Le 21 mai prochain aura lieu au Dôme de Marseille un concert-hommage à Charles Aznavour. La soirée promet d’être magnifique, avec des artistes « de 13 à 84 ans », nous précise Frank Ohanessian, l’un des principaux organisateurs de « Formidable Aznavour ».
Cela fait deux ans que les spectateurs attendaient ce retour. En avril 2019, la première édition d’un concert consacré à Charles Aznavour (décédé le 1er octobre 2018) s’était tenue au théâtre marseillais du Silo. « L’événement, lancé par Didier Parakian, a été organisé en deux mois, se souvient Frank Ohanessian. Le résultat avait été au-delà de ce qu’on attendait ! Quand j’ai demandé à Gérard Davoust, ami et éditeur des chansons d’Aznavour, ce qu’il avait pensé du concert, il m’a simplement répondu : « J’ai téléphoné à Nicolas [le fils de Charles, ndlr], je lui ai dit que ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi touché par un concert en hommage à Aznavour. »«
A partir de là se construit une véritable aventure humaine avec la famille et la fondation Aznavour, représentée par Nicolas et Cristina, fils et belle-fille du chanteur, et le travail commun sur un projet de concert-hommage. Pas de spectacle en 2020, et un événement 2021 finalement reporté. On comprend l’impatience des spectateurs : « Moins de 3% des acheteurs ont demandé leur remboursement en 2021, note Frank Ohanessian. C’est dire si les gens ne veulent pas manquer ça. »
Au programme de « Formidable Aznavour », Enrico Macias, Nana Mouskouri (Marseille est le point de reprise de sa tournée), Lynda Lemay… Une dizaine de musiciens sur scène, des pianistes de renom… dans un endroit emblématique de la ville de Marseille. Frank Ohanessian tient d’ailleurs à faire observer le clin d’œil : « Charles Aznavour détient le record de concerts et de public au Dôme de Marseille. »
Pour les 6 000 spectateurs, « de toutes les générations », précise l’organisateur, un beau moment d’hommage et une surprise du Dôme sont à prévoir, ainsi qu’un titre final haut en couleur (« Pour toi Arménie »). Les artistes viennent gracieusement partager leur émotion et leurs souvenirs.
Pour Didier Parakian, organiser un tel événement à Marseille revêt évidemment un sens particulier : « Marseille a accueilli les parents de Charles Aznavour au début des années 1920, comme beaucoup de familles arméniennes. Il adorait cette ville : « Allez vaï Marseille », vous vous souvenez ? lance-t-il avec un sourire. Qu’on ait 9 ou 99 ans : toutes les générations écoutent encore du Charles Aznavour aujourd’hui. Il reste l’un des plus grands chanteurs de tous les temps. »
Jeanne RIVIERE
« Formidable Aznavour », samedi 21 mai 2022, Dôme de Marseille (13004) à 18h.
La Fondation Aznavour soutient les blessés de guerre en Arménie, et fait rayonner l’œuvre de Charles Aznavour sur le plan international.
Cette année encore, Notre-Dame de Paris a été privée de ses offices de Pâques, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier catholique. Cela fait maintenant trois ans, presque jour pour jour (le 15 avril 2019) que se déclarait le terrible incendie qui a failli réduire en cendres l’édifice millénaire. Au-delà de quelques célèbres épisodes (sacres, Te Deum de la Libération…), on connaît finalement assez peu la cathédrale. Dans un livre magnifique, « Notre-Dame des siècles, une passion française » (édition du Cerf), Mathieu Lours revient à la fois de façon sobre et pédagogique sur 800 d’histoire.
Véritable « livre de pierre », l’histoire de Notre-Dame est intimement liée au destin national. Comme le souligne l’auteur en introduction, « l’histoire, c’est non seulement les événements qui y ont eu lieu, mais aussi la manière dont l’édifice témoigne des grandes mutations politiques, culturelles et sociales de la France. » Que ce soit au Vème siècle ou au XXIème siècle, l’édifice incarne aussi le rapport entre l’Etat et la société française. Etat royal, impérial ou républicain : la particularité de Notre-Dame est de demeurer un lieu de mémoire collective.
