dimanche 11 mai 2025
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Nouvelle Politique agricole commune : un accord qui doit faire ses preuves

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Il y a quelques jours (le 25 juin), les eurodéputés et Etats membres de l’Union européenne (UE) ont conclu l’accord sur la nouvelle Politique agricole commune. La discussion était principalement orientée autour de la question de la biodiversité. Mais beaucoup d’agriculteurs fustigent des programmes déconnectés de la réalité.

Les Vingt-Sept avaient déjà approuvé en octobre la réforme de la Politique agricole commune, avec un budget de 387 milliards d’euros sur sept ans, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs. Ils devaient s’accorder avec les eurodéputés. Cette nouvelle PAC débutera en 2023. Aujourd’hui, le compromis de principe doit être approuvé par les ministres de l’Agriculture européens.

En plus de l’obligation de rotation des cultures, entre 4% et 7% des terres arables (selon la taille des exploitations) devront rester non cultivées. Bruxelles devra également vérifier la conformité des politiques nationales avec les objectifs de réduction des gaz à effet de serre ; mais aussi la baisse de 50% des pesticides à l’horizon 2030. Les Etats devront consacrer 25% par an des paiements directs entre 2023 et 2027 à des primes (des « écorégimes ») octroyées aux agriculteurs qui adoptent des programmes environnementaux exigeants.

Ces mesures de « verdissement » ne sont certainement pas vaines, et correspondent à une prise de conscience collective des Etats, de la société et des producteurs. Certains agriculteurs ne sont cependant pas si enthousiasmés par cette nouvelle PAC.

« On a l’habitude de parler de « budget agricole », mais dans les faits, les attributions sont loin d’être réservées aux seuls agriculteurs. Elles peuvent aussi aller aux coopératives, à l’agro-alimentaire par exemple » nous explique un agriculteur d’Indre-et-Loire. Il pointe aussi les difficultés administratives qui viennent souvent mettre les bâtons dans les roues des agriculteurs : « Recevoir les aides concrètes n’est pas aussi simple qu’il y paraît. On doit d’abord constituer un dossier pour savoir si on a le droit à l’aide financière. Si le dossier est accepté, on doit en constituer un autre pour demander l’aide en question ! Même le personnel administratif a souvent du mal à y voir clair. Et les jeunes sont découragés par ce genre d’embûches bureaucratiques qui prennent un temps fou – temps que les agriculteurs et les éleveurs n’ont pas ! »

Il reste à voir comment cette nouvelle Politique agricole sera mise en place, et quelle importance aura finalement le financement pour l’agriculteur.

Raphaëlle PAOLI

Tour de France étape 3 : Lorient > Pontivy – Un final explosif

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Cette troisième étape, à l’image des deux premières, n’a pas été de tout repos. Alors que cela devait être une étape de plaine classique avec un sprint à l’arrivée sans encombre, on a vu de nombreuses chutes dans les 11 derniers kilomètres.

Roglic est tombé à 11 kilomètres de l’arrivée, perdant ainsi une minute contre son principal adversaire Pogacar. Au total, 4 chutes ont eu lieu dans ce final très décousu. Certains coureurs sont tombés plus sévèrement que d’autres. A l’arrivée de ce final explosif, c’est Tim Merlier, le coéquipier de Van der Poel, qui s’est imposé. Son équipe est ravie : elle remporte ainsi la deuxième et la troisième étape du Tour de France 2021.

Cette étape aura fait des dégâts et démontré la nervosité qui règne sur ce Tour de France. Déjà 5 abandons sont à signaler : Konovalovas Ignatas (Groupama-FDJ), Jasha Sütterlin (Team DSM), Cyril Lemoine (B&B Hotels), Marc Soler (Movistar), Robert Gesink (Jumbo-Visma).

Vainqueur de l’étape : Tim Merlier

Maillot Jaune (leader du tour) : Mathieu Van Der Poel

Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Ide Schelling

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Julian Alaphilippe

Maillot Blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar

Mayeul LABORDE

A travers l’économie aussi, Macron prépare la présidentielle

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Ce lundi 28 juin, le président de la République Emmanuel Macron est attendu pour le salon Choose France (« Choisir la France ») à Versailles. Il compte y réunir dans la soirée environ 200 grands patrons de l’économie mondiale.

