mardi 22 avril 2025
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Du 14 au 16 octobre : marché végétal aux Docks

© Les Docks

Du 14 au 16 octobre aux Docks de Marseille, une « boutique-jungle » éphémère propose des centaines de variétés de plantes, à petit prix pour habiller son intérieur : petites et grandes plantes vertes, cactus, terrariums… sélectionnés par des producteurs dans le respect de l’environnement.

Les Docks de Marseille

  • Jeudi 14 octobre de 12h à 19h
  • Vendredi 15 et samedi 16 octobre de 9h à 19h.

Zemmour n’a pas dit son dernier mot

« Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays. C’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. » L’auteur de cette sublime pensée est un authentique républicain du 19ème siècle : Edgar Quinet. Eric Zemmour la reprend à son compte dans son dernier livre intitulé : « La France n’a pas dit son dernier mot » (éditions Rubempré) pour illustrer l’état d’esprit de millions de Français qui ne se sentent plus chez eux en France.

Nul besoin de chercher très loin les mobiles de la cote de popularité actuelle d’Eric Zemmour. Elle s’explique par sa claire conscience de l’enjeu des prochaines présidentielles. Il s’agit purement et simplement de la mort de la France telle que nous la connaissons. Pour Eric Zemmour, le « grand remplacement » n’est ni un mythe, ni un complot, mais un processus implacable et une réalité de plus en plus évidente.

« Cette question identitaire est vitale, écrit-il, elle rend subalternes toutes les autres, même les plus essentielles comme l’école, l’industrie, la protection sociale, la place de la France dans le monde ».

Seul Zemmour osera, semble-t-il, imposer cette querelle identitaire et civilisationnelle au cœur de la campagne. On parlera de féminisme, d’écologie, de santé, de sécurité, de souveraineté, d’indépendance ou de relocalisation, mais pas de la survie de la France en tant que nation. Sujet tabou. Les chiens de garde de la pensée unique seront vigilants pour vous diaboliser au moindre « dérapage ».

Zemmour, lui, n’a pas peur des mots et il appelle un chat, un chat. L’alternative radicale que l’écrivain à succès veut incarner lors de cette échéance est la suivante : vous avez le choix entre les candidats favorables à l’immigration de masse qui veulent « créoliser » la France pour mieux l’islamiser (Mélenchon, Jadot, Hidalgo, Macron, Roussel, Montebourg, Arthaud), et d’autre part Eric Zemmour, Marine Le Pen, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Eric Ciotti, Florian Philippot, Frédéric Poisson, qui se battent en ordre dispersé contre l’inexorable triptyque : immigration-délinquance-terrorisme, lequel conduit à l’islamisation et à la soumission.

De multiples petits Kosovo

Il est vrai que la communauté nationale se désagrège sous nos yeux depuis quarante ans, en particulier à Marseille. Les immigrés qui sont accueillis en masse chaque année dans notre pays (environ 300 000 sans compter les innombrables clandestins) ne veulent, pour la plupart, connaître que leurs droits et pas leurs devoirs.  « Ils ne voient l’Etat que comme un distributeur de services et de lois pour satisfaire leurs moindres caprices, estime Zemmour. Ce sont des individus qui se rêvent citoyens du monde détachés de tout ancrage national… »

« Ils se côtoient sans se fondre dans un ensemble unifié et cohérent. Ils appellent « République » cette société des individus qui n’a plus rien à voir avec la République des citoyens. Et c’est dans ce vide abyssal que sont venues se loger des diasporas islamiques ».

Ces clans « narco-islamistes » risquent de se transformer en multiples petits Kosovo susceptibles de dynamiter l’Etat-nation afin d’implanter la charia dans des enclaves étrangères. Comme la plupart des candidats dits de droite semblent très timides sur ce sujet essentiel et qu’on pressent – merci Sarkozy – qu’ils ne feront rien de ce qu’ils promettent une fois au pouvoir, les Français se tournent vers Zemmour, un homme neuf pour qui seule compte la bataille des idées et des convictions.

