mardi 5 novembre 2024
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La start-up Bodyo reconnue de la télésanté

Désireux de donner la parole aux talents de l’innovation du territoire français, Le Méridional tend son micro aux pitchers de l’édition 2021 du CES (Consumer Electronics Show). Sommet reconnu et plébiscité, habituellement réuni à Las Vegas, il s’est tenu à distance en janvier. Cela n’a pas empêché les intervenants de lever directement certaines sommes très importantes et beaucoup de contacts. Dans cette démarche, nous faisons notre part en poussant ces belles initiatives.

La start-up Bodyo (https://bodyo.com/), basée à Nice, est spécialisée dans les technologies inspirantes de la télésanté. François Recorbet (CSO) nous en parle.

Marianne COURTECUISSE

Lorient/OM – Samedi 17 avril à 17h

© DR

Pour la 33ème journée de Ligue 1, l’OM (6ème) accueille Lorient (17ème) ce samedi 17 avril à 17h.

Le match est à suivre en direct sur Canal +.

L’esport : le nouvel eldorado

A l’ère du numérique, l’esport prend une place de plus en plus importante dans notre société. Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’esport est la compétition de jeux vidéo. Dans certains pays, les joueurs d’esport gagnent plus que les footballeurs professionnels. C’est le cas par exemple en Corée du Sud. En Asie, l’esport occupe déjà une place prépondérante. Récemment, il vient d’être intégré aux jeux asiatiques. En Europe, même s’il reste encore un peu en retrait, certains clubs de foot développent une section esport. De plus en plus de moyens sont déployés, et de nouvelles équipes esport se créent. Mais l’esport souffre pour le moment d’une mauvaise réputation auprès du plus grand nombre. Pourtant, comme phénomène de société, il mérite qu’on s’y intéresse de plus près, pour mieux le comprendre et ainsi pouvoir accompagner les changements dans le monde du sport, plutôt que de les subir. C’est ce que réussit parfaitement à faire MCES, une nouvelle équipe d’esport marseillaise. 

Les chiffres sont éloquents. L’esport c’est :

  • 1,1 milliard de dollars de revenus en 2020. Soit une croissance de 15% par rapport à 2019. De plus, avec la crise sanitaire et l’arrêt du sport amateur, de plus en plus de jeunes se tournent vers l’esport. Sa croissance devrait se poursuivre en 2021.
  • 500 millions d’internautes en 2020, avec une croissance annuelle de 11,7%. Les événements les plus regardés sont le World Championship de League of Legends et l’Overwatch League, avec respectivement 105 millions d’heures vues et 104 millions d’heures vues. Pour ce qui est des jeux, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les jeux du genre de Fifa qui marchent le mieux. En effet, les jeux qui copient les sports tel que le foot, le tennis, le cyclisme… ne sont pas les plus populaires auprès des joueurs et observateurs d’esport. Ils vont leur préférer des jeux comme Counter Strike ou encore Dota 2.

Le top 5 des jeux les plus regardés :

1-League of Legends (348 millions d’heures vues)

2-Counter Strike : Global Offensive (215 millions d’heures vues)

3-Dota 2 (199 millions d’heures vues)

4-Overwatch (110 millions d’heures vues)

5-Hearthstone (37 millions d’heures vues)

L’essor de l’esport s’accompagne d’une baisse de la pratique des sports classiques, ce qui inquiète les professionnels. Le nombre de licenciés dans le foot décroît d’année en année. Une étude a récemment montré que la capacité physique des enfants entre 7 et 18 ans a diminué de 55% en 50 ans. François Carré, cardiologue de l’université Rennes 1, avait réagi à ce sujet sur RTL : « On ne se rend pas compte du danger que ça représente. Le capital santé se construit jusqu’à 18 ans, c’est votre capacité physique. » 