Officiellement, Emmanuel Macron veut se servir de la 4ème édition de ce sommet Choose France pour convaincre les grands patrons d’investir en France. Mais il poursuit aussi sa stratégie en vue de la présidentielle de 2022. Après la débâcle LREM des élections régionales et départementales, le président commence à craindre de plus en plus Xavier Bertrand, candidat officiel à la prochaine présidentielle. Le candidat divers droite a remporté dimanche 27 juin une large victoire en étant réélu président des Hauts-de-France avec 53% des voix. D’après un dernier sondage Ipsos, il rattrape petit à petit son retard sur le duo Macron-Le Pen. Emmanuel Macron espère, au travers d’événements tels que le salon Choose France, mettre les acteurs du monde économique de son côté. Il sera accompagné du ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

Muselier-Vassal : le triomphe tranquille des Républicains

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Valérie Pécresse (45,93 % en Ile-de-France), Xavier Bertrand (52,37 % dans les Hauts-de-France), Laurent Wauquiez (55,17 % en Auvergne-Rhône-Alpes), Christelle Morançais (46,45 % en Pays de la Loire), Jean Rottner (40,30 % dans les Grand Est) ont largement fait briller l’étoile de la droite républicaine dimanche dans des triangulaires et même des quadrangulaires plutôt incertaines au départ.

Mais le candidat des Républicains qui a fait le meilleur score de France, il est vrai en duel, c’est incontestablement Renaud Muselier qui a recueilli 57,30 % des suffrages exprimés contre seulement 42,70 % à son adversaire du Rassemblement National Thierry Mariani qui a vu son avance de quatre points et demi du premier tour fondre comme neige au soleil.

Renaud Muselier a ainsi largement validé sa stratégie « multicartes » qui a consisté dès le début de sa campagne a agréger les huit composantes de sa majorité et à y intégrer plusieurs membres de la République en marche pour les dissuader de se présenter en solo et… de prendre une veste.

Bien sûr, il y eut des couacs liés à la volonté du Premier ministre de jouer les grands muftis. Bien sûr, il y eut des voix discordantes, comme celle d’Eric Ciotti par exemple, pour s’indigner du mariage de la carpe et du lapin. Mais le credo de Muselier sur « l’addition des compétences », d’où qu’elles viennent, a été payant.

Mais d’autres éléments expliquent cette ample victoire de Renaud Muselier : contrairement à son adversaire, il ne s’est pas trompé de campagne et n’a pas tenté d’argumenter sur des thèmes nationaux (insécurité, immigration invasive, perte d’identité, Europe en panne) mais il s’est focalisé sur des thèmes locaux et régionaux annoncés dans son slogan : « Notre région d’abord » et qui ne pouvaient que conforter l’excellent bilan de sa mandature.

Entre les deux tours, personne n’en a fait l’observation, Muselier et Mariani se sont affrontés lors d’un grand débat organisé par BFM TV avec Jean-Jacques Bourdin en metteur en scène. Je peux vous dire que Muselier a poussé Mariani dans ses retranchements à maintes reprises parce qu’il maîtrise parfaitement ses dossiers et sa gestion de crise. On avait parfois l’impression que le maître donnait gentiment une leçon à l’élève et que seules les chicayas politiciennes intéressaient Mariani.

Les troupes de « régionnaires« 

Cette logique du rassemblement  a permis le triomphe tranquille de  Muselier et de ses troupes de « régionnaires » issus de nombreuses tendances. Elle entraîne de facto un constat d’avenir, si l’on se réfère également, à la victoire de Martine Vassal aux départementales : le duo Muselier-Vassal est devenu incontournable à droite et c’est bel et bien ce duo de « ressuscités politiques » qui mènera le bal aux prochaines municipales à Marseille, n’en déplaise à M. Payan sur son arbre écolo-socialiste perché.

Cette élection restera marquée par le déclin du Rassemblement National et celui de la République en Marche, et même s’il serait hasardeux de comparer une élection locale et une élection nationale, elle consacre tout de même le grand retour du parti républicain. Désormais, ce n’est plus un match à deux qui s’annonce en 2022 (Macron-Le Pen) mais un match à trois. Avec qui ? Xavier Bertrand se sent pousser des ailes mais il n’est guère apprécié par Jacob et Larcher. Wauquiez est considéré comme trop à droite et Pécresse comme trop à gauche. Il en reste un qui pourrait faire l’unanimité, un homme que Muselier avait choisi pour remplacer François Fillon lors des dernières présidentielles : François Baroin.

