Robert Isnard, ancien pompier du SDIS13 (Service Départemental d’Incendie et de Secours des Bouches-du-Rhône) nous présente le véhicule tout spécialement dédié aux interventions sur l’usine de fabrication d’explosifs de St-Martin-de-Crau.
Cette « SAE » (Société Anonyme d’Explosifs) avait été créée en 1893 par Eugène-Jean Barbier. Le lieu était stratégique, car situé non loin des mines d’Alès et de Gardanne, et sur la ligne de train reliant Marseille à Paris.
Ils sont sept à nous proposer leur cuisine, originale et personnelle. Sept espoirs sélectionnés du monde de la gastronomie, qui ont beaucoup travaillé pour gagner leur place. Les Docks Village accueillent, à partir du 20 octobre, FOODCUB, le premier incubateur gastronomique de Marseille et du Sud de la France. L’objectif ? Propulser les projets ambitieux de chefs culinaires en devenir, les faire connaître et reconnaître.
On ne sait plus où donner de la tête, quand les senteurs et les couleurs nous accueillent dans l’espace où les sept comptoirs entretiennent une atmosphère de ruche. A chacun ses repères et son histoire. On commence par le « Bab Klub », le kebab bio des deux amis, Enzo et Maxime, qui en avaient assez de déjeuner de produits de street food non tracés. Chez eux, tout est fait maison, sauf le pain, qui est fait par un artisan turc tout spécialement pour eux. Leurs épices viennent de chez Saladin, « comme le chef Gérald Passedat », précisent-t-ils fièrement. « On voulait garder le côté populaire du kebab mais avec des produits d’exceptions », souligne Enzo.
Pour changer d’ambiance, juste besoin de faire quelques pas. A droite, à gauche, les cuisiniers s’activent. Tina, de « Fidele Traiteur », raconte sa cuisine éthiopienne ; Yannis Goumidi, de « Goûts du monde » est intarissable sur son programme culinaire actuel et à venir : chaque mois, un nouveau pays et une nouvelle culture ! Notre coup de cœur : « Casa Rubini » : les foccacia (fougasses légères) de Cédric Rubini sont si légères et fondantes qu’on est d’emblée conquis. Celui qui a eu plusieurs vies (« moins que Bernard Tapie tout de même », précise-t-il en souriant) est né à Marseille, a été juriste à Barcelone pendant des années ; il réalise son rêve de « faire quelque chose de ses mains » et s’oriente vers la gastronomie. Formé par le vice-président de l’Association des boulangers de Gênes, il fonde Casa Rubini, la première focacceria artisanale génoise à Marseille. Un aperçu seulement du chemin des cuisiniers présents ici. Mais ce qui ne peut manquer de marquer le visiteur, c’est la façon dont chacun et chacune illustre son parcours de vie à travers des concepts culinaires, personnels donc, originaux parfois, toujours exquis.
Comment s’est créé Foodcub ? Le projet résulte d’un constat de ceux qui se sont engagés pour cette aventure : 80% des jeunes entreprises du secteur de la restauration, dirigées par des Chefs, ne dépassent pas cinq ans. 25% des jeunes de niveaux Bac et CAP sont toujours au chômage quatre ans après la fin de leurs études. Le Foodcub a voulu sélectionner des personnes motivées (parfois issues d’un monde totalement différent de celui de la gastronomie) pour leur permettre de pérenniser leur rêve ; pas seulement d’exister brièvement. Après le concours de sélection, une formation de plusieurs mois a permis aux cuisiniers d’en apprendre davantage sur tous les sujets connexes (comptabilité, marketing etc.)
Amundi Immobilier, bailleur des Docks, Constructa Asset Management, gestionnaire des Docks, le Carburateur, incubateur au service des jeunes entrepreneurs, l’Ecole hôtelière de Provence et les Apprentis d’Auteuil, se sont unis pour ce projet. Cette dernière association aide les jeunes en difficulté et les accompagne dans leurs parcours socio-professionnel. Une vraie démarche d’éthique solidaire. Alinea, de son côté, a aménagé l’intérieur de la salle dédiée aux dégustations.
C’est une chance pour les cuisiniers sélectionnés d’avoir le pied à l’étrier pour se lancer dans une aventure durable. Plus que des saveurs, on dirait presque qu’ils nous proposent avant tout… leurs histoires ! Et celles-ci sont délicieuses.
Jeanne RIVIERE
FOODCUB ; Les Docks Village, Marseille (13002); Place Paul Ricard.
L’OM reçoit le Paris-Saint-Germain ce dimanche 24 octobre au Vélodrome. Le coup d’envoi sera donné à 20h45, et le match diffusé en direct sur Amazon Prime Vidéo.