au Vème ou au XXIème siècle, l’édifice incarne le rapport entre l’etat et la société française
« Si le prestige de la cathédrale de Paris traverse tout l’univers, c’est qu’elle parle autant de la France que de la foi », écrivait Alain Duhamel dans le journal « Libération » le 17 avril 2019. L’incendie a dramatiquement mis en lumière le fait que l’édifice soit à la croisée du religieux, du politique, du culturel et de l’esthétique.« Chacune de ces sédimentations mérite d’être évoquée, à travers un parcours qui permet de comprendre pourquoi, comme peu d’édifices en France, Notre-Dame concentre la mémoire de presque tous les rois et régimes politiques, pourquoi elle a pu incarner la nation et en quoi sa fonction religieuse est fondamentale pour associer tous ces éléments. »
Entre couleurs et mots, Mathieu Lours présente une superbe promenade à travers l’histoire de Notre-Dame. Les récits, relatant les événements majeurs et des anecdotes, sont clairs et faciles à aborder. Ils sont étayés de plus de 200 illustrations (peintures, dessins, photographies) qui vont voyager l’œil et l’esprit. Un beau livre à feuilleter en attendant de redécouvrir la cathédrale – en avril 2024 selon le calendrier des travaux.
Jeanne RIVIERE
« Notre-Dame des siècles, une passion française », Mathieu Lours, éditions du Cerf, 39€, 340 pages, automne 2021.
On en a eu un avant-goût à la Nuit des Champions 2021 : « Après tous ces mois de covid, l’idée était de rassembler tous les sports de combat qu’on aime », observe Anthony Roméas. A côté de lui, son père Erick, bien connu du milieu, approuve avec un fin sourire. Les Roméas ont fait leurs preuves, les succès de la Nuit des Champions (28 éditions) et de l’Octofight (anciennement Octogone », 4ème édition cette année) le prouve. Cette édition 2022 de l’Octofight sera « 100% MMA » [Mixed Martial Arts]. Une discipline officiellement autorisée en France depuis 2020 seulement et pour laquelle l’engouement des pratiquants comme des spectateurs ne fait que croître.
L’histoire de l’ « Octofight » est aussi marseillaise que celle de la Nuit des Champions. « A l’origine, explique Erick Roméas, il est arrivé dans notre fédération une discipline qu’on appelait pancrace, qui interdisait les frappes au sol. Alors que dans le MMA, on ne fait plus seulement de la percussion debout, on va jusqu’au sol. »
Pourquoi lancer cette aventure à Marseille ?« Depuis la fin du PFC [Pancrace Fighting Championship] au Palais des Sports, il n’y avait plus d’événements de pancrace à Marseille, explique Anthony Roméas. On s’est dit qu’il était temps de permettre aux champions de pratiquer ici. »
En France, un sport pratiqué sous le manteau
Il faut dire que cela fait un bout de temps déjà que les Roméas regardent ce qui se passe à l’étranger. Anthony – comme son père -, est un passionné de pieds-poings, mais il s’intéresse de près au MMA depuis une dizaine d’années. « Ça se pratiquait de façon plus ou moins clandestine dans les clubs français, mais on ne pouvait rien organiser, et les champions français qui voulaient combattre en MMA devaient partir pour l’étranger. J’ai suivi tout ça, je suis même allé à l’UFC [Ultimate Fighting Championship] en 2016. Et puis on pensait : « Cette discipline mixte, qui mélange le kick-boxing, la lutte, le jiu-jitsu… ce serait bien de la promouvoir ! »«
En 2017, les Roméas on a pu rassembler les talents majoritairement sudistes de ces sports-là, en saupoudrant de talents venus de France et de l’étranger. En quelques éditions, ils sont devenus une référence dans ce domaine, aussi bien du côté des sportifs et que du côté du public. Après trois éditions en pancrace, 2022 sera donc l’année du 100% MMA.
