La compagnie italienne Trenitalia lancera le 15 juin une liaison Paris-Marseille, avec quatre allers-retours quotidiens. Les prix débutent à 27 euros, dans un contexte de libéralisation progressive du rail.
Après Paris-Lyon, c’est au tour de l’axe Paris-Marseille d’accueillir la concurrence ferroviaire. Trenitalia a annoncé mardi l’ouverture de sa nouvelle ligne entre la capitale et la cité phocéenne à partir du 15 juin prochain. Les premiers billets ont été mis en vente à des prix attractifs : 27 euros en seconde classe, 37 euros en première.
« Ce ne sont pas des tarifs low-cost, mais une politique de qualité à prix compétitifs », affirme Marco Caposciutti, président de Trenitalia France, dans Le Parisien. À l’instar de la SNCF, les tarifs seront dynamiques et varieront selon le taux de remplissage des trains.
Cette stratégie tarifaire s’appuie sur une mesure incitative : une réduction des redevances d’accès aux infrastructures accordée par SNCF Réseau pour une durée de trois ans.
La même disposition avait déjà facilité l’arrivée de Trenitalia sur la ligne Paris-Lyon fin 2021. Sur cet itinéraire, la filiale du groupe public italien Ferrovie dello Stato peut proposer des prix jusqu’à 40 % inférieurs à ceux de la SNCF.
Quatre rotations quotidiennes
La ligne Paris-Marseille comptera quatre allers-retours par jour dans un premier temps. Trenitalia en profite pour étoffer également sa desserte entre Paris et Lyon, avec un sixième aller-retour quotidien, dont deux prolongés jusqu’à Milan.
Des extensions vers Nice, Gênes ou Milan via Marseille sont à l’étude, mais ne verront pas le jour avant 2026. La compagnie invoque un manque de matériel roulant pour justifier ce calendrier prudent.
L’arrivée de Trenitalia sur la dorsale Paris-Marseille confirme l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire à grande vitesse en France. Si les parts de marché restent encore limitées face à la SNCF, la pression tarifaire exercée par les nouveaux entrants pourrait s’accentuer à l’approche de la haute saison estivale.
Nouvelle préfète déléguée, nouvelle méthode. Corinne Simon veut restaurer l’action de l’État dans les quartiers, faire bloc face au narcotrafic, et renforcer les liens entre forces de l’ordre et services publics. Avec, en ligne de mire, la sécurité du quotidien.
« Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis. » La phrase claque, nette, dans la salle de presse de la préfecture de police. Elle ne résume pas un programme, mais une méthode. Corinne Simon a pris ses fonctions ce lundi 31 mars comme préfète déléguée auprès du préfet de police des Bouches-du-Rhône, dans un département où l’État est attendu autant qu’il est observé.
Pas de feuille de route formalisée, pas d’annonce spectaculaire, mais une volonté de méthode, fondée sur la proximité, la coordination et l’action. « J’arrive avec humilité, mais avec une grande énergie, une forte motivation et une détermination totale », affirme-t-elle.
Sa nomination s’inscrit dans un contexte institutionnel particulier. La fonction de préfet de police de plein exercice disparaît dans le département, au profit d’un fonctionnement resserré : Corinne Simon est désormais placée sous l’autorité directe du préfet de département, Georges-François Leclerc, également préfet de région.
Elle conserve toutefois l’autorité fonctionnelle sur les forces de l’ordre, et assure que les missions ne changent pas. Ce qui évolue, c’est le mode de gouvernance : « La stratégie est désormais définie en lien direct avec le préfet. On travaille ensemble, on avance ensemble. »
Cette nouvelle organisation vise à fluidifier l’action de l’État, en favorisant les synergies entre les préfets délégués, notamment sur les sujets transversaux comme l’habitat insalubre ou les violences intrafamiliales. « On ne peut plus travailler en silos. Les services doivent se parler. »
Au cœur de ses premières déclarations : la lutte contre le narcotrafic, qualifiée de priorité absolue. « Ce fléau gangrène certains quartiers. Il empêche même les entreprises d’intervenir. Il faut rétablir la capacité d’agir de l’État. » Elle évoque un immeuble dont l’accès est bloqué par un point de deal, exemple parmi d’autres des difficultés quotidiennes signalées par les habitants.
À cette priorité s’ajoutent la lutte contre la criminalité organisée, la sécurité du quotidien, et les violences intrafamiliales. Des thématiques déjà identifiées, mais que Corinne Simon entend aborder avec une volonté d’action plus directe. « La sécurité ne se comprend pas, elle se bâtit. Elle s’organise et s’incarne dans le terrain. »
Elle le répète, elle ne compte pas rester derrière un bureau. Lundi soir, quelques heures après son installation, elle devait déjà accompagner les patrouilles de nuit, pour « voir, écouter, comprendre. » Tout en affichant un soutien clair aux forces de l’ordre, à qui elle adresse un message sans détour : « Vous êtes le premier rempart de l’ordre républicain. Vous aurez mon soutien. »
Un parcours singulier, une trajectoire engagée
Née dans l’Éducation nationale, Corinne Simon a été professeure, conseillère pédagogique, inspectrice. Elle entre dans le corps préfectoral en 2013, devient sous-préfète à Ambert, directrice de cabinet à Châlons-en-Champagne, secrétaire générale à Bar-le-Duc, puis passe par le Nord et le Val-de-Marne.
