jeudi 7 novembre 2024
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Le pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer annulé cette année encore

© WKMC

Le traditionnel pèlerinage des Gens du voyage est annulé pour la deuxième année consécutive, en raison de la crise sanitaire qui empêche la tenue de l’événement dans de bonnes conditions.

Ce pèlerinage dans la ville de Camargue (traditionnellement prévu entre le 24 et le 26 mai) attire en moyenne 20 000 personnes chaque année. Les croyants viennent de partout en Europe pour vénérer la statue de la sainte Sara la Noire. Alésien Payou Baptiste, porte-parole de la communauté gitane et l’un des organisateurs du pèlerinage, a réagi à cette annonce : « Bien sûr, ça fait mal au cœur. Mais il faut se plier au protocole. […] On comprend très bien la situation. C’est un crève-cœur mais si Dieu le veut, si Dieu nous prête vie, on se retrouvera l’an prochain aux Saintes-Maries-de-la-Mer. » Cette décision a était prise lors d’une consultation entre élus, représentants des Gens du voyage et administrations concernées.

Ce week-end, une grande vente de plantes à Marseille

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Du 21 au 23 mai, une grande vente de plantes est organisée dans le centre-ville de Marseille. L’événement « Plantes pour tous » se déroule dans un local situé au 38 rue de la République dans le deuxième arrondissement. Au total, 150 variétés de plantes vous attendent, avec des prix variant de 2 à 15 euros.

Cet événement veut donner la possibilité à tout le monde d’acheter de belles plantes, dont celles qui ne sont pas toujours accessibles au niveau des prix. Le port du masque et le paiement par carte bleue sont obligatoires pour respecter les conditions sanitaires. Il est également conseillé d’apporter ses propres sacs. Un créneau est à réserver sur le site eventbrite pour éviter une trop forte affluence.

Les horaires : vendredi 9h-19h; samedi 9h-19h; dimanche 10h-16h.

Mouillage interdit à En-Vau et Port-Pin

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En raison de la surfréquentation par les bateaux des calanques d’En-Vau et de Port-Pin, la préfecture a décidé d’interdire le mouillage. Par conséquent, seule la navigation sera désormais autorisée. Cette mesure vise principalement à protéger les herbiers de posidonie qui tapissent les fonds marins. Le vice-amiral Laurent Isnard, préfet maritime de Méditerranée, s’inquiète à ce sujet : « Il faut éviter que les chaînes ratissent le fond, quand les bateaux lâchent l’ancre. »

De leur côté, les plaisanciers cassidains ont prévu une manifestation à En-Vau pour protester. Ils estiment qu’il s’agit d’une privation de liberté.

Départementales à Aix – Michael Zazoun, au service des citoyens

© Michael Zazoun/DR

Michael Zazoun est un homme animé par son envie d’améliorer le quotidien des Aixois. Pour ce faire, il s’est engagé au côté de Maryse Joissains-Masini avec qui il a été élu en 2014, puis réélu en 2020 en tant qu’adjoint au maire d’Aix-en-Provence délégué à l’Espace Public, Marchés, Licences Débits de Boissons.

Pour poursuivre son engagement, et toujours avec la volonté de servir les habitants d’Aix-en-Provence, il se porte candidat pour la première fois aux élections départementales (canton 1 d’Aix-en-Provence) en binôme avec Brigitte Devésa, déjà conseillère départementale. Michael Zazoun prend ainsi la suite de Jean-Pierre Bouvet qui se retire après 33 ans de bons et loyaux services au Conseil départemental. Jean-Pierre Bouvet a toute confiance en Michael Zazoun pour prendre sa suite.

A l’occasion des prochaines élections départementales (20 et 27 juin), Michael Zazoun a bien voulu répondre aux questions du Méridional.

Le Méridional : Michael Zazoun, pourquoi avez-vous décidé de vous présenter aux élections départementales ?

Michael Zazoun : Je suis déjà très engagé dans la vie municipale. Je souhaite maintenant relever de nouveaux défis. Pouvoir faire le lien entre les deux collectivités, mairie et département. J’ai la chance de prendre la suite de Monsieur Bouvet et d’avoir été choisi par Martine Vassal et Maryse Joissains-Masini, maire d’Aix-en-Provence.

L.M : Que voulez-vous défendre sur votre canton ? Quelles sont vos ambitions ?

M.Z : Je souhaite être porteur de projets tout en restant dans ma posture d’élu de proximité. Je continuerai de rencontrer les Aixois comme je l’ai toujours fait. Mon but premier sera bien évidement de défendre l’intérêt de ce territoire et de ses habitants sur les compétences propres au Département (la santé, le social, les routes, les transports, les collèges, l’agriculture, l’aménagement etc.). Mon ambition sera de renforcer l’attractivité du territoire, encore une fois toujours dans l’intérêt des habitants, pour maintenir et augmenter la qualité de vie.