L’histoire assez folle de l’UFC
Dans le paysage du monde anglo-saxon, le MMA est devenu un sport à part entière. L’UFC est la ligue mondiale la plus importante pour cette discipline. A l’origine de sa création, en 1993, une histoire assez folle, qu’Anthony nous raconte avec animation : « L’idée était de faire se confronter des champions de différents sports : un boxeur contre un sumo, un karateka contre un kick-boxeur, etc. »Le tout sans gants, sans limite de poids, sans limite de temps, avec des règles assez libres, afin de déterminer le meilleur représentant des sports de combat. Cela donne les « Mixed Martial Arts ».
dans le paysage anglo-saxon, le mma est un sport a part entière
Au début des années 2000, les règles se précisent, en même temps qu’apparaissent les mitaines, les catégories de poids et les limites de temps (3×5 ou 5×5) « Il est faux de dire que le MMA n’a aucune règle, souligne notre interlocuteur. Quelques exemples : pas de coup de coude « midi-minuit », pas de coup de poing dans la tête de l’adversaire quand il a trois points d’appui au sol. Les arbitres sont très vigilants. »
Un public marseillais plus qu’impatient
Si le public a déjà pu assister à quelques combats de MMA lors de la dernière Nuit des Champions, il était techniquement et réglementairement compliqué de mélanger le pieds-poings (sur un ring) et le MMA (dans une cage) ; deux fédérations, deux budgets aussi. Même si l’événement a été un succès, les Roméas envisagent plutôt de différencier la Nuit des Champions de l’Octofight (« On avisera pour la prochaine Nuit des Champions », précise Erick Roméas).
Parmi ceux qui viendront assister à cette 4ème édition un peu particulière, des passionnés de MMA, des passionnés de pieds-poings, et puis, sans doute, ceux qui vont venir voir cette « curiosité »… intrigués qu’ils sont par la légende véhiculée autour de ce sport réputé « ultime ».
Les têtes d’affiche de l’Octofight 2022
Pour cette édition 2022, une dizaine de combats et de belles pointures – notamment marseillaises, une fierté – sont attendues. Un des combats les plus attendus est sans doute celui qui opposera Mickael Lebout au Suisse Kevin Ruart. Le premier est l’un des rares Français à avoir évolué au sein de l’UFC.
Philippe Salmon, kickeur bien connu dans le Sud, vainqueur de multiples combats, fera son premier combat en MMA face à Samy Si Ahmed. « Philippe Salmon a tenu à ce qu’on lui donne sa chance pour le MMA. Donc c’est vrai que le MMA attire pas mal de gens issus du pieds-poings », note Anthony Roméas.
On profitera aussi de la présence de champions comme Vincent Del Guerra, Araik Margarian, Sami Yahia, Samy Si Ahmed, Ghiles Oudelha… et de championnes, puisque les femmes sont aussi de la partie. « On n’est pas pour l’égalitarisme forcé, précise d’ailleurs Erick Roméas. Si on fait venir ces athlètes [Audrey Kerouche, Fabiola Pidroni, Laëtitia Gallardo, Mona Ftouhi], c’est que ce sont des combattantes de valeur, qui ne viennent pas pour se montrer. » La Marseillaise Audrey Kerouche, à 33 ans, est l’une des principales représentantes françaises du MMA.
En ouverture, un combat amateur verra le plus jeune champion de cet Octofight, Malik Bendaho, issu du monde du judo et qui s’est longtemps entraîné en pieds-poings.
Au niveau mondial, le MMA est le sport qui gagne le plus de pratiquants et d’aficionados, année après année. Les Roméas en connaissent un rayon dans le milieu, et pour eux « la France, qui conserve une tradition de champions dans les sports de combat, ne va pas faire exception. » Pour tout dire, Anthony estime même que l’arrivée de l’UFC à Paris n’est qu’une question de mois. Dans le paysage de ce sport relativement « nouveau » chez nous, Marseille entend bien occuper une place de choix…
Après la solide victoire face au PAOK (1-0) jeudi soir et la qualification pour les demi-finales de Conférence League, l’OM se déplace pour parachever parfaitement sa semaine au Parc des Princes afin d’y affronter son rival le Paris Saint-Germain. MBappé, Messi, Neymar : l’affiche semble déséquilibrée; et pourtant, le club de la capitale est loin d’effectuer leur meilleure saison de l’ère qatarie. Alors, l’OM pourra-t-il aller chercher des points chez les actuels leaders ? Quelles vont être les clés du match ? Le coach Fabrice Huart nous donne son avis.