Les places, les sinécures, les petits arrangements, il s’en moque éperdument. Pour lui, la politique, c’est de tenter de préserver ce que nos anciens ont construit, c’est-à-dire un chef d’œuvre appelé France, pour le transmettre à ceux qui nous suivront. Il ne poursuit pas une carrière de boutiquier, il obéit à sa destinée française pour sauver un chef d’œuvre en péril : la France. Et ne comptez pas sur lui pour céder au complexe traditionnel des hommes de droite qui ont fini par se persuader, après des décennies de défaites cuisantes et de vaines victoires, que l’idéal « doit céder au possible et le possible au reniement ».

Cette lame de fond nationale que les sondeurs sentent venir du tréfonds du pays est liée aussi à la « cascade de mépris » des écolo-progressistes envers le peuple de France. Pour eux, le peuple ne pense pas, ou alors il pense mal parce qu’on lui a fourré des idées fausses dans la tête. Stendhal avait déjà épinglé en son temps ces zozos du sectarisme en gants blancs : « ils prennent l’étiolement de leur âme pour de l’humanisme et de la générosité. »

Il faut réinventer la France

Ici, à Marseille, la partition entre Marseille-Sud et Marseille-Nord est aujourd’hui consommée.

Ce sont deux villes exclusives l’une de l’autre qui ne vivent plus côte à côte mais face à face jusqu’au jour où le franchissement de la Canebière sera interdit aux Européens et vice-versa.

La Gauche, elle, persiste dans son aveuglement et ses aberrations mondialistes. Elle met en cause avec des trémolos indignés dans la voix « l’extrême droite » alors que Zemmour reflète parfaitement l’ancien RPR (Rassemblement pour la République) créé par Jacques Chirac le 5 décembre 1976 et dissous le 21 septembre 2002.  Depuis cette date, le gaullisme a été trahi par ses plus éminents représentants et la Droite est orpheline.

L’accusation permanente « d’extrémisme » n’est qu’un outil tactique utilisé par la Gauche pour cantonner la Droite dans le camp du mal, diviser ses adversaires et se maintenir au pouvoir alors qu’elle est minoritaire dans le pays. « Cette extrême droite imaginaire n’est en vérité qu’une droite patriotique en quête d’ordre et d’un légitime conservatisme », soutient Zemmour.

Le chantier qui s’annonce pour les zemmouristes est immense puisqu’il faut tout bonnement réinventer la France. Et le préalable pour y parvenir est encore plus délicat puisqu’il faut réconcilier tous les amoureux de la France, d’où qu’ils viennent. « Nous devons nous rassembler autour des cinq « i », préconise Zemmour, identité, immigration, indépendance, instruction, industrie ». Ces cinq thèmes ne peuvent être classés selon le vieux clivage Droite-Gauche ».

« Le combat qui s’annonce relève d’une Gauche qui n’est plus mais aussi d’une Droite qui se renie : la Droite de la patrie, la Droite de nos clochers et terroirs, la Droite qui défend le droit de propriété, la Droite du travail bien fait, la Droite de la famille traditionnelle, la Droite qui rejette l’enfer fiscal, la Droite qui n’a pas peur de la sélection et de la discipline à l’école, la Droite qui récuse le dogmatisme idéologique, la Droite qui défend la terre et la beauté de nos paysages…

Cette Droite n’a pas de parti exclusif, pas de classe sociale non plus, c’est la Droite qui rassemble une énorme majorité de Français pour que la France demeure la France. »

Si Eric Zemmour parvient à résister à « l’enfillonnage » médiatique qui l’attend et qu’il gagne son pari dans six mois, il serrera la main d’Emmanuel Macron sur le perron de l’Elysée et prendra congé de lui en songeant à la célèbre formule du général De Gaulle destinée au président Albert Lebrun :

« Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef et qu’il y eût un Etat. »

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Hubert Germain sera inhumé dans le caveau destiné au dernier compagnon de la Libération

© WKMC

Florence Parly, la ministre des Armées, a annoncé ce mardi le décès d’Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération, à 101 ans. Il avait rejoint le général de Gaulle dès juin 1940.

Hubert Germain devrait être enterré au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine) où un caveau avait été laissé vide, spécialement destiné au dernier compagnon de la Libération.

