vendredi 1 novembre 2024
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Et si l’inflation permettait de relancer l’emploi ?

© PXB

La question a déjà été posée : faut-il abandonner le « modèle Volcker » ? Autrement dit, faut-il arrêter de vouloir à tout prix lutter contre l’inflation ? Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale des Etat-Unis (FED), a été pionnier en matière de lutte contre l’inflation par la politique monétaire. Il est pertinent de se pencher à nouveau sur le sujet, dans la sortie de crise économique post-covid. Comme l’expliquait Nicolas Goetzmann (journaliste économique et responsable de la recherche et de la stratégie macroéconomique à la Financière de la Cité) dans Le Figaro il y a quelques années déjà, « sa théorie n’est plus adaptée à la conjoncture actuelle. »

C’est le président démocrate Jimmy Carter qui nomme Paul Volcker à la tête de la FED avec pour mission de lutter contre la crise inflationniste que traverse alors le pays à la fin des année 1970. Grâce à sa politique monétaire, Paul Volcker réussit sa mission avec brio. Il reste comme l’homme qui aura vaincu la crise de l’inflation de cette décennie.

Mais aujourd’hui, le contexte a changé. Plusieurs économistes recommandent de plus en plus de faire l’inverse de Paul Volcker en « laissant faire l’inflation ». « Nous sommes à un moment charnière qui pourrait aboutir à une refonte des stratégies économiques occidentales vers un système plus équilibré entre lutte contre l’inflation et plein emploi » explique Nicolas Goetzmann.

Laisser faire l’inflation pourrait ainsi faire repartir l’emploi. En effet, elle a pour avantage d’alléger la dette ainsi que d’augmenter le chiffre d’affaires des entreprises. Avoir de l’inflation en quantité raisonnable est une bonne chose mais il faut la contrôler. Car le revers de la médaille est bien sûr la diminution du pouvoir d’achat des consommateurs.

Résultats des départementales dans les Bouches-du-Rhône

© LM

Les résultats définitifs des élections départementales des 29 cantons des Bouches-du-Rhône. La droite LR confirme son ancrage.

Canton Aix-1 :

Cyrille Blint et Anne Rudisuhli (LaREM) : 58,47% (9 350 voix)

Paul Pascual et Laure Surroca (Union de la gauche) : 41,53% (6 641 voix)

Canton Aix-2 :

Laurence Angeletti et Jean-Marc Perrin (LaREM) : 69,82% (8 925 voix)

Nathalie Chevillard et Yannick Decara (Rassemblement National) : 30,18% (3 858 voix)

Canton d’Allauch :

Lionel De Cala et Véronique Miquelly (Provence Unie) : 65,82% (14 783 voix)

José Gonzalez et Christine Ponnavoy (Rassemblement National) : 34,18% (7 677 voix)

Canton d’Arles :

Martial Alvarez et Mandy Graillon (Divers centre) : 61,70% (10 434 voix)

Nicolas Koukas et Aurore Raoux (Union de la gauche) : 38,30% (6 476 voix)

Canton d’Aubagne :

Dossemont Judith et Gérard Gazay (Provence Unie) : 57,46% (8 996 voix)

Soumicha Draoui et Yves Mesnard (Union de la gauche) : 42,54% (6 659 voix)

Canton de Berre-l’Etang :

Julie Arias et Yannick Guerin (Provence Unie) : 58,87% (10 988 voix)

Antoine Baudino et Marjorie Schneider (Rassemblement National) : 41,13% (7 676 voix)

Canton de Châteaurenard :

Corinne Chabaud et Lucien Limousin (Provence Unie) : 56,88% (10 700 voix)

Chantal Alex et Jean-Guillaume Remise (Rassemblement National) : 43,12% (8 111 voix)

Canton de Gardenne :

Agnès Amiel et Hervé Granier (Provence Unie) : 59,64% (10 155 voix)

Chantal Cruveiller Giacalone et Maximilien Fusone (Rassemblement National) : 40,36% (6 872 voix)

Canton de Istres :

Jean Hetsch et Nicole Joulia (Divers gauche) : 65,96% (11 951 voix)

Sandrine Lambert et Valentin Rebuffat (Rassemblement National) : 34,04 (6 168 voix)

