samedi 2 novembre 2024
Accueil Blog Page 356

Région Sud : le variant Delta de plus en plus présent

© Pxb

L’Agence Régionale de Santé observe une reprise de l’épidémie dans les départements de la Région Sud (hormis les Alpes-de-Haute-Provence), qui voient aussi beaucoup d’échanges de flux touristiques.

Le taux d’incidence remonte en raison de la présence du variant Delta, et le nombre de clusters détectés est en hausse également. Le variant est à l’origine de plus de 80% des cas de covid détectés.

Le taux d’incidence est pour l’instant de 110 cas pour 100 000 habitants. Emmanuel Macron, lundi dernier 12 juillet, avait annoncé que « des mesures de freinage pourront être prises par nos préfets » dans les départements où le taux d’incidence dépasserait 200. Cela concerne pour l’instant seulement (en métropole) les Pyrénées-Orientales.

En terme de vaccination : au 11 juillet, 58% de la population de la Région Sud de 12 ans et plus avait reçu au moins une première injection de vaccin, et 47% avait bénéficié d’une couverture vaccinale complète.

A chacun sa passion ! Le calendrier des Jeux Olympiques 2021

© WKMC

Les Jeux Olympiques démarrent officiellement le vendredi 23 juillet 2021 à Tokyo (Japon) et se termineront le dimanche 8 août. A noter : certains matches de football et de softball commenceront dès le 21 juillet. Voici le calendrier général des JO, épreuve par épreuve et par ordre chronologique. Attention au décalage horaire; pour les aficionados qui désirent visionner les épreuves en direct, il faudra parfois se lever en pleine nuit : les épreuves se dérouleront quotidiennement entre 1h du matin et 15h, heure française.

