mercredi 16 avril 2025
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22ème journée de Ligue 1 : 35 buts marqués et des matchs fous

© Twitter Olympique de Marseille

Il y a seulement deux semaines, la 20ème journée de Ligue 1 enregistrait son pire total de buts cette saison sur une journée avec seulement 14 buts, soit un peu plus d’un but par match. Une triste statistique qui a sûrement donné soif de buts à nos clubs français. Résultat : les filets ont tremblé 35 fois lors de cette 22ème journée.

Des scénarios renversants..

Le Bordeaux-Strasbourg (4-3), le Nantes-Lorient (4-2), et le Montpellier-Monaco (3-2) ont grandement contribué à ce record. Avec 18 buts marqués sur ces trois matchs cumulés, les supporters n’ont pas boudé leur plaisir. Les attaquants se sont mis en valeur sur ce match, avec notamment le triplé du Coréen Hwang pour donner la victoire aux Bordelais, ou encore les buts de Randal Kolo Muani et Terem Moffi lors du derby breton. Des matchs serrés donc, où les équipes ont décidé de se mettre à l’abri en cherchant à faire le break, plutôt qu’en défendant leur cage, à notre grand plaisir !

Et des matchs à sens unique

Le PSG, l’OM et l’OGC Nice ont été sans pitié face à leurs adversaires ce week-end. L’OM s’est imposé 2-0 contre un Lens en forme, tandis que le club de la capitale a aisément contrôlé le match face au Stade de Reims en s’imposant 4-0. Le trio de tête conforte son avance. L’OM, 3ème avec un match de retard, n’est qu’à 2 petits points de Nice, et potentiellement à 8 points de Strasbourg, surprenant 4ème.

Espérons que ce week-end prolifique décomplexe les entraîneurs de Ligue 1 sur les prochaines semaines, pour nous offrir un spectacle que, devant nos écrans, on aimerait voir plus souvent.

Remise des prix de l’Association Commerces Positifs

© ACP

L’Association Commerces Positifs organisait vendredi 21 janvier la remise des prix de son concours « Plus belle la vitrine ». Cet événement, qui se déroule les semaines précédant Noël, a pour but de mettre en valeur les commerces de Marseille qui ont ravi le public par la décoration de leur devanture. Pour cette troisième édition, 162 commerces avaient relevé le défi. Quatre d’entre eux ont été récompensé par un prix particulier, en présence des acteurs de la Ville (CCIAMP, Ville de Marseille, Département des Bouches-du-Rhône…) L’événement « Plus belle la vitrine » rencontre de plus en plus de succès, démontrant la volonté d’engagement des commerçants marseillais, pas seulement en centre-ville.

> A voir aussi : Noël dans l’air – « Plus belle la vitrine » : des commerces jouent le jeu à travers tout Marseille

L’humour désopilant de François Hollande

© WKMC

« Un ancien président peut très bien être candidat à l’élection présidentielle. » Au détour d’une émission diffusée dimanche 23 janvier sur France 3, dans laquelle il s’entretient avec des lycéens, François Hollande a sorti cette petite phrase pour le moins surprenante. Alors qu’il analyse – de façon on ne peut plus clairvoyante – que « ça ne va pas bien » en France, il semble croire qu’il pourrait être utile à la gauche en train de se disséquer.

Selon Anne Hidalgo, interrogée sur RTL ce lundi 24 janvier, « François Hollande a beaucoup d’humour » ; la candidate à la présidentielle est proche de l’ancien président, mais ne trouverait sûrement pas drôle du tout qu’il s’ajoute sur la ligne de départ déjà bien encombrée. « Je vais, en tout cas, prendre la parole bientôt », a-t-il ajouté. On attend sa déclaration avec impatience, pour profiter de l’humour de notre président honoraire.