Canton de la Ciotat :

Patrick Ghigonetto et Danielle Milon (Provence Unie) : 62,85% (13 180 voix)

Hervé Itrac et Marie-Louise Scibilia (Rassemblement National) : 37,15% (7 792 voix)

Canton de Marignane :

Valérie Guarino et Eric Le Disses (Provence Unie) 62,06% (13 374 voix)

Adrien Aleo et Laure Chevalier (Rassemblement National) : 37,94% (8 176 voix)

Canton de Marseille-1 :

Sophie Camard et Benoît Payan (Union de la gauche) : 75,71% (9 701 voix)

Marcel Leroux et Hélène Valette (Rassemblement National) : 24,29% (3 113 voix)

Canton de Marseille-2 :

Nouriati Djambaé et Anthony Krehmeier (Union de la gauche) : 56,85% (4 255 voix)

Solange Biaggi et Martin Carvalho (Provence Unie) : 43,15% (3 229 voix)

Canton de Marseille-3 :

Sébastien Jibrayel et Josette Sportiello (Union de la gauche) : 64,61% (4 994 voix)

Sophie Grech et Arezki Selloum (Rassemblement National) : 35,39% (2 735 voix)

Canton de Marseille-4 :

Samia Ghali et Azad Kazandjian (Union de la gauche) : 60,80% (4 580 voix)

Paul Charpentier et Caroline Sicard (Rassemblement National) : 39,20% (2 953 voix)

Canton de Marseille-5 :

Nora Preziosi et Denis Rossi (Provence Unie) : 63,00% (6 141 voix)

Gisèle Lelouis et Didier Monti (Rassemblement National) : 37,00% (3 606 voix)

Canton de Marseille-6 :

Sandrine D’Angio et Cédric Dudieuzere (Rassemblement National) : 53,86% (6 881 voix)

Hassen Hammou et Murielle Jardon (Union de la gauche) : 46,14% (5 895 voix)

Canton de Marseille-7 :

Frédéric Collart et Marine Pustorino (Provence Unie) : 60,89% (11 868 voix)

Monique Griseti et Franck Liquori (Rassemblement National) : 39,11% (7 622 voix)

Canton de Marseille-8 :

Alison Devaux et Thierry Santelli (Provence Unie) : 57,09% (7 282 voix)

Gabriel Bendayan et Eléonore Bez (Rassemblement National) : 42,91% (5 473 voix)

Canton de Marseille-9 :

Laure Agnès Caradec et Didier Réault (Provence Unie) : 64,55% (11 430 voix)

Bernard Marandat et Hélène Tourame (Rassemblement National) : 35,45% (6 277 voix)

Canton de Marseille-10 :

Lionel Royer-Perreaut et Martine Vassal (Provence Unie) : 68,48% (11 467 voix)

Richard Dubreuil et Antonella Lavarese (Rassemblement National) : 31,52% (5 279 voix)

Canton Marseille-11 :

Audrey Garino et Yannick Ohanessian (Union de la gauche) : 66,43% (8 952 voix)

Laëtitia Bogliorio et Jean-François Luc (Rassemblement National) : 33,57% (4 524 voix)

Canton de Marseille-12 :

Sabine Bernasconi et Yves Moraine (Provence Unie) : 61,76% (11 589 voix)

Anne Meilhac et Christian Pellicani (Union de la gauche) : 38,24% (7 175 voix)

Canton de Martigues :

Gérard Frau et Magali Giorgetti (Parti Communiste) : 62,13% (9 642 voix)

Emmanuel Fouquart et Gisèle Gonzalez (Rassemblement National) : 37,87% (5 877 voix)

Canton de Pélissanne :

Hélène Gente-Ceaglio et Gerard Jacky (Divers centre) : 67,02% (11 502 voix)

Thao Chu et Gilles Guerin-Talpin (Rassemblement National) : 32,98% (5 661 voix)

Canton de Salon-de-Provence-1 :

Marie-Pierre Callet et Henri Pons (Provence Unie) : 64,72% (12 017 voix)

Romain Baubry et Laëtitia Occhiminuti (Rassemblement National) : 35,28% (6 550 voix)