En parallèle, elle a représenté la France aux Jeux paralympiques de Londres en 2012, en aviron. Une expérience qu’elle ne met pas en avant, mais qu’elle évoque comme une école d’exigence, de rigueur et d’endurance. « Travailler en équipe, tenir sur la durée, ne rien lâcher. »
Si le discours reste mesuré, le contexte, lui, ne l’est pas. Les Bouches-du-Rhône concentrent des tensions fortes, avec des chiffres de violences qui maintiennent Marseille dans les classements les plus préoccupants. Pour l’État, cette nouvelle organisation administrative doit permettre une réponse plus rapide, plus lisible.
Présent à Marseille pour le sommet Climate Chance, Thani Mohamed Soilihi, ministre délégué à la Francophonie a défendu une réforme du financement climatique mondial. Taxation des pollueurs, rôle des diasporas, coopération avec les collectivitéS… il détaille pour Le Méridional les leviers à activer pour rendre la transition plus juste et revient sur la tenue du sommet « Ancrages » prévu à Marseille le 16 avril.
« Marseille, ville millénaire, pont entre les continents et les cultures… et ville de football bien évidemment. Vive l’OM ! » Thani Mohamed Soilihi a donné le ton. Invité à s’exprimer lors de la cérémonie d’ouverture du sommet Climate Chance, le ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux a livré un discours, mêlant attachement personnel à la cité phocéenne – « une ville où je me sens toujours le bienvenu » – et appel à une réponse globale face à l’urgence climatique. Originaire de Mayotte, récemment frappée par le cyclone Gamane, il a rappelé les conséquences concrètes du dérèglement climatique en Afrique et dans les territoires ultramarins.
Dans son allocution, il a souligné le rôle des collectivités dans les coopérations internationales (avec Dakar, les Comores ou encore le Maroc), a appelé à la ratification du traité de protection de la haute mer, et a salué l’action de l’AFD dans les pays les plus exposés.
Ce déplacement marseillais avait aussi valeur de soutien politique à l’agence, régulièrement ciblée par les attaques de l’extrême droite. En marge de l’événement, Thani Mohamed Soilihi a accordé au Méridional un entretien sur les limites de l’action publique, les pistes pour réformer le financement de la transition, et la tenue à Marseille, en avril, du forum « Ancrages », dédié aux échanges entre la société civile et les diasporas africaines.
Les discours sur le climat s’enchaînent depuis des décennies. À quoi bon encore un sommet ?
Il faut en finir avec cette idée selon laquelle les discours seraient inutiles. Ce n’est pas comme si tout le monde était convaincu, loin de là. On assiste même à des reculs, y compris dans des pays majeurs comme les États-Unis. Continuer à parler du climat, c’est encore nécessaire. Mais il faut le faire autrement : de manière plus pragmatique, avec des ONG, des élus, des experts, des citoyens. Et surtout, en associant pleinement les pays africains. Il ne s’agit pas d’imposer les choses.
Il faut aider ceux qui ont moins de marge de manœuvre à agir. C’est tout l’enjeu du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, porté par le président de la République. L’objectif est de proposer, d’ici au sommet de Séville en juin 2025, des solutions pour changer l’architecture financière du financement de l’aide au développement en général, mais des partenariats du climat en particulier. On travaille par exemple sur la taxation des plus gros pollueurs mondiaux – ce mécanisme n’existe pas encore à l’échelle planétaire – et sur la mobilisation de l’épargne des diasporas. Ce sont des sujets abordés lors de récentes réunions internationales, notamment en Afrique du Sud.
Cela suppose de mobiliser de nouveaux moyens financiers. Peut-on espérer un amorçage concret ?
Oui, et on l’a vu très récemment avec le sommet mondial sur la nutrition qui s’est tenu à Paris. Il a permis d’engager 28 milliards de dollars pour lutter contre la malnutrition, battant le précédent record de Tokyo… sans la participation des États-Unis. Ce type de sommet peut produire du concret, c’est ce que nous visons aussi sur le climat. Il faut des engagements, mais aussi de nouveaux leviers : taxes internationales, partenariats publics-privés, financements innovants.
Mais une taxe mondiale sur les grands groupes pollueurs est-elle réellement applicable ?
C’est comme ça que je conçois la politique : ça ne sert à rien de parler de choses que nous ne sommes pas en mesure de réaliser. Et si j’en parle, c’est parce que j’y crois. C’est peut-être la déformation professionnelle de l’avocat, mais je pense qu’il faudra le faire. Et si ça ne fonctionne pas du premier coup, il faudra recommencer, avec d’autres arguments, d’autres moyens.
