. Ce système, selon Lionel Seropian, « permet une évolutivité des espaces tout en réduisant l’empreinte béton ».
Ces éléments s’inscrivent dans une démarche globale visant à conjuguer performance énergétique et qualité de vie, en conformité avec les standards RE2020 et BDM (Bâtiments Durables Méditerranéens). Un pari écologique qui, selon Nexity, s’impose comme une nécessité pour inscrire durablement le projet dans son environnement.
La livraison des premiers bâtiments est attendue pour le quatrième trimestre 2026, et l’ensemble du programme doit être achevé début 2027.
Justement, quel environnement ? Cap M’ s’inscrit dans un renouveau urbain de ce secteur porté par Euroméditerranée. Le terrain bénéficie d’une reconfiguration totale, avec la création de nouvelles voies comme la rue des Entrepôts et une venelle piétonne pour relier les différents espaces, favorisant l’accessibilité. Sans oublier le tramway, puisque le prolongement de la ligne T3 passera à proximité immédiate.
À proximité, des projets structurants comme le campus numérique de La Plateforme, des aménagements urbains ou encore le collège Loyola participent à redéfinir le quartier.
Dix fois titré dans son histoire en Coupe de France, l’OM n’a plus remporté le trophée depuis 1989. Une éternité.
Les Olympiens savent désormais contre qui ils vont entrer en 32es de finale de Coupe de France, le week-end du 21 décembre prochain. Il faudra à Roberto De Zerbi et ses hommes se débarrasser de Saint-Etienne, dans un des deux chocs entre clubs de Ligue 1, pour passer au tour suivant d’une compétition que l’OM n’a plus gagné depuis bien longtemps.
L’OM est, d’ailleurs, en panne de titre depuis le sacre en coupe de la Ligue en 2011-2012. Et comme chaque année sur la Canebière, la même rengaine circule alors chez les supporters : « Si nous ne sommes pas champion de France, la faute à un PSG qui écrase la Ligue 1 depuis l’arrivée des pétrodollars qataris, allons au moins chercher la Coupe de France ».
Lors de l’exercice 2022-2023, alors que l’OM éliminait le PSG (2-1) au terme d’un match épique au Vélodrome en 8e de finale, les joueurs d’Igor Tudor sombraient à domicile contre Annecy, pensionnaire de Ligue 2 (2-2, 6 t.a.b à 7) au tour suivant. Cette année-là, une autoroute semblait pourtant s’ouvrir devant les Marseillais pour enfin renouer avec le goût du titre.
Le triplé de JPP et la bise à Mitterrand
Dans la compétition, le club phocéen, qui a remporté dix fois ce trophée, ne s’est plus imposé depuis la saison 1988-1989. L’OM était alors venu à bout de Pau (4-0) en 32e, de Quimper (4-1, 0-0) en 16e au meilleur des matchs aller-retour, de Toulon (1-1, 2-1) en 8e. En quart de finale, les Olympiens, emmenés par Gérard Gili sur le banc, sortaient Rennes (5-1, 2-2), puis Auxerre (2-0, 1-0) en demi-finale.
Pour la grande finale au Parc des Princes contre l’AS Monaco, l’OM est allé chercher sa dixième coupe de France au terme d’un match spectaculaire et disputé. Un triplé de Jean-Pierre Papin et un but de Klaus Allofs, contre des buts de Manuel Amoros et Marcel Dib (doublé) offraient le titre aux Marseillais (4-3).
Ce soir-là, JPP avait demandé au président de la République, François Mitterrand, de lui faire la bise lors de la remise du trophée. Une image cocasse restée pour la postérité dans les grands moments de la Coupe de France.
L’OM se déplacera à Saint-Etienne le week-end du 21 décembre prochain, pour les 32es de finale de Coupe de France. Le FC Martigues (Ligue 2) se déplacera à Bourgoin-Jallieu (N3).
L’OM connaît son adversaire pour son entrée en lice en Coupe de France. Le tirage au sort n’a pas été tendre avec les Olympiens, puisqu’ils affronteront un autre club de Ligue 1 ; l’une des deux seules confrontations entre clubs de l’élite, avec un alléchant Lens – PSG.
Comme ils vont le faire ce dimanche – pour le compte de la 14e journée de championnat -, Roberto De Zerbi et sa troupe se déplaceront à Saint-Etienne, le week-end du 21 décembre prochain, juste avant la trêve de Noël.
L’an dernier, les Marseillais avaient chuté dès les 16es de finale à Rennes (1-1, 9 t.a.b. à 8), après un 32e de finale victorieux contre Thionville (0-1).