Canton de Salon-de-Provence-2 :

Martine Amselem et Yves Vidal (Divers gauche) : 58,96% (9 450 voix)

Chantal Bouet et Romain Tonussi (Rassemblement National) : 41,04% (6 578 voix)

Canton de Trets :

Béatrice Chiavasse Bonfillon et Arnaud Mercier (Provence Unie) : 69,12% (14 193 voix)

Emmy Font et Jean-Pierre Renard (Rassemblement National) : 30,88% (6 341 voix)

Canton de Vitrolles :

Richard Mallié et Amapola Ventron (Provence Unie) : 63,64% (10 692 voix)

Laurence Lamarque et Philippe Sanchez (Rassemblement National) : 36,36% (6 109 voix).

La fin des jauges pour les cinémas

© Pxb

A partir du 30 juin, les limites d’accueil du public par jauge seront normalement levées, sauf à l’intérieur des salles de concert ou festival avec du public debout, où une jauge de 75 % restera exigée. Les cinémas bénéficieront de cette mesure, sauf exception potentielle liée à une situation sanitaire locale. Le port du masque reste obligatoire à l’intérieur des salles.

Tour de France étape 2 : Perros-Guirec > Mûr-de-Bretagne – Ineos mène la danse mais ne conclut pas

© TDF

Dans le final de cette étape, l’équipe Ineos a mené le peloton en imprimant un rythme d’enfer mais n’a pas pu conclure. Leur leader Carapaz n’a pas eu les jambes dans la fin. C’est Mathieu Van der Poel, le petit-fils du grand Raymond Poulidor qui a gagné l’étape en patron en distançant tout le monde dans le dernier kilomètre. Le coureur de 26 ans qui participe à son premier Tour de France s’empare ainsi du maillot jaune. Son grand-père surnommé « l’éternel second », n’avait jamais été jusqu’à accomplir cette prouesse.

File:Mathieu van der Poel Brussels 2020.jpg - Wikimedia Commons
Mathieu Van der Poel

A noter, la moins bonne forme de Julian Alaphilippe, moins en jambes qu’hier. Tadej Pogacar a,lui, semblé très à l’aise.

Vainqueur de l’étape : Mathieu Van der Poel

Maillot Jaune (Leader du Tour) : Mathieu Van der Poel

Maillot à point (meilleur grimpeur) : Mathieu Van der Poel

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Julian Alaphilippe

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar

Mayeul LABORDE

Tenue des élections : le culot de Benoît Payan

© WKMC

« Après avoir voté, à 11h30, le maire PS de Marseille Benoît Payan a fait le point avec la presse sur le sujet, en expliquant que la leçon avait été retenue » explique le journal La Provence dans un article de fin de matinée.

A sa sortie du bureau de vote, Benoît Payan n’a pas manqué de jouer les pères de famille sévères. Selon lui, ce n’est pas à la mairie qu’il faut imputer la série de ratés de la semaine dernière (non-ouverture des bureaux de vote, manque d’enveloppes etc.) mais aux partis eux-mêmes !

« On s’est mis au travail. Les partis politiques, c’est plus ce que c’était; les partis politiques se sont écroulés. Jusqu’à présent ils tenaient les bureaux de vote dans toutes les villes de France, aujourd’hui, il faut pallier; donc on est allé chercher des citoyens, on est allé chercher des fonctionnaires pour que le scrutin se déroule dans les meilleures conditions, et c’est le cas. »

Les réactions à cette déclaration ne manquent pas. « Curieusement, nous, au premier tour, pour notre canton [canton 7], nous avions le nombre d’assesseurs nécessaire, contrairement au Printemps marseillais », ironise Marine Pustorino. De son côté, Sylvain Souvestre (LR), maire de secteur 11/12 de Marseille, ajoute : « Pour les régionales au premier tour, le maire n’a fourni aucun personnel, alors qu’il est de sa responsabilité de s’assurer de la bonne tenue des élections. »

Second tour des régionales et des départementales : suivez Le Méridional

© Le Méridional

Ce dimanche 27 juin se déroule le second tour des élections régionales et des élections départementales. Suivez ici et sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) le direct du Méridional, présent sur place.