Mais la France elle-même a réduit temporairement son aide au développement. Est-ce tenable ?
Je comprends que cela suscite des critiques, mais il faut remettre les choses dans leur contexte. Depuis 2017, nous avons doublé notre aide publique au développement. Certes, avec la situation budgétaire actuelle, tous les ministères ont été mis à contribution – y compris le nôtre. L’épisode de la note US7 (circulaire budgétaire de Bercy demandant à chaque ministère de proposer des économies pour 2024, dans un contexte de tension sur les finances publiques, ndlr) a conduit à des réajustements, mais cela ne remet pas en cause notre engagement. Nous devons faire plus avec moins, temporairement.
Concrètement, à combien s’élève aujourd’hui l’aide publique au développement ?
Le total est d’environ 13 milliards d’euros. La moitié passe par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, notamment via l’Agence française de développement (AFD). Et il faut souligner que 85% de l’activité de l’AFD repose sur des prêts levés sur les marchés, et non sur de l’argent public pris dans la poche des Français, contrairement à ce que certains insinuent. Les dons, eux, représentent environ 15 % de l’ensemble. Et ces dons ne sont pas distribués au hasard : la France assume de consacrer cette part à des projets qui favorisent l’égalité entre les femmes et les hommes, l’éducation des filles ou encore le soutien aux pays les plus en difficulté.
Et ces financements bénéficient aussi aux entreprises françaises ?
Environ 75% des projets portés par l’AFD bénéficient directement ou indirectement à des entreprises françaises. J’étais récemment au Cameroun, sur un chantier de barrage cofinancé par l’AFD et mis en œuvre par EDF. Ce projet va permettre d’alimenter 30% du pays en électricité et de créer 23 000 emplois. C’est du gagnant-gagnant. L’aide au développement, ce n’est pas de l’argent jeté par les fenêtres. C’est un investissement dans notre avenir commun.
La France reste-t-elle crédible dans sa trajectoire climatique ?
Oui, et je pense qu’on ne le dit pas assez. La France a réduit ses émissions de gaz à effet de serre deux années de suite, au-delà des prévisions. Est-ce suffisant ? Non. Peut-on faire mieux ? Bien sûr. Mais on ne part pas de zéro. Et la convocation d’une conférence écologique nationale, même si cela peut sembler redondant, reste nécessaire pour rassembler tous les acteurs autour de la table.
Parlez-nous de la tenue du forum “Ancrages” à Marseille au mois d’avril. De quoi s’agit-il ?
C’est une rencontre prévue le 16 avril à Marseille, entre les diasporas africaines, des représentants de la société civile et les institutions. La précédente édition avait eu lieu à Lille. Marseille est un territoire symbolique, un trait d’union entre l’Europe et l’Afrique, une ville laboratoire d’initiatives qui peuvent essaimer ailleurs. L’objectif est de retisser du lien, de créer un espace d’échange sur les enjeux d’engagement, d’entrepreneuriat, de coopération. C’est aussi une manière de montrer que les solutions viennent parfois du terrain.
Ils bricolent, végétalisent, pédalent ou cuisinent au solaire. Ce lundi, la Ville de Marseille et AtmoSud ont récompensé six projets qui donnent corps à la transition écologique.
Il y a ceux qui parlent de transition, et ceux qui la pratiquent. Lundi, à l’occasion du sommet Climate Chance Europe-Afrique, Marseille a salué six de ses enfants les plus remuants.
Les « Pionniers du Climat 2030 », un nom un brin solennel pour des acteurs souvent discrets, qui transforment la ville, une toiture après l’autre, un vélo cargo après l’autre.
Aux manettes, la municipalité et AtmoSud, l’observatoire Air-Climat Énergie, bien décidés à donner un coup de projecteur à ces pratiques qui réchauffent l’espoir sans réchauffer la planète.
Treize nommés au départ, six trophées au final. Pas de chèque, mais un objet sculpté à partir de déchets méditerranéens, signé Sauvage Méditerranée. Et surtout, une reconnaissance.
Premier nommé : la Friche Belle de Mai. 45 000 m² de béton en pleine ville, 92% de surface imperméabilisée.
Et malgré tout, une ambition : réintroduire la nature, la vraie, celle qui absorbe les chocs thermiques, capte les eaux pluviales et invite les cigales à revenir. Elle repart avec le prix « adaptation ».
Dans un tout autre registre, Le Présage et sa cuisine solaire, murs en bois et produits de saison. C’est le goût local, mais en version bas carbone.
Ninety, de son côté, réinvente la pédagogie par la pratique avec visites d’usine, découverte des métiers du reconditionnement, l’objet numérique devient support de conscience climatique.
Des fourneaux solaires et des toits végétalisés
La logistique marseillaise peut-elle rouler à l’électrique sans moteur thermique ? Les Boîtes à vélo pensent que oui. Leur initiative : prêter des vélos cargos aux entreprises pour leurs livraisons. Une réponse concrète à l’impasse du dernier kilomètre.
