Les Jeux olympiques d’Equitation à Tokyo ont commencé le 24 juillet et se terminent le 7 août.Les épreuves des Jeux olympiques de concours complet ont pris fin aujourd’hui à Tokyo.Regard sur ces dernières épreuves, et sur les cavaliers français.
Les épreuves par équipe
Les épreuves des Jeux olympiques de concours complet ont pris fin aujourd’hui à Tokyo. Après trois reprises de dressage légèrement en dessous des espérances françaises plaçant l’équipe de France en neuvième position, les trois cavaliers français de concours complet Christopher Six sur Totem de Brecey, Nicolas Touzaint sur Absolut Gold*HDC et Karim Laghouag sur Triton Fontaine ont réalisé de très beaux parcours sur l’épreuve du cross qui s’est tenue le dimanche 1er août à Tokyo, leur permettant de remonter sur la troisième place du podium provisoire par équipe.
Ce parcours de cross (44 difficultés réparties sur 4420m à réaliser en un temps limite de 7min45) avait été réduit du fait des intempéries qui avaient dégradé la qualité du terrain. Il n’en restait pas moins technique que les parcours de cross de haut niveau internationaux, et nos cavaliers français s’étaient rendus sur site chacun des 5 jours précédant l’épreuve pour reconnaître à pied ce parcours et ses difficultés. Avec seulement 1,6 point de pénalité lié au faible dépassement du temps imparti pour Christopher Six et Totem de Brecey, 0,40 point de pénalité pour Nicolas Touzaint et Absolut Gold*HDC et un magnifique parcours sans faute dans le temps pour Karim Laghouag et Triton Fontaine, nos cavaliers bleus ont brillé sur ce cross japonais.
Ce lundi 2 août avait lieu la dernière épreuve par équipe du concours complet, l’épreuve du saut d’obstacles. Le premier cavalier bleu à s’être élancé sur les barres était Nicolas Touzaint sur Absolut Gold*HDC; il réalise un parcours sans faute sur les obstacles mais avec un léger dépassement du temps imparti lui coûtant 0,40 point de pénalité. Ensuite, Karim Laghouag et Triton Fontaine sont sortis de ce parcours avec 4 points de pénalité à cause d’une barre tombée. C’est le très beau parcours sans faute de Christopher Six avec Totem de Brecey qui offre à la France sa 7ème médaille de bronze et 23ème médaille olympique de ces Jeux olympiques 2021. Avec cette troisième place en équipe, derrière la Grande-Bretagne championne olympique et l’Australie médaillée d’argent, nos trois cavaliers bleus ont évidemment pu se qualifier pour la finale individuelle.
La finale individuelle
Cette finale individuelle de concours complet était un parcours de saut d’obstacles très technique puisque sur 25 cavaliers partants, seulement deux ont réussi à le réaliser sans fautes sur les barres et dans le temps imparti. Un de ces deux cavaliers est le Français Nicolas Touzaint qui réalise un superbe parcours, lui offrant la tête du classement provisoire pendant quelques minutes. Malheureusement, le Français s’est vu reculer à la 6ème place du classement final de l’épreuve remportée par l’Allemande Julia Krajewski et sa jument française Amande de B’neville qui ont tout simplement survolé les barres. La médaille d’argent individuelle revient au Britannique Tom McEwen et Toledo de Kerser suivi par l’Australien Andrew Hoy et Vassily de Lassos médaillés de bronze. Nos Français, eux, ont respectivement terminé 6ème (Nicolas Touzaint & Absolut Gold*HDC, sans faute), 7ème (Christopher Six & Totem De Brecey, 4 points sur une barre) et 12ème (Karim Laghouag & Triton Fontaine, 8 points sur deux barres et 0,80 point de temps dépassé) de cette finale individuelle.
Place maintenant à la dernière épreuve de ces Jeux olympiques 2021 d’équitation, le saut d’obstacles, du mardi 3 août au samedi 7 août, avec les deux premiers jours réservés aux épreuves individuelles suivis des deux épreuves par équipes. En espérant que les cavaliers français repartent du Japon avec le titre de champions olympiques, comme ils l’avaient fait à Rio en 2016 par équipe.
