mardi 22 avril 2025
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Just Listen Festival : Free Jazz et improvisations

© Just Listen Festival

La 3ème édition du festival Just Listen se tiendra cette année du 14 au 16 octobre. Leurs créateurs rassemblent les inspirations marseillaises et new-yorkaises. Improvisations, acoustiques, « pianomachine »… ces rencontres musicales sont à la croisée des créations. Cette année, elles se feront avec le partenariat du Centre National de Création Musicale.

Just Listen Festival / du 14 au 16 octobre / Friche La Belle de Mai / 41, rue Jacobin 13003 Marseille.

Carine Zarifian : pianiste, de Barbizet à Candlelight

© Carine Zarifian

Les concerts Candlelight (de la start-up Fever) ont déjà fait parler d’eux à Marseille. Juste en amont des premiers, avant l’été, nous avions rencontré Solal Azeroual, imprésario. Aujourd’hui, il nous confirme que le pari sur Marseille était le bon : le public s’est montré très friand de ces concerts à la fois accessibles et pédagogiques ; et diversifiés (Beethoven, Vivaldi, mais aussi Hans Zimmer, Ennio Morricone…) Dans cette même logique, un nouveau projet est en train de voir le jour : les « Candlelight-ballets ». La pianiste Carine Zarifian en est. Elle nous explique pourquoi et revient sur son parcours, qui a croisé celui des plus grands.

Paris a déjà accueilli les premiers ballets Candlelight, au célèbre théâtre Mogador. Heureusement, Marseille talonne la Ville lumière. Solal Azeroual, après avoir rencontré un certain nombre d’acteurs du paysage musical de la région marseillaise, a décidé de jouer le jeu ; ou plutôt, de le lancer. L’idée est de doubler le plaisir de la musique par celui de la danse, pour allier ces deux arts : « Il est vrai que nous avions envie de travailler les synergies des arts. Faire monter des danseurs sur scène permet à l’événement de prendre une tout autre dimension », explique l’imprésario. Varier l’expérience pour le public d’un concert à l’autre est aussi l’une des « pattes » de Candlelight, tout en s’adaptant aux spectateurs de chaque ville. Au programme pour bientôt, donc, les suites du ballet Casse-Noisette de Tchaïkovski.

> A voir aussi : A Marseille, la féérie d’un concert aux mille bougies

Le travail d’adaptation autour de ce ballet a tout de même nécessité un an, notamment la transcription de Casse-Noisette pour deux pianos. Ces derniers se feront face. « Deux pianistes face à face, cela n’a rien de courant », souligne Carine Zarifian, qui, en l’occurrence, sera l’un d’eux. « C’est un pari assez risqué, qui demande une très grande complicité. » Entre les deux suites du ballet et pour « reposer » les spectateurs, des moments intimistes, avec les Fantaisies de Schubert et des danses de Brahms.

Carine Zarifian est aujourd’hui professeur de piano et concertiste au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Mais la bonne surprise, c’est qu’elle est Marseillaise… et qu’elle est loin de l’avoir oublié. Elle a commencé le piano dès ses six ans et n’a cessé de se perfectionner depuis. Ses études, elle les a effectuées au Conservatoire de Marseille, à « la grande époque » : les plus grands maîtres de la musique s’y rencontraient. Dont Carlos Roque Alsina et Pierre Barbizet. Ce dernier est resté directeur du conservatoire de Marseille jusqu’à sa mort, en 1990. « J’ai eu l’immense chance de faire partie des dernières promotions d’élèves de Pierre Barbizet, de travailler avec lui. Il m’a orientée et encouragée : un très grand homme. »

C’est notamment grâce à Pierre Barbizet que Marseille a accueilli les grands compositeurs du XXème siècle. Et si une chose a marqué ses élèves, c’est bien l’originalité de leur maître, qu’il a transmise ; en tout cas, Carine Zarifian le ressent ainsi. Pourquoi original ? Car il ne se cantonnait pas à un style de musique en particulier ; il s’intéressait aussi bien à la musique dite « classique » qu’à la musique contemporaine, dans leurs différences et leurs ressemblances. « Une telle ouverture n’était pas du tout courante à l’époque », insiste notre pianiste.

