mardi 5 novembre 2024
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Détection du Covid : pourquoi dédaigner les chiens ?

Travail d'un chien sur la ligne de cônes d'olfaction à l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort © DR

Il y a quelques jours, le maire de Marseille Benoît Payan rencontrait l’équipe cynophile des marins-pompiers de Marseille : « Marseille a désormais une nouvelle alliée dans la lutte contre le Covid-19 » twittait-il, parlant d’un berger hollandais capable de détecter les personnes malades. Pourquoi n’utilise-t-on pas davantage cette méthode au niveau national ? Le Professeur Dominique Grandjean, enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, est un spécialiste de la question. C’est lui qui est à l’origine du projet Nosaïs-Covid19, qui forme des chiens détecteurs de Covid et évalue leur efficacité. Il ne comprend pas le manque d’implication du gouvernement français.

Les chiens dressés à la cyno-détection font partie du paysage : on les entrevoit parfois aux douanes, aux aéroports ou lors d’événements publics. En France, ils sont environ 2000. Mais ils sont aussi efficaces dans le domaine médical. En effet, les personnes malades dégagent une certaine odeur : le chien est à même, après une formation, de la mémoriser et de la repérer. Fascinant, non ?

Passionné par le sujet de la cyno-détection, le Professeur Dominique Grandjean a eu l’occasion d’expérimenter la méthode, durant les trente ans passés comme colonel chez les sapeurs-pompiers. Il n’a pas attendu longtemps pour attaquer le chantier de la détection du Covid-19 : dès le début du mois de mars 2020, il mobilise les équipes et part même pour l’étranger, afin de répondre aux premières demandes de conseils. Son projet Nosaïs-Covid19 (démarré il y a quatorze mois) se fonde sur des études précises et sérieuses, et émet des résultats probants. L’OMS les a d’ailleurs rapidement mis en avant.

Noona, la mascotte de un an du projet Nosaïs © DR

Concrètement, comment se passe un test de cyno-détection ? Un chien (certaines races sont privilégiées, comme les bergers belges malinois ou les bergers hollandais) dressé à reconnaître l’odeur particulière des malades du Covid-19, renifle une compresse préalablement glissée sous l’aisselle du patient. Suivant la façon dont il a été dressé, le chien réagit en s’asseyant, en se couchant, en aboyant etc. selon que la personne est positive ou négative. Une quinzaine de chiens sont formés à détecter le Covid en France.

La méthode a fait ses preuves. Un exemple ? Il est arrivé que des chiens identifient comme positives des personnes ayant pourtant reçu un test PCR négatif. Après vérifications auprès de l’hôpital, il s’est avéré que les patients étaient en effet infectés ! Chaque « test chien » coûterait seulement 1€… rien à voir avec ce que coûtent actuellement les tests utilisés en routine. Un chien pourrait faire jusqu’à 200 contrôles par jour. 

Détection sur le terrain durant la course de traineau Lekkarod 2021 à Chamrousse (38) © DR

Pour le Professeur Grandjean, il est inconcevable que le gouvernement français ne réagisse pas : « On ne comprend pas cette absence d’engagement, nous dit-il d’un ton où perce l’amertume. Ici, on s’est immédiatement mobilisés et on a envoyé tous les résultats de nos analyses. » S’agirait-il d’une mauvaise volonté de la part de l’Etat ? D’autres pays ne s’y sont pas trompés : dès le mois de mars, Dominique Grandjean est appelé au Liban pour exposer ses recherches. Les sollicitations se multiplient : Emirats arabes unis, Amérique du Sud, Etats-Unis… Le projet Nosaïs est exporté dans plus d’une trentaine de pays. D’autres utilisent des méthodes différentes de cyno-détection du Covid. Aujourd’hui un certain nombre de pays (Salvador, Honduras) sont demandeurs de formation à la cynodétection. « Aux Emirats arabes unis, détaille le Professeur, il y a quatre-vingts chiens opérationnels, qui reniflent non seulement aux aéroports, mais se déplacent avec les équipes dans les villages. C’est extrêmement efficace ! « 