Après la tchatche et la légendaire exagération (« une bouture sur la réalité pour la rendre plus vraisemblable », disait Franck Fernandel), voici à présent une nouvelle spécialité marseillaise : il s’agit des larmes de crocodiles, c’est-à-dire des larmes hypocrites déversées avec force sanglots sur un drame ou une abomination pour émouvoir le bon peuple et en dissimuler l’origine scandaleuse.
J’ai lu avec consternation à peu près tous les commentaires parus dans la presse mainstream sur la tragédie de ces trois jeunes Nigérians qui se sont défenestrés le 17 juillet dernier à cinq heures trente du matin en sautant des 5ème et 7ème étages de la tour A2 de la cité des Flamants à Marseille (14ème) pour échapper aux flammes de leurs squats. Une tragédie atroce qui s’est soldée par trois morts, celles des trois jeunes Nigérians qui se sont précipités dans le vide et se sont écrasés au sol avant l’arrivée des secours, et trois blessés graves, deux hommes qui se sont jetés du deuxième étage et un bébé grièvement brûlé dans cet incendie criminel.
Pas un de ces commentaires éplorés, pas un seul, n’a fait la relation pourtant évidente, pourtant connue de tous, entre l’arrivée clandestine de ces migrants du Nigéria qui forcent délibérément nos frontières pour occuper des appartements sans droit ni titre et le drame horrible qui s’est ensuivi.
Pas un seul de ces commentateurs n’a osé incriminer les méfaits de l’immigration invasive, souvent extra-européenne, qui perturbe les équilibres sociaux, démographiques, économiques et identitaires dans les quartiers nord de Marseille et bien au-delà dans toute la France. Ce silence coupable, ce silence complice, c’est le résultat des aberrations du politiquement correct, du chauvinisme diversitaire et du délire socialo-progressiste.
Ce que je veux dire ici, c’est que la plupart des journalistes de la presse mainstream, ceux qui travaillent dans les médias de masse et reflètent les courants de pensée dominants, sont aveuglés par leur idéologie diversitaire et obnubilés par la discrimination dite positive qu’ils s’ingénient à promouvoir pour idéaliser le « vivre ensemble » dans une société de plus en plus fractionnée par ses « communautés » où la nation n’est plus qu’un souvenir historique.
Or, la mission première d’un journaliste, n’est pas de faire prévaloir ses propres convictions mais de dire la vérité. C’est la base de toute démocratie où le peuple a encore son mot à dire. La devise du Méridional est la suivante : « Les commentaires sont libres, les faits sont sacrés ». La charte professionnelle de la presse française stipule clairement « qu’un journaliste digne de ce nom tient la déformation des faits et le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles et qu’il prend la responsabilité de tous ses écrits ».
Qu’attendent-ils donc pour accomplir leur devoir tout entier sans tordre les faits à leur convenance et sans omettre des faits d’évidence ? Qu’attendent-ils donc pour préciser que ces jeunes Nigérians n’avaient rien à faire dans ces tours A1 et A2 des Flamants où seuls quinze locataires ont un bail en règle tandis qu’une bonne centaine de squatteurs s’approprient les appartements en démolissant les portes d’entrée pour s’y introduire ?
Immigration et mafia des squats
Ces immigrés clandestins savent parfaitement que quarante-huit heures plus tard, grâce à la loi Dalo qui est dirigée contre le droit de propriété, ils seront quasiment les heureux propriétaires de fait de leur squat. Pourquoi se gêneraient-ils ?
Donc, premier scandale délibérément passé sous silence par la presse anti France : celui de l’immigration clandestine que le pouvoir encourage à tout va et qui ne fait qu’ajouter de la misère à la misère et du racisme au racisme. Second scandale: celui d’une loi scélérate, la loi Dalo, qui rend n’importe quel cambrioleur propriétaire de votre domicile si vous n’avez pas déposé une plainte contre lui dans les quarante-huit heures qui suivent son intrusion.
