Alors que jusqu’à présent, l’Allemagne notamment se montrait réticente à une sanction européenne imposant un embargo total sur les énergies russes, le pays a annoncé qu’il pourrait s’en passer à partir de l’été 2022. Ce lundi, les ministres européens de l’Energie se rassemblent à Bruxelles pour évoquer une nouvelle sanction contre la Russie.
Le contexte est d’autant plus particulier que la Russie a annoncé cesser ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie, puisque ces derniers n’ont pas payé en roubles. Ces deux pays n’ont qu’une réserve minime en pétrole et envisagent de façon urgente les scénarios alternatifs (importations depuis les Etats-Unis et le Qatar pour la Pologne, par exemple).
L’OM s’est incliné sur le score de 3-0 hier soir face à son rival l’Olympique Lyonnais. Cette défaite marque un coup d’arrêt dans la course à la Ligue des Champions pour les Olympiens, qui laissent Rennes et Monaco – le club du Rocher reste sur 7 victoires d’affilées en Ligue 1 – revenir à 3 points de la 2ème place, significative de qualification directe pour la plus prestigieuse des coupes d’Europe. Retour sur un « Olympico » qui fait parler, notamment au niveau de l’arbitrage.
Dans la lancée de Feyenoord
Le coup de mou des Marseillais arrive au pire moment. Après la demi-finale aller de la Conference League face au Feyenoord où l’on n’a pas reconnu les coéquipiers de Dimitri Payet, l’OM est passé totalement à côté de son match face à l’autre Olympique. Mais maintenant, ils n’ont plus le droit à l’erreur car les concurrents reviennent en trombe.
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) May 2, 2022
Les supporters étaient finalement les seuls au rendez-vous de ce choc. Avec le magnifique tifo des South Winners, les fans des Bleus et Blancs s’attendaient sûrement à un autre rendu sur le terrain. Le match part sur un faux rythme dès les premières minutes. L’équipe de Sampaoli est pleine de bonnes intentions tandis que les Lyonnais garent le bus. Dès la 26ème minute, Gerson fait un centre à ras-de-terre dans la surface et Moussa Dembélé semble toucher le ballon de la main en taclant. L’arbitre fait directement comprendre que selon lui, cette main n’est pas suffisante pour siffler penalty. Après discussion avec la VAR dans son oreillette, Anthony Gautier confirme sa première décision. Un choix qui n’est pas du goût des supporters, ces derniers le font immédiatement comprendre. Certains utilisent l’exemple de la main de Valentin Rongier contre le PSG – qui avait, elle, menée à un penalty – pour démontrer les mauvais choix arbitraux en défaveur de l’OM. Y avait-il vraiment penalty sur la main de Dembélé ? Difficile à dire, car sur son tacle, le meilleur buteur de Lyon cette saison n’utilise en aucun cas son bras pour détourner volontairement la balle. Mais la main semble tout de même décollée du corps. Anthony Gautier a sûrement jugé que le joueur ne pouvait pas disposer ses bras autrement lors d’un tacle, et que ce n’était pas suffisant pour désigner le point de penalty. Mais le problème arrive finalement après. On a senti des joueurs qui avaient du mal à passer à autre chose après cette décision litigieuse, ayant du mal à revenir dans le match. Les 22 acteurs rentrent aux vestiaires sur un score nul et vierge, et pour l’instant le choc des Olympiques que tout le monde attendait est loin de tenir ses promesses.
L’OL punit l’OM en seconde période
Malgré des décisions avec lesquelles ils n’étaient pas d’accord, les joueurs auraient dû rester dans le match. Sampaoli, pourtant irréprochable depuis la deuxième partie de la saison, n’a pas montré le bon exemple sur le banc. Il est averti par l’arbitre de la rencontre pour protestation, et n’a pas réussi à canaliser ses joueurs. Difficile de se concentrer sur une telle rencontre quand votre meneur d’homme ne fait que pester contre l’arbitrage pendant 90 minutes. Le coach argentin aurait mieux fait se concentrer sur le jeu de ses joueurs, les 3 points étant essentiels hier soir. Et à la 58ème minute, les hommes de Peter Bosz, qui commencent à gagner du terrain, réussissent à ouvrir le score par l’intermédiaire de Lukeba sur coup de pied arrêté. Ça fait 1-0 pour Lyon. À la 62ème minute, Sampaoli retrouve un semblant de lucidité en faisant sortir un Ünder méconnaissable depuis bientôt 2 mois pour faire rentrer un Matteo Guendouzi au repos.