Un chien au travail sur la ligne de cônes d’olfaction à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort © DR

En France, les unités ne sont pas très réactives. Au début de la crise, l’école vétérinaire d’Alfort finançait ses recherches sur ses propres lignes budgétaires. Puis elle a bénéficié du soutien d’entreprises privées. Si le gouvernement français ne réagit pas, les chercheurs sont décidés à convaincre l’OMS de financer les formations des chiens pour les pays plus pauvres. « On est davantage reconnu à l’étranger qu’en France, conclut Dominique Grandjean. Si ça continue comme ça, on arrêtera les recherches, pour avancer nos autres projets. » Quels sont-ils ? La détection des cancers de la prostate et de la vessie entre autres, pour lesquels il n’existe aujourd’hui aucun moyen de dépistage.

Jeanne RIVIERE

Bicentenaire napoléonien: Macron devra ménager toutes les troupes

© WKMC

Emmanuel Macron, à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, a prévu de prononcer un discours à l’Institut de France, avant d’aller déposer une gerbe sur le tombeau de l’Empereur aux Invalides.

C’était annoncé, une date est désormais officiellement fixée. Le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier sera célébré par Emmanuel Macron le 5 mai prochain. A cette occasion, le président de la République prononcera un discours sous la coupole de l’Institut de France. Ce lieu est symbolique puisque Napoléon en était membre et qu’il l’avait réformé. Emmanuel Macron déposera ensuite une gerbe de fleurs aux Invalides, sur le tombeau de l’Empereur. Dans son discours d’hommage, Emmanuel Macron devra évoquer aussi bien les « bons » que les « mauvais » côtés de Napoléon, sans s’avancer ni froisser personne, à une époque où les atteintes aux « grandes figures de l’histoire » sont nombreuses. Il pourrait ainsi parler du rétablissement de l’esclavage mais également, selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, du fait qu’il a « consolidé l’héritage révolutionnaire en posant les fondations d’un Etat moderne qui est toujours le nôtre : Cour de cassation, Conseil d’Etat, Code civil, pénal, préfets, grandes écoles… »

Emmanuel Macron ne peut pas passer à côté de cet hommage à celui qui reste l’un des personnages les plus appréciés des Français. Il devra jouer un jeu de funambule.

Stades: à quand le retour au Vélodrome?

©WKMC

Si tout se passe comme prévu, les stades pourraient accueillir à nouveau du public à partir du 19 mai prochain. Une bonne nouvelle pour le monde du sport professionnel qui depuis trop longtemps se passe de public.

Comment cela va-t-il se passer ? Dans une premier temps, à partir du 19 mai, le retour sera progressif avec une jauge fixée à 800 spectateurs en intérieur, et 1000 spectateurs en extérieur. Puis, dès le 9 juin, les établissements sportifs et les stades pourront accueillir jusqu’à 5000 personnes. Ne pourront entrer que les spectateurs munis d’un pass sanitaire (c’est-à-dire un certificat de vaccination ou un test négatif). A partir du 30 juin enfin, les limites d’accueil seront adaptées en fonction du contexte (types d’événements, situation sanitaire locale etc.)

Mais ces jauges font toujours autant débat, puisqu’elles ne tiennent absolument pas compte de la capacité du stade. Dans tous les cas, cela ne concerne pas dans l’immédiat l’OM et ses supporters. En effet, le dernier match au Vélodrome aurait lieu le 16 mai. Il faudra donc attendre le début de la saison prochaine pour que les supporters marseillais retrouvent leur stade.

Consigne des bouteilles en verre: de l’idée à la pratique

Machine de lavage Ma Bouteille S'appelle Reviens © DR

Système encore utilisé jusque dans les années 1990 en France, la consigne des bouteilles en verre a presque disparu du paysage. Mais de plus en plus d’acteurs, associations, commerçants et particuliers, militent à leur échelle pour sa résurrection. L’association Ecoscience Provence est de ceux-là.