La colline du Mont-Valérien est un haut lieu de la mémoire du pays. Lieu de culte au Moyen-Age transformé en forteresse militaire au cours du XIXème siècle, il est associé aux terribles exécutions de Français par l’armée allemande sous la Seconde Guerre mondiale (plus de 1 000) C’est l’un des endroits qui a servi à l’exécution d’otages et de résistants. Détail émouvant : nombreux ceux qui, enfermé dans des chapelles avant la fusillade, ont gravé d’ultimes messages dans les pierres du bâtiment.

Dès la Libération, le général de Gaulle demande d’y édifier un monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale. En novembre 1945, 15 dépouilles représentants 15 formes de résistance différente à l’ennemi sont alors tirés au sort : des salves d’honneur sont tirées en continu sur le trajet jusqu’à Saint-Louis des Invalides et les églises sonnent le glas partout en France. Les dépouilles gagnent ensuite le Mont-Valérien.

Le 18 juin 1960, le général de Gaulle inaugure au Mont-Valérien le Mémorial de la France combattante.

Dans la crypte funéraire, un caveau est resté vide, pour le dernier compagnon de la Libération…

Jeanne RIVIERE

Le dernier compagnon de la Libération est décédé

© WKMC

Hubert Germain avait 101 ans. Florence Parly, la ministre des Armées, a annoncé son décès ce mardi. « Je voudrais avoir une pensée émue pour lui, pour sa famille et pour ses frères d’armes qui nous ont quittés depuis longtemps. C’est un moment important de notre histoire », a-t-elle déclaré.

Le titre de compagnon de la Libération n’a été décerné qu’à 1038 personnes. Hubert Germain étant le dernier d’entre elles, il devrait être enterré au Mémorial du Mont-Valérien (Haut-de-Seine). Un caveau y est resté vide spécialement à l’intention du dernier compagnon. Il avait rejoint le général de Gaulle dès juin 1940.

« Si le vent tombe » : projection du film arménien à Marseille, suivie d’une intervention de Michel Onfray

© WKMC

Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan engageait un conflit meurtrier dans le Haut-Karabagh. Pour les Arméniens, le bilan est terrible : 4 500 morts, 13 000 mutilés et 75 000 déplacés. La mémoire de cet événement est encore brûlante.

La présentation du film de la réalisatrice Nora Martirosyan « Si le vent tombe » s’inscrit dans cette perspective.

Synopsis : Auditeur international, Alain débarque dans une petite république auto-proclamée du Caucase afin d’expertiser la possibilité d’ouverture de son aéroport. Au contact des habitants du Haut-Karabagh et d’un mystérieux enfant, il s’ouvre à un monde nouveau et risque le tout pour le tout.

SOS Chrétiens d’Orient organise une projection du film à Marseille le mercredi 20 octobre à partir de 18h30 au château de la Buzine. Le film sera suivie d’une intervention animée par Michel Onfray, essayiste, Stéphane Simon, co-fondateur de Front Populaire, Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône et vice-président du groupe d’Amitié France-Arménie à l’Assemblée nationale et Nora Martirosyan, réalisatrice du film. Des acteurs de la vie politique du sud seront également présents.

Lien d’inscription à retrouver ici.

Mercredi 20 octobre à partir de 18h30/ Château de la Buzine – Maison des Cinématographies, 56 traverse de la Buzine, 13011, Marseille.

La Grande Caserne : les pompiers de France à l’honneur à Marseille

© Le Méridional

Quatre jours intenses de découverte de l’univers des pompiers : c’est ce qui attend les visiteurs de la Grande Caserne, du 13 au 16 octobre au Parc Chanot (notamment). Annulée en 2020 en raison de la crise sanitaire, la 127ème édition du Congrès national des pompiers de France se tiendra bel et bien cette année. Les pompiers ont très envie de faire découvrir leur quotidien à un public qui n’a pas toujours conscience de leur rôle crucial. De l’histoire, des échanges, et un congrès placé sous le thème de l’innovation. Le programme est chargé !