La parole aux producteurs – Olivier Nasles : « Cela fait des années que les gens demandent du bio »

Olivier Nasles © DR

Olivier Nasles, outre qu’il porte bien son prénom (et on a dû le lui faire remarquer des dizaines de fois), est fin connaisseur de deux mondes extrêmement populaires chez nous en Provence : celui du vin et celui de l’huile. Il est notamment président du syndicat AOP Huile d’olive de Provence et président du comité national d’agriculture biologique de l’INAO (l’Institut national de l’origine et de la qualité).

Celui qui est oléiculteur, œnologue de formation et vigneron à Eguilles (Bouches-du-Rhône) a été élu il y a désormais plusieurs mois président du syndicat des Coteaux d’Aix-en-Provence. Il exploite 23 hectares de vignes et 20 hectares d’oliviers. Pour lui, le bio a été un choix réfléchi, il y a des années, qui correspondait à une demande déjà forte de la part des consommateurs.

Un grand-père fondateur des Coteaux d’Aix-en-Provence, une mère présidente du syndicat pendant une quinzaine d’années… Olivier Nasles se l’était avoué à lui-même : son projet n’était pas de prendre la suite. Pourtant, à l’été dernier, le président de l’ODG (organisme de défense et de gestion) Didier Pauriol annonce qu’il ne continuera pas. Le conseil d’administration choisit alors de transmettre le flambeau au vigneron. « Je ne voulais absolument pas d’un titre de président comme d’une fin en soi, mais je n’y suis pas allé à contrecœur, tient à souligner notre interlocuteur. Je connaissais bien les Coteaux d’Aix, c’est mon appellation de cœur. »

L’importance des appellations

A côté de cela, l’olivier. Les appellations qui protègent le savoir-faire et sont gage de qualité ont pris, à partir des années 1990, une nouvelle importance. Il a fallu accompagner la création de l’AOP Huile de Provence. La mission de valoriser et d’expertiser les produits du terroir revient notamment à l’INAO, l’Institut national de l’origine et de la qualité (en lien avec le ministère de l’Agriculture) qui agit activement pour la mise en place de tous les signes d’identification (AOP, AOC, Label Rouge, IGP…) Obtenir un label demande un travail exigeant, qui demande du temps.

Olivier Nasles (à gauche sur la photo), nouveau président, aux côtés de Didier Pauriol © DR

Les syndicats jouent également un rôle essentiel : « Nous ne sommes pas pro-actifs au sens où nous ne gérons pas les marchés. En revanche, nous sommes à l’écoute des besoins des producteurs et nous accompagnons les besoins de nos acheteurs », précise le président de l’ODG Coteaux d’Aix. Les labels sont d’ailleurs le fruit des demandes recueillies chez les consommateurs. Les syndicats ont également vocation à gérer tout un pan administratif, le suivi des dossiers, mais aussi le suivi économique.

Deux marchés qui n’ont rien à voir

Olivier Nasles, passionné autant par le vin que par l’huile, souligne pourtant la différence abyssale entre ces marchés. « L’huile est un marché de niche ici. Pour donner un ordre d’idée, il se consomme environ 110 000 tonnes d’huile par an dans le pays ; la France en produit 5 000 tonnes, et on y compte 270 tonnes pour l’AOP Provence. » Pour sa part, il exploite 10 ha d’oliviers traditionnels en AOP Huile de Provence et Aix-en-Provence à Eguilles et Velaux, et dirige une exploitation de 7 ha d’oliviers en AOP Huile et olives de Nîmes.

Les vins de Provence et d’Aix-en-Provence, de leur côté, représentent les leaders mondiaux sur l’appellation. « La Provence est une région qui a vu exploser la consommation de ses vins, explique le président. On produit moins que la demande. » Il y a une vingtaine d’années, l’exportation représentait 10% de la production. Aujourd’hui, elle a grimpé à 30%. « On observe une valorisation des produits qui est très intéressante », conclut Olivier Nasles. Les rosés de Provence, notamment, sont largement plébiscités (plus de 80% de la production leur sont consacrés).