Football : du 21 juillet au 7 août 2021

Softball : du 21 au 27 juillet 2021

Aviron : du 23 au 30 juillet 2021

Badminton : du 24 juillet au 2 août 2021

Basketball 3×3 : du 24 au 28 juillet 2021

Beach-volley : du 24 juillet au 7 août 2021

Boxe : du 24 juillet au 8 août 2021

Cyclisme Route : 24, 25, et 28 juillet 2021

Equitation dressage, concours et saut : du 24 juillet au 7 août 2021

Escrime : du 24 juillet au 1er août 2021

Gymnastique Artistique : du 24 juillet au 3 août 2021

Haltérophilie : du 24 juillet au 6 août 2021

Handball : du 24 juillet au 8 août 2021

Hockey sur gazon : du 24 juillet au 6 août 2021

Judo : du 24 au 31 juillet 2021

Natation : du 24 juillet au 1er août

Water-polo : du 24 juillet au 8 août 2021

Taekwondo : du 24 au 27 juillet 2021

Tennis : du 24 juillet au 1er août

Tennis de table : du 24 juillet au 6 août

Tir rifle & pistol et shotgun : les 24 juillet et 2 août 2021

Volley-ball : du 24 juillet au 8 août 2021

Basketball : du 25 juillet au 8 août 2021

Canoë-kayak slalom en eau vive : les 25 et 30 juillet 2021

Natation plongeon : du 25 juillet au 7 août 2021

Skateboard street et park : du 25 juillet au 5 août 2021

Surf : du 25 au 28 juillet 2021

Voile : du 25 juillet au 4 août 2021

Cyclisme VTT : 26 et 27 juillet 2021

Rugby à sept : du 26 au 31 juillet 2021

Triathlon : les 26, 27 et 31 juillet 2021

Baseball : du 28 juillet au 7 août 2021

Cyclisme BMX Frestyle et Racing : les 29 juillet et 1er août 2021

Golf : du 29 juillet au 7 août 2021

Gymnastique Trampoline : les 30 et 31 juillet 2021

Athlétisme : du 30 juillet au 8 août

Lutte : du 1er au 2 août 2021

Canoë-kayak-sprint en eau calme : du 2 au 8 août 2021

Cyclisme Piste : du 2 au 8 août 2021

Natation synchronisée : du 2 au 7 août 2021

Escalade sportive : du 3 au 6 août 2021

Natation Marathon : les 4 et 5 août 2021

Karaté : du 5 au 7 août 2021

Marche : 5 et 6 août 2021

Pentathlon moderne : du 5 au 7 août 2021

Gymnastique Rythmique : du 6 au 8 août 2021

Marathon : 7 et 8 août 2021

Les 5 leçons d’un Tour de France… pas très pimenté

© TDF

Le Tour de France 2021 s’est terminé hier, dimanche 18 juillet. Après trois semaines laborieuses, les coureurs ont pu exprimer leur joie d’avoir bouclé le défi. Mais pour le public, ce Tour n’a pas été particulièrement palpitant. Que retenir de l’épreuve 2021 ?

1. Des performances qui relancent les suspicions de dopage

Ce Tour de France 2021 aura été marqué par l’ultra-domination d’une poignée de coureurs, dont Tadej Pogacar. Sa performance a écrasé celle des autres, relançant les suspicions de dopage. Il n’y a pas de preuve formelle, mais pour les experts du cyclisme, le doute est largement permis. La puissance en watt (« produit de la force donnée sur les pédales, par la vitesse de rotation des manivelles » soit le produit de la force exercée sur un objet par sa vitesse de déplacement) dégagée par Tadej Pogacar lors de ses victoires en montagne dépassent le seuil normal. Ses performances répétées, et sans donner l’impression de fatigue, insinuent le doute. Le site ChronoWatts a établi un indice de confiance par équipe. Noté sur 20, l’équipe perd des points en fonction de ses performances et si elle a déjà était épinglée pour dopage.

L’équipe de Tadej Pogacar est celle qui suscite le plus de suspicion. La performance générale de l’équipe UAE Team Emirates dépasse ce qu’un corps humain peut endurer sans aucune substance. Mais encore une fois, aucune preuve tangible n’est venue valider la suspicion.

2. Des leaders absents

Il est vrai que la domination de Pogacar est due aussi en partie à l’absence de vrai leader dans ce Tour. Aucun des coureurs derrière lui n’était venu avec la réelle ambition de gagner ce Tour de France 2021 si ce n’est Richard Carapaz. Egan Bernal, vainqueur du Tour 2019, avait décidé de prioriser le Giro (Tour d’Italie) qu’il a d’ailleurs gagné. Mais même s’il avait décidé de monter en selle pour le Tour de France, il n’aurait sans doute pas pu rivaliser avec Pogacar ; à comparer leur puissance en watt, Bernal aurait été battu. Geraint Thomas, le vainqueur 2018 n’a été que l’ombre de lui-même, tout comme son ancien coéquipier Chritopher Froome, fantomatique ; à tel point que ses performances passées posent encore plus de questions aujourd’hui. Comment un grand champion a-t-il pu sortir de l’anonymat du jour au lendemain et y retourner aussitôt une fois qu’il a changé d’équipe ? Primoz Roglic, qui aurait dû être le principal adversaire de Pogacar sur ce Tour a dû abandonner à la suite de sa chute. Richard Carapaz, lui, n’a pas pu suivre le rythme.

3. Une ultra domination de Pogacar

Cela n’aura échappé à personne, Tadej Pogacar, le jeune prodige, aura dominé ce Tour de la tête et des épaules. Ramenant 3 maillots dans ses valises (maillot jaune, maillot à pois, maillot vert), il n’aura pas eu la moindre concurrence. Il est le plus jeune coureur s’offrant deux Tours de France consécutifs en remportant à chaque fois 3 maillots distinctifs.

4. Le retour de Mark Cavendish

Mark Cavendish était tombé en dépression et avait sérieusement songé à arrêter sa carrière. Il a appris 3 jours avant le départ du Tour de France qu’il y participerait bien, à la suite de l’abandon de l’un de ses coéquipiers. Pour un coureur sans réelle préparation pour le Tour, on peut dire qu’il aura plutôt bien réussi. Avec 4 victoires d’étape, le maillot vert sur les épaules et le record d’Eddy Merckx égalé, Mark Cavendish ne doit finalement pas regretter d’avoir fait le voyage.