La seule alternative crédible

Oui, vous n’avez pas la berlue : la droite républicaine est désormais la seule alternative crédible au président sortant. Et même Christian Estrosi, qui passe pour un macroniste primaire, n’a plus vraiment décidé de franchir le pas depuis les résultats de dimanche soir… Gaudin l’a souvent répété, avec raison, en politique on ne gagne jamais contre sa famille politique. Pour s’imposer, le candidat des Républicains devra adopter la stratégie de la libellule qui consiste à manger le mâle qui vient de la féconder. Il devra donc être habile et d’un appétit féroce.

Aux départementales, Martine Vassal a élargi sa majorité et elle sera réélue présidente du 13 sans le moindre problème. Elle aussi a vu sa tactique municipale couronnée de succès grâce aux 24 maires présents sur ses listes, mais elle peut aussi se féliciter de la présence de binômes expérimentés qui ont obtenu des scores de Maréchaux : par exemple, Marine Pustorino et Frédéric Collart, Alison Devaux et Thierry Santelli, Martine Vassal et Lionel Royer-Perreaut, Laure Agnès Caradec et Didier Réault, Nora Preziosi et Denis Rossi, Sabine Bernasconi et Yves Moraine, Agnès Amiel et Hervé Granier sans oublier Gérard Gazay (Aubagne), Lionel De Cala (Allauch), Danièle Milon (La Ciotat).

En ce qui concerne le Rassemblement National, de deux choses l’une : ou bien ce parti politique est considéré comme fasciste, raciste et nazi et il doit être impérativement interdit sur le champ. Ou bien il est démocratique, donc reconnu par l’Etat, et les insultes permanentes dont il fait l’objet de la part de tous les médias ne sont pas de mise. A moins que les autres partis ne soient d’accord pour s’en servir comme d’un repoussoir commode pour agréger toutes les colères sociales et identitaires…

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Et si l’inflation permettait de relancer l’emploi ?

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La question a déjà été posée : faut-il abandonner le « modèle Volcker » ? Autrement dit, faut-il arrêter de vouloir à tout prix lutter contre l’inflation ? Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale des Etat-Unis (FED), a été pionnier en matière de lutte contre l’inflation par la politique monétaire. Il est pertinent de se pencher à nouveau sur le sujet, dans la sortie de crise économique post-covid. Comme l’expliquait Nicolas Goetzmann (journaliste économique et responsable de la recherche et de la stratégie macroéconomique à la Financière de la Cité) dans Le Figaro il y a quelques années déjà, « sa théorie n’est plus adaptée à la conjoncture actuelle. »

C’est le président démocrate Jimmy Carter qui nomme Paul Volcker à la tête de la FED avec pour mission de lutter contre la crise inflationniste que traverse alors le pays à la fin des année 1970. Grâce à sa politique monétaire, Paul Volcker réussit sa mission avec brio. Il reste comme l’homme qui aura vaincu la crise de l’inflation de cette décennie.

Mais aujourd’hui, le contexte a changé. Plusieurs économistes recommandent de plus en plus de faire l’inverse de Paul Volcker en « laissant faire l’inflation ». « Nous sommes à un moment charnière qui pourrait aboutir à une refonte des stratégies économiques occidentales vers un système plus équilibré entre lutte contre l’inflation et plein emploi » explique Nicolas Goetzmann.

Laisser faire l’inflation pourrait ainsi faire repartir l’emploi. En effet, elle a pour avantage d’alléger la dette ainsi que d’augmenter le chiffre d’affaires des entreprises. Avoir de l’inflation en quantité raisonnable est une bonne chose mais il faut la contrôler. Car le revers de la médaille est bien sûr la diminution du pouvoir d’achat des consommateurs.

Résultats des départementales dans les Bouches-du-Rhône

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Les résultats définitifs des élections départementales des 29 cantons des Bouches-du-Rhône. La droite LR confirme son ancrage.