Pour le coach Fabrice Huart, le PSG a plutôt raté sa saison
Le Méridional : Fabrice, penses-tu que l’OM a des chances de rééditer l’exploit de l’année dernière au Parc des Princes ? (Pour rappel : l’OM s’était imposé 1-0 à Paris grâce à un but de Thauvin.)
Fabrice Huart : Ça me paraît compliqué… C’est la dernière chance pour le PSG de sauver sa saison, puis qu’il a été éliminé prématurément en Ligue des Champions, en Coupe de France aussi; des hauts et des bas en championnat – et ils vont tout donner pour battre leur rival. En plus, l’OM a joué un match de Coupe d’Europe jeudi soir, ce qui risque de peser dans les jambes. Après, dans le football, – et c’est pour ça qu’on aime ce sport -, tout reste possible.
LM : Que penses-tu de la saison du PSG ?
FH : Selon moi, c’est une saison ratée… Même la plus mauvaise de l’ère qatarie. Il s’en tire avec seulement un titre – le championnat -, et avec les investissements effectués, les joueurs et les dirigeants en attendaient certainement plus.
LM :Comment expliques-tu son élimination face au Real Madrid ?
FH : Le constat est simple. C’est difficile d’exister en Ligue des Champions quand tu défends seulement à 7. Dans ces moments-là, tu dois avoir un collectif fort et même les meilleurs joueurs du monde doivent s’inscrire dans un collectif ! Ils doivent défendre à la perte du ballon, ce qui n’était pas le cas. Ils avaient certes des talents individuels, mais ça n’a logiquement pas suffi face à un Real expérimenté.
LM :Sampaoli devrait-il mettre en place un « plan anti-MBappé » dimanche soir ?
FH : Selon moi, non. C’est le collectif qui fera la différence. Il faudra que les joueurs olympiens soient proches les uns des autres, qu’ils laissent le moins d’espace, qu’ils soient bons dans la lecture du jeu. De toute façon, sur un plan individuel, si un MBappé veut faire la différence, il la fera ! Ça sera au collectif de se charger de l’en empêcher.
LM :En quelle formation jouerais-tu et avec quels joueurs ?
FH : Je jouerais en 4-3-3. Avec une défense Kolasinac-Saliba-Caleta-Çar-Lirola. En sentinelle, Kamara avec 2 relayeurs : Guendouzi et Rongier. Et pour finir, une attaque composée de Payet en faux ailier-gauche, Milik en 9, et Ünder à droite.
LM :Quel(s) joueur(s) de l’OM aurait selon toi sa place en tant que titulaire au Paris Saint-Germain ?
FH : Guendouzi. Il est parti pour s’imposer en équipe de France, il fait une saison fabuleuse à l’OM, avec une intégration très rapide. Il m’impressionne… Il n’a pas un match sans, son volume de jeu est énorme, il est juste techniquement, et avec une excellente mentalité.
LM : Quel est ton pronostic ?
FH : Je vois beaucoup de buts, et j’aimerais voir une victoire marseillaise… Mais avec le match joué jeudi, ça risque d’être compliqué. Je pronostiquerais donc un 3-2 pour Paris…
Le match s’annonce très compliqué, et quand l’enjeu motive les Parisiens, ils sont presque imbattables en Ligue 1. Et dimanche soir, l’enjeu sera énorme. L’OM a des cartes à jouer, et reste sur 8 victoires d’affilées. Comme le dit le coach Fabrice, dans le foot, tout est possible…
L’OM se déplace dimanche 17 avril au Parc des Princes pour y affronter son rival le Paris Saint-Germain. Le match débutera à 20h45 et sera diffusé sur Amazon Prime Video.
Ne manquez surtout pas ce choc en suivant le live commenté du match par le Méridional sur nos chaînes Youtube, Facebook et Twitch !
Dès le 14 avril et jusqu’au 30 septembre, Mx des Docks Village met à l’honneur la marque de boisson anisée Ricard à l’occasion de son 90ème anniversaire.
Le Mx est un concept store atypique et innovant qui propose à la fois des expériences inédites avec des parcours interactifs et immersifs, une sélection de produits de créateurs et d’artisans locaux qui évoquent le Sud, des mocktails et cocktails dans un bar à l’univers pop et coloré, mais aussi un restaurant inspiré de la bistronomie marseillaise.