5. Des conditions dantesques en première semaine

La première semaine du Tour n’aura pas été de tout repos, loin de là. Entre les chutes, les conditions climatiques difficiles et la vive allure, la course aura provoqué beaucoup de casse. Plus de 40 abandons au total et des coureurs épuisés physiquement et mentalement.

Bref, le Tour de France 2021 n’aura pas été des plus passionnants en terme de suspens. Pogacar s’est imposé trop tôt comme le futur vainqueur ; à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Le Tour ne restera pas dans les annales, à l’inverse de certains autres qui offraient des duels légendaires : Schleck-Contador (2010-2011), Ulrich-Armstrong (2003) – bien que ce dernier ait été depuis démis de ses titres pour dopage – ou tant d’autres.

Mayeul LABORDE

Calanques marseillaises : vers un système de réservation ?

© LM

Un certain nombre de mesures ont déjà été prises afin d’endiguer l’afflux de touristes dans les calanques autour de Marseille : routes fermées, communications de contre-encouragement… mais désormais, une autre réflexion est évoquée, pour appliquer des quotas de visiteurs : un système de réservation (gratuite).

A l’hiver prochain, un essai d’une durée de 6 mois sera effectué pour la calanque de Sugiton, considérée comme l’une des plus fragilisées par les visites (elle accueille parfois plus de 2000 personnes en une journée.) Les personnes présentes sur le lieu devront être munies « d’un permis de visite nominatif, valide pour le jour et la plage horaire considérée, à présenter en cas de contrôle« . Le quota sera plafonné à 500 personnes.

La mesure pourrait s’étendre à d’autres calanques dans les mois qui suivent. A l’étranger (aux Etats-Unis par exemple), ce système de réservation pour les espaces nationaux est largement utilisé, et souvent payant.

Tour de France étape 21 : Chatou > Champs-Elysées – Cavendish rate le record, Pogacar célèbre son deuxième Tour

© TDF

Le Tour de France 2021 touche à sa fin. L’occasion pour le Maillot jaune Tadej Pogacar de célébrer sa victoire sur les Champs avec une coupe de champagne et son équipe. Comme d’habitude, la dernière étape du Tour se sera déroulée dans une ambiance bon enfant. Des sourires, des rires et des blagues entre coureurs.

De la bonne humeur pour cette dernière étape. Après trois dures semaines, les coureurs peuvent savourer leur bouclage du Tour de France. 42 abandons sur 184 coureurs qui avaient pris le départ sont tout de même à signaler. L’un des Tours déplorant le plus d’abandons, donc. Une preuve de la tension et de la dureté de cette année. Le temps cataclysmique dans les Alpes et les nombreuses chutes de la première semaine auront laissé des séquelles.

Dans cette dernière étape, le peloton est arrivé regroupé pour disputer un sprint massif. Et cette fois-ci, ce n’est pas Mark Cavendish qui s’est imposé mais bien Wout Van Aert. Après sa victoire d’hier, il réalise un joli doublé. Mark Cavendish ne bat pas le record d’Eddy Merckx et reste sur 4 victoires sur ce Tour. Il peut se consoler avec le maillot vert.