Mais rien n’y fait. Les Lyonnais ont pris la main sur le match, les Marseillais sont ailleurs. Après des buts de Dembélé et de Toko-Ekambi à la 76ème et 88ème minute, l’OM s’incline 0-3 et grille déjà son joker dans la course à la Ligue des Champions. Dans l’autre temps, Monaco et Rennes se sont imposés face à Angers et Saint-Etienne, et mettent la pression pour s’accaparer la deuxième place. On rappelle que l’OM rencontrera Rennes lors de la 37ème journée de Ligue 1, peut-être pour finalement déterminer qui sera le dauphin du PSG – à noter qu’à la différence de buts, Rennes finirait devant l’OM en cas d’égalité au classement (+ 41 pour les Rouges et Noirs contre +20 pour les Phocéens).
La semaine prochaine, l’Olympique de Marseille se déplacera au Moustoir pour y affronter Lorient – les Bretons sont en lutte pour éviter la relégation et devront absolument faire un résultat s’ils veulent s’éloigner de la zone rouge – tandis que Monaco et Rennes iront respectivement à Lille et Nantes. La dernière ligne droite s’annonce passionnante et à pression pour les actuels deuxièmes du championnat.
Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à risquer sa vie en s’exilant au beau milieu de l’océan ? L’adrénaline ou l’admiration ne suffisent pas. Dans des courses bien nommées « en solitaire « comme celle du Vendée Globe (« l’Everest des mers ») c’est avec eux-mêmes que se retrouvent les navigateurs. Joie, tristesse, souvenirs… au gré des jours et des difficultés, cette aventure hors-du-commun les confrontent aux ouragans météorologiques et à ceux de leur vie personnelle. Les éditions Glénat ont récemment fait paraître le tome 3 de la série de bandes dessinées « Seul au monde », réalisées d’après le livre de Sébastien Destremau. Pour tous les fascinés de la mer, une très belle lecture à tous les niveaux.
C’est en 2012 que Sébastien Destremau, alors journaliste sportif spécialisé dans le monde de la voile et skipper licencié à Toulon, décide tout-de-go qu’il prendra le départ du prochain Vendée Globe. S’il a participé à des régates depuis son enfance, notre homme est bien conscient – ou pas ! – qu’il s’agit d’une pure folie : peu d’entraînement, de financement… et même un démâtage accidentel quelques mois seulement avant le départ officiel de la course (en novembre 2016). Rien n’arrête Sébastien Destremau.
S’il est au départ de la 8ème édition du Vendée Globe, on connaît déjà la fin de l’épisode (la bande dessinée n’en fait d’ailleurs pas le clou de l’ouvrage, puisqu’elle le décrit dès les premières pages) : il franchira la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne 18ème et dernier, le 11 mars 2017 ; plus de 50 jours après le vainqueur, Armel Le Cléac’h, et au terme de 124 jours de navigation.
La ligne claire et les couleurs franches de Serge Fino, surtout pour dessiner le monde de la mer, sont un régal pour les yeux. Le scénario, en choisissant le système des retours en arrière, contribue à éclairer la personnalité d’un homme qui, à 52 ans, a choisi de tenter l’aventure d’une vie. De l’enfance houleuse à la jeunesse incertaine en passant par la rencontre avec la mer comme seul espace de liberté, le lecteur entre dans l’intimité du navigateur. Combattre ses fantômes, lutter contre les forces de la nature, mais saisir aussi, autant qu’il est possible, les moments de grâce incroyables qui sont la récompense d’un tel engagement.
Jeanne RIVIERE
« Seul au monde », Serge Fino (d’après le livre de Sébastien Destremau du même nom paru en 2017), éditions Glénat. Trois tomes parus à ce jour. 14,50€.