Ouvert depuis le 21 juin dernier, Mx est le nouveau concept-store qui offre une vision innovante, surprenante et aux multiples facettes du Sud, et plus particulièrement de Marseille. Mx est d’ailleurs très axé sur l’anis, épice emblématique du pastis : c’est pourquoi la maison a voulu mettre à l’honneur Ricard, célèbre boisson anisée née à Marseille en 1932. Aujourd’hui, Ricard est le leader mondial du pastis et s’inscrit même, au yeux des Français, dans le patrimoine national et régional.
« Marseille & Ricard, inséparables depuis 1932 » : une exposition de photographies d’archives
Le Mx prépare dans son espace bar une exposition de photographies exclusives de l’ancienne Société Ricard. Ces archives, retrouvées par le département Patrimoine et Documentation de Pernod-Ricard, mettent en lumière l’histoire de la marque et son évolution au sein de sa ville d’origine : on y voit en parallèle l’évolution architecturale de Marseille. Pour illustrer cette évolution, Mx a fait appel à la photographe Agathe Hernandez pour capturer l’essence contemporaine de la Cité phocéenne.
« 90 ans Ricard » : une expérience immersive
Au Mx Expérience, les visiteurs seront immergés dans une expérience inédite où des objets tout aussi exclusifs les uns que les autres seront mis à disposition : l’occasion de voir la reproduction du broc « 1935 » dessiné par Paul Ricard et produit par les ateliers REVOL Porcelaine, entreprise française de l’art de table.
Une vente des produits Tloupas-Ricard
Enfin, du côté du Mx Shop, le Mx rend hommage à la marque d’anisés avec une collaboration unique entre le designer Yorgo Tloupas (Yorgo&Co), reconnu pour son regard moderne sur le graphisme et son expertise dans l’art optique, et Ricard.
L’affiche du second tour est bien la même qu’il y a cinq ans, même si les deux candidats ne sont plus tout à fait les mêmes et que le pays ne se porte pas vraiment mieux; on semble entendre Giuseppe di Lampedusa ricaner sa célébre maxime : « Il faut que tout change pour que rien ne change ».
« Il faut que tout change pour que rien ne change »
Le Président a changé. Ce ne serait plus le même homme que celui qui a été élu il y a cinq ans. Plus à l’écoute des Français, il ne prétend plus déjà savoir, il dit avoir compris que les votes pour lui ne sont pas tous des « chèques en blanc » mais des votes contre ses adversaires, il dit même qu’il va « changer de méthode« . En votant pour le candidat de la campagne « Avec vous », les Français voteraient donc pour un autre homme. Mais comment être sûr que M. Macron ne change pas et « qu’en même temps », il ne reste pas le même ?
Il est celui qui a déclaré que la politique est un style et en même temps déclare qu’il veut « emmerder les Français » ;
Celui qui dans un élan libéral éclairé déclare que « les Britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher » et en même temps déclare dans un utilitarisme cynique : « Je suis maoïste… un bon programme, c’est ce qui marche » ;
Celui qui a écrit le livre « Révolution » et qui en même temps n’aura finalement pas réformé grand-chose ;
Celui qui tance notre modèle social dépassé lors de son meeting du Mans de 2016 et en même temps l’a laissé en mal de sa mise à jour si nécessaire ;
celui qui a écrit le livre « révolution » et n’aura pas réformé grand chose
Celui qui voulait la probité et en même temps a laissé le discrédit de la condamnation continuer à frapper dans les hautes sphères du pouvoir ;
Celui qui se soucie de la jeunesse et en même temps leur gratte 5 euros d’APL.
Celui qui a dit qu’il voulait aider Marseille et qui semble plutôt l’avoir prise au piège. La Cité phocéenne devrait accepter ses conditions et devenir une prise de choix face à son adversaire qui affirme ses valeurs de gauche, Jean-Luc Mélenchon… A moins que la gauche affirmée de Benoît Payan ne soit finalement en même temps son alliée…
Si le président n’a pas changé, nous pourrions être tenté d’en changer ; mais qui se présente en face ?
Marine Le Pen a changé ; elle ne serait plus la même, plus vraiment celle qui a perdu il y a cinq ans. Moins radicale, moins sulfureuse et surtout, – fait nouveau pour un candidat se présentant sous sa « marque » politique – elle aurait travaillé ses dossiers. La candidate au slogan « Marine présidente » serait-elle une nouvelle femme, une opposante à la stature présidentielle proposant une alternative crédible ?