Vainqueur de l’étape : Wout Van Aert (Jumbo-Visma)

Maillot jaune (vainqueur du Tour) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Mark Cavendish (Deceuninck – Quick-Step)

Maillot Blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Abandons (42) : Ignatas Konovalovas (Groupama – FDJ), Jasha Sûtterlin (Team DSM), Cyril Lemoine (B&B Hotels), Marc Soler (Movistar Team), Robert Gesink (Jumbo – Visma), Jack Haig (Bahrain Victorious), Caleb Ewan (Lotto Soudal), Primoz Roglic (Jumbo – Visma), Tim Merlier (Alpecin Fenix), Mathieu Van der Poel (Alpecin Fenix), Nans Peters (AG2R – Citroën), Arnaud Démare (Groupama – FDJ), Jacopo Guarnieri (Groupama -FDJ), Anthony Delaplace (Arkea – Samsic), Jasper De Bruyst (Lotto Soudal), Stefan De Bod (Astana), Nicholas Dlamini (Team Qhubeka Nexthash), Loïc Vliegen (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux), Bryan Coquard (B&B Hotels), Jonas Koch (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux), Tony Martin (Jumbo-Visma), Luke Rowe (Ineos Grenadiers), Miles Scotson (Groupama – FDJ), Daniel Mclay (Team Arkea – Samsic), Tiesj Benoot (Team DSM), Tosh Van der Sande (Lotto Soudal), Victor Campanaerts (Team Qhubeka Nexthash), Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), Roger Kluge (Lotto Soudal), Lucas Hamilton (Team Bikeexchange), Simon Yates (Team Bikeexchange), Michael Gogl (Team Qhubeka Nexthash), Warren Barguil (Team Arkéa – Samsic), Soren Andersen Kragh (Team DSM), Nacer Bouhanni (Arkéa – Samsic), Edvald Boassen hagen (Total Energies), Vincenzo Nibali (Trek – Segafredo), Amund Grondahl Jansen (Team Bikeexchange), Steven Kruijswijk (Jumbo-Visma), Michael Woods (Israel Start-up Nation), Miguel Angel Lopez (Movistar Team), Jakop Fuglsang (Astana).

Mayeul LABORDE

Matisse en Corse : l’éblouissement des couleurs

Matisse, "La mer en Corse, le Scoud", 1898. Musée de la Corse © Succession H. Matisse

Un éblouissement : c’est sans doute ainsi que l’on pourrait résumer en un mot le séjour d’Henri Matisse (1859-1954) en Corse en 1898. Cette date marque un tournant dans la vie artistique du peintre. C’est sur cette île de beauté que se joue le renversement des acquis académiques et conventionnels du XIXème siècle. Le musée de Corte (Corti en langue corse) prépare une exposition qui promet une magnifique mise à l’honneur de l’artiste.

« C’est à Ajaccio que j’ai eu mon grand émerveillement pour le Sud que je ne connaissais pas encore. Bientôt me vint comme une révélation, l’amour des matériaux pour eux-mêmes. Je sentis se développer en moi la passion de la couleur », confie Henri Matisse dans ses Ecrits et propos sur l’art. Le jeune homme de 28 ans découvre l’île à l’occasion de son voyage de noces en compagnie de son épouse Amélie. Une double histoire d’amour…

Une terre bleue comme une orange

Le bleu et l’orange surtout le frappent. Ces couleurs, il les applique déjà de temps à autre à sa façon dans ses tableaux ; mais il les pressent plutôt qu’il ne les connaît. Les découvrir dans la nature lui ouvre les yeux. « La mer bleue, bleue, si tellement bleue qu’on en mangerait« , écrit-il à l’un de ses amis. Ce voyage marque un déclic dans sa manière de peindre : sur la route du fauvisme, en passant par l’étape du pointillisme. Officialisé en 1905, le fauvisme (dont Matisse s’affirmera comme le chef de file) privilégie les couleurs violentes en larges aplats, les contours marqués et la simplification du dessin, pour une sensation visuelle provocatrice.

Aucun peintre avant Matisse ne s’était aventuré si loin avec une telle liberté artistique. En l’espace de six mois, Henri Matisse peint 55 tableaux qui reflètent l’esprit méditerranéen qui l’a conquis.