On comprend alors la réticence des parents à inscrire leurs enfants dans des clubs d’esport. Pourtant, dans la réalité, les joueurs d’esport ne sont pas moins sportifs ou athlétiques que le reste de la population. De plus, inscrire son enfant dans un club lui permet de conserver un lien social qu’il ne garderait pas forcément en jouant seul chez lui. Dans un club, il est encadré par des professionnels et peut découvrir de nouvelles techniques tout en s’épanouissant. Des études ont également montré qu’une pratique des jeux vidéo favorise la créativité (selon une étude de l’université de l’Iowa), accélère le processus de décision (selon une étude de l’université de Rochester) et développe le volume de la matière grise (selon la conclusion d’une étude allemande). Conscient de toutes ces informations, MCES a décidé d’allier pratique du sport et de l’esport.

© MCES

MCES, pour MonClubESport, est une équipe d’esport assemblée en 2018 par Romain Sombret. Celui-ci a commencé en créant la première académie d’esport en France. Il n’y avait pas encore d’équipe professionnelle, seulement la possibilité de s’inscrire pour suivre des stages, avec le matin du sport et l’après-midi de l’esport. Romain Sombret s’est basé sur les académies de football existantes pour créer son académie. Il est parti du constat que les jeunes jouaient de plus en plus aux jeux vidéo et qu’ils avaient donc tendance à s’isoler et pratiquer moins de sport. Par son académie, il crée du lien social et permet aux jeunes de s’épanouir dans un cadre mélangeant sport et esport.

© MCES

On le voit à travers cette équipe, il est certain que l’esport n’a pas fini de se développer en France et partout dans le monde, pour le plaisir des plus jeunes. Leurs aînés, qui rêvaient dans les années 90, devant Mario Kart, d’en faire un jour leur métier, voient leur rêve réalisé.

Mayeul LABORDE

Pays d’Aix Natation 9 – 15 CN Marseille : un derby qui a tenu toutes ses promesses

© CNM

Marseille se déplaçait à Aix ce mercredi 14 avril, chez son dauphin, pour un derby du sud au sommet. Malgré un écart abyssal au classement, avec 20 points de plus pour Marseille, Aix a offert une très belle opposition. Les Aixois ont rendu coup pour coup aux Marseillais. Ils n’ont craqué qu’en fin de match, n’arrivant pas à rivaliser physiquement. Les Aixois n’avaient plus perdu à domicile contre Marseille depuis 2016, et s’inclinent sur le score de 9-15. Mais il est certain qu’avec un public présent, la donne aurait pu être tout autre.

Comme à leur habitude, les Marseillais se sont appuyés sur une très solide défense, avec un pressing haut parfaitement réalisé, entre autres, par un certain Thomas Vernoux dont nous avons déjà parlé dans Le Méridional (https://lemeridional.com/index.php/2021/03/24/la-famille-vernoux-une-famille-de-champions-3e-partie-la-nouvelle-generation/). Les Marseillais ont également bien géré leur temps faible, en encaissant peu de buts lorsqu’ils étaient réduits en nombre. Ce match était un bon test avant de retrouver la Ligue des champions les 19, 20 et 21 avril.

Les équipes du match :

Pays d’Aix Natation : 1-MC KNIGHT Brody ; 2-CHAUFFOUR Alexandre ; 3-VERON Lucas ; 4-POPADIC Vlado ; 5-KHASZ Enzo ; 6-DJERKOVIC Bogdan ; 7-GAGULIC Andro ; 8-DINO Guillaume ; 9-MONNERET Sébastien ; 10-BAKIRCILAR Valentin ; 11-D’SOUZA Reuel ; 12-GLUHAIC Maroje ; 13-KANDIC Slaven.

CN Marseille : 1-LAZOVIC Dejan ; 2-CUCKOVIC Uros ; 3-OLIVON Mathias ; 4-SPAIC Vladan ; 5-PRLAINOVIC Andrija ; 6-VERNOUX Thomas ; 7-CROUSILLAT Ugo ; 8-DURDIC Bogdan ; 9-VANPEPERSTRAETE Pierre-frederic ; 10-KOVACEVIC Igor ; 11-VUKICEVIC Ante ; 12-CAMARASA Alexandre ; 13-HOVHANNISYAN Arshak.