Comme chaque année depuis que le titre de champion de France est vampirisé par le PSG, la Coupe de France est le principal espoir de titre pour les supporters phocéens. L’OM n’a plus remporté la coupe nationale depuis 1989 et une victoire en finale contre Monaco, 4-3, au Parc des Princes grâce à un triplé de Jean-Pierre Papin et un but de Klaus Allofs.
Pour Martigues (Ligue 2), qui s’est donné un peu d’air en se qualifiant la semaine dernière contre Valence FC (0-2), il faudra passer par une qualification contre le FC Bourgoin-Jallieu (National 3) pour prolonger l’aventure dans la compétition.
L’ensemble des 32es de finale :
AS Saint-Etienne – OM FC Bourgoin-Jallieu – FC Martigues FC Sochaux Montbéliard – Clermont Foot 63 USC Corte – OGC Nice FC Espaly – Dijon FCO AS Cannes – Grenoble F38 Goal FC – Fc Annecy Haut Lyonnais – Toulouse FC Union St Jean FC – AS Monaco Le Puy F 43 Auvergne – Montpellier HSC ESTAC Troyes – FC Metz FC Rouen – LOSC Lille FCSR Haguenau – US Boulogne ASS Still Mutzig – Stade de Reims AJ Auxerre – USL Dunkerque ES Thaon – Amien SC Racing Club de Calais – RC Strasbourg Drancy JA – FC Nantes ENT Fegnies Aulnoyes FC – Olympique Lyonnais RC St Joseph Martinique – SC Bastia US Thionville – Lusitanos – Valenciennes FC FC 93 Bobigny – Angers SCO Tours FC – FC Lorient SA Mérignacais – Stade Lavallois MRC RC Lens – PSG US St Philbert de Granlieu – QRM Girondins de Bordeaux – Stade Rennais FC Vierzon FC – Le Mans FC SU Dives Cabourg – Saint Denis FC (Réunion) EA Guingamp – SM Caen Stade Briochin – Le Havre AC La Roche-sur-Yon VF – Stade Brestois
Ce mardi, TheCamp accueille Emerging Valley 2024. Une journée d’échanges intenses entre start-ups, investisseurs et décideurs pour dessiner l’avenir de l’innovation entre l’Europe et l’Afrique, où Aix-Marseille-Provence entend confirmer son rôle de carrefour stratégique.
Ce mardi 3 décembre, TheCamp, à Aix-en-Provence, devient le centre névralgique des relations euro-africaines. Emerging Valley, l’événement phare de la tech entre les deux continents, revient pour une édition 2024 où se mêlent ambition et impact.
C’est tout un écosystème qui se rassemble pour l’occasion : entrepreneurs en quête de fonds, investisseurs à l’affût de la prochaine pépite et institutions locales jouant les entremetteuses. Emerging Valley 2024 met l’accent sur le financement de l’innovation et des start-ups, un sujet central dans un contexte économique mondial incertain.
Plus de 100 start-ups africaines, originaires notamment d’Afrique du Sud, du Nigeria, de Guinée, du Maroc, du Rwanda, du Congo, d’Algérie, de Tunisie et, pour la première fois, de Belgique, sont attendues. Quarante leaders du financement débattront sur des sujets tels que l’intelligence artificielle, les villes durables, la FinTech, la HealthTech, l’AgriTech, la CleanTech, l’E-Government… et même la culture, dans une effervescence créative où impact et innovation s’entrelacent.
Un écosystème rassemblé pour connecter et innover
Au programme : un tourbillon de conférences, tables rondes et sessions de networking, où le mot d’ordre est clair : connecter, investir et innover. Objectif ? Relier les écosystèmes, bousculer les idées reçues et, soyons fous, changer le monde un pitch à la fois.
Dès l’ouverture, le ton est donné. Elisabeth Moreno, ancienne ministre et figure de Ring Africa, intervient sur les stratégies de financement des start-ups africaines. Tout au long de la journée interviendront des personnalités comme Uwem Uwemakpan de Launch Africa Ventures, des figures de la tech comme Karima El Hakim (Plug and Play) ou Sadaharu Saiki (Sunny Side Ventures)…
Parmi les temps forts de l’événement, plusieurs sessions attireront l’attention des participants. Dans l’après-midi, la keynote d’Yves Cabanac, directeur général de Plug and Play Tech Center, éclairera l’importance des collaborations transcontinentales pour structurer un écosystème tech à impact.
Sur le Main Stage, des conférences rythmeront la journée avec des sujets variés comme la régénération urbaine ou la co-innovation en HealthTech. Aix-Marseille ambitionne de devenir un centre mondial pour l’e-santé. Une session menée par Jérôme Froissart (Amade) et Emmanuelle Charafe (Métropole AMP) explorera comment le numérique transforme les systèmes de santé des deux rives.