Matisse, « Perroquets de tulipes », 1905 © Flickr JL Maziere

Une réunion d’œuvres exceptionnelle

A Corte, le musée prépare une exposition qui rassemble des œuvres rarement montrées au public, et réunies exceptionnellement : 20 de ces tableaux peints en Corse et des dessins à la plume issus de plusieurs musées : le SFMoMA de San Francisco, le Musée Pouchkine de Moscou, la Fondation Rosengart de Lucerne, de nombreux musées français (le Musée d’Art moderne de Troyes, le Musée de l’Annonciade de Saint-Tropez, le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le Musée Matisse de Nice, le Musée Matisse du Cateau-Cambrésis, le Musée National d’Art Moderne de Paris), la Fondation Pierre et Tana Matisse de New York et de prestigieuses collections privées, grâce au concours de la famille Matisse et des archives Matisse.

L’exposition a été pensée dans la continuité de l’achat réalisé en décembre 2019 par la Collectivité de Corse d’un tableau de Matisse « La mer en Corse, le Scoud » daté de 1898. Cette acquisition revêt une grande importance symbolique pour les collections publiques corses.

Matisse, « La Danse », 1909-1910 © Flickr JP Dalbéra

La période corse de Matisse reste relativement peu connue, malgré son rôle capital dans la vie du peintre et pour la vie artistique de l’époque. L’exposition entend justement la situer dans le contexte de ses œuvres précédentes et suivantes. Elle commence donc en 1895 avec les premières peintures de plein air peintes en Bretagne où Matisse expérimente l’impressionnisme sur les sites peints à Belle-Île par Monet. Elle se termine sur la grande révolution artistique du fauvisme en 1905, grâce à des prêts majeurs, Rue du soleil à Collioure, une aquarelle du Musée Matisse du Cateau-Cambrésis et La Moulade provenant d’une collection privée. Une révélation des couleurs, qui exprime encore aujourd’hui l’émerveillement des voyageurs face à la beauté des paysages corses.

Jeanne RIVIERE

Musée de la Corse à Corti, 1898, Matisse en Corse, « un pays merveilleux », du 24 juillet au 30 décembre 2021 ; l’exposition est en attente d’autorisation pour ouvrir en raison du covid.

Tour de France étape 20 : Libourne > Saint-Emilion – Une hiérarchie respectée

© TDF

Dans ce contre-la-montre individuel reliant Libourne à Saint-Emilion, aucune surprise n’est à déclarer. Dans cette étape, on aura davantage regardé les magnifiques paysages de la région.

Wout Van Aert, l’un des favoris pour la victoire d’étape, a gagné en dominant largement ses adversaires. Côté classement général, aucun mouvement, avec un top 10 identique à celui d’hier. Plus aucun enjeu dans ce Tour de France sans grand suspens. Le seul petit point d’interrogation reste sur le maillot vert dont Cavendish pourrait encore s’emparer demain, même si les chances apparaissent très minces.

Les passionnés de cyclisme vont pouvoir vibrer très rapidement devant les Jeux Olympiques (23 juillet – 8 août) ou la Vuelta (Tour d’Espagne) qui arrivent à grand pas. La Vuelta aura lieu entre le 14 août et le 5 septembre. Quant au Tour De France… on ne peut honnêtement qu’espérer qu’il sera plus captivant l’année prochaine.

Vainqueur d’étape : Wout Van Aert (Jumbo-Visma)

Maillot jaune (leader du Tour) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Mark Cavendish (Deceuninck – Quick-Step)