Sénova, bureau d’études, accompagne les copropriétés pour qu’elles végétalisent et rénovent leurs immeubles. Une main verte sur les façades, et des économies d’énergie à la clef.
Enfin, le prix du public revient à Massilia Sun System. Une Scop qui ne vend rien, mais collecte l’épargne citoyenne pour financer des centrales solaires sur les toits de la ville. L’autonomie énergétique, mais à l’échelle du voisinage.
Tous bénéficieront d’un accompagnement technique et stratégique. Ramboll, Reset4impact, Arca avocat ou encore Atelier 2 tonnes sont mobilisés pour amplifier leur action.
Le palmarès 2025 du Guide Michelin, dévoilé lundi à Metz, distingue plusieurs établissements du Sud, de Marseille à Monaco, de Marseille à Monaco, en passant par l’arrière-pays varois, les Bouches-du-Rhône ou les hauteurs du Vaucluse. Un cru solide, sans bouleversement, mais qui confirme la vitalité de la scène gastronomique méridionale.
Le Sud avance à son rythme, sans tapage, mais avec constance. Lors de la cérémonie 2025 du Guide Michelin, organisée ce lundi à Metz, dix-sept restaurants du grand quart sud de la France ont été récompensés d’une première étoile, tandis que deux maisons ont obtenu une seconde distinction.
Une reconnaissance qui touche à la fois les grandes villes et des territoires plus discrets, de la Provence aux contreforts des Cévennes, des Alpes-Maritimes jusqu’en Corse.
À Marseille, Michel Marini rejoint la liste des étoilés avec son établissement Belle de Mars, situé dans le 6e arrondissement. C’est la seule nouvelle distinction pour la cité phocéenne, qui conserve par ailleurs ses piliers : Le Petit Nicede Gérald Passédat et AM par Alexandre Mazzia gardent leurs trois étoiles, Une Table, au Sud (Ludovic Turac), Signature (Coline Faulquier) et Alcyone (Lionel Lévy) maintiennent la leur.
Plus au nord, Loïc Pietri, à la tête du restaurant Étude à Aix-en-Provence, fait son entrée dans le guide.
À Barbentane, dans les Bouches-du-Rhône, Nicolas Thomas est également distingué pour son établissement Ineffable, tandis que Julien Allano obtient une étoile pour JU – Maison de Cuisine, à Bonnieux, dans le Vaucluse.
Côté littoral, Jean Imbert, associé à Christophe Nannoni, reçoit une étoile pour La Palme d’Or, à Cannes. À Théoule-sur-Mer, le chef Francesco Fezza est récompensé pour Mareluna.
Dans l’arrière-pays varois, Benjamin Le Balch rejoint le palmarès avec Chez Jeannette, à Flassans-sur-Issole. À Saint-Tropez, Arnaud Donckele et Maxime Frédéric décrochent une étoile pour le restaurant qu’ils signent chez Louis Vuitton.
La sélection 2025 confirme aussi la solidité de certaines tables déjà bien installées. À Saint-Rémy-de-Provence, L’Auberge de Saint-Rémy, dirigée par Fanny Rey et Jonathan Wahid, obtient une deuxième étoile.
Même distinction pour L’Abysse Monte-Carlo, mené par Yannick Alléno et le chef japonais Yasunari Okazaki, à Monaco. Deux progressions logiques, saluées par le guide pour leur exigence et leur régularité.
Enfin, la Corse n’est pas oubliée : deux établissements y obtiennent une étoile, Finestra by Italo Bassi à Bonifacio et Le Charlie de Richard Toix à Porticcio.
Pas de nouveau trois étoiles cette année dans le Sud, mais un ensemble de tables qui rejoignent ou confirment leur place dans un paysage gastronomique en évolution. Une sélection qui, sans révolution, témoigne d’une dynamique bien ancrée.
Leonardo Balerdi a déjà manqué quatre rencontres cette saison. En son absence, l'OM compte deux victoires pour deux défaites.
Photo Alain Robert
Sorti prématurément samedi à Reims (3-1), Leonardo Balerdi souffre d’une entorse du genou fauche. Absent pour plusieurs semaines, le capitaine de l’OM rejouer-t-il cette saison ?
Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’Olympique de Marseille. En crise sportive après avoir concédé à Reims (3-1) une quatrième défaite en cinq journées, descendu à la 3e place de L1, le club olympien devra se passer durant « plusieurs semaines » de son capitaine Leonardo Balerdi.
Blessé au genou en début de match en Champagne, l’Argentin avait dû céder sa place peu après la demi-heure de jeu, après s’être montré fautif sur l’ouverture du score rémoise quelques minutes plus tôt.
Il a fallu attendre que son genou dégonfle pour enfin passer une IRM ce lundi et le verdict a confirmé le constat initial, le corps médical de l’OM indiquant devant les caméras du diffuseur que l’articulation avait tourné : Leonardo Balerdi souffre d’une entorse du ligament interne.