Elle se veut la candidate d’une « liberté chérie » permettant aux Français de « décider pour eux-même« , face à l’emprise de l’administration de l’Union européenne, mais elle s’empresse d’étouffer leurs libertés économiques et individuelles sous le poids d’un Etat obèse qui s’occupe de tout ;
Elle se veut la candidate qui va « réhabiliter la valeur travail », mais ne touchera pas aux écrasantes charges sociales qui se perdent en dette dans un modèle social moribond au lieu de les rendre aux salariés ;
Elle veut rétablir la sécurité, mais ne sait y voir d’autres causes que l’immigration sans s’interroger sur les effets de l’absence de mesures économiques adaptées. Sert-on mieux la sécurité avec des propositions qui changeront les origines des délinquants, mais qui n’en feront pas baisser le nombre ?
Elle se veut la candidate de l’ « augmentation des salaires des Français » réconciliant « le travail et le capital par la participation« , mais ne présente aucun argument dans son projet pour le développement des entreprises si ce n’est l’éternel « Etat-stratège » qui saurait tout gérer mieux que tout le monde ;
Elle se veut la candidate d’une « France mieux gérée« , mais refuse de réformer les retraites, et même de toucher à ses régimes spéciaux. Elle veut augmenter les salaires via les caisses de l’Etat mais pas les impôts… tenez vous bien, sans augmenter la dette !
elle n’aura pas daigné venir dans la deuxième ville de france
Elle se veut enfin la candidate de la « France rassemblée » mais ignore un grand nombre de Français et de territoires. Elle n’aura par exemple pas daigné venir à Marseille, ni même avoir un mot pour la deuxième ville de France qui représente tellement d’enjeux…
A celle pour qui tous les maux ont la même cause, l’immigré, et la même solution, l’Etat, on serait tenté d’entonner « mais toi non plus tu n’as pas changée…«
Nous voilà pris au piège ! L’illusion de nous voir rendues les libertés dont nous avons tant besoin ou la certitude d’avoir plus d’Etat, dont nous n’avons pas besoin ?
voter pour celui qui ne fait pas ce qu’il faut ou pour celle qui fera ce qu’il ne faut pas ?
Alors il faudra encore une fois choisir ce qu’on déteste le moins à défaut d’avoir ce que l’on veut vraiment…
Voter pour celui qui ne fait pas ce qu’il faut ou pour celle qui fera ce qu’il ne faut pas ?
J’accepte de tomber dans le piège et j’irai voter Macron pour que l’Etat n’avance pas et que la France puisse encore être mise à jour… un jour, mais si les promesses politiciennes l’emportent encore sur les actions, jusqu’à quand tiendrons nous ?
Jean-Baptiste JAUSSAUD, économiste et entrepreneur, administrateur du Méridional
Cette année 2022 voit le grand retour de la Semaine nautique internationale de Méditerranée à Pâques, grande régate organisée par la Société nautique de Marseille. Pour Pierre Sathal, vice-président de la Nautique et en charge de la régate, le retour de l’événement à cette date favorite est fort de symbole :« Ces dernières années, marquées par le Covid, ont été évidemment compliquées, souligne-t-il. Pour cette 56ème Snim, on est vraiment heureux de retrouver tous nos équipages. »Une centaine de bateaux sont inscrits en jauge IRC, « la formule reine des courses de bateaux », selon le vice-président. Un peu moins de bateaux étrangers peut-être, mais la palette est déjà chatoyante et les habitués nombreux.
C’est sans doute ce sur quoi insistent le plus nos deux interlocuteurs, Pierre Sathal et Henri Escogito, président de la Nautique : la transmission de cette « culture de la mer », si marseillaise. « Les équipages réunissent des équipiers d’âges complètement différents, dans un environnement où la hiérarchie est souvent décloisonnée : ce qui les rassemble, c’est plus que le plaisir de la régate : l’apprentissage, l’échange de conseils et les bons moments passés ensemble ! »Il faut dire aussi que la Snim reste une régate de référence pour les bateaux de haut niveau, et les équipages ont conscience de leur chance de naviguer sur le « futur plan d’eau des Jeux olympiques », exceptionnel.