Le match vu quart-temps par quart-temps :

Premier quart-temps 3-4 : Le match démarre sur les chapeaux de roue, et dans ce premier quart, ce sont les Aixois qui frappent les premiers, bien décidés à s’imposer dans le derby. Ils essayent de bien faire mais sont gênés par le très bon pressing marseillais. Grâce à une très bonne défense et une efficacité en attaque, Marseille sort vainqueur de ce quart-temps.

Deuxième quart-temps 4-4 : Dans ce quart-temps, c’est au tour du Cercle de frapper en premier. Les Marseillais vont même prendre jusqu’à 4 buts d’avance avant que les Aixois aient un sursaut d’orgueil pour revenir à 7-8. Dans ce quart-temps Aix tient tête aux Marseillais.

Troisième quart-temps 1-4 : Ce troisième quart-temps marque un tournant dans le match. Les Marseillais vont s’imposer largement et prendre une belle avance. Marseille prend le dessus physiquement; c’est dans un moment pareil que les Aixois auraient bien eu besoin d’un public pour les encourager.

Quatrième quart-temps 1-3 : Dans la continuité du troisième quart-temps, Marseille prend le dessus sur des Aixois valeureux. Le Cercle s’assure la victoire et prépare ainsi le mieux possible la Ligue des champions. Les Marseillais vont pouvoir se rendre en Italie sereinement.

Les buteurs du match :

Pays d’Aix Natation :

DINO Guillaume : 3 buts

KHASZ Enzo : 2 buts

CHAUFFOUR Alexandre : 1 but

POPADIC Vlado : 1 but

MONNERET Sébastien : 1 but

GLUHAIC Maroje : 1 but

CN Marseille :

Vernoux Thomas : 3 buts

CROUSILLAT Ugo : 3 buts

OLIVON Mathias : 2 buts

PRLAINOVIC Andrija : 2 buts

VANPEPERSTRAETE Pierre-Frederic : 2 buts

KOVACEVIC Igor : 1 but

VUKICEVIC Ante : 1 but

CAMARASA Alexandre : 1 but

Mayeul LABORDE

Décryptons les cryptos: la révolution de l’immobilier à l’ère de la blockchain

Mr Rémy Jacobson est le fondateur de la société RealT (https://realt.co/), numéro 1 de la tokenisation d’actifs immobiliers. Il s’agit de proposer l’acquisition de parts de biens immobiliers, à l’image du principe de SCPI (société civile de placement immobilier) en France, mais via la blockchain. Ce projet révolutionnaire ouvre l’accès à la propriété immobilière sans barrières de formalités administratives ni de budget. Rémy Jacobson est un véritable passionné d’immobilier, qui met l’éthique en haut des priorités du projet. Bientôt, vous pourrez peut-être acheter des jetons de la maison de votre voisin et en percevoir une partie en revenus locatifs.

Marianne COURTECUISSE

Les élections régionales et départementales se tiendront les 20 et 27 juin

© WKMK

Fin du suspense : les élections régionales et départementales se tiendront en principe les 20 et 27 juin prochains si la situation sanitaire le permet. Les maires de France, consultés à la va-vite par l’exécutif, se sont prononcés à 56 % en faveur du maintien de ce scrutin pour éviter toute « confiscation » de la démocratie. Le Parlement était convié hier à un débat, mais les députés ont rapidement compris que la décision était déjà prise et qu’ils n’étaient présents que pour avaliser les nouvelles dates.

Jean Castex les a simplement décalées d’une semaine comme si ce délai avait une quelconque importance en matière sanitaire ou politique. En réalité, la « consultation » des députés et des sénateurs est le faux masque démocratique d’un pouvoir absolu qui gouverne le plus souvent par ordonnance et considère le Parlement comme une simple chambre d’enregistrement. Les députés de la majorité ne sont plus que les faire-valoir et les paillasses du macronisme.  