Sans oser tout de même comparer Aix-en-Provence avec la Ville éternelle (on parle de Rome, pas de Marseille…), on ne peut ignorer les liens qui existent entre les deux villes, et plus largement d’ailleurs, entre Aix et l’Italie. Un exemple parmi d’autres : notre Roy René était bien à la fois comte de Provence, roi de Naples et de Sicile…
Bernard Plossu, « Rome »
Ce n’est pas un hasard si le musée Granet a choisi d’accueillir les clichés de Bernard Plossu (né en 1945), pour une exposition entre le 29 avril et le 28 août 2022. Les deux artistes, François-Marius Granet (1775-1849), peintre emblématique d’Aix, et Bernard Plossu, ont justement en commun leur amour de « l’Italia discreta » : ces ruelles chargées d’histoire et de mémoire, ces ombres et ces lumières délicates, ces paysages de nature ou de ville empreints de mélancolie. François-Marius Granet, « photographe-marcheur » a habité la Ville éternelle pendant près de trois décennies ; au cours de ces années, il a eu l’occasion d’explorer la campagne romaine.
Par-delà les siècles, leurs œuvres se rejoignent. Côté Granet, une soixantaine de lavis, dessins et aquarelles de différentes vues de Rome et de ses alentours. Côté Plossu, une centaine de photographies – inédites pour la plupart-, depuis la fin des années 70 et jusqu’à 2017. Bernard Plossu est connu pour ses clichés presque exclusivement en noir et blanc, mais il a aussi expérimenté un procédé particulier pour certains clichés en photo : le tirage Fresson. Ce procédé pigmentaire particulier, à travers des tirages mats au charbon, donne une impression visuelle granuleuse et poudreuse. Une vingtaine de ces photos seront exposées.
Bernard Plossu, « Barga, Toscana », tirage au procédé Fresson
Une même sobriété, une même fascination pour la lumière italienne. La marche et l’art font ouvrir les yeux à la beauté : toute la difficulté est bien de les transmettre ! Granet comme Plossu y sont parvenus.
Jeanne RIVIERE
« Plossu-Granet, Italia discreta », du 29 avril au 28 août 2022 au musée Granet d’Aix-en-Provence, place Saint-Jean-de-Malte. Du mardi au dimanche de 12h à 18h.
Alors que l’événement 2021 avait eu lieu exceptionnellement à l’automne, le Festival de randonnées du Pays d’Aubagne et de l’Etoile renoue avec la tradition des sorties de printemps. Et c’est tant mieux, car la nature et la météo sont particulièrement agréables à cette période.
Du 6 au 8 mai prochains aura donc lieu la 13ème édition du « Festi rando » en Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Durant trois jours, les sportifs ou les « promeneurs du dimanche » ont rendez-vous sur les hauteurs du Garlaban, sur les crêtes du Mont-Julien, à la Sainte-Baume ou encore sur les chemins du Pays Minier, pour découvrir ou redécouvrir les sentiers régionaux.
Les circuits sont de durée et de difficulté diverses, afin de permettre à un maximum de personnes – non pas seulement aux sportifs aguerris – de profiter de ces balades organisées. Cette année, 35 parcours sont proposés à tous les publics.
Il y en a pour tous les goûts : randonnée bien-être (ateliers pilates et gymnastique douce tout au long de la promenade), randonnée découverte du vin en compagnie d’un vigneron et dégustation, randonnée découverte du monde de la fauconnerie (avec visite de la fauconnerie), randonnée nocturne, randonnée canine…
Beaucoup de promenades conjuguent le plaisir de la sortie avec l’apprentissage pédagogique. Une randonnée découverte spécialement conçue pour les enfants par exemple, leur fait rencontrer la biodiversité d’un cours d’eau et leur fait étudier le cycle aquatique. Les plus sportifs peuvent aussi regarder du côté des sorties VTT et trail. Le tout pour 3€ par personne et par randonnée.
Après « l’affaire de la bouteille » – le 21 novembre dernier lors du match entre l’OL et l’OM, Dimitri Payet s’apprête à tirer un corner quand il reçoit une bouteille sur la tête – les relations entre l’OL et l’OM – pas vraiment cordiales jusque là – sont plus électriques que jamais. Même si « les Gones » pointent à la 8ème place du classement, à 13 points de Marseille, la rivalité entre les deux clubs n’en demeure pas moins intense. Ce sont plus que 3 points qu’il faudra remporter dimanche, car après l’incident du 21 novembre, les deux clubs avaient dû se départager 2 mois plus tard, et l’OM s’était incliné (1-2) dans les dernières minutes. Dimanche, les Phocéens auront une bonne occasion de montrer qu’ils sont au-dessus de l’autre Olympique cette saison.