Un jeune équipage embarquera le champion Pierre Quiroga
Les « Minots de la Nautique », dont les membres ont tous une vingtaine d’années, embarqueront à leur bord Pierre Quiroga, le parrain de cette Snim. Un beau clin d’œil pour le champion, vainqueur de la Solitaire du Figaro 2021, qui a lui-même débuté au club marseillais : « La Nautique est mon club de cœur, nous précise-t-il avec un sourire. D’habitude, je suis en mer à cette date-là, mais cette année, je suis heureux d’être présent à la Snim. »Pour celui qui nous révèle mettre le cap sur le Vendée Globe 2028, Everest des mers, il est important de transmettre ses connaissances aux jeunes qui s’intéressent à la mer.
La météo promet pour l’instant d’être clémente : « Un temps estival, assez rare au printemps, souligne Pierre Quiroga. La course de nuit va être une belle expérience ! »De leur côté, Pierre Sathal et Henri Escogito saisissent l’occasion pour encourager les jeunes Marseillais à regarder du côté de la voile, même ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens, qui peuvent se faire aider par les clubs. « Beaucoup de Marseillais aiment la mer mais la connaissent mal, conclut le président de la Nautique. Qu’ils se lancent dans l’aventure de la voile, sur ce terrain de jeu exceptionnel ! »
Mardi 12 avril, le Sri Lanka, au sud de l’Inde, s’est déclaré en défaut de paiement sur sa dette extérieure, tandis qu’elle traverse une très forte crise économique et politique, sans doute la pire de son histoire. Après les attentats meurtriers de Pâques en 2019 et la pandémie du Covid-19 en 2020, l’industrie du tourisme s’est effondrée et le pays s’est surendetté, au point qu’il il n’a désormais plus accès aux marchés financiers internationaux.
Les habitants et les entreprises font donc face à de nombreuses pénuries : l’essence, le gaz, les médicaments, ou encore des produits essentiels dans ce pays, tels que le riz ou les lentilles. Les supermarchés ont instauré un système de rationnement pour les habitants, les écoles ont reporté les examens par manque de papier et les hôpitaux ont suspendu les opérations chirurgicales non-urgentes. Sans électricité et Internet, les coupures impactent fortement la vie des entreprises, qui est devenue impossible. Parallèlement, les manifestations se multiplient, notamment pour la démission du président Gotabaya Rajapaksa.
L’OM est le seul représentant français encore qualifié dans une compétition européenne.
Les Marseillais sont allés chercher une place en demi-finale de la Ligue Europa Conference hier soir en Grèce, dans une ambiance digne des grandes soirées européennes.
Un premier quart d’heure délicat !
Les Olympiens ont bien failli se faire surprendre en début de rencontre ; le dernier rempart marseillais, Steve Mandanda, auteur d’un bon match, a veillé au grain en préservant le but sur trois situations chaudes.
Nous avons la chance d’avoir deux bons gardiens de but. Il semblerait que l’emblématique Mandanda ait subtilisé la place de titulaire à Pau Lopez (affaire à suivre lors du Classico).
L’OM tout en maîtrise
Les hommes de Sampaoli ont par la suite maîtrisé la rencontre. Ils ont fait preuve de plus de justesse technique, ce qui va leur permettre d’ouvrir le score sur leur première véritable occasion.
L’attaque rapide, rondement menée par Bakambu et Guendouzi, sera conclue par Payet. La gestion des émotions a été également au rendez-vous ; nous avions senti les joueurs agacés en fin de match lors de la réception du PAOK Salonique ; cela n’a pas été le cas hier soir. Les Marseillais ne sont pas non plus tombés dans la surenchère des déclarations du coach adverse.
La maîtrise physique a été bien gérée : il y a eu peu de changements dans la rencontre, mais le jeu de possession des Olympiens a certainement permis aux joueurs de préserver les organismes qui seront mis à rude épreuve lors du Classico.
Bien dans la tête, bien dans les jambes !
Le groupe, en s’imposant, s’est mis dans de bonnes dispositions en vue du match qui compte le plus aux yeux des supporters… La saison pourrait être grandiose en cas de victoire à Paris.