Seul Lionel Royer-Perreaut, maire LR des 9ème et 10ème arrondissements de Marseille et président de « 13 Habitat », le bailleur des Flamants, a expliqué en termes pertinents et mesurés pourquoi il se sentait gêné aux entournures : « C’est un drame qui illustre les limites d’un Etat de droit victime de la lourdeur de certaines procédures et de l’insuffisance de certaines lois qui nous empêchent d’agir quand il est encore temps, s’excuse-t-il. Nous, les bailleurs, nous constatons que les cités sont de moins en moins attractives à cause de l’accroissement des trafics et nos vacances de logements sont importantes. Dès lors, quand nous sommes confrontés à des implantations de squats, nous nous trouvons très seuls pour agir. »
Il est vrai que la police est souvent trop occupée pour intervenir dans les quarante-huit heures afin d’expulser les intrus et, au-delà, c’est la justice qui tranche plusieurs mois après sans qu’on soit sûr de l’expulsion qui s’impose. Pendant ce temps, les filières structurées du grand banditisme prennent de force les appartements du bailleur et les sous-louent à des migrants en les obligeant à participer au trafic ou à s’adonner au proxénétisme pour pouvoir payer leur dette locative…La situation est identique à Kallisté, à la cité Corot et à Campagne Levêque.
Ce que révèle en creux Lionel Royer-Perreaut, c’est qu’il existe à Marseille une « mafia des squats » qui prospère sur la misère de nouveaux venus qu’on a imprudemment admis sur notre territoire. C’est le troisième scandale que se gardent bien de dénoncer les valets de la bien-pensance, celui des marchands de sommeil et des vendeurs de mort en sachets.
Pourquoi les journalistes dûment avertis dissimulent-ils ces faits gravissimes ? Pourquoi se refusent-ils à dévoiler que dans certaines cités où sévissent les caïds de la drogue les trois quarts des logements sont squattés et servent surtout de bases de repli à leurs activités criminelles ?
Craignent-ils à ce point de dénoncer ce qui ressemble fort à une seconde rue d’Aubagne ? Ils se sont évertués à évoquer « un drame humain épouvantable » alors qu’il s’agit d’une tragédie politique doublement couverte par l’omerta des caïds et celle des journalistes. Car le feu qui a pris dans cette tour était intentionnel, les pompiers l’ont compris tout de suite. Il visait clairement à s’en prendre à la vie des Nigérians, soit parce qu’ils n’avaient pas acquitté leur « loyer », soit parce qu’ils refusaient de participer aux trafics très lucratifs des voyous.
Il s’agit donc purement et simplement d’une vendetta inter-ethnique opposant des trafiquants d’origine maghrébine à des migrants illégaux d’Afrique noire qui refusent de leur obéir ou se rebellent contre leurs prétentions financières.
Imaginez un instant que des Européens aient allumé cet incendie criminel, on aurait eu droit à des torrents d’articles stigmatisant « les Blancs racistes d’extrême droite« . Mais comme nous avons affaire en l’occurrence à des Français d’origine immigrée, il est impossible de fustiger leurs agissements, sauf à lézarder l’idéologie diversitaire d’une grande majorité de rédacteurs inféodés à la pensée obligatoire. Le cas s’était déjà produit à Marseille lors de l’incendie volontaire d’un camp de Roms perpétré par un Maghrébin raciste : l’affaire avait été enterrée.
Tel est le quatrième scandale que recèle cette dramatique affaire :la plupart des journalistes mainstream s’autocensurent pour donner libre cours à leur propagande diversitaire. Quand tous les méchants viennent d’ailleurs, il n’y a plus aucun manichéisme possible. C’est la faute à pas de chance.
Le cinquième scandale, qu’ils taisent pieusement, c’est que le Conseil départemental, en charge de l’accueil des jeunes migrants clandestins, débourse pour chacun d’eux une somme de 4000 euros mensuels pour les loger à l’hôtel, les nourrir, les vêtir, les soigner gratuitement et leur trouver du travail, s’ils sont employables. Et pendant ce temps-là, en désespoir de cause, nos agriculteurs et nos policiers se suicident, faute de ressources ou d’espoir.
Les journalistes mainstream ne parlent jamais des problèmes essentiels qui taraudent les Français : le retour des frontières, la fin de l’immigration invasive, la tolérance zéro contre les trafiquants, la traque effective des toxicomanes, l’application réelle des sanctions, la lutte contre les terroristes islamistes, l’abolition de la loi Dalo, la majoration des peines pour les récidivistes, la refondation de l’école…
Et vous vous demandez pourquoi la France est en perdition avec des journalistes qui trahissent ainsi leurs missions premières ?