La semaine la plus importante de la saison
L’OM est toujours aussi irrésistible en Ligue 1 depuis quelques rencontres. Et une légère glissade contre le PSG n’a pas détourné les yeux des Olympiens de leur objectif principal : la qualification en Ligue des Champions. Le calendrier n’est pas optimal pour une équipe qui vise la deuxième place du championnat et une coupe d’Europe. En jouant tous les 3 jours, Sampaoli doit absolument gérer les jambes de son effectif pour que ce dernier ne s’essouffle pas. Contre Feyenoord cette semaine, les coéquipiers de Dimitri Payet ont beaucoup couru, et avec Sampaoli, les joueurs ne lésinent pas sur les efforts. Il ne serait donc pas surprenant de voir une équipe légèrement remaniée dimanche soir, car l’OM rejoue 4 jours plus tard pour le match retour de la Conference League face au Feyenoord. Une semaine cruciale pour les Olympiens qui devront absolument s’imposer contre l’OL et Feyenoord s’ils ne veulent pas voir leur saison s’écrouler.
⚠️ L’Olympique de Marseille étant toujours sous le coup d’𝘂𝗻 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗲́𝗻𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝘂𝗿𝘀𝗶𝘀 , le club en appelle à la responsabilité de tous quant aux jets de projectiles et aux intrusions sur la pelouse lors du match #OMOL 🏟
Dimanche, l’ambiance devrait être à son paroxysme au Stade Vélodrome. Le club prévient tout de même ses supporters contre tout débordement.
Admettons-le, le match sera plus serré sur le terrain que ce que pourrait laisser penser l’écart au classement. Avec ses fortes individualités, l’OL représente un danger réel pour les Marseillais. Les hommes de Peter Bosz restent sur une belle victoire face à Montpellier au Parc OL (5-2), et Aouar et Paqueta semblent être revigorés après quelques semaines de disette. Moussa Dembele est l’homme en forme dans cette équipe – l’ancien du Celtic reste sur 4 buts et 1 passe décisive sur les 3 derniers matchs – et avait crucifié l’OM lors de la dernière opposition entre les deux équipes le 1er février dernier en inscrivant un superbe but. La recrue hivernale Tanguy Ndombele, absent lors des 3 dernières rencontres, devrait faire son retour pour l’Olympico. Anthony Lopes, le portier lyonnais, devrait quant à lui être un peu juste pour être présent dimanche soir, même si son coach laisse planer le doute : « Hier, Anthony Lopes s’est entrainé avec Rémy Vercoutre. J’espère qu’il va être avec le groupe aujourd’hui ou demain. Il y a toujours des blessés dans le football. Je me focalise sur les joueurs qui sont aptes. » Caqueret, Cherki, et Diomande seront indisponibles dimanche soir.
Du côté de l’OM – à part les blessés jusqu’à la fin de la saison (Balerdi et Konrad) – le groupe devrait être au grand complet.
La fin de saison de l’OM est pleine de pression, et une victoire face à Lyon dimanche serait la meilleure façon d’aborder la demi-finale retour de Conference League jeudi prochain.
L’OM reçoit ce dimanche 1er mai l’Olympique Lyonnais au Stade Vélodrome dans le cadre de la 35ème journée de Ligue 1. Le match commence à 20h45 et sera diffusé en direct sur Amazon Prime Video.
L’OL – 8ème du championnat de Ligue 1 – et l’OM se retrouveront dans un match qui s’annonce électrique. Lyon s’était imposé 2-1 lors de la dernière opposition entre les deux équipes le 1er février.
Ne manquez surtout pas cette affiche en suivant le live commenté sur les pages Facebook, Youtube et Twitch du Méridional.
La deuxième ville de France a encore bien des talents à révéler. Au cœur de l’Hôpital Nord de Marseille (13015), un discret laboratoire, composé d’une poignée de chercheurs passionnés, fait avancer à pas de géant la recherche et l’application des implants personnalisés. A la clé, une reconnaissance de l’université marseillaise comme étant à la pointe de l’innovation, et une révolution du monde de la médecine.