Canton Aix-1 :

Cyrille Blint et Anne Rudisuhli (LaREM) : 58,47% (9 350 voix)

Paul Pascual et Laure Surroca (Union de la gauche) : 41,53% (6 641 voix)

Canton Aix-2 :

Laurence Angeletti et Jean-Marc Perrin (LaREM) : 69,82% (8 925 voix)

Nathalie Chevillard et Yannick Decara (Rassemblement National) : 30,18% (3 858 voix)

Canton d’Allauch :

Lionel De Cala et Véronique Miquelly (Provence Unie) : 65,82% (14 783 voix)

José Gonzalez et Christine Ponnavoy (Rassemblement National) : 34,18% (7 677 voix)

Canton d’Arles :

Martial Alvarez et Mandy Graillon (Divers centre) : 61,70% (10 434 voix)

Nicolas Koukas et Aurore Raoux (Union de la gauche) : 38,30% (6 476 voix)

Canton d’Aubagne :

Dossemont Judith et Gérard Gazay (Provence Unie) : 57,46% (8 996 voix)

Soumicha Draoui et Yves Mesnard (Union de la gauche) : 42,54% (6 659 voix)

Canton de Berre-l’Etang :

Julie Arias et Yannick Guerin (Provence Unie) : 58,87% (10 988 voix)

Antoine Baudino et Marjorie Schneider (Rassemblement National) : 41,13% (7 676 voix)

Canton de Châteaurenard :

Corinne Chabaud et Lucien Limousin (Provence Unie) : 56,88% (10 700 voix)

Chantal Alex et Jean-Guillaume Remise (Rassemblement National) : 43,12% (8 111 voix)

Canton de Gardenne :

Agnès Amiel et Hervé Granier (Provence Unie) : 59,64% (10 155 voix)

Chantal Cruveiller Giacalone et Maximilien Fusone (Rassemblement National) : 40,36% (6 872 voix)

Canton de Istres :

Jean Hetsch et Nicole Joulia (Divers gauche) : 65,96% (11 951 voix)

Sandrine Lambert et Valentin Rebuffat (Rassemblement National) : 34,04 (6 168 voix)

Canton de la Ciotat :

Patrick Ghigonetto et Danielle Milon (Provence Unie) : 62,85% (13 180 voix)

Hervé Itrac et Marie-Louise Scibilia (Rassemblement National) : 37,15% (7 792 voix)

Canton de Marignane :

Valérie Guarino et Eric Le Disses (Provence Unie) 62,06% (13 374 voix)

Adrien Aleo et Laure Chevalier (Rassemblement National) : 37,94% (8 176 voix)

Canton de Marseille-1 :

Sophie Camard et Benoît Payan (Union de la gauche) : 75,71% (9 701 voix)

Marcel Leroux et Hélène Valette (Rassemblement National) : 24,29% (3 113 voix)

Canton de Marseille-2 :

Nouriati Djambaé et Anthony Krehmeier (Union de la gauche) : 56,85% (4 255 voix)

Solange Biaggi et Martin Carvalho (Provence Unie) : 43,15% (3 229 voix)

Canton de Marseille-3 :

Sébastien Jibrayel et Josette Sportiello (Union de la gauche) : 64,61% (4 994 voix)

Sophie Grech et Arezki Selloum (Rassemblement National) : 35,39% (2 735 voix)

Canton de Marseille-4 :

Samia Ghali et Azad Kazandjian (Union de la gauche) : 60,80% (4 580 voix)

Paul Charpentier et Caroline Sicard (Rassemblement National) : 39,20% (2 953 voix)

Canton de Marseille-5 :

Nora Preziosi et Denis Rossi (Provence Unie) : 63,00% (6 141 voix)

Gisèle Lelouis et Didier Monti (Rassemblement National) : 37,00% (3 606 voix)

Canton de Marseille-6 :

Sandrine D’Angio et Cédric Dudieuzere (Rassemblement National) : 53,86% (6 881 voix)

Hassen Hammou et Murielle Jardon (Union de la gauche) : 46,14% (5 895 voix)

Canton de Marseille-7 :

Frédéric Collart et Marine Pustorino (Provence Unie) : 60,89% (11 868 voix)