Les Jeux olympiques d’athlétisme se déroulent entre le 30 juillet et le 8 août. Course, saut, lancer, marche… les épreuves sont nombreuses dans cette discipline. Benoît Z suit les athlètes français, et nous a partagé son carnet de bord des épreuves d’athlétisme des derniers jours :
Le marathonien français Benoît Zwierzchiewski, dit Benoît Z, a égalé le record d’Europe à Paris en 2003. Il demeure le recordman de France de la discipline, a été vainqueur du Marathon de Paris en 2002, et du Marathon de Marseille en 2009 et 2011. L’athlète développe aujourd’hui le sport grâce à sa salle de sport-santé-bien-être, Be Zen, située à Marseille.
Quel finish !
Alexis Phelut termine 3ème de sa série du 3 000 mètres steeple en 8’19 »36 et se qualifie pour la finale des Jeux olympiques de Tokyo ! L’athlète de Clermont Auvergne Athlétisme ne pouvait pas mieux rêver pour sa toute première sélection chez les seniors.
Il a tout donné !
Morhad Amdouni prend la 10ème place de la finale olympique du 10 000 mètres en 27’53 »58 à Tokyo. L’aventure nippone du licencié de Val d’Europe Montévrain Athlétisme se poursuivra le dimanche 8 août avec le marathon.
Quelle course ! Magnifique !
Gabriel Tual se classe 3ème de sa demie du 800 mètres en 1’44 »28, nouveau record personnel, et se qualifie au temps pour la finale des Jeux olympiques de Tokyo2020. Rendez-vous mercredi 4 août à 14h05 pour l’athlète de l’US Talence Athlétisme !
Si près du top 8 !
Rouguy Diallo a pris la 9ème place de la finale olympique du triple saut avec 14,38 m (+0.9) à Tokyo. Avant-dernière concurrente à s’élancer, Kimberly Williams a dépassé la Française sur sa toute dernière tentative pour intégrer in extremis le groupe des finalistes.
La première finale olympique de sa carrière
Dans la nuit de dimanche à lundi (en France), Quentin Bigot s’est qualifié en beauté pour la finale du lancer de marteau, avec un second jet à 78,73 mètres; confortablement au-dessus des 77,50 mètres exigés pour la participation à la suite. Le Français disputera donc la première finale olympique de sa carrière, mercredi 4 août à 13h15.
19 ans et un sacré sens de la gagne
Gémima Joseph, unique athlète française sur le 200 mètres aux JO de Tokyo, a empoché lundi sa qualification pour les demi-finales, en terminant 3ème de sa série (22″94). Devant elle, la Suissesse Mujinga Kambundji (22 »26) et l’Américaine Anavia Battle (22 »54).
Les prochaines épreuves à surveiller ce lundi 2 août : 12h32 : Gémima Joseph en demi-finale du 200 mètres 14h15 : Alexis Phelut en finale du 3 000 mètres steeple.
A partir du 6 août (et jusqu’au 10 octobre), le Chef étoilé Mory Sacko s’installera au restaurant panoramique du Cercle des Nageurs de Marseille. Une collaboration qui s’établit à l’occasion du centenaire du club. L’installation, terrasse éphémère, est indépendante des autres installations du club (pizzeria etc.)
Le Chef Mory Sacko, candidat de Top Chef saison 11, propose une cuisine street-food aux notes africaines et asiatiques mélangées.
La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur regorge de trésors. De belles pépites de villages transmettent l’histoire et les fiertés du territoire. Chaque dimanche de ce mois d’août, Le Méridional a choisi de mettre en valeur, après visite, un village de la région.
On est surpris, en arrivant à Lourmarin (Vaucluse), de se sentir si dépaysé, alors même que le village se trouve à 70 km de Marseille, un peu moins d’Avignon et seulement à une trentaine de kilomètres d’Aix-en-Provence. Au pied du massif du Luberon (les Lourmarinois ne s’accordent pas sur la prononciation du nom de ce massif montagneux qui s’étend sur plus de 60 kilomètres : « Luberon » ou « Lubéron » ?) et situé non loin de la Durance (affluent du Rhône), qui marque aussi la limite avec le département des Bouches-du-Rhône, il est entouré d’arbres fruitiers et d’oliviers.