L’entreprise Glad Medical, créée en 2013 par l’ingénieur Laurent Badih, « propose aux industriels du secteur un accompagnement personnalisé et innovant pour l’évaluation et la validation d’une large gamme de dispositifs médicaux implantables ».Une visite dans son centre de recherche et de développement, et une rencontre avec l’équipe, nous ont permis de prendre conscience de l’énormité des projets développés dans les arcanes de l’Hôpital Nord.
Un vivier d’échanges et d’expérimentations
« Le siège est à Salon-de-Provence, détaille Laurent Badih, également président de Glad Medical, mais nos locaux de recherche sont ici. Cela nous permet un échange quotidien avec des chercheurs de branches différentes, et une mutualisation des moyens. »Pour des chercheurs qui ont un pied dans l’industrie, le contact avec des ingénieurs, des cliniciens, etc. apporte beaucoup. A Marseille, ils bénéficient également de l’accès aux expérimentations sur corps donnés à la science et sur des corps d’animaux, et aux expérimentations mécaniques.
MedPrint est l’un des gros projets développés par le laboratoire. De quoi parle-t-on ? D’une solution complète et intégrée pour la conception et la validation d’implants pour la chirurgie sur mesure.« Au sein du laboratoire de biomécanique appliquée, Glad a été lancé avec l’idée qu’il y aurait, un jour ou l’autre, à faire valider les implants de dispositifs médicaux sur mesure, nous explique notre interlocuteur. Cela n’a bien sûr rien à voir de faire valider des dispositifs médicaux quand on les fabrique à la chaîne, et quand on les fabrique pour un seul patient. » Or, pour cette médecine personnalisée, il n’y avait pas de loi ni de réglementation pour valider et utiliser les implants. Le travail consiste à rechercher des solutions pour évaluer les implants.
l’entreprise obtient une accréditation en crédit d’impôt recherche
En 2019, le projet commence plutôt par des implants standards. « On cherche des solutions pour évaluer les implants, que ce soit au niveau expérimental ou au niveau numérique », nous précise Manon Sterba, ingénieure depuis plusieurs années au sein de l’équipe. L’entreprise obtient une accréditation en crédit d’impôt recherche, et se développe rapidement : elle est passée de quelques membres il y a trois ans à une dizaine aujourd’hui.
Un logiciel révolutionnaire
MedPrint est un logiciel révolutionnaire, puisqu’il permet un design personnalisé et optimisé d’un implant (qu’il soit maxillo-facial ou du genou… ce qui n’a rien à voir !) Tout cela demande une quantité impressionnante de recherche, de tests, d’essais, de retours : « On a développé une bibliothèque d’essais d’implants numériques, dans laquelle on a validé des tests standards pour chaque type d’implant. Une fois que l’on a tout validé et que l’on a les matériaux qui vont avec, on n’a plus qu’à récupérer les nouvelles données et à refaire le même test sur l’implant du patient particulier », développe encore la jeune ingénieure.
le chirurgien n’aura plus à toucher à l’implant
Le fabricant envoie le modèle standard, ainsi que la géométrie du patient, et l’équipe s’occupe de personnaliser l’implant. Le chirurgien n’aura plus à y toucher ! Ce qui garantit une optimisation et une solidité associées à la personnalisation de l’objet. En plus de cela, l’objectif du logiciel MedPrint est de composer un rapport de résultat étudiant la valeur de tenue mécanique de la plaque.
Il est rare que des laboratoires français arrivent à ce point d’ensemble de l’étude. « En plus des tests expérimentaux et numériques pour évaluer la performance, observe Pierre-Jean Arnoux, directeur du laboratoire de biomécanique, on analyse les résultats. Il est certain que tester l’implant en conditions d’usage permet d’aller plus loin dans l’interprétation des résultats qu’on a obtenus ! » Le président ajoute d’ailleurs avec une pointe de fierté : « Avec les différents moyens qu’on a, il y a peu d’essais qu’on n’est pas capable de réaliser… On est la seule équipe au monde à pouvoir réaliser cela. » Il faut dire que la plateforme expérimentale de Glad est assez impressionnante : une batterie de machines (vérin hydraulique, vérin électromécanique, essais de traction, compression, système d’analyse du mouvement, de caméras rapides…) permet de tester la résistance des implants.
la seule équipe au monde à pouvoir réaliser cela
Les différents projets réalisés jusqu’à présent par Glad Medical ont permis au fabricant d’implants pour lequel ont été réalisées ces études d’obtenir des approbations pour la commercialisation en Amérique du Nord.« Notre vraie valeur ajoutée, c’est notre capacité à concevoir des protocoles spécifiques, en particulier pour des implants pour lesquels il n’existe pas encore de normes », conclut Laurent Badih. La démarche, en avance sur une réglementation pas encore disponible, est née au cœur du territoire marseillais. C’est ici que s’écrit l’avenir des essais cliniques de l’implantologie personnalisée.