Qui n’a jamais pensé, en jetant bruyamment sa bouteille en verre dans le conteneur, qu’elle pourrait tout aussi bien être lavée directement et réutilisée sans casse ? Une économie d’énergie et de moyens, mais une drôle d’organisation tout de même. Le projet La Consigne de Provence, de l’association Ecoscience Provence, implantée à Brignoles, (Var)  relève ce défi avec un succès grandissant depuis plusieurs années.

Créée dans les années 2000 sous le nom « Souffleurs d’écume », l’association Ecoscience Provence se consacre initialement à la préservation des cétacés de Méditerranée. Rapidement, elle fait pourtant ce constat : si le plastique constitue la principale pollution des eaux et des océans, ne faut-il pas traiter le problème en amont ? Elle s’attaque alors au gros dossier des matières plastiques. Les échanges avec les commerçants sont encourageants : beaucoup se révèlent prêts à s’engager concrètement pour réduire la consommation des déchets. Naît alors Ecoscience Provence. L’un de ses projets lancé autour de 2018, La Consigne de Provence, a pour objectif d’accompagner le vignoble provençal dans sa transition écologique.

© La Consigne de Provence

La résurrection d’une pratique pas si ancienne

Dans ce paysage s’impose une idée phare : le retour de la consigne des bouteilles en verre. Ce qu’on considère aujourd’hui comme une idée de génie et une nécessité était une habitude dans le monde de « l’avant plastique ». De nos jours, cela demande une organisation précise et une grande coordination. La Consigne de Provence s’est donc mis en tête de faire le lien entre tous les acteurs partants pour cette aventure.

Une logistique de chaque maillon

L’un des membres de l’équipe, Marion Leclerc, nous explique le déroulé de façon concrète : « Il s’agit de gérer les différents maillons de la chaîne, depuis la bouteille envoyée à la vente par le producteur jusqu’à sa récupération, en passant bien sûr par son lavage. Grâce à des partenariats, tout s’organise : d’abord chez les producteurs, avec le format de la bouteille : il faut que celui-ci soit compatible avec les machines de lavage, mais aussi que le verre soit assez épais pour résister à plusieurs cycles de lavage. » Et les étiquettes ? Et la colle ? Il faut qu’elles s’enlèvent facilement pour un traitement adapté. Une affaire à traiter avec chaque entreprise.

Machine de lavage Ma Bouteille S’appelle Reviens © DR

Avançons un peu dans le parcours : les restaurateurs et commerçants conservent leurs bouteilles et les stockent grâce au matériel fourni là aussi par La Consigne de Provence : caisses en métal, casiers, meubles en palettes recyclées fabriqués par une entreprise pour cet usage.

Des études à l’origine des projets

L’association ne se lance pas à l’aveuglette dans ce genre de projets. Elle réalise des analyses (à l’aide des deux ingénieurs de l’équipe) et produit des études récapitulatives précises, pour orienter l’organisation de façon professionnelle et méthodique. Et remplir les cahiers des charges. Elle a ainsi travaillé de façon poussée pour trouver une solution de réduction de l’empreinte carbone. Il faut dire que la fabrication et le transport des bouteilles à usage unique représente à eux seuls 46% de l’émission de CO2. Le réemploi divise par quatre l’empreinte C02 d’une bouteille.

La Consigne de Provence n’est pas qu’une bonne idée. Elle est une logistique. Et une coordination de tous les partenaires de la région qui veulent réduire les déchets et favoriser la consommation locale. Finissons sur un chiffre et une actualité: depuis le lancement opérationnel du projet, 49 300 bouteilles ont été lavées; et 15 nouveaux commerçants vont proposer la consigne d’ici à septembre 2021. On vous parlera bientôt d’un autre projet de l’association qui nous a aussi tapé dans l’œil…

L’association Ecoscience Provence est soutenue notamment par la Région Sud, SIVED NG (Syndicat Intercommunal pour la Valorisation et l’Elimination des Déchets Nouvelle Génération), l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie),  et l’entreprise de recyclage Citeo (fusion d’Eco-Emballages et d’Ecofolio).

Jeanne RIVIERE

OM/Strasbourg : viser l’Europe

© OM

Les enjeux du match:

Marseille doit continuer de gagner pour espérer doubler Lens dans la dernière ligne droite. Pour rappel, Lens est 5ème avec un point d’avance sur Marseille. De leur côté, les Strasbourgeois veulent assurer le maintien.