La plus grande caserne de France : c’est une première et un événement que les pompiers sont fiers d’avoir mis en place. Ce congrès historique est organisé sur trois lieux emblématiques de la Cité phocéenne : la Grande caserne au parc Chanot, l’esplanade du J4 pour le Village nautique « Norbert Savornin », et le stade Delort pour les rencontres sportives (football, rugby…)

Plusieurs milliers de personnes sont attendues : pompiers, visiteurs, congressistes et exposants. On se laisse volontiers perdre dans cet immense lieu où se côtoient stands et engins. Au programme donc : des engins et une tour de manœuvre, un standard et des chambres, et évidemment, une garde de caserne. Petit saut dans le temps également, avec une exposition de vieux engins qui nous rappelle que la mission de sauvetage d’urgence des pompiers n’a pas changé. On croise une « caserne des pitchouns », destinée aux enfants, et surtout de nombreuses expositions et animations qui viendront faire vivre le Parc Chanot durant quatre jours.

L’engagement

L’objectif est de montrer aux visiteurs toutes les facettes de l’engagement des pompiers. Au sein de cet engagement, les pompiers des Bouches-du-Rhône (UnionPompiers13 et Pompiers13) et le bataillon des marins-pompiers de Marseille, qui organisent l’événement, occupent une place particulière pour les visiteurs de la région. Les actualités du covid et de cet été (feu de Gonfaron entre autres) nous ont rappelé, s’il en était besoin, leur rôle crucial et leur efficacité, au niveau départemental, mais aussi régional, national et à l’étranger.

> A voir aussi : Prévention des feux : le bilan d’un travail d’ensemble

L’événement reflète d’ailleurs la particularité du département des Bouches-du-Rhône, dont le territoire est défendu à la fois par les sapeurs-pompiers et les marins-pompiers.

© Le Méridional

L’encouragement à l’engagement des citoyens, particulièrement des jeunes, sera mis en lumière. « Quelle que soit sa vie personnelle, chacun peut trouver un créneau d’engagement : du standard téléphonique à l’intervention ponctuelle ! », nous précise une intervenante.

L’innovation en bonne place

Le congrès réunira des dizaines d’exposants et proposera des animations, expositions, démonstrations etc. Il donne une large place à la question de l’innovation, élément-clé dans les assistances au métier de pompier. Le colonel Pierre Bepoix (Pompiers13) et Jean-François Lebigot (UnionPompiers13) nous parlent de l’importance des matériaux novateurs, comme les drones, pour un rôle préventif, et pour l’efficacité, une fois le danger détecté : « De jour comme de nuit, du matériel innovant peut nous seconder à distance ou sur le terrain. On ne parle pas seulement de moyens terrestres », insiste Pierre Bepoix. Lors de la Grande Caserne sera d’ailleurs remis un prix de l’Innovation, qui réunit environ 70 participants, dont on jugera les projets les plus en pointe.

© Le Méridional

Des enjeux pour aujourd’hui et pour demain

Au-delà du salon professionnel, des démonstrations au grand public et des messages de prévention, ce congrès sera l’occasion de mener une réflexion plus politique, plus fédérale, sur les sujets d’avenir afin de construire la sécurité civile de demain : des thèmes abordés en ce moment auprès des institutions.

Jeanne RIVIERE

Le programme détaillé de ces journées est à retrouver ici.

Le village nautique « Norbert Savornin »

Le congrès ne se limitera pas au Parc Chanot. Sur l’esplanade du J4, à proximité immédiate du Mucem, sera implanté le Village nautique baptisé Norbert Savornin, en hommage à l’adjudant Savornin, décédé en service commandé avec Jean Garat et Michel Escalin, à bord de l’hélicoptère Dragon 30 de la sécurité civile, le 1er décembre 2019, alors que l’équipage partait dans le Var, touché par de fortes pluies et des inondations.

Ouvert de 10 heures à 18 heures jusqu’au samedi 16 octobre, le village nautique proposera des animations, des expositions de photos et d’objets liés au monde des pompiers et du secours, des ateliers mais aussi une grande vitrine des spécialités de secours nautique des sapeurs et marins-pompiers, essentielles dans un département comme celui des Bouches-du-Rhône, qui comporte une large façade maritime, des cours d’eau et des plans d’eau.