Cornelius, seul défenseur central de métier disponible
L’international argentin (26 ans, 23 matchs de Ligue 1 joués cette saison) va donc devoir observer « plusieurs semaines de repos », a indiqué le club, sans préciser avec exactitude la durée de son indisponibilité. « Cela me peine plus que la défaite », avait réagi Roberto De Zerbi samedi.
Cette absence, d’une durée indéterminée, va contraindre Roberto De Zerbi à changer une nouvelle fois sa défense. À ce jour, il reste un seul défenseur de métier disponible, Derek Cornelius, dont les prestations récentes inquiètent.
Recruté début janvier, mais arrivé en manque de rythme, l’Italien Luiz Felipe Ramos cumule les blessures. Vendredi dernier, avant le déplacement à Reims (qu’il n’a pas effectué), le service communication de l’OM indiquait que l’international italien était en « phase de renforcement en salle », après une lésion à l’ischio-jambier droit.
Photo Alain Robert
Hojbjerg ou Rongier contraints de dépanner derrière ?
Black listé depuis l’été dernier, sanctionné puis fugacement réintégré au groupe pro, Chancel Mbemba a disparu des radars olympiens. Et même s’il a disputé avec la RC Congo l’intégralité des deux rencontres comptant pour les qualifications à la coupe du monde, il semble parfaitement illusoire de revoir « Demi Dieu » avec la tunique de l’OM.
Roberto De Zerbi va donc encore devoir bricoler pour bâtir son arrière-garde. Il s’appuiera probablement sur des « habitués » du dépannage, le latéral Amir Murillo, de retour de blessure, et le milieu Geoffrey Kondogbia.
Un autre milieu de terrain sera sans doute recyclé en défenseur ce dimanche (20h45) pour la réception de Toulouse. Pierre-Emile Hojbjerg et Valentin Rongier ont été déjà vus une fois cette saison à ce poste, respectivement à Strasbourg et contre Lens. À chaque fois, l’OM s’était incliné 0-1.
« Sans Balerdi, on n’a pas de défenseur rapide », constatait encore Roberto De Zerbi samedi soir après la gifle rémoise. Et c’est bien ça tout le problème.
C’est une phrase qui n’a pas échappé à ceux qui suivent le dossier depuis ses débuts. Lors du sommet Climat Chance, Benoît Payan a salué la mise en place du branchement électrique des navires à quai, comme une initiative municipale. Une manière bien commode d’oublier que le dispositif a été conçu, financé et mis en œuvre par d’autres. La Région Sud en tête.
« Je me souviens, il y a dix ans, quand nous portions cette question-là… Les élus riaient. Ils se demandaient comment nous vivions, ce que nous racontions. » Le maire (DVG) de Marseille a le sens de la formule. Et celui du timing. « Dire en 2015 que ce port, comme les autres ports, ne pouvait plus accueillir de navires qui tournent leurs moteurs 24 heures sur 24, ça faisait sourire. Le temps a changé. »
À l’ouverture du sommet Climate Chance Benoît Payan a sorti l’anecdote avec assurance du visionnaire incompris, pionnier moqué avant d’être imité. Mais dans les rangs de ceux qui suivent le dossier depuis le début, la sortie fait grincer.
Car l’électrification des quais à Marseille, ce n’est pas une idée municipale. C’est une politique régionale, lancée bien avant que la Ville de Marseille ne s’y investisse. Dès 2017, le Grand Port Maritime de Marseille engage son programme Cenaq (Connexion Electrique des Navires à Quai). En 2019, la Région Sud s’y connecte avec son plan Escale Zéro Fumée, 30 millions d’euros mis sur la table pour réduire les émissions des navires à quai.
Hallucinant : ce matin, Benoit Payan a dit qu’il était à l’origine de l’électrification à quai des navires 😂 Pour mémoire, en 2019, il pétitionnait contre le port… pendant que @RenaudMuselier et @MaRegionSud lançaient #EscalesZéroFumée avec les acteurs portuaires. Quel talent👏 pic.twitter.com/etJjCGiTvG
Il faut attendre 2022 et une pétition citoyenne largement relayée pour que la majorité municipale entre dans la danse. À l’époque, la pollution des croisières est devenue un sujet sensible. Une enveloppe de 10 millions d’euros est votée en conseil municipal en septembre. Mais aucun fléchage précis à ce moment-là. Il faudra attendre un an de plus, jusqu’à l’automne 2023, pour que 6 millions d’euros soient affectés aux activités portuaires, dont 3 à la réparation navale. L’électrification pure ? Elle n’apparaît pas dans les lignes budgétaires.