Que l’exercice de contrôle des députés et des sénateurs sur le gouvernement soit réduit à néant depuis longtemps, on s’en doutait, mais on croyait que certaines de leurs propositions pouvaient être prises en considération. Point du tout. On les invite à des votes mascarades tandis que MM. Macron et Castex prennent leurs décisions en petit comité et se défaussent ensuite plus ou moins habilement sur les élus des territoires.

En réalité, le duo en question nous a encore fait « marcher ». Il sait fort bien que ces élections risquent de se traduire pour la République en Marche par un sévère revers, alors il s’est abrité derrière une consultation tardive des maires, en pensant qu’ils seraient favorables à un report. Erreur. L’exécutif a voulu jouer les apprentis sorciers et il s’est encore planté.

Ce qui est d’ores et déjà certain, c’est que la campagne électorale sera forcément courte et dense. Elle ne pourra pas donner lieu à des réunions publiques, donc les candidats devront se débrouiller avec des messages plus ou moins subliminaux sur les réseaux sociaux ou dans des visioconférences. Une nouvelle fois, la campagne sera bâclée et n’intéressera guère les citoyens qui, on le sait, n’ont plus qu’une confiance très limitée dans les partis politiques.

L’abstention, c’est prévisible, sera massive mais elle frappera également tous les mouvements politiques. Les membres des bureaux de vote, présidents et assesseurs, seront probablement tous vaccinés et les précautions nécessaires sanitaires seront prises, mais l’Elysée aura beau jeu de s’écrier le soir du 27 juin : « Notre débâcle est très relative compte tenu de la faiblesse de la participation ». Et dès le mois de septembre, ce sont les élections présidentielles qui tiendront le haut du pavé.

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Muselier président de la fédération Les Républicains 13 : un vote de confiance

Renaud Muselier, le président de la Région Sud, succède à Martine Vassal en temps que président de la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône. Martine Vassal était à la tête de la fédération départementale après la démission de Bruno Gilles en 2019, avant les municipales. Le vote a eu lieu officiellement le lundi 12 avril de façon électronique.

Que signifie ce vote ? Si Renaud Muselier ne s’est toujours pas prononcé quant à sa candidature pour les élections régionales prochaines, son élection du 12 avril souligne la confiance et le crédit que lui apporte sa famille politique, élus et adhérents (la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône réunis 4 000 adhérents cotisants.) Pour Ludovic Perney, responsable de la section Jeunes Républicains des Bouches-du-Rhône, il s’agit, avec Muselier, de « gagner les batailles de demain ».

L’ambition du nouveau président, à travers cette investiture ? « Nous ferons équipe, tous ensemble, pour donner une vraie colonne vertébrale à notre famille politique des Bouches-du-Rhône. »

Il ajoute : « La mission est immense. Avec la confiance que m’ont accordé aujourd’hui nos militants et nos adhérents, nous allons pouvoir la remplir ensemble. » Renaud Muselier est sur une bonne lancée. On attend avec impatience les élections départementales et régionales.

Elise Lucet : journaliste ou procureur ?

Elise Lucet © WKMC

On se demande parfois pourquoi Elise Lucet éprouve un besoin viscéral de s’en prendre à la terre entière. Est-ce la résultante d’une longue période de frustration au cours de laquelle elle a dû avaler moult couleuvres, durant onze ans de présentation des journaux télévisés de treize heures sur France 2 ?

Est-ce parce qu’elle ne dispose d’aucun diplôme journalistique et qu’elle n’a fait qu’une brève incursion à l’université ? Sont-ce les longues années passées dans l’ombre écrasante de Jean-Marie Cavada, un vrai journaliste, lui ?