Samedi 7 mai 2022 débutera la deuxième saison de Corsica Med, dont le départ aura lieu lundi pour le CNTL-Marseille et le Club Nautique de Macinaggio. Le Corsica Med s’impose comme une course au large en équipage reliant Marseille à la Corse.
Cette course, solitaire et double, est ouverte aux IRC, OSIRIS, Class40 et aux Mini : au total, 55 bateaux partiront au départ, signé par le coup de canon du Château d’If.
Un départ au pied du château
Pour la première fois, un départ de course à la voile sera donné à partir du Château d’If ; le monument historique le plus célèbre de toutes les îles de la rade de Marseille, qui doit une partie de sa notoriété à un prisonnier imaginaire nommé Edmond Dantès, dont les péripéties ont été comptées avec talent par Alexandre Dumas à la fin du XIXème siècle.
L’idée d’origine de la Corsica Med est de proposer un rendez-vous hauturier à toutes les catégories d’habitables au départ de Marseille, mettant à l’honneur les rivages de la Métropole Aix-Marseille-Provence et ceux du parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate.
Un plateau garni
Parmi les 7 duos engagés, on compte principalement des JPK1010 habitués du circuit, espérant que le Figaro 2 If skippé par Christine Mora saura tirer parti d’un départ « à ses armes ».
Chez les solos, Eric Merlier, sur « Telemaque 3 », aura en tête de réitérer sa victoire de l’an dernier face à un redoutable concurrent : Michel Sastre sur « Blue 007 », vainqueur en titre de la toute première Mini Med en 2018 sur son Mini 6.50 « Dame Argo ».
Du côté des équipages, Erik Lacoste sur Delos, un Dehler 38 du pôle course du CNTL, vient défendre son titre. La météo pourrait jouer les juges de paix entre le plus grand des engagés, « Jivaro », le J113 de Yves Grosjeanet Equinox le « petit » Dufour 334 Trophy de Christophe Delaporte.
Enfin, chez les Class40, quatre bateaux prendront le départ de cette édition – obligatoirement en double pour cette série – parmi lesquels deux qui viennent de boucler la Transat Jacques Vabre, HBF Reforestation de Kito de Pavant et FullSave de Jean-Pierre Balmes. Ils visent tous deux une participation à la Route du Rhum, tout comme Prendre la mer et Agir pour la Forêt de Mathieu Claveau.
Des conditions météorologiques plutôt favorables
« J’espère que les conditions seront bonnes, parce qu’on a eu un début de saison très compliqué, en Méditerranée comme en Atlantique, avec des réductions de parcours, des annulations pour cause de vent trop fort »,explique Annabelle Moreau, secrétaire de la Classe Mini. A priori, la météo ne devrait pas poser un très grand problème; le début de course s’annonce avec des petits airs sur les deux premiers jours, suivi d’un petit flux de sud, sud-est basculant au nord-ouest le week-end du 7 et 8.
Ce vendredi 29 avril, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a annoncé la création du Parlement de la Mer, lieu d’échange et de concertation entre les acteurs du monde maritime, dans l’objectif de concilier économie et écologie. Divisé en 4 commissions thématiques, (l’économie maritime, la pêche-aquaculture, l’attractivité et les sports, et la biodiversité), il sera chargé de proposer des mesures vis-à-vis de la transition écologique de nos littoraux, tout en améliorant le développement économique de la région. « Avec ce nouveau lieu d’échange et de concertation, nous montrons une fois de plus que la Région est plus que jamais engagée dans la protection de l’environnement. Mobilisons-nous pour notre Méditerranée ! », a déclaré Renaud Muselier, président de la région.
La création de ce Parlement de la Mer succède à la labellisation de Marseille en tant qu’une des « 100 villes neutres en carboneen 2030″, qui engage cette dernière à être une ville modèle de la transition écologique.