Du côté du conseil régional, on digère mal l’appropriation politique. « C’est un peu déplacé, juge Christophe Madrolle, élu écologiste régional, offusqué, à la sortie de l’ouverture du Sommet. Ce sujet, on le travaille depuis plus de quatre ans. La mairie de Marseille a mis du temps à venir. Aujourd’hui, elle annonce cela en ouverture du sommet, comme si c’était son projet. »
Le reproche n’est pas tant le soutien tardif – « on ne peut que se féliciter qu’ils aient fini par venir » – que la mise en scène. Une séquence où la Ville joue les premiers rôles alors qu’elle est arrivée au générique de fin.
La charge régionale
Vers 16 heures, la riposte tombe. Dans un communiqué* aux accents de recadrage, la majorité régionale accuse Benoît Payan de « réécrire l’histoire » et d’attribuer à la Ville un chantier auquel elle « n’a jamais voulu prendre part. »
La Région revendique des résultats concrets : -35 % de particules fines soufrées et dioxyde de soufre divisé par 7 dans les ports de Marseille, Toulon et Nice. Autant de données qui, selon elle, illustrent l’efficacité d’un plan structuré et piloté sans la Ville. « Certains découvrent aujourd’hui l’électrification des quais ? Tant mieux. Il n’est jamais trop tard pour se brancher à la réalité. »
Pendant ce temps-là, le port avance
Tandis que la Ville affine ses éléments de langage, le Grand Port Maritime de Marseille branche pour de bon. Une nouvelle phase d’électrification vient d’être lancée, avec près de 70 millions d’euros supplémentaires investis, qui s’ajoutent aux 81 millions déjà engagés ces dernières années.
Objectif : dix nouveaux postes à quai capables d’alimenter trois à quatre paquebots simultanément, répartis sur l’ensemble des bassins Est. Deux seront installés juste en face du Mucem, pour les croisières de luxe. Trois autres, dont deux dès 2025, sont prévus sur le môle Léon-Gourret. À Marseille, l’électrification avance. Avec ou sans storytelling.
N.K.
*article réactualisé avec le communiqué de presse de la Région Sud.
Durant deux jours, en marge du sommet Climate Chance Europe-Afrique, Marseille accueille une installation inédite : une chambre climatique mobile chauffée à 50 °C. L’objectif est faire vivre aux visiteurs un avant-goût du climat extrême de demain.
À première vue, cela ressemble à un simple conteneur posé place Bargemon, à deux pas de l’Hôtel de Ville. Mais franchir ses parois, c’est entrer dans une projection climatique. Une faille temporelle ouverte sur les années 2050 ou 2060. Pas de science-fiction ici, juste de la chaleur. Suffocante. Réelle. Cinquante degrés Celsius. Une température extrême, désormais plausible.
Cette chambre climatique mobile est la première au monde à être accessible au grand public. Elle met à l’épreuve le corps et l’esprit durant 30 minutes : 10 minutes de marche ou de course, suivies d’exercices d’agilité, avant de passer à des tâches cognitives simples. Mais rien ne reste simple à 50 °C. Ni lire. Ni réfléchir. Ni même boire un thé.
Selon son concepteur, Christian Clot, explorateur-chercheur à l’origine du projet Climate Sense, il s’agit de rendre tangible ce que les rapports scientifiques chiffrent.
De faire ressentir dans le corps ce qui menace nos vies demain. Les épisodes caniculaires s’allongent, les îlots de chaleur urbains se multiplient, les ressources hydriques s’amenuisent. En France, le réchauffement moyen atteint déjà +1,7 °C. Il pourrait grimper à +4 °C d’ici 2100, selon le ministère de la Transition écologique.
« L’idée est de faire vivre aux visiteurs une situation climatique extrême pour prendre conscience des enjeux très concrets du réchauffement », indique l’Human Adaptation Institute, qui a conçu et financé l’expérience. Le projet, né dans l’esprit de Christian Clot en 2021, est le fruit de plusieurs années de recherches et d’observations sur les effets de la chaleur extrême sur l’être humain. Il s’inscrit dans une volonté de sensibiliser largement le public aux réalités climatiques de demain, là où la canicule n’est plus un épisode isolé, mais un nouveau normal.
Un corps mis à l’épreuve
Chaque participant entre avec sa température corporelle et en ressort transformé. À l’intérieur, des instruments de mesure enregistrent la signature thermique, le rythme cardiaque, les réactions physiologiques. Une caméra thermographique capte en direct les zones du corps les plus affectées par la chaleur. À la sortie, une restitution complète est proposée, accompagnée d’échanges avec les responsables du projet et d’une exposition pédagogique.
L’expérience met en évidence les effets de la chaleur sur les capacités motrices et mentales : réduction de la concentration, perte de préhension, fatigue cognitive. Mais aussi baisse de l’appétence sociale, comme l’ont montré les études de terrain menées par l’institut. Autant de signaux faibles appelés à devenir dominants dans un monde à +4 °C.
Du ressenti à l’action
À l’issue du parcours, chaque visiteur repart avec un document intitulé « Témoin du Climat », qui propose 50 gestes concrets à adopter en 40 jours. Réduction de son empreinte carbone, choix alimentaires, mobilité, gestion énergétique… Une façon de relier l’expérience individuelle à une réponse collective, et de transformer le ressenti en action.