En tout cas, chacun s’accorde à reconnaître que les méthodes journalistiques d’Elise Lucet tiennent davantage de l’inquisition que de la quête d’informations impartiales  susceptibles d’étoffer une enquête équilibrée. Lucet, c’est une fausse opiniâtre et une vraie caricature. Une hystérique de l’hygiénisme et de la transparence. La façon qu’elle a de se mettre en scène, comme Christophe Hondelatte dans « Faites entrer l’accusé », signe sa forfaiture intellectuelle.

Avec son gilet de cuir noir, elle joue à plaisir les Zorro de la morale, et instruit ses dossiers à charge comme un juge d’instruction qui aurait oublié la moitié de sa mission. Lorsque le trait est trop gros, comme lors de son émission du 1er avril 2021 sur les producteurs d’alcool, et notamment Pernod-Ricard, où elle manipule quelques témoins frustrés (qui masquent leur patrimoine accumulé chez Ricard) pour accabler cette société, l’un des fleurons de l’industrie française, il devient insignifiant. Personne ne lui demande de comptes, à elle, sur son salaire de 25 000 euros mensuels que lui verse la télévision publique… Personne ne lui demande si cette somme n’est pas exorbitante au regard de son mépris affiché de l’argent ? Voilà une hystérique qui voit le mal partout et qui semble obsédée par la transparence. Mais chacun est libre de ses actes, chacun est responsable de sa consommation d’alcool. Se prend-elle pour une femme de méninges ? Une reine soleil ? Un procureur aigri ?

Son reportage sur le glyphosate (il y a cinq ans), qui ne reposait sur aucun traitement scientifique, et n’accordait aucune place au contradictoire, lui avait déjà valu 500 plaintes au Conseil supérieur de l’audiovisuel. Son agression dirigée contre Rachida Dati au Parlement européen lui avait valu d’être éreintée par la critique. Plusieurs journalistes chevronnés ont sévèrement recadré cette aventurière de l’image qui se fait passer pour une professionnelle de l’information alors qu’elle n’a, hélas, que la taille d’une speakerine.

Elle scénarise, elle fait de la sensation télévisuelle, comme dans une vulgaire série policière américaine; « Parfois, j’ai honte de faire le même métier qu’elle » avoue un de ses confrères. Il a raison. Le vrai populisme, c’est celui de Lucet lorsqu’elle incite ses interlocuteurs à l’aveu honteux et à la repentance, pour des forfaits qu’ils n’ont jamais commis… Ce n’est pas « cash-investigation », c’est trash-sensation !

Mme Lucet sait-elle, ou feint-elle d’ignorer, que Paul Ricard était un précurseur en matière de protection de l’environnement et que c’est lui qui a fondé l’Institut océanographique Paul Ricard aux Embiez, l’un des plus beaux sites de protection marine dans le monde ? Mme Lucet sait-elle, ou ne veut-elle pas savoir, que Paul Ricard et ses fils ont toujours été à l’avant-garde des avantages sociaux fournis aux salariés ? Sait-elle, ou ne veut-elle pas savoir, que Paul Ricard a été un mécène pour toute une génération de peintres et de sculpteurs ? Sait-elle qu’il a contribué à la survie du riz de Camargue grâce à la création de la Maison du Riz à Arles ?

Cette femme est une récidiviste, une hyène de la transparence à tout prix, du véganisme social, elle paraît totalement illuminée par sa propre suffisance. Elle crache dans la soupe, elle fulmine sans trop se mouiller, puis admire son œuvre en se mirant dans sa propre image. Nulle. Absolument nulle.

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

« BAC Nord » : neuf ans après, un procès très attendu

© WKMC Benoît Prieur

Ce lundi 12 avril s’ouvre le procès de 18 policiers accusés d’avoir profité d’interventions dans les quartiers nords de Marseille pour racketter et extorquer les délinquants. Les faits remontent à 2012.