Elections régionales : le duel entre Renaud Muselier (LR) et Thierry Mariani (RN) s’annonce serré; selon le sondage Ifop-Fiducial réalisé pour Le Figaro et LCI en milieu de semaine dernière, le président sortant serait réélu (51%) devant le candidat du RN (49%); mais l’écart est assez faible pour maintenir l’incertitude.

Fin de notre direct.

Elections régionales – résultats définitifs : Renaud Muselier 57,30%; Thierry Mariani 42,70%.

0h30 : Elections régionales – Sur 84% des bulletins dépouillés : Renaud Muselier 56,37%; Thierry Mariani 44,63%.

23h : Elections régionales – Sur 72% des bulletins dépouillés : Renaud Muselier 55,94%; Thierry Mariani 46,06%.

21h15 : Estimation pour les départementales : 20 cantons sur 29 gagnés par les candidats LR.

20h45 : Renaud Muselier prend la parole devant les militants et les remercie pour leur engagement dans cette campagne

20h30 : Renaud Muselier « Cette victoire nous honore et nous oblige »

20h : Premières estimations :

Renaud Muselier : 57,7%

Thierry Mariani : 42,3%

19h44 : On ignore à quelle heure Renaud Muselier arrivera à son QG de la Joliette

19h25 : Ambiance de ruche au QG de Renaud Muselier

Aucune description disponible.
QG de Renaud Muselier

17h : taux de participation de 36,19% dans les Bouches-du-Rhône et de 32,95% en Région Sud Paca.

12h30 : Alors que la participation nationale est de 12,66% à 12h, elle est supérieure dans les Bouches-du-Rhône (17,60%) et dans la Région Sud Paca (16,54%).

11h : le maire de secteur 11/12 de Marseille Sylvain Souvestre (LR) et Marine Pustorino (soutenue par Martine Vassal) échangent avec des électeurs dans les bureaux de vote.

10h30 : les élections se poursuivent. Vote de Sylvain Souvestre, maire de secteur des 11ème et 12ème arrondissements de Marseille.

9h40 : la participation semble déjà en nette progression par rapport à la semaine dernière.

8h25 : Renaud Muselier a voté.

8h14 : Tous les bureaux de vote (sauf exception) semblent avoir ouvert dans les temps aujourd’hui.

France – Suisse : le casse-tête de Didier Deschamps

© EDF

La France affronte la Suisse lundi 28 juin 2021 à 21h dans ces 8èmes de finale. Le match sera retransmis en direct sur TF1. Les Suisses ont fini 2èmes du groupe A. C’est une belle équipe, capable du meilleur comme du pire. Les Français partent cependant favoris; mais attention, Didier Deschamps devra composer son équipe sans les nombreux blessés : Lucas Hernandez, Lucas Digne, Ousmane Dembélé, Marcus Thuram et Thomas Lemar sont ainsi prévus comme absents ou incertains pour affronter la Suisse. Un véritable casse-tête donc.

Compositions probables :

France :  Lloris – Pavard, Varane, Kimpembe, Léo Dubois – Pogba, Kanté – Coman, Griezmann, Mbappé – Benzema.

Suisse : Sommer – Schär, Akanji, Rodríguez – Widmer, Freuler, Xhaka, Zuber – Shaqiri – Embolo, Seferović.

En l’absence de Lucas Hernandez et de Lucas Digne, Didier Deschamps devrait opter pour Léo Dubois comme défenseur gauche. Latéral droit de formation, le joueur devra s’adapter au couloir gauche au moins le temps d’un match.

Pronostic :

Malgré les absents, les Français devraient s’imposer sur le score de 2-0.

Les cotes du match :

France 1,51 – Match nul 3,85 – Suisse 7,25.

Mayeul LABORDE

Tour de France, étape 1 : Brest > Landerneau – De la casse et un Français maillot jaune !

© TDF

Le Tour de France 2021 est lancé. Si l’on sait que la première étape est souvent synonyme de tension, celle-ci l’a été tout particulièrement. Déjà deux grosses chutes et un abandon. Si cette étape n’a pas été des plus radieuses pour tout le monde, elle l’a été pour le Français Julian Alaphilippe. Le coureur de l’équipe Deceuninck – Quick-Step a été le plus fort dans le final en partant seul dans les deux derniers kilomètres.