L’histoire à Lourmarin a laissé des traces : dans son nom d’abord, dont l’origine n’est pas établie, mais qui aurait été forgé par les Romains ; et des traces concrètes : vestiges d’une nécropole de la période du Bronze, ruines de forteresses romaines. Au VIIème siècle, la vague sarrasine venue d’Espagne apporte la désolation. Et plus tard, au XVème siècle, le château est édifié sur les restes d’une ancienne forteresse ; il a été très bien restauré en 1921-1923 par les soins d’un érudit et industriel lyonnais Robert Laurent-Vibert, alors qu’il allait servir de carrière de pierres… Quelques façades de maisons de l’époque Renaissance peuvent être repérées par le visiteur attentif, avec de belles fenêtres à meneaux.
Idéalement placé, le village connaît au cours des siècles une intensification des échanges commerciaux, malgré le départ de familles protestantes en 1685 lors de la révocation de l’Edit de Nantes. Autre souvenir sombre : la peste de 1720 qui, bien connue dans la région, n’épargne pas le village. A la Porte de la Cordière, de la Chapelle, de la Terrasse et des Moulins, que l’on peut encore franchir, des veilleurs étaient chargés de contrôler les personnes qui entraient ou sortaient.
Au XIXème siècle, Lourmarin bénéficie du renouveau économique qui est alors en cours dans toute la région. Le commerce est florissant grâce à l’essor de l’agriculture et de l’artisanat. Au XXème siècle, côté historique, le village est fier de signaler que des personnalités telles que le général de Gaulle, Churchill ou la Reine mère Elizabeth (mère de Elizabeth II) sont passées par là. Côté littérature, deux grands amoureux du village : les écrivains Henri Bosco (1888-1976 – Le mas Théotime) et Albert Camus (1913-1960). Ce dernier avait décidé de réaliser à Lourmarin son rêve de posséder une maison dans le sud, grâce à l’argent de son prix Nobel de Littérature, décerné en 1957. Ce sera une maison discrète située aujourd’hui au 23 rue Albert Camus. Les deux écrivains sont enterrés au cimetière du village.
Lourmarin compte aujourd’hui moins de 1500 habitants à l’année. Labellisé parmi les « Plus Beaux Villages de France », il fait partie des lieux où se rejoignent de façon sobre l’histoire et le charme de la Provence. Avant de repartir, on peut aller flâner dans les ateliers d’artistes, et faire une provision de « gibassiers de Lourmarin », biscuits à l’huile d’olive en forme de feuille (à ne pas confondre avec les gibassiers-fougasses sucrés comme on en trouve au Four de Navettes de Marseille).
Les épreuves de judo aux Jeux olympiques de Tokyo ont commencé le 24 juillet et ont fini le 31. Retour sur les performances des athlètes français dans cette discipline, avec l’œil de Bastien Puget, entraîneur OM Judo.
« On a assisté à des Jeux olympiques très réussis, et qui finissent en apothéose avec la victoire française pour les équipes ; 7 médailles sur le plan individuel.
On a sans doute raté des médailles d’or qu’on pouvait espérer, c’est vrai ; Clarisse Agbegnenou nous a offert une belle médaille d’or. Avec Teddy Riner, on pouvait légitimement espérer l’or, d’autant plus avec ce qu’il avait montré dans la journée. Mais quatre médailles olympiques d’affilée, c’est incroyable ! A souligner surtout : il a su se remobiliser pour les équipes, pour cette finale rêvée France-Japon.
Alexandre Camarasa, ancien athlète professionnel et joueur du Cercle des Nageurs de Marseille, rend lui aussi hommage à Teddy Riner :« C’est vraiment un champion extraordinaire : quatre médailles en quatre olympiades, c’est un exemple pour nous tous. Son interview d’après-match a été fantastique. C’est quelqu’un d’extraordinaire en tant que champion et en tant qu’homme. La France est fière de lui, et merci à lui pour tout ce qu’il a apporté au sport français ! »
Tous ont contribué à la victoire française, tous ont apporté leur pierre à l’édifice. Ils avaient en face d’eux des athlètes redoutables (et les Japonais avaient outrageusement dominé en individuel).
Les équipes permettent à certains de se révéler, à d’autres de se rattraper aussi. C’était la première fois que la rencontre par équipes avait lieu au JO, et les Français l’ont vécu avec la manière ; historique. Ces JO sont une belle vitrine pour le judo français, et plus largement, pour le sport français. »
En apprenant la mort d’Henri Vernes à 102 ans, innombrables ont été ceux qui se sont remémorés le refrain à succès du groupe Indochine (1982) :
« Et soudain surgit face au vent / Le vrai héros de tous les temps / Bob Morane contre tout chacal / L’aventurier contre tout guerrier ».