Monique Griseti et Franck Liquori (Rassemblement National) : 39,11% (7 622 voix)

Canton de Marseille-8 :

Alison Devaux et Thierry Santelli (Provence Unie) : 57,09% (7 282 voix)

Gabriel Bendayan et Eléonore Bez (Rassemblement National) : 42,91% (5 473 voix)

Canton de Marseille-9 :

Laure Agnès Caradec et Didier Réault (Provence Unie) : 64,55% (11 430 voix)

Bernard Marandat et Hélène Tourame (Rassemblement National) : 35,45% (6 277 voix)

Canton de Marseille-10 :

Lionel Royer-Perreaut et Martine Vassal (Provence Unie) : 68,48% (11 467 voix)

Richard Dubreuil et Antonella Lavarese (Rassemblement National) : 31,52% (5 279 voix)

Canton Marseille-11 :

Audrey Garino et Yannick Ohanessian (Union de la gauche) : 66,43% (8 952 voix)

Laëtitia Bogliorio et Jean-François Luc (Rassemblement National) : 33,57% (4 524 voix)

Canton de Marseille-12 :

Sabine Bernasconi et Yves Moraine (Provence Unie) : 61,76% (11 589 voix)

Anne Meilhac et Christian Pellicani (Union de la gauche) : 38,24% (7 175 voix)

Canton de Martigues :

Gérard Frau et Magali Giorgetti (Parti Communiste) : 62,13% (9 642 voix)

Emmanuel Fouquart et Gisèle Gonzalez (Rassemblement National) : 37,87% (5 877 voix)

Canton de Pélissanne :

Hélène Gente-Ceaglio et Gerard Jacky (Divers centre) : 67,02% (11 502 voix)

Thao Chu et Gilles Guerin-Talpin (Rassemblement National) : 32,98% (5 661 voix)

Canton de Salon-de-Provence-1 :

Marie-Pierre Callet et Henri Pons (Provence Unie) : 64,72% (12 017 voix)

Romain Baubry et Laëtitia Occhiminuti (Rassemblement National) : 35,28% (6 550 voix)

Canton de Salon-de-Provence-2 :

Martine Amselem et Yves Vidal (Divers gauche) : 58,96% (9 450 voix)

Chantal Bouet et Romain Tonussi (Rassemblement National) : 41,04% (6 578 voix)

Canton de Trets :

Béatrice Chiavasse Bonfillon et Arnaud Mercier (Provence Unie) : 69,12% (14 193 voix)

Emmy Font et Jean-Pierre Renard (Rassemblement National) : 30,88% (6 341 voix)

Canton de Vitrolles :

Richard Mallié et Amapola Ventron (Provence Unie) : 63,64% (10 692 voix)

Laurence Lamarque et Philippe Sanchez (Rassemblement National) : 36,36% (6 109 voix).

La fin des jauges pour les cinémas

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A partir du 30 juin, les limites d’accueil du public par jauge seront normalement levées, sauf à l’intérieur des salles de concert ou festival avec du public debout, où une jauge de 75 % restera exigée. Les cinémas bénéficieront de cette mesure, sauf exception potentielle liée à une situation sanitaire locale. Le port du masque reste obligatoire à l’intérieur des salles.

Tour de France étape 2 : Perros-Guirec > Mûr-de-Bretagne – Ineos mène la danse mais ne conclut pas

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Dans le final de cette étape, l’équipe Ineos a mené le peloton en imprimant un rythme d’enfer mais n’a pas pu conclure. Leur leader Carapaz n’a pas eu les jambes dans la fin. C’est Mathieu Van der Poel, le petit-fils du grand Raymond Poulidor qui a gagné l’étape en patron en distançant tout le monde dans le dernier kilomètre. Le coureur de 26 ans qui participe à son premier Tour de France s’empare ainsi du maillot jaune. Son grand-père surnommé « l’éternel second », n’avait jamais été jusqu’à accomplir cette prouesse.

File:Mathieu van der Poel Brussels 2020.jpg - Wikimedia Commons
Mathieu Van der Poel

A noter, la moins bonne forme de Julian Alaphilippe, moins en jambes qu’hier. Tadej Pogacar a,lui, semblé très à l’aise.