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Abandons (41) : Ignatas Konovalovas (Groupama – FDJ), Jasha Sûtterlin (Team DSM), Cyril Lemoine (B&B Hotels), Marc Soler (Movistar Team), Robert Gesink (Jumbo – Visma), Jack Haig (Bahrain Victorious), Caleb Ewan (Lotto Soudal), Primoz Roglic (Jumbo – Visma), Tim Merlier (Alpecin Fenix), Mathieu Van der Poel (Alpecin Fenix), Nans Peters (AG2R – Citroën), Arnaud Démare (Groupama – FDJ), Jacopo Guarnieri (Groupama -FDJ), Anthony Delaplace (Arkea – Samsic), Jasper De Bruyst (Lotto Soudal), Stefan De Bod (Astana), Nicholas Dlamini (Team Qhubeka Nexthash), Loïc Vliegen (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux), Bryan Coquard (B&B Hotels), Jonas Koch (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux), Tony Martin (Jumbo-Visma), Luke Rowe (Ineos Grenadiers), Miles Scotson (Groupama – FDJ), Daniel Mclay (Team Arkea – Samsic), Tiesj Benoot (Team DSM), Tosh Van der Sande (Lotto Soudal), Victor Campanaerts (Team Qhubeka Nexthash), Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), Roger Kluge (Lotto Soudal), Lucas Hamilton (Team Bikeexchange), Simon Yates (Team Bikeexchange), Michael Gogl (Team Qhubeka Nexthash), Warren Barguil (Team Arkéa – Samsic), Soren Andersen Kragh (Team DSM), Nacer Bouhanni (Arkéa – Samsic), Edvald Boassen hagen (Total Energies), Vincenzo Nibali (Trek – Segafredo), Amund Grondahl Jansen (Team Bikeexchange), Steven Kruijswijk (Jumbo-Visma), Michael Woods (Israel Start-up Nation), Miguel Angel Lopez (Movistar Team).

Mayeul LABORDE

OM – William Saliba, la bonne pioche

William Saliba signant son contrat aux côtés de Pablo Longoria © WS

L’Olympique de Marseille enregistre sa 9ème recrue du mercato. Après Guendouzi, Ünder, Gerson, Balerdi, Peres, De La Fuente, Nadir et Ben Seghir, c’est autour de Saliba de poser ses valises sur la Canebière. Le jeune défenseur arrive en provenance d’Arsenal sous forme d’un prêt.

William Saliba est un solide défenseur d’1m93. Né le 24 mars 2001, il n’a que 20 ans et promet beaucoup. Malgré son gabarit imposant, Saliba possède une bonne technique et une bonne qualité de relance. Malgré son jeune âge, il compte déjà 58 matches en Ligue 1 : 36 à Saint-Etienne et 22 à Nice. Le joueur n’aura pas besoin d’un temps d’adaptation.

Une bonne expérience, un talent certain, un prix raisonnable et une adaptation immédiate : voilà une nouvelle bonne pioche de la part de Pablo Longoria qui continue d’améliorer l’effectif.

Mayeul LABORDE

Tour de France étape 19 : Mourenx > Libourne – Mohoric, une victoire solitaire extraordinaire

Matej Mohoric © TDF

Dans une étape de plaine promise aux sprinteurs, Matej Mohoric est venu jouer les trouble-fête. Il s’impose en solitaire pour la deuxième fois sur ce tour de France. Une victoire plus incroyable encore que sa première.

Alors qu’on aurait pensé que les sprinteurs gagneraient cette étape, ils ont finalement laissé filer une échappée de 26 coureurs. Mohoric l’aura dominée. Il devance ainsi Christophe Laporte (Cofidis) et Casper Pedersen (Team DSM) qui n’auront pas réussi à le suivre. Il réalise avec cette victoire un nouveau tour de force en parcourant 25 kilomètres seul. Personne ne pensait qu’il tiendrait la distance.

L’échappée a en réalité pu aller au bout grâce à la lutte pour le maillot vert. Mark Cavendish ne comptant plus que 35 points d’avance sur son dauphin, il ne voulait pas prendre le risque de le perdre. Il a donc volontairement laissé l’échappée partir en ne faisant pas rouler son équipe. Il lui suffit maintenant d’assurer sur les Champs-Elysées pour revêtir le maillot vert du Tour de France 2021.

Du côté des favoris, rien à signaler. Le classement général n’a pas bougé pour le top 10. Ils se réservent pour le contre-la-montre de demain. La lutte pour la deuxième place sera à observer de près.