Le choix du bio, réfléchi mais exigeant

Olivier Nasles a fait le choix du bio, pour le vin comme pour l’huile. « Cette décision a été prise avec ma mère. Rien n’était évident, et les débuts de conversion ont été difficiles. » L’exploitation, les coûts de transformation etc. ont nécessité de s’accrocher. « Mais, ajoute le producteur, on s’est dit : « soit on part maintenant et on anticipe, soit on sera dépassés dans un futur plus ou moins proche. » Cela fait des années que les gens demandent le bio, et le pari en vaut la peine. »

Le dernier jour des vendanges fêté au domaine d’Olivier Nasles, la Camaïssette, en octobre 2021. © Coll. O.N

Les Coteaux d’Aix-en-Provence regroupent plus de 4 000 hectares de vignes, pour une production de 220 000 hectolitres environ. On compte 25% du vignoble en bio, et 30% en HVE (Haute Valeur Environnementale).

Pour celui qui souligne que « le monde du vin [l’]a fait vivre », l’impact du Covid sur l’état des producteurs est compliqué à analyser, étant donné la multitude de niveaux qu’il implique. Ceux qui faisaient leur chiffre sur la restauration uniquement ont bien sûr subi un gros coup, parfois fatal. Mais pour ce qui est de la vente directe, de la vente à la grande distribution, et surtout du marché de l’exportation, l’année 2020-2021 a été bonne pour les vins de Provence. Et il n’y a pas de raison que cela ne se poursuive pas en 2022.

Jeanne RIVIERE

Hommage à Marc Crousillat, un homme qui jouait collectif

Marc Crousillat avec Nora Preziosi. Photo : Nora Preziosi.

Marc Crousillat s’est éteint le 22 janvier à l’âge de 62 ans. Les Marseillais connaissaient aussi bien le nom que le rôle de cet homme d’exception. Durant la décennie 1980, il fréquente les bassins du Cercle des Nageurs, puis garde des attaches dans le monde du sport. Il contribue au rayonnement de Marseille notamment par l’organisation de manifestations sportives et musicales (on sait le succès du festival Acontraluz, organisé avec Dominique Lena). Au-delà de ses qualités d’organisateur, Marc Crousillat était un humaniste qui jouait collectif.

La rédaction du Méridional présente ses sincères condoléances à toute sa famille, particulièrement à sa femme et à ses enfants, Ugo, poloïste international, et Charlotte.

Une nouvelle algue rouge attaque les côtes méditerranéennes

© Pxb

Elle a été identifiée plus ou moins par hasard lors d’une mission de plongée dans le parc national de Port-Cros (Var). Une algue rouge nommée « Lophocladia lallemandii » s’est installée sur les côtes méditerranéennes, alors que les spécialistes avaient déjà donné l’alerte sur sa présence en Corse. C’est une algue des mers chaudes, qui s’est déportée en Méditerranée il y a une centaine d’années par le canal de Suez.

Très envahissante, elle se reproduit au détriment des espèces locales, notamment les herbiers de Posidonie, très surveillés en Région Sud. Il est impossible d’endiguer sa prolifération ; celle-ci peut en revanche décroître avec le temps, comme cela a été le cas pour d’autres espèces d’algues invasives.

Retour de match – Lens/OM (0-2) : un match maîtrisé de « Boukambu »

© OM / Twitter

L’OM confirme ses bonnes dispositions à l’extérieur en allant s’imposer 2-0 sur la pelouse des Lensois toujours difficiles à manœuvrer.

La première période a vu la domination olympienne face à un bloc équipe adverse bien en place dans un système en 5/4/1. Le coach Sampaoli a une nouvelle fois décidé de jouer sans avant en favorisant la qualité technique de nos milieux de terrain en nombre au coup d’envoi. Cela a permis de déstabiliser le bloc adverse par du jeu entre les lignes et du jeu combiné.