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Cette année, c’est la ville de Plan de Cuques qui accueille la 13ème édition de l’exposition des Arts Ephémères, jusqu’au 27 octobre. Le thème de 2021, « Métazoaire », veut engager le spectateur à « prendre la mesure d’un monde autre ». Notamment par une observation artistique autour des origines de la vie sur terre, à l’époque de la formation des premiers organismes pluricellulaires. Au sein du parc Miremont de Plan de Cuques, le visiteur se promène tout en laissant son imagination s’adosser aux œuvres.
Cette manifestation est produite par l’association Arts Médiation Evénements Organisation Méditerranée, en coproduction avec la Ville de Plan de Cuques. Avec le soutien du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône.
Les Arts Ephémères se déploient également au Centre d’Art Contemporain Intercommunal d’Istres ainsi que pour la première année au MAC ARTEUM de Châteauneuf-Le-Rouge.
Parc Miremont, 99 avenue Frédéric Chevillon, 13380 Plan de Cuques. Entrée libre, de 9h à 18h30.
Un peu plus d’un an après le déclenchement du conflit meurtrier entre l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, et le Haut-Karabagh, soutenu par l’Arménie (septembre 2020) rien n’est résolu. L’Azerbaïdjan continue de grignoter les terres du Haut-Karabagh, beaucoup de prisonniers arméniens n’ont pas été rendus… Le 20 octobre au château de La Buzine (11ème arrondissement de Marseille) une soirée au profit des blessés de l’Arménie était organisée par l’association SOS Chrétiens d’Orient.
Autour du film arménien de Nora Martirosyan « Si le vent tombe », le philosophe Michel Onfray, le journaliste Stéphane Simon et le député LR des Bouches-du-Rhône Guy Teissier, vice-président du groupe d’Amitié France-Arménie à l’Assemblée nationale, ont pris la parole. Pour rappeler l’importance de ne pas oublier.
François-Xavier Gicquel, directeur des opérations, dresse un portrait de la situation d’urgence à laquelle il a fallu se confronter il y a un an. Une mission d’urgence de SOS Chrétiens d’Orient s’ouvre à partir de Stepanakert : nourriture, vêtements chauds, gaz, mais aussi jouets et occupations pour les enfants. La mission permanente, au bout d’une dizaine de jours, lui succède. Depuis, 65 volontaires se relaient au quotidien, pour soutenir le peuple arménien du Haut-Karabagh. Plusieurs projets sont en cours de développement, comme la mise en place de formation au développement agricole. « L’objectif, rappelle François-Xavier Gicquel, est que ces personnes puissent vivre de leur propre ressource sur le sol de leurs ancêtres. Et d’éviter l’hémorragie de la jeunesse. » Le travail sur place de SOS Chrétiens d’Orient est remarquable ; il faut aussi préciser que les associations et ONG ne sont pas si présentes sur le territoire, ou alors sont reparties après quelques mois. Le travail est encore immense.
Les jeunes sont nombreux, Guy Teissier le souligne, à vouloir se rendre en Russie : les Russes sont très présents sur le territoire, et là-bas la diaspora grandit. « Il faut travailler pour l’autonomie de l’Arménie », insistent nos intervenants.
Stéphane Simon et Michel Onfray, les co-fondateurs de la revue « Front Populaire » se sont tous deux rendus sur le terrain en novembre 2020. Un documentaire en est tiré : « Arménie, un choc des civilisations » : une expression à laquelle tient Michel Onfray. Le « gros mot » de « civilisation » pour lui revêt tout son sens, face à un empire ottoman qui se reconstitue. Guy Teissier revient sur un « devoir de solidarité » envers le peuple arménien, qu’il a défendu à l’Assemblée nationale, de même que Valérie Boyer au Sénat.
Pour tous, la cécité des pays européens est frappante. Celles des médias notamment. Alors même que l’Arménie est, de par son histoire et sa position géographique, le berceau et la porte d’entrée de la civilisation judéo-chrétienne. « Ce qui se joue sous nos yeux : l’effacement voulu des traces d’un peuple », résume Stéphane Simon ; « et une guerre se gagne aussi dans les opinions internationales. »
Un an après le déclenchement des hostilités, il ne faut pas cesser de regarder vers l’Arménie et le Haut-Karabagh. Les « plaques tectoniques » bougent encore là-bas, quoi qu’en disent – ou n’en disent pas – les médias européens. Mais retenons aussi l’encouragement que constitue le formidable espoir du peuple arménien, dont témoigne notamment le film de Nora Martirosyan. Guy Teissier peut conclure : « Ce qui caractérise l’Arménie, c’est l’espoir. »
Dimanche 24 Octobre 2021, dans le cadre de »Octobre Rose », la Mairie des 9ème et 10ème arrondissements organise la première course pédestre « Jogging à Maison Blanche », avec le support technique de Massilia Marathon, dans le Parc de Maison Blanche.