Mais les aventures de Bob Morane, au-delà des bandes dessinées, d’un film, d’une série télévisée et de dessins animés, ce sont surtout 250 romans pour la jeunesse vendus à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Tout commence en décembre 1953, avec la parution, dans la collection Marabout junior, de La Vallée infernale. Le héros, « chevalier des temps modernes », est un ancien commandant de la RAF (pilote est une fonction commode pour se sortir de situations difficiles) de 33 ans. Pourquoi cet âge ? L’explication en est littéraire. Henri Vernes, grand admirateur de Blaise Cendrars, avait relevé que l’écrivain précisait toujours à la fin de ses livres : « A paraître : 33 volumes ».
Il ne faut pas oublier les compagnons de Bob Morane. Il y a le colosse écossais à tignasse rousse Bill Balantine, que n’effraient ni la bagarre ni le whisky, et le professeur Clairembart à la légendaire sagacité. Du côté des méchants évolue Monsieur Ming, alias « l’Ombre jaune », ennemi mortel de Morane et de la civilisation occidentale, apparu en 1959 dans La Couronne de Golconde.
Pas un continent qui n’ait vu le sympathique aventurier résoudre une énigme ou affronter les dangers les plus variés, des hommes-léopards d’Afrique équatoriale à l’enfer vert d’Amazonie ; ce qui permet quelques détours du côté du fantastique ou de la science-fiction. Que de titres évocateurs ! Ainsi de Le Secretdes Mayas, Sur la piste de Fawcett, L’Empereur de Macao, Les Géants de laTaïga, Les Chasseurs de dinosaures… Les couvertures bénéficient, en outre, d’une illustration de Pierre Joubert, le talentueux dessinateur d’ouvrages consacrés au scoutisme.
Si Henri Vernes ne se définissait pas lui-même comme un aventurier, sa vie fut loin d’être empreinte de banalité. Charles-Henri Dewisme – son vrai nom – est né le 16 octobre 1918 à Ath, en Belgique. A 19 ans, par amour, il s’embarque pour Canton (depuis Marseille, d’ailleurs) avec une riche chinoise de 16 ans son aînée ; là, il se retrouve sur une jonque hébergeant une maison close tenue par la mafia chinoise à laquelle appartient sa compagne ! Retour en Belgique et participation active à la Résistance au sein d’un réseau de renseignement. Un bon début pour celui qui va embrasser une carrière de journaliste et de grand voyageur. A 74 ans, il pataugeait encore dans la forêt guyanaise, de l’eau jusqu’à la ceinture, à la rencontre de tribus indiennes… Il est entré dans le petit Larousse dès 1997.
Les épreuves de natation aux Jeux olympiques se déroulent entre le 24 juillet et le 1er août. Nous avons sollicité Alexandre Camarasa, (jeune) ancien joueur de water-polo au Cercle de Nageurs de Marseille, qui connaît bien les athlètes de Marseille représentants de la France à Tokyo, et suit de près les épreuves. Son commentaire du vendredi 30 juillet :
« Le focus du jour a été le 50 mètres nage libre de Florent Manaudou, Mélanie Henique, Marie Wattel, Maxime Grousset.
Je suis ravi pour Florent et Mélanie qui passent en demi-finale. Mélanie a fait un départ impressionnant, explosif. Vers la fin, elle a un peu ralenti, je pense qu’elle se préserve pour les demi-finales.
Florent a été impérial, avec une excellente entrée en matière. Il était au coude à coude avec Dressel, et à la fin il a relâché, quand il a vu qu’il était bien placé.
Très heureux pour les deux donc, et évidemment déçu pour Marie Wattel et Maxime Grousset, mais ils sont la génération 2024 maintenant : je suis sûr qu’ils feront de très beaux résultats aux prochains Jeux. »
A Marseille, du vendredi 30 juillet au dimanche 1er août, le festival Piano en fleurs veut faire se rencontrer la musique (classique et jazz), la botanique, et la gastronomie. Les programmes musicaux permettront de mettre à l’honneur le parc d’accueil. Des producteurs de la région seront également présents pour faire connaîtrela botanique, l’horticulture et l’art culinaire méditerranéen.