La chambre climatique, pensée pour être mobile, marque une première mondiale. Si des installations fixes permettent déjà de simuler des conditions extrêmes dans des centres de recherche, jamais un tel dispositif n’avait été conçu pour le grand public, ni rendu itinérant. L’objectif est clair : faire passer la science du papier au vécu, du chiffre abstrait à l’épreuve du corps.
Pendant deux jours, Marseille n’imagine pas le climat de demain : elle l’inspire à plein poumons. Et pour qui y entre, la question n’est plus « si » ce monde peut exister. Mais s’il est encore temps de l’éviter.
Narjasse Kerboua
Place Bargemon, Marseille 31 mars et 1er avril 2025, de 9h à 20h Expérience accessible dès 12 ans (accompagné), déconseillée aux femmes enceintes climate-chance.org
Le quartier du Petit Séminaire, dans le 13e arrondissement de Marseille, a été retenu parmi les dix sites pilotes de la consultation nationale « Quartiers de demain ». Un projet emblématique, entre transition écologique, justice territoriale et réinvention du vivre-ensemble. Trois équipes ont été retenues pour imaginer sa transformation.
Le Petit Séminaire entame sa mue. Ancienne cité HLM construite dans les années 1960 pour répondre à l’urgence des bidonvilles, détruite en 2024 après des décennies de dégradation, le quartier s’apprête à accueillir une coulée verte de plus de deux hectares, le long de la rue de la Maurelle, dans une zone à la fois inondable, enclavée et marquée par un lourd passé urbain.
Sélectionné dans le cadre de la consultation nationale « Quartiers de demain » – une initiative de l’État pour repenser l’aménagement dans dix quartiers prioritaires – le site marseillais verra s’affronter trois groupements pluridisciplinaires dans le cadre d’un dialogue compétitif. Parmi eux, Folléa-Gautier (paysagistes-urbanistes), AMT (mobilités et infrastructures) et Ilex (urbanisme et paysage).
Leur défi : proposer une trame végétale capable de devenir un îlot de fraîcheur, un levier d’inclusion, et un exemple de ville adaptée au climat méditerranéen.
« On veut nature, culture, éducation, bien-être et logement »
Pour Marion Bareille, maire (DVD) des 13e et 14e arrondissements, ce projet doit incarner une vision globale du quartier. « Aujourd’hui, dès lors qu’on parle réhabilitation, construction de nouveaux logements, on pense au quotidien, à l’entretien et au bien-être des habitants actuels. Et puis, pour que ce soit séduisant pour les nouveaux habitants », explique-t-elle dans une vidéo réalisée par l’agence Capa avec les archives de l’INA.
Elle rappelle que le 13e arrondissement, le plus peuplé de Marseille avec 95 000 habitants, compte près de 40 % de logements sociaux, souvent construits dans les années 1960 autour de noyaux villageois. « On ne veut pas produire uniquement du logement, mais aussi de la nature, de la culture, de l’éducation et du bien-être. »
Le projet s’inscrit dans une relecture plus sensible du territoire, marqué autrefois par des bastides et une nature encore présente. La coulée verte devra s’y insérer sans effacer l’histoire, en valorisant les continuités paysagères et les usages partagés. Un enjeu écologique, mais aussi social et mémoriel.
Inventer la ville avec ceux qui y vivent
Dans la même vidéo, Nassera Bermarnia, adjointe au maire de Marseille en charge du retour de la nature en ville, insiste sur le changement de paradigme que porte le projet. « La nature, elle était là avant tout le monde. Donc aujourd’hui, on s’adapte à la nature et on construit autour des éléments de nature qui existent. »
Pour l’élue, le Petit Séminaire devient un terrain d’expérimentation grandeur nature pour une nouvelle manière de faire la ville : « Même si ça se passe au Séminaire, c’est là qu’on construit une politique publique qui peut nous servir d’exemple à déployer à l’échelle d’une ville. C’est une chance pour tous les Marseillais. »
Le projet repose sur une concertation étroite avec les habitants, au cœur de la méthode « Quartiers de demain ». À l’échelle nationale, trente équipes ont été sélectionnées pour intervenir sur dix quartiers prioritaires, avec pour objectif de construire leurs propositions en lien étroit avec les élus, les habitants et des jurys citoyens.
Valérie Létard, ministre chargée du Logement, souligne que « réhabiliter, adapter, améliorer le cadre de vie… ces dix quartiers pilotes doivent constituer des initiatives inspirantes et exemplaires pour penser la rénovation urbaine de demain, inclusive, durable et construite avec les habitants ».