L.M : Pensez-vous que la majorité de Martine Vassal peut tenir face à une coalition de gauche ?

M.Z : Oui, je suis intimement convaincu qu’elle peut, car Martine Vassal a pour elle un très beau bilan. Elle a augmenté, avec son équipe, l’aide du Département aux communes. Avec pas moins de 15 millions d’euros, sans compter les investissements qui ont eu lieu séparément. Elle a réhabilité les aires de jeux, les collèges, le patrimoine. Elle a développé le « smart territoire » (dont le réseau Internet), les équipements sportifs. Elle a également attribué des subventions pour des festivals. Elle a mis en place des actions concrètes. Pour toutes ces raisons, je pense et je souhaite que Martine Vassal l’emporte pour un second mandat.

L.M : Que pensez-vous d’une éventuelle fusion entre le Département et la Métropole ?

M.Z : A mon humble niveau, je ne suis pas favorable à une fusion. Je pense que le Département et la Métropole contribuent davantage au développement du territoire dans leurs domaines respectifs.

Propos recueillis pas Mayeul LABORDE

Décryptons les cryptos : quand un ancien trader critique les cryptomonnaies

> A voir aussi : Décryptons les cryptos : comment interagissent blockchain et sport ?

Mi-avril 2021, le Bitcoin, roi des cryptos, a accusé une forte baisse de 15-20% en une journée à peine. Fait catastrophique s’il s’était produit sur le marché des actions classiques.

Dans ce cadre-là et pour changer de regard, Le Méridional a voulu solliciter l’avis d’Anice LAJNEF, ancien trader et désormais figure médiatique de la critique financière. S’il y a bien une chose qu’il critique dans ce domaine, ce sont sans conteste les cryptomonnaies et la thésaurisation du Bitcoin. Il est donc d’autant plus intéressant d’analyser ce genre d’épisode de marché à travers le prisme de son regard.

Marianne COURTECUISSE

Emmanuel Macron lance le « Pass culture » pour les jeunes de 18 ans

© Pxb

A l’occasion de la réouverture des lieux culturels, le président Emmanuel Macron annonce ce vendredi 21 mai le lancement d’un « Pass culture » de 300 euros offert à tous les jeunes qui s’inscrivent sur l’application.

Le Pass culture était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Il avait déjà été testé pendant deux ans dans un certain nombre de régions, mais le processus demandait encore à être rôdé.

Les jeunes qui fêtent leurs 18 ans (environ 800 000 par an) qui le désirent s’inscrivent sur l’application « Pass culture » et peuvent bénéficier d’un porte-monnaie de 300 euros, à dépenser dans les 24 mois. A partir de janvier 2022, 25 euros seront aussi offerts aux élèves de Quatrième, 25 euros aux élèves de Troisième et 50 euros par année et par élève en Seconde, Première et Terminale.

Les jeunes pourront dépenser le contenu de leur porte-monnaie dans un certain nombre de lieux et de domaines : cinémas, concerts, spectacles, musées, livres, disques, instruments, mais aussi cours de disciplines artistiques, matériel des beaux-arts ou services numériques (jeux vidéo, musique en ligne, certaines plateformes de films, presse en ligne, ebooks…). En revanche, des plateformes comme Amazon, Netflix et Disney ne sont pas intégrées dans l’offre.

Ce pass veut inciter les jeunes à s’intéresser à la culture au sens large et aider les secteurs culturels dans leur reprise. Il est cependant critiqué pour un coût qui, selon certains acteurs de la vie politique, n’est pas suffisamment anticipé.

Benzema : le repris… de justesse

© WKMC

Le débat de la rédaction autour de Karim Benzema. Voici le point de vue de notre rédacteur en chef José D’ARRIGO. Donnez votre avis en répondant au sondage sur la page Twitter du Méridional.

> A voir aussi : Benzema, le joueur sans peur et sans reproche

Le talent sportif peut-il exonérer un homme de sa responsabilité personnelle face à la justice et face à l’opinion publique ? Telle est la grande question du jour.

Voilà plus de cinq ans que l’excellent avant-centre du Real Madrid était banni des rangs de l’équipe de France en raison de sa sulfureuse réputation. Mis en cause pour « complicité de tentative de chantage » et « participation à une association de malfaiteurs » dans une affaire égrillarde, Benzema a toujours protesté de son innocence.