La première étape du Tour de France 2021 aura donc été marquée par deux grosses chutes. Une première à l’avant du peloton alors qu’il restait environ 45 km à parcourir. La chute a été causée par une spectatrice imprudente. Trop proche du bord de la route, elle a accroché Tony Martin, le coureur de l’équipe Jumbo-Visma. Le coureur, qui se situait à l’avant du peloton, a entraîné dans sa chute de nombreux autres coureurs et a mis presque tout le peloton à l’arrêt.

L’épisode a engendré un gros chaos : la route étant étroite, les mécaniciens n’ont pas pu porter immédiatement assistance aux coureurs qui en avaient besoin pour repartir. Après quelques minutes, tout est revenu à la normale… ou presque, puisqu’un coureur a dû abandonner. Il s’agit de Jasha Sütterlin, coureur allemand de la team DSM. Cette chute collective risque cependant de provoquer de la casse à long terme. En effet, grâce à l’adrénaline, certains coureurs arrivent à repartir sur le moment, mais sont obligés de déclarer forfait par la suite, d’autres s’en trouvent diminués, ce qui les contraint à revoir leurs objectifs à la baisse. A surveiller donc dans les jours à venir. Les organisateurs ne le diront jamais assez : il faut que les spectateurs soient prudents et respectueux !

La première chute du tour © TDF

Une deuxième chute a eu lieu à 8 km de l’arrivée. Christopher Froome, le quadruple vainqueur du Tour de France, est pris dedans et aura beaucoup de mal à repartir. Il était bien mal en point et a eu du mal à finir l’étape. Il risquerait de ne pas prendre le départ demain. C’est Julian Alaphilippe qui gagne l’étape. Plus fort que tous, puisque personne n’a réussi à le suivre dans les deux derniers kilomètres. Pogacar et Roglic, les deux favoris, se sont, eux, neutralisés en arrivant dans le même temps. Julian Alaphilippe s’empare ainsi du maillot jaune de leader du Tour de France.

Vainqueur de l’étape : Julian Alaphilippe

Maillot jaune (leader du Tour) : Julian Alaphilippe

Maillot à poids (meilleur grimpeur) : Ide Schelling

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Julian Alaphilippe

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar

Mayeul LABORDE

Sabrina Agresti-Roubache : « Renaud Muselier a des vraies valeurs de cœur »

Sabrina Agresti-Roubache au pupitre © DR

Sabrina Agresti-Roubache n’a pas un instant à elle. Son métier (elle est productrice de films), sa famille, ses engagements bénévoles, ne l’empêchent pourtant en rien de puiser au fond d’elle-même des trésors de temps. Pour les autres. « Donner de son temps », voilà une expression qui la définit de façon juste. Elle a également choisi de s’engager derrière Renaud Muselier, et est 4ème de sa liste aux élections régionales.

Le Méridional : Sabrina Agresti-Roubache, qu’est-ce qu’être une femme engagée en Région Sud aujourd’hui ?

Sabrina Agresti-Roubache : L’engagement ? Pour faire simple, on s’engage quand on a la possibilité de ne rien faire… et qu’on fait quelque chose. C’est quand on a des journées de dingue. C’est quand on a un métier qui nous passionne, et qu’on trouve encore du temps pour des actions bénévoles. Pendant le confinement, je n’ai même pas pu m’asseoir tranquillement sur mon canapé ! [Elle rit, et on sent bien que ce n’est pas un regret…]

Je suis administratrice de la fondation la Française Des Jeux, je suis élue à la CCI [Chambre de Commerce et d’Industrie Aix-Marseille-Provence], j’ai toujours été engagée au niveau de l’école de ma fille. Je m’implique aussi dans l’entrepreneuriat : je suis par exemple marraine d’une promotion de sport de la ville de Marseille, qui agit au niveau de différents secteurs (innovation, agriculture…) Bref, l’engagement, c’est une manière de voir la vie ! Je suis née dans une famille de milieu populaire, mais je n’ai jamais manqué de rien : parce que le partage et l’entraide ont toujours été là. Partager n’appauvrit pas.