Les Marseillais n’ont pas oublié le nom de cette équipe de choc. La Brigade anti-criminalité, chargée d’intervenir contre les trafics en tous genres qui gangrènent la Cité phocéenne, était alors une des plus performantes en France, avec plus de 4000 interpellations annuelles. 70 policiers formés à une lutte sans merci. Mais quand on côtoie des milieux où les passes rapportent gros, la tentation est à portée de main…

Le procès qui s’ouvre ce lundi 12 avril a lieu neuf ans après les faits : récupération de « marchandises », argent, bijoux, stupéfiants. A l’époque, la découverte de ce trafic dans les trafics avait entraîné la dissolution de la BAC Nord par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Aujourd’hui, certains policiers ont été révoqués, d’autres seraient encore en poste.

Un avocat de la défense parle de « deux ou trois conneries » ; l’avocat Marseillais de l’un des policiers, Me Alain Lhote, ironise même en soulignant que les faits ont été minorés depuis 2012 : « On est passé de la gangrène au rhume des foins. »

Le procès, très attendu, se tient du 12 au 23 avril au tribunal correctionnel de Marseille.

Jeanne RIVIERE

Montpellier 3 – 3 OM : un nul qui n’arrange personne

Mandada © OM

Un match nul au bout du suspense. Dans ce genre de match, les statistiques ne veulent plus dire grand-chose et laissent place à l’émotion, aux sentiments. Avec l’OM, on a l’habitude de vivre les montagnes russes. Dans ce match contre un concurrent direct pour la 5ème place, on sera passé par toutes les émotions. De la colère d’abord, comme sur les deux buts montpelliérains évitables avec un meilleur placement défensif. Du dépit, sur le carton rouge reçu par Duje Caleta, tellement cette faute était bête. De la joie ensuite, comme sur les deux buts en fin de première mi-temps et le but qu’on a longtemps pensé victorieux de Lucas Perrin, défenseur formé au club. Quand il a marqué, c’est comme si un membre de la famille venait de marquer. Puis enfin un vide, une baisse subite de l’excitation sur l’égalisation montpelliéraine à la toute fin du match. Comme si les supporters de l’OM n’avaient pas le droit au bonheur.

Les Marseillais ont montré de nombreuses lacunes défensives dans ce match. La défense à trois, mise en place par l’entraineur Jorge Sampaoli, est encore en rodage. Comme sur le premier but montpelliérain, où la défense n’est pas bien alignée et couvre donc le hors-jeu. Le but reste cependant très beau avec une passe dans le bon timing et une finition sur un lobe très bien réalisé. La titularisation de Luis Enrique dans le couloir gauche n’y est sûrement pas étrangère. Le joueur ne connaît pas du tout ce poste et a du mal sur le placement défensif, ce qui laisse Duje Caleta-Car seul par moments.

Caleta Car est passé complètement à côté de son match. Après une première mi-temps bien terne, il est fautif sur le deuxième but montpelliérain. A la 62ème minute il commet une faute inutile et bête qui va lui valoir un carton rouge logique. Est-ce à cause de son transfert à Liverpool avorté cet hiver qu’il n’est plus dans son assiette ? En tout cas, depuis la trêve hivernale il est méconnaissable et enchaîne les mauvaises prestations. Lucas Perrin rentré à sa place réalisera une bien meilleure prestation avec un but à la clef. On aurait aimé que ce but soit celui de la victoire. Mais Gaëtan Laborde, l’attaquant du MHSC, en a décidé autrement, en venant égaliser à la toute fin. Les Montpelliérains, en faisant preuve d’abnégation, méritent presque cette égalisation en fin de match.

Ce match nul entre les deux concurrents directs pour la 5ème place n’arrange ni les uns ni les autres. Mais il pourrait bien faire les affaires de Rennes et Lens qui joueront demain à 13 heures et 15 heures. Rennes reçoit Nantes, relégable, et compte bien profiter du match nul entre Montpellier et Marseille pour passer 7ème et revenir à 1 petit point de l’OM. Les Lensois peuvent, eux, en profiter face à Lorient pour consolider leur 5ème place en prenant 3 points d’avance sur les Marseillais.

Mayeul LABORDE