Ce goût pour l’éclectisme l’a suivie dans toute sa carrière. Carine Zarifian côtoie toutes sortes de musique, travaille aussi avec des chanteurs, des danseurs, des comédiens… C’est pour cela qu’elle s’est enthousiasmée pour le projet des ballets Candlelight.

« Une autre raison pour laquelle j’ai accepté de travailler avec Candlelight, c’est que je mesure bien l’importance de l’accessibilité de la musique. L’un des objectifs de Candlelight est d’attirer des publics différents, des gens qui auraient tendance à penser que « la musique n’est pas pour eux » ». Elle  – qui demande souvent aux spectateurs qui ne sont jamais venus à un concert de lever la main – ressent un appel particulier à transmettre sa passion ; et un devoir de transmission d’autant plus grand vis-à-vis des nouveaux publics ! Des visions croisées, voilà ce qu’elle retient de plus enrichissant dans le travail mené avec l’imprésario. Une aventure commune qui la conduira à Marseille, pour sa plus grande joie… et celle des Marseillais.

Jeanne RIVIERE

« A vrai dire » : La chronique éco de Pierre Dussol (1) : Acquis sociaux / Délinquance / Elites

© Pxb

« La perversion de la démocratie commence toujours par la fraude des mots », a dit Platon. Il avait diablement raison. Confucius aurait dit, lui aussi, que pour remettre de l’ordre dans le pays, il fallait écrire un dictionnaire définissant clairement le sens des mots. Un économiste de renom qui prétendrait aujourd’hui vulgariser la science économique en se fondant sur les critères de la « novlangue » ou du « néo-parler » pressentis par Orwell trahirait sa mission pédagogique et ne ferait qu’embrouiller les esprits.

Pierre Dussol, professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université, a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct.

© DR

Pierre Dussol est en train d’achever pour son plaisir et le nôtre un ouvrage roboratif  dans lequel il se livre à un décodage de définitions économiques plus proches de la vérité que celles qu’on pilonne dans les médias pour les rendre vraisemblables. Il ajoute à la pertinence du verbe les sarcasmes de la gaîté.

Son livre-dictionnaire est promis à un certain retentissement car Dussol opère comme un chirurgien avec une plume-scalpel qui martyrise en souriant les vassaux de la pensée économique obligatoire.

Cette œuvre salutaire a le mérite de restituer aux mots leur sens initial sans le moindre travestissement idéologique. Pierre Dussol, professeur agrégé d’économie, a accepté d’en livrer certains extraits en exclusivité au Méridional au fil d’une chronique hebdomadaire intitulée : « A vrai dire».

José D’Arrigo

Voici d’ores et déjà trois premiers mots, d’autres suivront chaque semaine. Vos commentaires et suggestions sont évidemment les bienvenus.

En Région Sud, 58% des salariés envisagent une évolution professionnelle

© Pxb

Fin septembre, le Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) de Provence-Alpes-Côte d’Azur a présenté le baromètre territorial de l’évolution professionnelle pour 2021. Entre le 22 juillet et le 5 août, l’Ifop a mené une enquête spécifique auprès d’un échantillon de 200 personnes au sein de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentatif de la population salariée française. Le CEP est un service public d’accompagnement destiné aux salariés et aux indépendants. Il permet de mobiliser, avec l’aide d’un conseiller, les outils et services adaptés à son projet.

Selon cette étude, 58% des salariés interrogés envisagent une évolution professionnelle dans les deux prochaines années, soit 10% de plus par rapport à 2020 dans la région. Parmi ces 58%, la plupart souhaitent évoluer dans le même secteur d’activité (55%). 24% envisagent de se reconvertir dans un tout autre domaine.

Les raisons de ce souhait d’évolution

Pour 67% des interrogés, la principale raison qui motive cette volonté de changement professionnel est une rémunération trop faible. En seconde position (37%), l’envie de se dépasser et de se confronter à un nouveau défi.