LM : Votre cœur est marseillais ?

SAR : Mon cœur est marseillais ! J’ai l’occasion de beaucoup voyager, mais je me dis toujours que cette région est unique au monde. Marseille et son esprit : c’est partager et rester accessible aux autres. J’ai eu la chance de rencontrer des gens qui m’ont fait confiance et grâce auxquels j’ai avancé.

LM : Pourquoi avez-vous choisi de suivre Renaud Muselier ?

SAR : Il y a chez lui deux choses qui me parlent particulièrement, et dans lesquelles je me retrouve. D’abord, c’est un humaniste : il est généreux, il a des vraies valeurs de cœur et de partage. Et puis, c’est aussi un chef d’entreprise : il a su gérer la Région à un moment où tout le monde avait peur. Au début du covid, quand la peur l’emportait sur la raison, il a assuré et rassuré. Il a montré ses compétences. Comme me disent souvent les gens du sud : « Renaud, il s’est cassé la tête ! »

Sabrina Agresti-Roubache © DR

LM : Que dites-vous aux électeurs qui voudraient voter pour le RN ?

SAR : Je suis fondamentalement allergique aux idées du RN, qui instrumentalise le mal-être et la peur des gens. En 1995, en 2002, j’ai été profondément alertée. L’ennemi, c’est l’idéologie. Mais je ne considère pas ceux qui voudraient voter RN comme des ennemis : par l’expérience de terrain, je me suis aperçue que les électeurs du RN s’embarquent dans quelque chose de très dangereux sans le comprendre. Je leur dis : tout le travail sur la sécurité (dans les trains, autour des lycées etc.), Renaud Muselier l’a mené et le mènera. Ce n’est pas un sujet réservé au RN.

Je regarde les débats entre les candidats à travers un prisme qui n’est pas seulement politique, mais qui est celui d’une productrice de films… Les candidats, je les observe, j’essaie de les cerner et de savoir quel est leur objectif. Pour Mariani, c’est d’être élu. Je n’aurais pas de mal à le caser dans un rôle ou un autre dans l’un de mes films : il aurait pu adhérer à n’importe quel parti. Ce que je veux dire, c’est qu’il est dangereux sur le plan démocratique.

LM : Comment encourager les Français et les citoyens de la Région Sud à aller voter dimanche ?

SAR : Le RN engueule les abstentionnistes. Pour ma part, je n’arrive pas à leur en vouloir ! Regardez quand même tout ce qui s’est passé ces derniers mois : on sort à peine d’une pandémie et on commence tout juste à vraiment retrouver la vie… On ne connaît pas le quotidien des Français. Les gens ont le droit d’être en colère ; mais la démocratie se vit ensemble, se fait ensemble. Ce que je leur dis, c’est de regarder autour d’eux : on est dans l’un des plus beaux pays du monde, on est dans une région incroyable, où les talents s’épanouissent. Il faut que ça continue ainsi.

Propos recueillis par Raphaëlle Paoli

Tour de France 2021, un nouveau duel Pogacar-Roglic ?

© WKMC

L’édition 2021 du Tour de France prend son départ samedi 26 juin de Brest. Il se déroulera durant 3 semaines comme à son habitude, jusqu’au 18 juillet. Au fil des 21 étapes, les coureurs vont tout faire pour atteindre leurs objectifs.

La victoire finale devrait se jouer, comme l’année dernière, entre Tadej Pogacar le Slovène et coureur de l’équipe UAE-Emirates, et Primoz Roglic Slovène également et coureur de l’équipe Jumbo-Visma. En 2020, le premier avait volé la première place lors d’un contre-la-montre dans l’avant-dernière étape qui est restée gravée dans l’histoire du Tour. Primoz Roglic a donc une revanche à saisir; reste à savoir s’il aura les jambes, lui qui commence à prendre de l’âge quand Pogacar est lui dans la force de l’âge.

Julian Alaphilippe, le Français, se positionne, lui, comme outsider, même s’il dit ne pas vouloir faire du classement général sa priorité. Richard Carapaz, le Colombien de l’équipe Ineos sera aussi en embuscade.

Parcours 2021 © TDF