Les Marseillais vont trouver la faille par une petite passe dans un intervalle pour Luis Henrique qui centre pour Guendouzi, et ce dernier obtient un penalty. Le capitaine Dimitri Payet se chargera de transformer celui-ci. De son côté, très peu sollicité durant les 90 minutes, Lopez restera vigilant et sera l’auteur d’un arrêt de grande classe.

Durant les premières minutes de la seconde période, les intentions s’inversent. En effet, l’Olympique de Marseille recule son bloc équipe pour maîtriser les intentions des Lensois au retour des vestiaires. L’orage passé, le coach entre en scène pour faire tour à tour des changements qui permettront de clôturer une belle soirée.

L’entrée de Lirola donnera plus de sécurité défensive. Et que dire de Bakambu, qui dès son apparition sous ses nouvelles couleurs viendra donner encore plus de crédit à la victoire. Le dernier changement avec l’entrée de Balerdi, pour finir sereinement, sera judicieuse.

Pour viser encore plus haut, l’OM doit confirmer à domicile pour débuter une série de victoires et distancer ses concurrents.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

Le coin des Bandes Dessinées – Russie ou Japon ?

Cette semaine, le coin des livres se mue en coin des bandes dessinées ! Janvier marque traditionnellement un mois de nouveautés dans ce domaine avec le projecteur du festival d’Angoulême. Cette année, sa date est reportée à la mi-mars. Mais à défaut de flambant neuf, deux sorties de fin d’automne remarquables : « Bérézina » et « La jeune femme et la mer ».

• « Berezina », scénario de Sylvain Tesson et Virgile Dureuil, dessinateur Virgile Dureuil, éditions Casterman, 136 pages, 20€.

Il y a quelques années déjà, le dessinateur Virgile Dureuil s’était attaché à transcrire en images l’ouvrage de Sylvain Tesson « Dans les forêts de Sibérie ». Il renouvelle le succès avec « Berezina » (paru en livre en 2015). Ceux qui ont déjà lu l’ouvrage du célèbre écrivain voyageur retrouveront sans peine l’esprit de sa quête traduite en dessins.

1815-2015 : pour commémorer à leur manière le bicentenaire de la retraite de Russie, ils sont cinq amis (Tesson, deux autres Français et deux Russes) à se lancer dans un voyage un peu particulier : revenir sur les traces de l’armée napoléonienne en déroute. Départ de Moscou, jusqu’à Paris, en traversant la Biélorussie, la Pologne, l’Allemagne. En plein hiver et en ayant choisi des side-cars « Oural » (pour leur réputation), les intrépides se souviennent de l’Histoire. Cette excellente bande dessinée permet – notamment à de jeunes lecteurs, de faire le lien entre XIXème et XXIème siècles, et de raccrocher entre eux des pans de ce périple-débandade incroyable des soldats de la Grande Armée.

• « La jeune femme et la mer », Catherine Meurisse, éditions Dargaud, 116 pages, 22,50€.

Ce qu’on apprécie d’emblée en feuilletant simplement « La jeune femme et la mer », ce sont sans doute les couleurs et les formes, qui attirent l’œil par touches à la façon des estampes japonaises. C’est en effet dans le monde magique et mystérieux du Pays du Soleil levant que la dessinatrice française nous fait entrer. L’album est lui-même tiré de ses séjours au Japon, lorsque Catherine Meurisse avait cherché à en découvrir les paysages et les coutumes. Mais les uns comme les autres ne se laissent pas facilement capturer.

En compagnie de son double japonais et de compagnons comme le farceur « tanuki », animal de la mythologie japonaise ressemblant à un raton-laveur, l’héroïne apprend à apprivoiser la nature du pays d’Hokusai et à troquer sa naïveté contre la sagesse. Les dessins de « La jeune femme et la mer » sont à la fois légers et pleins de poésie, et l’humour n’est pas absent des pages.