© CEP

Au cours des trois dernières années, 47% des salariés questionnés ont connu une ou plusieurs évolutions professionnelles (contre 40% en 2020). Parmi eux, 62% ont bénéficié d’un meilleur salaire.

Où se renseignent les salariés en quête de changement ?

Questionnés au sujet des sources d’information sur l’évolution professionnelle, 37% des sondés ont recherché des informations sur le sujet au cours des 12 derniers mois, majoritairement sur des sites web.

41% des personnes interrogées estiment ne pas bénéficier de suffisamment d’informations et 56% considèrent avoir besoin d’un accompagnement. Des dispositifs d’aide à l’évolution professionnelle comme le Conseil en Evolution Professionnelle constituent également un recours pour les salariés, mais restent souvent trop peu connus.

« En tant que spécialistes de l’accompagnement aux évolutions et aux transitions professionnelles pour adultes, c’est avec conviction et ambition que nous travaillons quotidiennement au déploiement le plus large possible du CEP en PACA : en 2020, il y a eu 7 000 accompagnements. Nous devons poursuivre sur cette dynamique. Il faut que tous les salariés et indépendants de PACA sachent que cet outil existe, qu’il est gratuit et qu’ils peuvent s’en servir ! » rappelle Jean-Joël Fraizy, directeur du CEP PACA.

R.P

Ligue des nations… un vrai test !

© EDF / Twitter

L’Equipe de France va disputer ce soir à 20h45 sa demi-finale contre la Belgique, numéro 1 au classement FIFA à Turin. L’autre demi-finale opposera l’Italie à l’Espagne.

La ligue des nations est un vrai test pour l’EDF. Celle-ci reste sur des sorties moyennes dans les qualifications pour le Mondial 2022.

En effet, les trois rencontres n’ont pas été brillantes : deux matches nuls, et une victoire qui permet tout de même à l’EDF de rester en tête du groupe D. Notre secteur offensif et l’animation du jeu a souvent été inefficace contre des équipes alignées en 5/4/1, offrant peu d’espace à nos attaquants.

Pour la compétition à venir, nous devrions assister à des matches plus débridés; les équipes telles que celle de la Belgique, l’Espagne ou encore l’Italie, bien que structurées, animent toutes le jeu et offrent donc plus d’espace. Les attaquants de l’équipe de France pourront se mettre plus en évidence et auront la possibilité d’utiliser la vitesse de Kilian Mbappé, souvent privé de profondeur. La complémentarité entre Antoine Griezmann et Karim Benzema n’est pas encore au top; le premier connaît des débuts difficiles à l’Atlético Madrid : cette pause en EDF peut lui permettre de relancer sa saison. Pour Benzema, le constat est tout autre, puisqu’il continue de briller au Réal. Espérons qu’il en soit de même chez les Bleus.

Garder un équilibre en l’absence de Kanté

L’absence de Kanté est préjudiciable car son volume de jeu, son apport offensif à la récupération, ses retours généreux qui comblent les brèches des uns et des autres donnent un équilibre certain à notre équipe. Un milieu à trois devrait être mis en place par le sélectionneur avec en sentinelle Aurélien Tchouameni, qui doit confirmer ses bonnes prestations; Paul Pogba et Adrien Rabiot doivent faire les relayeurs.

Quid de la défense ?

On verra les retours de Lucas Hernandez et de Benjamin Pavard (ce dernier n’a pas été brillant ces derniers temps). Ils ont tout de même suffisamment d’expérience dans leur club et chez les Bleus pour disputer une telle compétition. La défense centrale quant à elle n’apporte pas la sécurité et la sérénité. Pour prétendre au titre, il faut qu’elle montre plus de caractère pour nous apporter, donc, plus de sérénité.

Le sélectionneur est ambitieux pour cette compétition. Encore une fois, c’est un vrai test qui attend les Bleus face à ce qui se fait de mieux en Europe. C’est une chance de pouvoir jouer la ligue des nations pour savoir où nous en sommes. Quelle que soit l’issue du résultat, le match restera sans doute riche d’enseignement.