Vainqueur de l’étape : Matej Mohoric (Bahrain Victorious)

Maillot jaune (leader du Tour) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Maillot vert (meilleur sprinteur) : Mark Cavendish (Deceuninck – Quick-Step)

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Abandons (39) : Ignatas Konovalovas (Groupama – FDJ), Jasha Sûtterlin (Team DSM), Cyril Lemoine (B&B Hotels), Marc Soler (Movistar Team), Robert Gesink (Jumbo – Visma), Jack Haig (Bahrain Victorious), Caleb Ewan (Lotto Soudal), Primoz Roglic (Jumbo – Visma), Tim Merlier (Alpecin Fenix), Mathieu Van der Poel (Alpecin Fenix), Nans Peters (AG2R – Citroën), Arnaud Démare (Groupama – FDJ), Jacopo Guarnieri (Groupama -FDJ), Anthony Delaplace (Arkea – Samsic), Jasper De Bruyst (Lotto Soudal), Stefan De Bod (Astana), Nicholas Dlamini (Team Qhubeka Nexthash), Loïc Vliegen (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux), Bryan Coquard (B&B Hotels), Jonas Koch (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux), Tony Martin (Jumbo-Visma), Luke Rowe (Ineos Grenadiers), Miles Scotson (Groupama – FDJ), Daniel Mclay (Team Arkea – Samsic), Tiesj Benoot (Team DSM), Tosh Van der Sande (Lotto Soudal), Victor Campanaerts (Team Qhubeka Nexthash), Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), Roger Kluge (Lotto Soudal), Lucas Hamilton (Team Bikeexchange), Simon Yates (Team Bikeexchange), Michael Gogl (Team Qhubeka Nexthash), Warren Barguil (Team Arkéa – Samsic), Soren Andersen Kragh (Team DSM), Nacer Bouhanni (Arkéa – Samsic), Edvald Boassen hagen (Total Energies), Vincenzo Nibali (Trek – Segafredo), Amund Grondahl Jansen (Team Bikeexchange), Steven Kruijswijk (Jumbo-Visma).

Mayeul LABORDE

L’économie sociale et solidaire, écran de fumée ou véritable économie d’avenir ?

© Flickr

On entend de plus en plus souvent parler de « l’économie sociale et solidaire » (ESS). Et on pense souvent – à tort – que cette notion est récente. Certains n’y voient là qu’un terme de plus qui « fait joli » sans réel fondement. L’ESS est en réalité une notion relativement ancienne puisque ses racines plongent au cœur du XIXème siècle.

Qu’est-ce que l’ESS ? Sur le site du gouvernement, on trouve la définition suivante : « Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. » D’après ce que souligne cette définition, c’est bien au XIXème siècle que l’on voit apparaître les premières formes d’ESS. C’est à cette période que naissent les premières associations ouvrières, les coopératives de consommateurs et d’habitants et les sociétés de secours mutuel. Si le terme d’économie sociale et solidaire n’est alors pas encore employé, cette notion est de fait déjà appliquée.

Mais il faudra attendre le 31 juillet 2014 pour que l’ESS se dote d’un cadre juridique. La notion prenait déjà de plus en plus de place auprès des jeunes générations. Comme souvent, c’est au travers des initiatives privées que naît l’innovation, avant que cela soit repris et encadré par les institutions. L’ESS bénéficie aujourd’hui du soutien du gouvernement. En 2018, Emmanuel Macron a annoncé un pacte de croissance pour favoriser les entreprises de l’ESS. 340 millions d’euros ont ainsi été mobilisés sur la période 2018-2022 sur les 1 milliard d’euros de fonds publics et privés prévus à l’origine. La Chambre du Commerce et de l’Industrie œuvre également au développement des entreprises de l’ESS.

Aujourd’hui, les jeunes actifs recherchent de plus en plus des entreprises dont le fonctionnement et l’activité sont basés sur des principes de solidarité, d’équité et d’utilité sociale. L’économie sociale et solidaire, si elle est bien employée, peut se révéler un véritable atout pour le futur. Il faut néanmoins se méfier des entreprises qui s’en servent uniquement pour leur communication.

Charlie SALVIGNOL