L’IA et les villes durables : moteurs d’un futur inclusif
L’intelligence artificielle s’impose comme un levier clé pour le continent africain. Sessions après sessions, des experts comme Sofiane Lesage et Akoua Awoudja exposeront comment l’IA, en agriculture ou en éducation, répond aux besoins spécifiques des territoires.
Dans le même temps, les villes durables et les smart cities s’invitent au débat. Des projets inspirants, à l’image des initiatives menées par Euroméditerranée, montrent comment penser des espaces urbains plus inclusifs et résilients.
Isis Mecheraf
Des enjeux sociétaux et culturels au cœur des discussions
Mais Emerging Valley, ce n’est pas seulement de la tech et des levées de fonds. C’est aussi un espace où les défis sociétaux s’invitent au débat. L’innovation sociale y trouve une voix, portée par des initiatives comme celles d’Ousman Umar, qui mêlent impact local et ambition globale. La culture, elle, s’offre une place de choix : Marseille, carrefour méditerranéen, mise sur les industries créatives pour cimenter ses liens avec l’Afrique.
En arrière-plan, un message politique évident : renforcer les relations euro-africaines dans un contexte géopolitique sous tension. La journée mettra également à l’honneur le soft landing : offrir aux start-ups africaines un tremplin pour s’installer en Provence avant de partir à l’assaut du marché européen. Un pont dans les deux sens, puisque les investisseurs européens lorgnent également les marchés africains en pleine croissance.
Des initiatives concrètes, comme le programme Provence Africa Connect, permettront aux start-ups africaines de découvrir les opportunités offertes par Aix-Marseille-Provence pour accélérer leur expansion en Europe. Les participants pourront également assister à des pitch sessions et à la remise des Awards Provence Africa Connect, célébrant les projets les plus innovants.
L’extension de la ligne T2 vers la Belle de Mai, dévoilée le 28 novembre, s’étendra sur 3,5 kilomètres avec dix stations. Ce projet de 173 millions d’euros doit désenclaver ce quartier prioritaire tout en soulevant des questions sur les démolitions nécessaires. Mise en service prévue pour 2030.
Un nouveau tronçon de tramway, reliant le boulevard Longchamp à la place Burel en passant par Arenc, redessinera bientôt la mobilité dans le quartier de la Belle de Mai. Un projet de 173 millions d’euros, marqué par des travaux d’ampleur.
Le tracé de cette extension s’étendra sur 3,5 kilomètres et comptera dix stations. La ligne partira du boulevard Longchamp, empruntera le boulevard National, puis bifurquera au niveau de la rue Loubon pour traverser le cœur de la Belle de Mai et rejoindre la place Burel (3e arrondissement), en passant sous la passerelle Plombières.
Ce terminus provisoire pourrait, à terme, être prolongé vers Saint-Jérôme, dans le 13e arrondissement. L’objectif est de désenclaver ce quartier prioritaire et de le connecter aux autres infrastructures de mobilité de la ville.
La rue Loubon au cœur des débats
L’extension du tramway à la Belle de Mai s’accompagne de travaux conséquents, notamment sur la rue Loubon, artère principale du quartier. Pour accueillir le tramway, des pistes cyclables et des trottoirs conformes, une largeur minimale de 10 mètres est nécessaire. Cette exigence entraîne la destruction de plusieurs immeubles le long de son tracé.
Ces acquisitions foncières, recensées dans le dossier de présentation, concernent 56 parcelles pour un coût estimé à 43 millions d’euros. Les démolitions les plus significatives devraient avoir lieu autour du carrefour rue Loubon-boulevard National et à proximité de la place Burel, où des passages étroits doivent être élargis.
Mise en service en 2030
Le projet cristallise des tensions entre la Métropole et la Ville de Marseille. La municipalité a tenté de limiter les destructions pour préserver le patrimoine architectural et le tissu social du quartier, mais les contraintes techniques laissent peu de marges de manœuvre. Ces aménagements suscitent également des inquiétudes parmi les riverains et les comités de quartier, qui dénoncent l’impact sur la vie locale et les commerces.
La mise en service de ce tronçon est prévue pour la fin de l’année 2030. Elle coïncidera avec l’ouverture de la future gare souterraine de Saint-Charles (dans le cadre de la ligne nouvelle Paca), que ce tramway desservira grâce à deux nouvelles stations. Mais avant d’en arriver là, le projet devra surmonter de nombreux obstacles : démolitions, acquisitions foncières et travaux d’aménagements complexes.