Les compositions probables :

Marseille : Mandanda – Balerdi, Gonzalez, Caleta-Car – Lirola, Thauvin, Kamara, Rongier, Nagatomo – Payet, Milik.

Strasbourg : Sels – Caci, Mitrovic, Djiku, Carole – Sissoko, Bellegarde, Aholou, Liénard – Diallo, Ajorque.

Pronostics :

3-1 pour l’OM

Les Marseillais marquent un certain nombre de buts depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli. Je les vois donc marquer 3 buts. En revanche, ils gardent un déséquilibre qui les fragilise en défense. Je pense donc qu’ils vont concéder au moins un but. Ils devraient dans tous les cas gagner.

Mayeul LABORDE

Finance crypto et finance traditionnelle : alliance impossible?

« On est en train de découvrir des mondes » 

Si les trois fondateurs de Napoleon X, un fond d’investissement sur crypto, se comparent à Christophe Colomb, c’est que le jeu en vaut la chandelle. Selon eux, la crypto est une découverte qui se joue sur tous les plans (techniques, juridiques etc.). Un challenge financier, et humain aussi, qu’ils sont fiers d’avoir mis en place.

Comment l’aventure crypto a-t-elle commencé pour Jean-Charles Dudek, Stéphane Ifrah et Arnaud Dartois ? Ils avaient tout simplement, tous les trois, des velléités entrepreneuriales, et voulaient pouvoir mettre en œuvre leur vision de ce qu’allait devenir la gestion d’actifs.

Napoleon Asset Management, société de gestion agréée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) a lancé un fond crypto régulé. Le fonds est réservé aux professionnels (sociétés de gestion, fonds…) qui sont capables de mettre un ticket minimum de 100.000 euros. Les services de Napoleon sont ouverts au tout public.

Leur axe à eux, parmi toutes les possibilités offertes par la blockchain, est la gestion financière de cette classe d’actifs : cela correspond à leur expérience, à leur savoir-faire, à leur connaissance de cet écosystème.

Finance crypto et finance traditionnelle sont-elles réellement fâchées ? Deux d’entre les fondateurs, Arnaud Dartois et Jean-Charles Dudek, nous donnent leur avis d’experts.

Marianne COURTECUISSE

> A voir aussi: Décryptons les cryptos: le sujet s’impose lentement mais sûrement https://lemeridional.com/index.php/2021/04/22/decryptons-les-cryptos-journalisme-et-blockchain-le-sujet-simpose-lentement-mais-surement/

Covid-19 : quid du pass sanitaire?

©WKMC

Le pass sanitaire devrait faire son apparition dans la stratégie du gouvernement pour la lutte contre le Covid-19. Emmanuel Macron a confirmé vouloir le mettre en place sous certaines conditions, pour des événements déterminés.

Concrètement, à partir du 9 juin, date qui correspondrait à la troisième étape du plan de déconfinement envisagé par le Président de la République, les salles de restaurants, les salles de sport ou encore les salons ou foires d’exposition pourront réouvrir leurs portes si tout se passe comme prévu. C’est dans ce contexte que le pass sanitaire serait mis en place. Il permettrait de prouver que l’on est vacciné ou testé négatif pour pouvoir assister à des événements qui compteront jusqu’à 5000 personnes dans des lieux culturels, des stades, des salons ou festivals. Macron considère qu’il serait « absurde de ne pas utiliser » cet outil dans des lieux de foule ou très fréquentés. En revanche, le pass sanitaire ne sera pas obligatoire pour accéder aux lieux de vie quotidiens, comme les restaurants, les théâtres et les cinémas.

Calendrier du déconfinement : ce qu’il sera possible de faire

© WKMC

Quatre dates sont précisées selon plusieurs sources, pour l’agenda du déconfinement :

  • Le 3 mai :

– le couvre-feu est maintenu

– le télétravail également

– la situation des commerces demeure inchangée

– les collèges réouvrent en demi-jauge (4e et 3e)

– les lycées réouvrent en demi-jauge

– les restrictions de déplacements inter-régionaux seront levées.