Vendredi 30 juillet 2021 à 19h ; Samedi 31 juillet 2021 à 19h et à 21h ; Dimanche 1er août 2021 à 18h30.
Marseille, Parc de la Cômerie, 5 rue de Lacédémone, 13006.
« L’homme qui convient au bon endroit », telle est la signification de l’adage anglais : « the right man in the right place ». Une maxime qui s’adapte parfaitement à Jean-Luc Chauvin, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Aix-Marseille-Provence, qui a guidé et sauvé de nombreuses entreprises en péril durant la crise du Covid et briguera sa propre succession en octobre prochain. M. Chauvin a bien voulu recevoir Le Méridional dans son bureau du palais de la Bourse et il a répondu sereinement à nos questions.
Ce qui m’a le plus frappé, de prime abord, c’est le sérieux et le professionnalisme de Jean-Luc Chauvin qui n’esquive aucun sujet, même pas celui du franglais, et développe sur chaque thème les solutions les plus adaptées en faisant preuve d’un pragmatisme de bon aloi. Le maître-mot de cet entrepreneur dans l’âme, c’est l’efficacité.
Je pense qu’il a suivi la même évolution positive que Renaud Muselier dans un registre différent, celui de l’économie régionale. S’il a pu paraître un peu chien fou à ses débuts, il s’est aguerri au fil des ans au contact des réalités, d’abord à la fédération nationale des agents immobiliers puis à l’union pour les entreprises, tant et si bien qu’il connaît de fond en comble les rouages du pouvoir ainsi que les besoins et ressources possibles de notre territoire. Et comme ce n’est pas un idéologue, il a su s’adapter aux situations les plus épineuses comme la récente crise du covid qui a mis en transes les 115 000 entreprises de son périmètre de compétence.
Par exemple, lorsqu’on évoque avec lui un dossier chaud, celui de la création d’un RER ultra-rapide qui relierait l’aéroport de Marignane à la gare Saint-Charles, il ne se démonte pas et répond très clairement qu’une telle réalisation serait indispensable. Il a conscience que notre département ne bénéficie pas d’une offre de transports à la hauteur de la métropole et que la thrombose circulatoire pénalise chaque jour des milliers d’actifs obligés de subir d’inextricables embouteillages.
Notre retard dans ce domaine sera-t-il comblé un jour ? C’est douteux si l’on se réfère à la puissance des lobbies des parkings et des taxis qui ont intérêt au maintien du statu quo actuel à Marignane. Mais M. Chauvin reste optimiste. Par exemple, pour fluidifier le trafic démentiel entre Marseille et Aix, il propose une voie supplémentaire de circulation sur la bande d’arrêt d’urgence mais le préfet a refusé ce pis-aller.
« Faire confiance au privé«
M. Chauvin est un libéral qui sait fort bien que la puissance publique est très longue à mettre en œuvre ses projets : quatre-vingt-huit ans pour réaliser la L2 et décongestionner le Jarret à Marseille, c’est presque un siècle d’attente. Huit ans pour donner naissance au tunnel Prado-Carénage, parce qu’on a fait confiance au privé, c’est nettement plus rapide. Instruit par l’expérience, M. Chauvin a incité la Chambre de Commerce à entrer dans la structure d’un projet innovant de transport urbain : un RER métropolitain en site propre qui relierait, entre autres villes, Aix à Marseille en quinze minutes avec des rames électriques ou à hydrogène qui desserviraient une dizaine de stations dans le département. Un projet baptisé « loop » à ne pas louper à l’horizon 2030…
Jean-Luc Chauvin ne s’embarrasse pas d’état d’âme. Pour lui, est vrai tout ce qui réussit. Tout ce qui marche. « Nous devons jouer collectif et oser », prêche-t-il souvent. Peut-être pourrait-il donner de judicieux conseils à Didier Deschamps dans ce domaine… Grâce à lui, la Chambre de Commerce de Marseille n’est plus la « belle endormie » où les fonctionnaires qui arrivaient en retard croisaient souvent ceux qui partaient en avance, comme me l’a confié un jour Franck Tassy. Il a totalement transformé la plus vieille chambre de commerce du monde pour en faire un outil adapté aux temps modernes et susceptible de répondre aux besoins concrets des entrepreneurs.