Mais les faits sont têtus : avec son ami d’enfance Karim Zenati, avec  Younès Houass et deux Marseillais Alex Angot et Mustapha Zouaoui, surnommés Diabolo et Satanas à la Commanderie, ils s’étaient mis en tête de faire chanter le petit Mathieu Valbuena après avoir mis la main sur une video sexuelle où l’ancien meneur de jeu de l’OM apparaissait en galante compagnie et en petite tenue. Diabolo et Satanas devaient « mettre  la pression » sur Valbuena. Mais comme ils ne voulaient pas être démasqués,  ils ont délégué à leur place Younès Houass pour aller « converser » avec Valbuena.

Puis ils ont sollicité Zenati pour approcher « en live » Valbuena grâce à l’entremise de Benzema à l’occasion d’un stage de l’équipe de France. Pour avoir joué ce rôle d’entremetteur,  Benzema risque cinq ans de prison et 75 00 euros d’amende, une peccadille pour ce joueur de classe mondiale qui gagne en Espagne 40 000 euros par jour, soit 1,2 million par mois et 14 millions par an. Lors de la commission des faits en octobre 2015, Benzema avait bel et bien évoqué la « sextape » avec son coéquipier mais l’entretien s’était fort mal passé. A tel point que Benzema avait rappelé Zenati pour lui expliquer les réticences de Valbuena et l’abreuver d’insultes au passage.

Une réputation sulfureuse

La réputation sulfureuse de Benzema montait d’un cran en 2016 lorsqu’il était entendu comme témoin dans une affaire de blanchiment d’argent issu d’un trafic de stupéfiants. Dès lors, les ponts étaient rompus entre Deschamps et Benzema : l’équipe de France, c’était fini. Benzema se vengeait du sélectionneur en  déclarant au quotidien Marca : « Deschamps a cédé à la pression d’une partie raciste de la France« , déclaration inopportune qui n’a fait qu’aggraver son cas.

Dès lors, comment expliquer le spectaculaire retour en grâce du Lyonnais ? D’abord par une convergence d’intérêts sportifs. Benzema est en effet actuellement l’un des meilleurs avant-centres d’Europe avec Lewandowski, Lukaku, MBappé et Cavani.  Et l’on ne peut pas dire que ses rivaux Olivier Giroud et Antoine Griezmann connaissent la même réussite à Chelsea et au Barça. Ensuite, ce revirement revêt une importance symbolique susceptible de rappeler dans l’imaginaire collectif des Français la fameuse équipe « Black-Blanc-Beur » de Zidane en 1998.

L’idée de l’Elysée, c’est un Benzema buteur, c’est un Benzema rédempteur qui éloigne pour un certain temps le spectre de la partition de la France en deux camps désormais « face à face ». Benzema serait aux avant-postes des « anti-racailles » après en avoir été l’exemple le plus navrant. Ce calcul stratégique peut apaiser les rages latentes, c’est vrai.

Mais imaginez que Benzema, 33 ans, passe au travers en juin. Qu’il rate son Euro. Imaginez qu’Olivier Giroud continue à lui vouer une hostilité persistante, qu’il s’intègre mal dans un onze qui a décroché des titres sans lui, imaginez que son entente avec des coéquipiers dont il ignore les automatismes se solde par un échec, que se passera-t-il ? C’est la question morale et éthique qui reprendra le pas sur la logique sportive. Et le même Benzema sera laminé par ceux-là même qui l’encensent aujourd’hui.

Une vedette nationale se doit de montrer l’exemple de la vertu. Et les journalistes qui saluent l’insolente réussite de Benzema auront tôt fait de le traiter de tous les noms d’oiseaux, comme un vulgaire repris… de justesse.

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

De la natation à l’esport : Yannick Agnel, le parcours d’un champion

Le champion Yannick Agnel © MCES

Depuis le 1er mai maintenant, Yannick Agnel, double champion olympique de natation à Londres en 2012, présente chaque samedi sur Franceinfo à 10h35 et à 12h35 une chronique radio dédiée à l’esport, en partenariat avec L’Equipe.

C’est bien la preuve que l’esport est un écosystème en pleine mutation, qui commence à intégrer les médias dits « traditionnels ». Avec des audiences sur Twitch qui commencent à titiller celles de certains sports majeurs, l’esport gagne du terrain auprès d’une population jeune et connectée. Yannick Agnel, double champion olympique, répond à quelques questions de Romain Sombret, fondateur de l’équipe d’esport marseillaise MCES.

Romain Sombret : Yannick, peux-tu nous expliquer comment on passe de double champion olympique de natation à chroniqueur esport sur Franceinfo ?