Juliette Meadel, ministre déléguée chargée de la Ville, insiste quant à elle sur l’importance de cette co-construction : « La valeur incontestable de Quartiers de demain est de penser la ville du futur en additionnant le talent des urbanistes à l’expertise du quotidien des habitants. »
À Marseille, cette participation prendra corps tout au long de l’année 2025. Les habitants encore présents dans les logements restants seront invités à imaginer les futurs usages de la coulée verte : parcours sportif, lieu intergénérationnel, bancs pour se retrouver à la sortie de l’école… Autant d’idées pour façonner un espace commun à échelle humaine.
Une échéance fixée à novembre
Le projet du Petit Séminaire illustre la philosophie de la consultation « Quartiers de demain », pensée comme un laboratoire d’architecture, d’urbanisme et de paysage au service des quartiers populaires. Comme le rappelle Rachida Dati, ministre de la Culture, lors de la présentation des équipes à la Cité de l’Architecture : ces territoires « regorgent de créativité et d’initiatives qui méritent d’être mises en valeur ».
Le chantier n’est pas pour tout de suite. L’année 2025 sera consacrée à la co-construction avec les habitants et au dialogue entre les équipes en compétition. Le lauréat final sera désigné en novembre 2025, et la maîtrise d’œuvre confiée à l’équipe retenue pour un démarrage des travaux prévu à partir de 2027. Mais l’ambition est posée. Faire du Petit Séminaire un quartier où la nature redevient une alliée, et où l’avenir se construit sans effacer les racines.
Vidéoprotection, renforcement des polices municipales, modernisation des infrastructures de secours, le Département des Bouches-du-Rhône a multiplié les investissements ces dernières années pour soutenir les collectivités locales en matière de sécurité.
Face aux préoccupations croissantes des habitants en matière de sécurité, le Département des Bouches-du-Rhône aide les communes à protéger les Provençaux.
Depuis 2015, plus de 76 millions d’euros ont été investis pour financer le déploiement de la vidéoprotection, la construction et la rénovation de commissariats ou l’équipement des policiers municipaux.
Le Département est également à la manœuvre pour construire de nouveaux centres d’incendie et de secours et de nouvelles casernes de gendarmerie.
De nouveaux commissariats dans les communes
Plusieurs communes ont bénéficié de financements pour la rénovation ou la construction de postes de police municipale.
À Aubagne, un hôtel de police a été récemment inauguré avec des équipements modernes, tandis qu’à Istres, un ancien commerce a été transformé en antenne de police.
D’autres communes comme Carry-le-Rouet, La Ciotat, Arles, ou Le Tholonet ont également rénové leurs infrastructures. 20 millions d’euros ont été alloués à ce volet sécuritaire.
La vidéoprotection gagne du terrain
Le développement des dispositifs de vidéoprotection s’est également accéléré. 1 600 caméras ont été installées autour de 92 collèges volontaires dans le cadre du Plan Charlemagne.
Établissements scolaires, bâtiments recevant du public, axes routiers stratégiques… au total, 26,8 millions d’euros ont été mobilisés pour soutenir l’installation de caméras dans des zones identifiées comme sensibles.
Plusieurs communes ont franchi le pas ces dernières années. À La Bouilladisse, les abords du futur Valtram sont désormais sous surveillance. À Maillane, le centre du village et les écoles ont été équipés.
Dans les espaces clos comme les parkings, les caméras permettent de prévenir certains délits, notamment les vols à l’arraché.
De nouvelles casernes pour les pompiers et les gendarmes
Le Département accompagne également la construction et la rénovation des casernes de gendarmerie. Depuis 2017, 43 millions d’euros ont été investis dans ce domaine.
À Roquevaire, une première caserne construite sur le modèle “100% sécurisation renforcée” a vu le jour. Une autre, à La Roque d’Anthéron, a été livrée fin 2024. À plus long terme, deux nouvelles casernes de gendarmerie verront le jour à Saint-Martin-de-Crau et à Trets d’ici à 2027.
Perspective – Caserne de Saint-Martin-de-Crau.
Dans le secteur des secours, l’effort porte sur la construction et la rénovation des casernes pour les sapeurs-pompiers. Après Sénas et Allauch l’an dernier, deux nouvelles casernes seront opérationnelles à Istres et Aix-en-Provence dans quelques semaines, suivies par Vauvenargues en fin d’année.
À Marignane, un nouveau Pélicandrome est désormais opérationnel pour permettre le remplissage rapide des avions bombardiers d’eau et ainsi mieux protéger le territoire contre les incendies.
Un appui logistique aux forces de l’ordre
Le soutien aux forces de sécurité passe aussi par la mise à disposition de matériel. En octobre dernier, six véhicules réformés ont été remis à la direction interdépartementale de la Police nationale, et la brigade de sécurisation des transports d’Aix-Vitrolles a reçu deux véhicules supplémentaires.
Si la gestion de la sécurité publique reste une compétence de l’État et des collectivités locales, l’intervention du Département dans ce domaine s’est renforcée ces dernières années. En accompagnant les communes dans leurs projets d’équipement, il contribue à la montée en puissance des dispositifs de surveillance et de prévention sur le territoire.