Plusieurs démonstrations sont au programme, avec notamment quatre grandes manœuvres prévues en mer.

Côté pratique, un petit train assurera des navettes permanentes entre le J4 et le parc Chanot, pour permettre au plus grand nombre de profiter des différents sites du congrès.

Des visites virtuelles du château Borély

© Château Borély

Le château Borély a été construit au XVIIIème siècle, entre 1760 et 1770. Depuis 2013, il abrite le musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode.

Les visites virtuelles permettent de profiter d’une vue à 360° dans tous les espaces du château et devant les œuvres. Les visiteurs peuvent même poser en direct leur question au guide.

Visite virtuelle du château Borély / jeudi 14 octobre à 18h30 / samedi 16 octobre à 15h. Visite gratuite, inscription obligatoire.

La recherche et l’hôpital : à Marseille, un Centre de Recherche en Cancérologie particulièrement efficace

© Pxb

« Quand la recherche avance, c’est la santé de tous qui progresse », souligne Nelson Dusetti, directeur de recherche à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Ces derniers jours, la fête de la Science l’a rappelé, s’il en était besoin.

Une vidéo très bien faite autour du CRCM (Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille) nous fait entrer dans le monde très concret de la recherche en cancérologie et nous fait visiter les laboratoires en compagnie de quelques spécialistes.

Jean-Paul Borg, directeur du CRCM détaille le rôle du centre, installé au sein de l’Institut médical Paoli Calmettes. Il comporte 19 équipes, soit environ 400 personnes et est appuyé par les institutions du territoire, dont les noms ne nous sont pas inconnus : L’Inserm et l’Institut Paoli-Calmettes donc, mas aussi le CNRS et Aix-Marseille Université.

L’Institut Paoli-Calmettes prend en charge les patients adultes atteints de cancer. Comme l’explique Jean-Paul Borg, il est fondamental de travailler avec eux, en premier lieu, pour cerner et identifier leurs tumeurs. C’est le premier pas de « la recherche ».

Des liens indispensables entre le Centre et l’hôpital

Nelson Dusetti est notamment chargé d’un projet de recherche translationnelle sur le cancer du pancréas au sein du CRCM. Que se cache-t-il derrière ce gros mot de « recherche translationnelle » ? Tout simplement, c’est l’étude qui va partir des phénomènes biologiques autour des cellules malades, « décortiquer » ce qu’elle peut apprendre, et ensuite transférer toutes ces données vers l’hôpital. Grâce à cela, ce dernier peut concrètement améliorer la prise en charge des patients, et l’adapter.

La recherche translationnelle a aussi pour caractéristique de fonctionner avec des équipes multidisciplinaires : une vraie richesse. Cliniciens, chirurgiens, chercheurs… partagent leurs travaux et leurs avis.

Le cancer du pancréas

Plus de 14 000 personnes par an en France sont touchées par le cancer pancréatique. C’est un cancer qui se détecte assez tardivement : « 80% des patients ne peuvent être opérés », précise Nelson Dusetti. Pour pallier ce retard de détection, un outil marseillais : les « signatures moléculaires ». Elles permettent de « détecter les prédicteurs moléculaires de chimio-sensibilité ». C’est-à-dire ? Qu’à défaut de pouvoir cerner la maladie (ce qui est d’autant plus compliqué dans le cas du cancer pancréatique), elles vont permettre de gagner un temps précieux. Dès le diagnostic, elles aident à identifier le meilleur traitement pour le malade, et une adaptation individuelle.

Cette vidéo permet donc de comprendre les efforts menés dans la lutte contre le cancer, et surtout l’importance de l’union entre les disciplines : à Marseille, notamment !

R.P

Marseille centre-ville : c’est parti pour la semaine de la Mode et du Design

© Mode et Design en Ville / Robert Cartier

Une semaine un peu particulière, qui braque un spot sur les commerces du centre-ville de Marseille : l’Association Commerces Positifs organise, du 11 au 16 octobre 2021, la sixième édition de la semaine de la Mode et du Design, une opération qui réunit un grand nombre d’enseignes haut-de-gamme du centre-ville. Les commerçants ont attendu avec impatience le retour de cet événement convivial et efficace.