Yannick Agnel : C’est une longue histoire ! D’abord, je suis un passionné de jeux vidéo. Depuis tout jeune, quand je me suis retrouvé déraciné pour suivre les entraînements intensifs liés au haut niveau, le jeu vidéo a toujours été pour moi un moyen de garder le contact avec mes amis et ma famille. Le lien social que le jeu vidéo en ligne procure a clairement été un moyen pour moi de supporter la charge mentale de l’éloignement. Et puis ensuite en carrière, j’ai continué à jouer des parties endiablées avec d’autres athlètes, si bien que j’ai l’impression que j’ai toujours eu une manette à proximité.

Romain Sombret (à droite) pour l’annonce du partenariat de MCES avec l’équipe de hockey sur glace Les Spartiates de Marseille © MCES

R.S : Du jeu vidéo à l’esport : explique-nous un peu cette reconversion ?

Y.A : J’avais cette passion en moi, mais c’est une rencontre en 2018 qui m’a fait basculer dans l’esport. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le terme, l’esport c’est la pratique compétitive du jeu vidéo. Une pratique qui s’accroît fortement, remplit des stades et génère des audiences incroyables. Il y a donc des enjeux financiers énormes et des équipes professionnelles qui se développent. C’est justement une rencontre qui m’a fait entrer de plain-pied dans l’esport en 2018, avec un Marseillais justement…

R.S : Que fais-tu actuellement dans l’esport ? 

Y.A : Romain – le Marseillais dont je vous parlais – m’a proposé d’intégrer l’équipe MCES comme Directeur Sportif. Loin de moi l’idée d’apprendre aux joueurs de MCES à jouer à League Of Legends ou Fortnite, nous avons des coachs spécialisés pour ça. Mon apport se situe plus sur les méthodes de préparation : le sommeil, la nutrition, la préparation mentale… bref, tous ces éléments extérieurs au jeu qui influent sur la performance. Notre équipe est actuellement parmi les meilleures en France voire en Europe sur Fortnite où nous avons des talents incroyables. J’ai découvert également à quel point les esportifs pros avaient des qualités neurocognitives au-dessus de la moyenne de vraies Formule 1 !

R.S : Quel est ton programme pour les mois à venir ?

Y.A : Je pars pour Budapest commenter les championnats d’Europe, je viendrai à Marseille ensuite faire un tour chez MCES et voir la nouvelle équipe League Of Legends puis je serai à Tokyo bien sûr pour les JO à venir. Sport & esport, voilà ma nouvelle vie !

Un article en partenariat avec MCES.

> A lire aussi : Esport : un mois d’avril intense pour MCES.

Emmanuel Macron va-t-il créer un nouveau parti ?

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L’idée serait dans l’air. Emmanuel Macron aimerait créer un « grand mouvement social-démocrate » : « la réflexion existe », reconnaît un historique de la campagne du Président. L’idée serait donc de fusionner En Marche, le MoDem, Agir, et d’accueillir, après les régionales de juin, un nouveau contingent d’élus de droite. Mais l’affaire risque d’être corsée puisque le MoDem et Agir ne souhaiteraient pas pour le moment ce grand parti. Il ne verrait donc pas le jour avant l’année prochaine, voir après la présidentielle 2022 (comme ce qui avait été fait avec l’UMP).

Affaire Bygmalion : le début d’un mois de procès

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Aujourd’hui, 20 mai 2021, commence le procès pour l’affaire Bygmalion, dite aussi « affaire des comptes de campagne de 2012 ». Quatorze personnes vont être jugées entre aujourd’hui et le 22 juin. Soit un peu plus d’un mois de procès. L’un des principaux accusés est l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

Bygmalion est une agence de conseil en relations publiques et communication. Elle a été fondée par des proches de Jean-François Copé. En 2010, Bygmalion, via sa filiale Event & Cie, récupère le budget communication de l’UMP (devenue depuis 2015 Les Républicains), dont Jean-François Copé est alors Secrétaire Général. En 2012, l’entreprise s’occupe donc des meetings de la campagne de Nicolas Sarkozy. C’est là que l’affaire se corse. En effet, un candidat n’a pas le droit de dépenser plus de 22,5 millions d’euros de frais de campagne. Or, il est reproché aux accusés d’avoir largement dépassé ce plafond. Le tout grâce à de fausses factures et une double comptabilité. Des membres de l’UMP auraient demandé à Bygmalion de facturer de fausses conventions et conférences pour pouvoir faire passer certaines dépenses hors des comptes de campagne et ainsi ne pas dépasser les 22,5 millions.

Selon les enquêteurs, les frais réels de campagne s’élèveraient à 42,8 millions d’euros. De son côté, le patron de Bygmalion, Bastien Millot, assure qu’il n’était pas au courant, tout comme Nicolas Sarkozy qui nie avoir été alerté d’un dépassement du plafond des dépenses.