Programme :
9h10 : course mixte pour adultes; les cadets et juniors pourront participer sur 6 000 m;
10h : course des Poussins et Poussines sur 1 000 m;
Les minimes filles et garçons 2 800 m ;
Puis, pour clôturer la matinée, une course des familles de trois personnes sur 800 m.
Cette épreuve s’inscrit parfaitement pour la préparation des adultes, du Marseille-Cassis le week-end suivant.
Ce jeudi 21 octobre, c’est la Fête des Entreprises. Une 19ème édition pour l’événement qui a pour slogan : « J’aime ma boîte ! » Un succès aussi, qui a fait ses preuves depuis sa création par Sophie de Menthon.
Le but de l’événement est d’encourager les entreprises à l’esprit de cohésion et de convivialité. Il suffit parfois de rencontrer vraiment ses collègues, – ce qui n’est pas si évident qu’il y paraît – pour qu’un lien se crée.
Depuis 2003, la Fête des Entreprises est célébrée par plusieurs milliers d’entreprises en France. Cette année, elle a un sens tout particulier après la crise sanitaire (sur le thème « J’aime ma boîte, et j’y croîs »), qui a montré l’importance des entreprises et de l’entraide entre leurs membres. Un concours photo et vidéo lancé pour la journée donne une idée de l’ambiance que chaque entreprise participante a su créer.
L’entreprise Coriolis a envoyé un texto de « bonne fête » ce matin à tous ses salariés ; Juste à Temps, service aux entreprises, a tenu à ce que cette fois-ci ses salariés viennent eux-mêmes déguster un gigantesque petit-déjeuner.
Beaucoup de politiques à travers toute la France, comme Christian Estrosi à Nice, ont tenu à se rendre dans une entreprise participante de l’événement « J’aime ma boîte ».
Barbara Delaroche, l’une des responsables de l’événement, nous révèle quelques chiffres d’un sondage commandité auprès d’Opinion Way. Un de ceux-là : 55% des salariés disent que leur envie de travailler n’a pas changé après le covid. Un bon signe !
Mettre en avant les salariés, montrer que l’on prend soin d’eux et du collectif des équipes, voilà les principaux objectifs de la Fête des Entreprises. Une belle… entreprise.
« La perversion de la démocratie commence toujours par la fraude des mots », a dit Platon. Il avait diablement raison. Confucius aurait dit, lui aussi, que pour remettre de l’ordre dans le pays, il fallait écrire un dictionnaire définissant clairement le sens des mots. Un économiste de renom qui prétendrait aujourd’hui vulgariser la science économique en se fondant sur les critères de la « novlangue » ou du « néo-parler » pressentis par Orwell trahirait sa mission pédagogique et ne ferait qu’embrouiller les esprits.
Pierre Dussol, professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université, a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct.
Pierre Dussol est en train d’achever pour son plaisir et le nôtre un ouvrage roboratif dans lequel il se livre à un décodage de définitions économiques plus proches de la vérité que celles qu’on pilonne dans les médias pour les rendre vraisemblables. Il ajoute à la pertinence du verbe les sarcasmes de la gaîté.
Son livre-dictionnaire est promis à un certain retentissement car Dussol opère comme un chirurgien avec une plume-scalpel qui martyrise en souriant les vassaux de la pensée économique obligatoire.
Cette œuvre salutaire a le mérite de restituer aux mots leur sens initial sans le moindre travestissement idéologique. Pierre Dussol, professeur agrégé d’économie, a accepté d’en livrer certains extraits en exclusivité au Méridional au fil d’une chronique hebdomadaire intitulée : « A vrai dire ».
José D’Arrigo
Voici trois mots, suivant ceux de la semaine dernière. D’autres suivront régulièrement. Vos commentaires et suggestions sont évidemment les bienvenus.
CROISSANCE
Objectif désirable, presque tout le monde est d’accord. Pour certains cependant, c’est le Veau d’Or, haïssable ! Certains croient bien à tort que le Gouvernement peut la décider. La « Croissance », en Economie, est le fait que l’on produise davantage par exemple que l’année précédente. C’est le seul moyen durable que l’on ait trouvé pour que le niveau de vie augmente.
Après, c’est plus difficile. Tout n’est peut-être pas bon dans le « produire plus ». S’il y a davantage d’accidents, la « production » des carrossiers et l’activité des assureurs, voire des hôpitaux va augmenter. Est-ce un progrès ? Il y a aussi des manques dans le calcul : le travail des personnes à la maison par exemple n’est comptabilisé nulle part : elles ne sont pas payées.