Jeanne RIVIERE

Lens/OM : le live OM du Méridional

© DR
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Patrimoine – L’archipel de Lérins, vers un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO

La tour monastère de l'abbaye (actuellement en travaux) © OB DR

Depuis la création de la liste du « Patrimoine Mondial de l’UNESCO » en 1978, on compte environ 2 000 sites classés. A ce jour, la France en rassemble 48. Alors que la ville de Nice a été parmi les heureux élus en 2021, les regards se tournent à nouveau vers le sud-est. Les îles de Lérins, au large de Cannes, sont en bonne voie pour le dossier.

Cela faisait déjà plusieurs années – depuis 2015 – que la ville de Cannes avait annoncé la candidature pour l’inscription de l’archipel de Lérins au patrimoine mondial de l’UNESCO. A la fin du mois de novembre dernier, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a transmis une réponse favorable au maire de la ville, David Lisnard. Dans ce courrier, elle reconnaît « l’importance patrimoniale des îles de Lérins » et annonce une avancée décisive, puisqu’il a été décidé « d’inscrire l’île monastique de Lérins (Saint-Honorat) sur la liste indicative nationale, étape préalable à toute poursuite d’une candidature à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ». Un premier feu vert très encourageant.

Un héritage historique et religieux exceptionnel

Il faut dire que le site justifie largement l’attention portée par le comité scientifique qui a tamponné la candidature. D’un point de vue historique et religieux, l’île principale, Saint-Honorat, représente une continuité monastique (malgré les changements d’Ordres et de rares parenthèses) de 1 600 ans; ce qui ne veut pas dire que son histoire soit de tout repos…

L’église abbatiale © OM DR

L’archipel se compose de cinq îles, dont deux seulement sont assez larges pour être habitées : Sainte-Marguerite, la plus grande, dont le fort aurait abrité le fameux prisonnier du XVIIème siècle surnommé « L’Homme au masque de fer ». L’autre, Saint-Honorat, se nomme d’après celui qui, au Vème siècle, est venu vivre une existence retirée du monde. La région provençale est ensuite évangélisée par un certain nombre d’évêques venant de l’île.

Au fil des siècles, l’abbaye fortifie ses murs pour faire face aux agressions extérieures, notamment les barbaresques. Elle connaît aussi une brève incursion espagnole entre 1635 et 1637.

Une touche de fantaisie féminine

A la veille de la Révolution, en 1788, il ne reste plus qu’une poignée de moines à l’abbaye. Cette dernière est donc fermée… et confisquée à la Révolution. C’est une actrice de la Comédie française fuyant les troubles révolutionnaires qui achète le couvent et y vit pendant près de vingt ans. Trouvant trop triste la salle capitulaire, mademoiselle Sainval y fait peindre des scènes de conversations galantes entre bergers et bergères, et transforme le couvent en lieu de fête.

Vue depuis le débarquadère de l’île © OB DR

En 1869, l’île est rachetée par l’évêque de Fréjus et des moines cisterciens venus de l’abbaye de Sénanque (Vaucluse) viennent s’y installer. Lors des troubles anticléricaux du début XXème, les moines ne sont pas expulsés, étonnemment. Aujourd’hui, l’île connaît en été une énorme fréquentation des touristes, Lériniens d’un jour, qui viennent visiter le couvent (les bâtiments accessibles aux visiteurs du moins), se baigner, mais aussi marcher sur les sentiers – pourquoi pas spirituels ! de coin enchanteur.

Ces dernières années, l’île prend soin de mettre en place des bonnes pratiques durables et de préserver le territoire au maximum tout en continuant d’y accueillir du monde. L’histoire du site, ainsi que le travail mené par la mairie de Cannes, en partenariat avec l’abbaye de Lérins (une vingtaine de moines désormais) et d’autres acteurs de la région, justifierait amplement une inscription de cet archipel exceptionnel à la Liste de l’UNESCO.

Jeanne RIVIERE