Pronostic : 2 à 2

Fabrice HUART

Bientôt La Grande Caserne à Marseille, pour découvrir l’univers des pompiers de France

© Pxb

Du 13 au 16 octobre se tiendra « La Grande Caserne » au Parc Chanot de Marseille, à l’occasion du 127ème Congrès des Pompiers de France. Un immense espace à l’entrée gratuite, où les visiteurs pourront découvrir les missions des pompiers, leur matériel, et poser toutes leurs questions à ces derniers. C’est une belle occasion pour le public de plonger dans l’univers des pompiers de France et des acteurs qui les accompagnent au quotidien. Les pompiers des Bouches-du-Rhône piloteront ces journées.

Au programme : démonstrations, animations thématiques, parcours initiatiques et ludiques, formations aux « gestes qui sauvent » et sensibilisation à la prévention des risques de toutes natures…

Nursea : à Marseille, des micro-crèches éthiques et équilibrées

Une des nouvelles crèches Nursea © Le Méridional

Nursea a été créé en 2015. Ce concept de « micro-crèches durables » fait la part belle au développement du petit enfant dans un environnement éthique et équilibré. Qu’est-ce à dire ? Nous en avons appris plus sur le concept lors de l’inauguration, il y a quelques jours, de deux nouvelles structures, Nursea Gaanay et Nursea Michelet, dans le 9ème arrondissement. La présence du maire de secteur, Lionel Royer-Perreaut, démontrait l’actualité et la pertinence d’une nouveauté comme celle-ci.

Les 9ème et 10ème arrondissement représentent 135 000 habitants (soit la moitié de Paris) et 18 noyaux villageois : « Alors, oui, nous avons besoin de crèches par ici », résume le maire de secteur devant les parents et le public assemblé. La mairie prétend bien « accompagner cette dynamique », notamment à travers des structures particulièrement cohérentes comme les crèches d’entreprises Nursea.

Fanny Schosseler, la fondatrice, présente avec fierté les valeurs de Nursea, crèches du territoire marseillais  : d’abord, grâce à la petitesse de la structure, un environnement bienveillant et une attention pour chaque enfant. Chaque crèche accueille 12 enfants maximum, qui ont entre deux mois et demi et trois ans et demi. « Je suis arrivée récemment à Marseille et j’ai pu mettre mon dernier enfant dans une crèche Nursea, témoigne une mère. L’ambiance est très détendue. Grâce aux petits effectifs, le personnel aussi n’est pas sur les dents, ce qui peut être le cas ailleurs ! » Trois personnes s’occupent à temps plein des petits dans chaque crèche. Parallèlement, les équipes sont composées de professionnels de la petite enfance qui sont présents pour conseiller et donner leurs idées au quotidien.

Fanny Schosseler aux côtés du maire de secteur, Lionel Royer-Perreaut © LM

Une petite structure, c’est ce qui est primordial pour le développement de l’enfant et son autonomie. Charline Gautheret, infirmière puéricultrice de formation et directrice des deux nouvelles crèches nous glisse : « Nous valorisons au maximum cette autonomie du tout petit, tout en l’ayant en permanence à l’œil. Il est très libre de ses mouvements : coucher, sortie dans le petit espace naturel, jouets… » S’adapter aux capacités de chaque enfant permet d’individualiser l’éducation, et de « marcher avec les parents ».

Les pédagogies d’éveil rassemblent les tendances, justement, des pédagogies dites « alternatives » (Montessori, Loczy etc.) mais sans être uniformes. « Beaucoup de parents viennent ici sans connaître ces pédagogies, mais avec un désir de nouveauté. La plupart accrochent immédiatement. Ils posent souvent énormément de questions ! », s’amuse la fondatrice.

L’éthique se joue aussi à un deuxième niveau, que Fanny Schosseler détaille : celui de l’environnement… et de la nutrition : les matériaux (y compris ceux des bâtiments) sont choisis avec soin (plafonds en fibres naturelles par exemple), et le bio occupe une place centrale dans l’alimentation. Marie Fauchery, diététicienne qui conseille Nursea, le souligne : « La question de la nutrition est un sujet sensible, mais on en entend parfois moins parler pour les tout-petits, alors même que c’est un point clé pour leur développement. » Dans les crèches Nursea, rien n’est industriel et 100% des repas sont bio. Par l’entremise de plateformes soigneusement choisies, les produits viennent directement de la région marseillaise. Fanny Schosseler a d’ailleurs créé Nurs’eat, traiteur spécialisé dans la petite enfance, qui livre aussi d’autres structures pour enfants. Autrement, l’odeur du pain qui cuit à la crèche est selon nous la grande réussite gastronomique de Nursea !