Vainqueur de l’étape : Mathieu Van der Poel

Maillot Jaune (Leader du Tour) : Mathieu Van der Poel

Maillot à point (meilleur grimpeur) : Mathieu Van der Poel

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Julian Alaphilippe

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar

Mayeul LABORDE

Tenue des élections : le culot de Benoît Payan

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« Après avoir voté, à 11h30, le maire PS de Marseille Benoît Payan a fait le point avec la presse sur le sujet, en expliquant que la leçon avait été retenue » explique le journal La Provence dans un article de fin de matinée.

A sa sortie du bureau de vote, Benoît Payan n’a pas manqué de jouer les pères de famille sévères. Selon lui, ce n’est pas à la mairie qu’il faut imputer la série de ratés de la semaine dernière (non-ouverture des bureaux de vote, manque d’enveloppes etc.) mais aux partis eux-mêmes !

« On s’est mis au travail. Les partis politiques, c’est plus ce que c’était; les partis politiques se sont écroulés. Jusqu’à présent ils tenaient les bureaux de vote dans toutes les villes de France, aujourd’hui, il faut pallier; donc on est allé chercher des citoyens, on est allé chercher des fonctionnaires pour que le scrutin se déroule dans les meilleures conditions, et c’est le cas. »

Les réactions à cette déclaration ne manquent pas. « Curieusement, nous, au premier tour, pour notre canton [canton 7], nous avions le nombre d’assesseurs nécessaire, contrairement au Printemps marseillais », ironise Marine Pustorino. De son côté, Sylvain Souvestre (LR), maire de secteur 11/12 de Marseille, ajoute : « Pour les régionales au premier tour, le maire n’a fourni aucun personnel, alors qu’il est de sa responsabilité de s’assurer de la bonne tenue des élections. »

Second tour des régionales et des départementales : suivez Le Méridional

© Le Méridional

Ce dimanche 27 juin se déroule le second tour des élections régionales et des élections départementales. Suivez ici et sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) le direct du Méridional, présent sur place.

Elections régionales : le duel entre Renaud Muselier (LR) et Thierry Mariani (RN) s’annonce serré; selon le sondage Ifop-Fiducial réalisé pour Le Figaro et LCI en milieu de semaine dernière, le président sortant serait réélu (51%) devant le candidat du RN (49%); mais l’écart est assez faible pour maintenir l’incertitude.

Fin de notre direct.

Elections régionales – résultats définitifs : Renaud Muselier 57,30%; Thierry Mariani 42,70%.

0h30 : Elections régionales – Sur 84% des bulletins dépouillés : Renaud Muselier 56,37%; Thierry Mariani 44,63%.

23h : Elections régionales – Sur 72% des bulletins dépouillés : Renaud Muselier 55,94%; Thierry Mariani 46,06%.

21h15 : Estimation pour les départementales : 20 cantons sur 29 gagnés par les candidats LR.

20h45 : Renaud Muselier prend la parole devant les militants et les remercie pour leur engagement dans cette campagne

20h30 : Renaud Muselier « Cette victoire nous honore et nous oblige »

20h : Premières estimations :

Renaud Muselier : 57,7%

Thierry Mariani : 42,3%

19h44 : On ignore à quelle heure Renaud Muselier arrivera à son QG de la Joliette

19h25 : Ambiance de ruche au QG de Renaud Muselier

Aucune description disponible.
QG de Renaud Muselier

17h : taux de participation de 36,19% dans les Bouches-du-Rhône et de 32,95% en Région Sud Paca.

12h30 : Alors que la participation nationale est de 12,66% à 12h, elle est supérieure dans les Bouches-du-Rhône (17,60%) et dans la Région Sud Paca (16,54%).

11h : le maire de secteur 11/12 de Marseille Sylvain Souvestre (LR) et Marine Pustorino (soutenue par Martine Vassal) échangent avec des électeurs dans les bureaux de vote.

10h30 : les élections se poursuivent. Vote de Sylvain Souvestre, maire de secteur des 11ème et 12ème arrondissements de Marseille.

9h40 : la participation semble déjà en nette progression par rapport à la semaine dernière.

8h25 : Renaud Muselier a voté.

8h14 : Tous les bureaux de vote (sauf exception) semblent avoir ouvert dans les temps aujourd’hui.