  • Le 19 mai :

– le couvre-feu sera décalé à 21 heures

– le télétravail sera maintenu

– les commerces pourront rouvrir

– les terrasses seront à nouveau ouvertes, avec des tablées de 6 personnes maximum

– les musées, monuments, cinémas, théâtres, salles de spectacle avec public assis etc. réouvriront

– les établissements sportifs de plein air et couverts pour les spectateurs (800 en intérieur, 1000 en extérieur) pourront accueillir les gens

– les rassemblement de plus de 10 personnes resteront interdits.

  • Le 9 juin :

– le couvre-feu passera à 23 heures

-les cafés et restaurants pourront accueillir des tablées de 6 personnes maximum

– les lieux de culture et les établissements sportifs pourront accueillir jusqu’à 5000 personnes (avec présentation d’un pass sanitaire).

– les salles de sport pourront rouvrir

– les salons et les foires d’exposition pourront également accueillir jusqu’à 5000 personnes

– l’accueil des touristes étrangers sera possible (avec un pass sanitaire également).

  • Le 30 juin :

– le couvre-feu sera levé

– les établissements accueillant du public verront la jauge levée

– les événements rassemblant plus de 1000 personnes en extérieur seront possibles (en intérieur, avec un pass sanitaire)

Cinéma – Le grand retour tant espéré?

© DR

Les cinémas ne sont pas les plus gâtés durant cette période de Covid-19. Le monde du 7ème art souffre depuis plusieurs mois de ce confinement, puisqu’on rappelle que les salles sont fermées depuis fin octobre 2020. La lumière se ferait-elle enfin voir? Les cinémas devraient pouvoir réouvrir à partir du 19 mai. A voir encore selon quel protocole sanitaire précis.

Une bonne nouvelle pour tous les amoureux des salles de cinéma. Qui seront ravis de retrouver l’odeur du pop-corn et les bandes-annonces d’avant le film, un univers qu’on pourrait presque commencer à oublier… Qui seront heureux d’éprouver cette sensation particulière qui traverse le corps au moment où les lumières se baissent, pour se retrouver le temps d’un film, plongés dans le noir et coupés du monde.

Si le couvre-feu est repoussé à 23 heures, les spectateurs pourraient aller voir un film jusqu’à la séance de 21 heures, la plus prisée. La jauge d’accueil n’est pas encore définie. Elle pourrait être de 35%, puis de 65% et enfin de 100%. Emmanuel Macron doit rapidement apporter confirmation à ces informations.

Riyad Mahrez, bourreau du PSG

Hier soir, mercredi 28 avril, avait lieu la demi-finale de Ligue des champions entre Paris et Manchester City. Après une première mi-temps en demi-teinte pour Citizens, ces derniers ont su faire basculer la rencontre en deuxième mi-temps, grâce à des buts de Kevin De Bruyne et Riyad Mahrez. Celui-ci a toujours été un grand supporter de l’OM dans sa jeunesse, bien qu’il soit né à Paris. Son but a donc particulièrement fait plaisir aux supporters marseillais. Pour le célébrer, il est tout de suite allé se jeter dans les bras de Benjamin Mendy (alors remplaçant). Un superbe clin d’œil de plus à Marseille, puisque Mendy est lui aussi supporter marseillais, et qu’il a évolué à l’OM entre 2013 et 2016.

On connaît l’amour que Mahrez porte à notre ville. Il avait déjà par le passé célébré un but en reprenant le fameux signe JUL (voir la photo). JUL étant un rappeur marseillais, faire son signe est un symbole d’attachement à Marseille. De nombreux anciens joueurs marseillais ont déjà célébré un but en faisant le signe JUL, comme Benjamin Mendy ou encore Romain Alessandrini. Cette défaite a donc d’autant plus un goût amer pour les supporters parisiens.

Pour les dirigeants du PSG (quataris) c’est surtout une défaite contre leur rival au Moyen-Orient, puisque les propriétaire de Manchester City sont émiratis. Le match retour risque d’être tendu.