Autre sujet : tout ce que font les collectivités publiques et qui est payé par l’impôt, les taxes, les cotisations sociales est comptabilisé pour son coût. Est-on certain que tous ces services améliorent le niveau et la qualité de vie ? Voyons la valeur des services rendus par l’enseignement, la police et la justice, les « aides sociales » ainsi que la « politique du logement », comparée à leur coût. Or l’Etat et les collectivités publiques nous prélèvent la moitié du « Produit Intérieur Brut », le fameux P.I.B. dont l’évolution mesure la croissance, ou la décroissance.
Parfois, l’Etat veut faire croire qu’il peut décider la croissance et on appelle cette prétention « volontarisme ». Si c’était vrai, cela se saurait. Ce que l’Etat pourrait faire de mieux serait d’enlever les obstacles à la croissance dont il est responsable : poids des dépenses publiques, complexité des lois et règlements, bureaucratie paralysante. Là, il rendrait service en libérant les forces entreprenantes présentes dans toute communauté humaine.
[Voir aussi « Relance », Volontarisme, Etat…]
DECROISSANCE
La croissance économique comporte des inconvénients bien connus : prélèvements sur des ressources non renouvelables, urbanisation d’espaces autrefois naturels, regroupement humain excessif, volume croissant de déchets à traiter… Ils sont souvent mal pris en compte pour autant qu’ils soient comptabilisables.
Certains ont même prédit qu’ils l’emporteraient sur les avantages et que la croissance s’arrêterait : souvenons-nous de la « croissance zéro » du Club de Rome. Quand c’est réellement arrivé avec les crises dites « du pétrole », personne n’était content…
Un certain nombre de mouvements dits « écologistes » se sont emparés de la question et en ont fait un mouvement politique dont le vrai but est de culpabiliser le capitalisme et de détruire la vie économique. Personne pourtant ne veut revenir à la lampe à huile, et beaucoup de chefs écologistes sont bien dotés en véhicules de grosse cylindrée. Ils veulent bien la décroissance, mais pour le bas peuple, celui qui n’habite pas le centre de Paris.
Seule la croissance s’accompagne du progrès technique qui permet de trouver des solutions, pour traiter la pollution par exemple. La décroissance, du genre « retour à la vie naturelle », sans anesthésie chez le dentiste, production de fromage de brebis sans pasteurisation, déplacements exclusivement à vélo et autres idées farfelues peut avoir des côtés sympathiques mais ne peut être un mode de fonctionnement durable.
INFLATION/POUVOIR D’ACHAT
Oui, « l’inflation », c’est l’enflure du niveau général des prix. Rien d’agréable : la hausse des prix « ronge » le pouvoir d’achat de tous les acheteurs. Voyons aujourd’hui les carburants. Le consommateur va chercher à se protéger et à compenser. Comment ? En tentant d’augmenter ses rémunérations en tant que producteur. Les salariés ont des syndicats qui « revendiquent » le « maintien du pouvoir d’achat ». C’est logique. Les non salariés feront de même dans leur coin ! L’inflation alors se propagera dans toute l’Economie, ce qui est nuisible à tous, mais inévitable car chacun agit logiquement à son niveau.
La vraie question : éliminer l’inflation. « L’inondation monétaire » est toujours présente dans l’inflation et provient de la « politique monétaire » des Etats qui ont monopolisé la monnaie : la Banque Centrale Européenne porte bien son nom. On pourrait donc commencer par ne pas alimenter l’inflation en faisant « des plans d’irrigation pendant le déluge ».
Cependant l’origine de l’inflation est toujours un phénomène de rareté locale ou globale : pendant les guerres, tout manque et les prix montent (officiellement, au marché noir, ou encore par la longueur des files d’attente) jusqu’au moment où la production retrouve son niveau normal. Les gouvernements sont tentés par des mesures de contrôle des prix : on en connaît l’inutilité et même la nocivité. Relisons la précédente chronique sur le contrôle des prix. Le gouvernement de 1988 avait su « contrôler les prix » par la concurrence ; un bon remède.
Aujourd’hui nous voyons l’évocation d’un « chèque-carburant ». Pitoyable rustine inspirée par une pensée bureaucratique. La rareté et le coût du carburant ne changeront pas. Venant d’un Etat qui taxe, retaxe et surtaxe le carburant, c’est assez stupide. Il faut ramener les taxes à un niveau raisonnable. Évidemment, le « chèque-carburant » est une astuce politique indéniable.
Mourad Kahoul, de la prud’homie de pêche de Marseille et président du syndicat des pêcheurs, a eu l’occasion de le répéter ces derniers temps, notamment quand le territoire dédié aux pêcheurs a été empiété : « Avant de décider quoi que ce soit sur le Vieux-Port, les élus doivent nous consulter ; ils ne doivent pas parler au nom des pêcheurs. »La prud’homie de Marseille est la plus ancienne de France. Pour Mourad Kahoul, « il est normal que l’on ne fasse rien sans la consulter. C’est nous qui savons mieux que personne de quoi ont besoin nos pêcheurs. »