Pour Marie-Pierre Cartier, présidente et fondatrice, le nom même de l’association, « Commerces positifs » résume toute la démarche voulue depuis 2014. L’ACP a en effet été créée dans le but de dynamiser le centre-ville de Marseille et de faciliter le développement de la prospérité commerciale sur son territoire.  Le périmètre de l’ACP se mesure pour l’instant à peu près entre la Canebière, la Préfecture et le Cours Julien.

Les objectifs de l’ACP

L’ACP veut répondre à plusieurs objectifs. Elle veut être un relais entre les commerçants, les différents collectifs, la Fédération Marseille- Centre et les pouvoirs publics. Un rôle non négligeable et qui a fait ses preuves. Elle organise tout au long de l’année (Semaine de la Mode – qui se tient normalement au printemps -, autour de Noël etc.) des manifestations festives, qu’elles soient d’ordre commercial, touristique ou artistique. Une communication efficace permet aux commerçants marseillais, notamment à ceux qui n’en ont pas l’habitude, de gagner en visibilité.

Tout cela, donc, dans un but défini : faire revenir la population dans le centre-ville et lui en montrer la richesse : « Dans un centre-ville comme le nôtre, il y a une diversité de produits incroyable ! souligne Marie-Pierre Cartier lorsque nous l’interrogeons. Un éventail de commerces qu’on ne trouve nulle part ailleurs, associé à une âme de la ville. » Rien à voir avec l’ambiance d’un centre commercial, basé sur le côté pratico-pratique.

Carte blanche et localisation

Du 11 au 16 octobre donc, les enseignes participantes ont « carte blanche » pour animer leur boutique : cadeaux à leur clients, bons de réduction, animations… « Chacun est libre de mettre à profit cette semaine exceptionnelle pour imaginer les opérations de son choix », explique Caroline Baron, la Vice-Présidente de l’ACP (Egalement gérante des boutiques POM, Présidente de la Fédération Nationale de l’Habillement Région PACA, Vice-Présidente de la Fédération Commerce en 13 et Vice-Présidente du réseau féminin Altafemina).

Un guide gratuit diffusé à 3 000 exemplaires et destiné au public référence les différentes adresses des partenaires afin de les repérer sur le parcours « Mode & Design en ville”. Cette année aussi, au-delà du guide, un accent particulier a été mis sur la communication digitale : une nécessité depuis la crise sanitaire. Le public pourra localiser les participants, s’abonner à leur compte et suivre leur actualité après l’événement.

Le clou du spectacle

Le 14 octobre, une soirée exceptionnelle est organisée, avec un défilé de mode au Palais de la Bourse (9 la Canebière, Marseille). Depuis 2015, ce défilé a vu son audience s’amplifier, pour atteindre jusqu’à 900 personnes. « Nous sommes fiers de montrer aux jeunes la passion de notre métier », résume Marie-Pierre Cartier.

Si le défilé lui-même est une tradition de la Semaine de la Mode, la nouveauté cette année est que la soirée sera filmée en live et diffusée en simultané sur les réseaux sociaux de l’ACP : Instagram, Facebook et Youtube. L’intégralité du défilé pourra être visionné en Replay, ce qui permettra aux partenaires de la relayer sur leurs réseaux sociaux. Cyrille Gagliano, graphiste et responsable de la communication de l’événement, souligne l’intérêt de cette démarche : « De nombreux participants pourront suivre à distance le défilé : qu’ils soient de la région, de France ou d’au-delà ! »

Cette soirée se déroulera avec la participation de nombreuses belles enseignes de Marseille et d’ailleurs, représentant la mode, la maroquinerie, les chaussures, les accessoires, les bijoux et la joaillerie, la lingerie et les maillots, le sportswear, la coiffure et la beauté…

Marie-Pierre Cartier (à gauche sur la photo) et Caroline Baron (à droite sur la photo) © ACP

Un événement aussi symbole d’unité

Une ambiance familiale, qui a permis aux commerçants de se serrer les coudes durant la crise du covid. Ces derniers ont pu mesurer combien elle était importante et précieuse. « Les commerçants sont parfois présents depuis plusieurs générations », explique encore la fondatrice, elle-même gérante du salon Cartier Coiffure Conseil en image, également Secrétaire de la Fédération Marseille Centre, Vice-Présidente déléguée au Président de la CPME13 et Déléguée Région Sud de la Haute Coiffure Française.