Ce résultat est d’autant plus remarquable que les ressources financières des chambres se sont réduites comme peau de chagrin : 52 millions d’euros de taxes perçues en 2010, 14 millions en 2021 pour Aix-Marseille-Provence. Si l’on se réfère aux 28 millions d’euros collectés en 2016, le revenu de la chambre a été divisé par deux… D’où la décision de Jean-Luc Chauvin d’accroître les capacités d’autofinancement de la Chambre pour parvenir rapidement à son indépendance financière. Ce mouvement est couronné de succès puisque la Chambre dépendait à 85 % de la taxe lorsque M. Chauvin en a pris la tête et qu’elle n’en dépend plus aujourd’hui qu’à 50 %.
Le sauvetage de 982 entreprises
Depuis deux ans, M. Chauvin et ses équipes n’ont pas chômé : ils se sont évertués à accompagner des centaines d’entreprises au bord du dépôt de bilan pour les guider dans le maquis des textes gouvernementaux et des aides possibles. C’est ainsi qu’ils ont permis à 982 entreprises sur 990 d’être éligibles à des prêts garantis par l’Etat et dont l’octroi n’est pas évident au départ.
Bien entendu, M. Chauvin a eu vent des velléités écologiques tous azimuts de la nouvelle municipalité de Marseille et il ne s’en formalise pas, bien au contraire. Pour lui, la « touche verte » est une chance pour « un modèle économique à réinventer » et qui ne doit pas être synonyme de décroissance. Là aussi, Marseille est en retard sur le nouveau paradigme respectueux de la nature et du bien-être : il suffit de rappeler qu’à San Francisco 100 % des quais sont électrifiés et qu’aucun bateau à l’accostage ne pollue l’environnement en laissant ses moteurs allumés.
Autre retard scandaleux : celui qui touche les « squatteurs » de l’Escale Borély, c’est-à-dire les commerçants qui exercent leur activité sans droit ni titre depuis le 1er juillet dernier, faute de renouvellement de leurs baux commerciaux signés avec la ville et le préfet le 1er juillet 1991. Leur situation doit être régularisée dare-dare et M. Chavin s’y emploie : « Je suis intervenu auprès du maire de Marseille car il est inadmissible que des entrepreneurs de renom puissent travailler dans une telle précarité. Nous devons œuvrer ensemble, en plein accord avec les commerces concernés pour réaliser un projet moderne et environnemental en vue des Jeux Olympiques de 2024″, explique Jean-Luc Chauvin.
S’il est réélu en octobre, le président Chauvin continuera de privilégier les trois filières d’excellence qui lui tiennent à cœur : la Santé, le Numérique et l’Economie décarbonée. Notre métropole est déjà la cinquième région la mieux câblée au monde mais elle peut encore progresser dans le domaine de l’intelligence artificielle grâce à des entrepreneurs géniaux comme Kevin Polizzi, par exemple, patron de « Jaguar Network » et vice-président de « Medinsoft ».
Et puis il s’attellera au chantier de la décennie : celui des Jeux Olympiques de 2024 à Marseille avec des épreuves de voile qu’il faudra impérativement accueillir avec les meilleures chances de réussite. Pour commencer, peut-être faudrait-il songer à payer les entreprises qui œuvrent à la restauration de la base nautique du Roucas…
Ce souci rejoint le vœu présidentiel de développement de l’économie décarbonée « dans un cadre naturel d’une valeur inestimable » : il s’agit de promouvoir toutes les activités liées à la mer, aux calanques, à l’environnement insulaire. La qualité de vie qui est la nôtre en Provence doit clairement primer sur l’accumulation stérile des richesses mais les élus les plus obtus de la mairie de Marseille doivent bien comprendre que protéger l’environnement, ce n’est pas arrêter l’économie et c’est vrai aussi pour les croisières.
M. Chauvin sait qu’il peut compter sur l’appui de Raymond Vidil pour la réussite des « olympiades de la culture » à partir de 2022 et son objectif de formation économique d’un maximum d’étudiants est en passe de se réaliser avec l’accueil de 800 étudiants supplémentaires dans un campus de Luminy rénové grâce à 34 millions d’euros de travaux.
Bref, Jean-Luc Chauvin a montré lors de son mandat qu’il était un fonceur intelligent et un bâtisseur collectif. Par conséquent, permettez-moi de vous dire, sans le moindre « chauvinisme », que Jean-Luc Chauvin… « is the best for this job ».