L’éveil des sens, si important dans les premières années de la vie humaine, trouve sa cohérence dans l’ensemble de la vie collective Nursea. « Nos crèches sont sans doute un maillon du service public que nous nous devons d’offrir aux habitants du quartier », conclut Fanny Schosseler. En tout cas, ce concept a l’air d’avoir fait ses preuves… au point d’essaimer bientôt dans de nouvelles crèches, notamment à Allauch en 2022. Clin d’œil pour les amoureux des forêts : un arbre planté en France pour chaque enfant accueilli ; ce qui fait, voyons… 400 déjà, depuis 2015.

Raphaëlle PAOLI

Synergie Family et la Fédération camerounaise de basket : un partenariat riche de promesses

Lors du championnat d'Afrique féminin de basketball © Synergie Family

Synergie Family, la start-up d’éducation située à l’Epopée (village éducatif) et bien connue des Marseillais, a noué il y a peu un partenariat avec la Fédération camerounaise de basket (Fecabasket), pour trois ans : une façon d’exporter ses savoir-faire et de travailler ses modèles avec de nouveaux acteurs. Nous avons rencontré Naïm Zriouel, directeur adjoint de Synergie Family, à son retour d’Afrique. Pour lui, ce projet est le début d’une aventure fructueuse.

« Nous avons l’habitude de dire que Synergie Family travaille sur les talents des individus en créant des expériences éducatives : ce partenariat en est tout à fait l’image ! » sourit Naïm Zriouel. Rentré du Cameroun il y a quelques jours seulement, on le sent encore fasciné par tout ce qu’il a vu là-bas, à l’occasion du championnat d’Afrique féminin de basketball.

L’origine du projet

Tout a commencé grâce au regard d’une personne de la diaspora camerounaise, impressionnée par le travail mené à Marseille par Synergie Family : une forte présence pédagogique, une bienveillance et une adaptation qui font leurs preuves au quotidien. Parallèlement à cela, la start-up marseillaise n’était pas fermée à un développement extérieur.

Au Cameroun, la Fédération de basket (entre autres) montre un dynamisme particulièrement florissant. « Le sport est notre ADN d’origine, rappelle Naïm Zriouel. Un tel partenariat permettait de travailler sur le sport comme levier pour un impact éducatif et social : il avait donc tout son sens. »

Un mot qui claque : l’impact

C’est un « partenariat impact » qui a été mis en place par les acteurs. Le directeur adjoint de Synergie Family veut bien nous rappeler tout ce que connote l’expression (pour lui, « impact » est un mot du quotidien) : dans la société actuelle, les agents sociétaux – notamment les agents économiques – doivent, d’une certaine façon, remplir leur « part » du pacte social, pour le bien commun ; et pour l’avenir de la jeunesse en particulier. En un sens, le sport est un des moyens utilisés pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Un enjeu particulièrement important dans certains pays d’Afrique. D’un côté comme de l’autre, les acteurs s’engagent à s’associer concrètement à cette mission d’impact. La start-up Synergie a justement été sollicitée en tant que spécialiste de l’impact dans le monde de la jeunesse.

Les entreprises, les médias, les institutions, les associations etc. échangent leurs visées et leurs idées. L’objectif est également d’organiser régulièrement des événements pour rassembler les acteurs et les jeunes.

Des jeunes qui ont soif d’engagement

Du 18 au 26 septembre 2021 avait lieu le Fiba women’s afrobasket cameroun, championnat d’Afrique féminin de basketball. C’est à cette occasion, au palais des Sports de Yaoundé, que Synergie Family et Fecabasket ont annoncé officiellement leur partenariat.