© ACP

Et puis l’événement ne concerne pas que les anciens commerces : « Quand je descends la rue Paradis, je vois souvent de nouveaux commerces. Ils ont envie de nous rejoindre. » Marie-Pierre Cartier s’amuse de l’enthousiasme rencontré à tous les niveaux : commerçants, partenaires privés et publics, stagiaires chargés de faire connaître la Semaine de la Mode, mannequins… Aux dires des commerçants, les clients réclamaient cette édition depuis deux ans.

La Semaine de la Mode et du Design est bien l’occasion de regarder « positivement » l’avenir, à un moment où les commerçants ont vraiment besoin de soutien. Et aussi de « prendre le pouls des tendances » ! Un tel événement montre que le cœur de Marseille peut battre bien au-delà de ses frontières.

Jeanne RIVIERE

Semaine de la Mode et du Design en ville, du 11 au 16 octobre 2021, organisée par l’Association Commerces Positifs (ACP).

Le défilé du 14 octobre aura lieu de 19h30 à 21h30, uniquement sur invitation VIP pour la partie présentielle avec les entrées au Palais de la Bourse à 19h et en diffusion simultanée sur les réseaux sociaux à 19h30.

Champions !

EDF / Twitter

En première période, nous avons pu observer deux styles bien connus (et qui s’opposent) : d’un côté, le jeu de possession des Espagnols, de l’autre, un jeu de transition rapide et vertical à la récupération du ballon.

Le sélectionneur Didier Deschamps a opté pour un système en 5/3/2 ; les milieux de terrain ont une responsabilité individuelle, sur Busquets pour Griezmann, pour essayer de gêner la plaque tournante des Espagnols, qui eux, évoluent en 4/3/3. Les deux relayeurs sont pris en charge par Pogba et Tchouaméni.

On a assisté à un beau début de match, avec un pressing haut ; mais les Espagnols ont repris rapidement la main sur le jeu en nous privant du ballon, sans pour autant se procurer des situations de but. Le système de jeu français ne permet pas de récupérer le ballon. Nous avons le plus grand mal à contrôler leurs latéraux qui créent des décalages ; la distance entre nos deux milieux défensifs est également trop importante.

Le sélectionneur a profité de la mi-temps pour effectuer un petit réajustement en demandant à Benzema et MBappé de bloquer les couloirs à la perte du ballon. La défense veille et fait preuve d’agressivité, même en l’absence de Varane sorti pour blessure musculaire.  Mais l’aisance technique et la réaction à la perte de balle des Espagnols nous privent à nouveau du ballon. A la 63ème minute, la France, sur une belle ressortie du ballon, va au bout de son action, mais la barre transversale se trouve sur le chemin de la frappe. Sur l’action suivante, l’Espagne ouvre le score sur une mauvaise gestion de la profondeur de notre part.

Pas le temps de souffler

Le talent est des deux côtés pour cette finale. Karim Benzema égalise sur une frappe enroulée à l’angle des 18 m. Quel plaisir ! Les occasions se succèdent de part et d’autre… le chaos est proche. L’Espagne laisse beaucoup trop de profondeur et de largesse dans le couloir gauche. MBappé ne se fait pas prier : sur une somptueuse passe de Theo Hernandez, il vient tromper le dernier rempart ; 2 à 1 pour la France.

Il n’y a pas de grande équipe sans un grand gardien. Nul doute que Hugo Lloris fait partie de ceux-là. Son nouvel arrêt à la 88ème et à la 94ème minutes permet à l’équipe de France de remporter un nouveau titre. Bravo les Bleus !

Fabrice HUART