Naïm Zriouel nous peint un rapide tableau de l’événement : en plus d’assister aux matchs, des jeunes âgés de 14 à 18 ans pouvaient participer à des exercices de basket, mais aussi à des ateliers de développement personnel et des discussions, autour de plusieurs thèmes : comment puis-je changer mon avenir et celui de la société dans laquelle je vis, comme sportif ou comme citoyen ?

L’organisation d’événements comme celui-ci permet donc d’aller bien au-delà de la seule vision sportive. « Nous avons rencontré beaucoup de jeunes qui ont soif de faire quelque chose pour leur pays : pour ne citer qu’un exemple : Angela, âgée de 16 ans, dont le rêve est de devenir ingénieure pour installer l’électricité dans son village et ceux des environs. Elle est prête à travailler dur pour cela », appuie notre interlocuteur.

Le début d’une aventure vertigineuse

Synergie Family et la Fédération camerounaise de basket doivent aussi trouver d’autres financements pour développer leurs projets des trois prochaines années. « Nous sommes très excités, nous avions l’intuition qu’il fallait mener ce projet », résume Naïm Zriouel. « C’est sans doute le début d’une aventure particulièrement vertigineuse, humaine et collective. » Et dans un coin de la tête… le rêve d’ouvrir une « Epopée » au Cameroun !

Raphaëlle PAOLI

Nettoyage des plages ce matin avec Clean My Calanques

© Clean My Calanques

Après les fortes intempéries qui ont déversé les déchets dans la mer et sur les plages de Marseille, les ramassages ont commencé : un certain nombre de bénévoles se sont joints aux services publics hier, mardi 5 octobre.

Le collectif Clean My Calanques poursuit le travail ce mercredi matin : il organise un nettoyage des plages. Départ fixé ce mercredi 6 octobre à 9h45 à la grande roue de l’Escale Borély.

Aujourd’hui, 20 000 places de cinéma offertes par le département 13

© Pxb

Pour soutenir la filière du 7e art, le Département des Bouches-du-Rhône lance l’opération « Tous au cinéma » ce mercredi 6 octobre en offrant 20 000 places de cinéma gratuites à tous les spectateurs (dans la limite des places disponibles), en partenariat avec les réseaux « Cinémas du Sud et Tilt » et « UCF ».

Pour profiter de cette offre :les spectateurs ont rendez-vous le mercredi 6 octobre, toute la journée, dans l’un des 39 cinémas partenaires de l’opération pour récupérer une contremarque personnalisée auprès des agents du Département des Bouches-du-Rhône. Ils pourront ainsi, munis de cette contremarque, se présenter à la billetterie de leur salle de cinéma pour obtenir une place gratuite, valable pour une séance du 6 octobre.
 
A noter : une place sera distribuée par personne présente physiquement et par séance. Les conditions d’accès sont soumises à la présentation d’un passe sanitaire valide.

Les cinémas partenaires

La salle  Armand-Lunel, le Mazarin, le Renoir et le Cézanne à Aix-en-Provence, le Mejan et le Fémina à Arles, le Palace à Aubagne, le Ciné 89 à Berre l’Etang, le Rex à Châteaurenard, l’Eden à Fontvieille, l’Odyssée à Fos-sur-Mer, les 3 Casinos à Gardanne, l’Espace Robert-Hossein à Grans, le Coluche à Istres, le Lumière et l’Eden à La Ciotat, Le Pathé à Plan-de-Campagne, le Saint-Exupéry à Marignane, le Majectic Palace et le Jean-Renoir à Martigues, l’Alhambra, les Variétés, le César, la Buzine, la Baleine, le Pathé Madeleine, L’EuropaCorp La Joliette, Le Prado, le Pathé Bonneveine et les Trois Palmes à Marseille, le Comedia à Miramas, le Méliès à Port-de-Bouc, le Gérard-Philipe à Port-Saint-Louis-du-Rhône, les Arcades et le Club à Salon-de-Provence, le Galet à Saint-Martin-de-Crau, le Ciné Palace à Saint-Rémy-de-Provence, le Rex à Tarascon, le Cinéma Casino à Trets et CGR Vitrolles.