En fin de contrat dans 1 an, Pablo Longoria souhaiterait vendre le Croate afin de renflouer les caisses olympiennes. L’Espagnol pourrait bientôt voir une offre du club turinois arriver sur sa table.
Arrivé en 2018 pour 19 millions d’euros à l’OM, Duje Caleta-Car plairait fortement au Torino. Le journal italien, La Stampa, explique que l’idée du club turinois serait d’anticiper le potentiel départ de leur défenseur central Gleison Bremer qui est très convoité. Pablo Longoria aimerait obtenir 15 millions d’euros pour le joueur de 25 ans mais reste à savoir si le Torino peut intéresser le Croate, qui semble viser plus haut.
Le défenseur ne voudrait pas se presser et compterait attendre pour faire le bon choix et serait même prêt à aller au bout de son contrat. Une idée qui ne devrait pas plaire à Longoria, qui voudrait éviter un énième départ libre.
C’est une histoire de fous. Contactée par l’académicien marseillais Jean-Noël Beverini pour sauver la carrière antique de la Corderie, l’ambassade de Grèce a répondu très favorablement à cet appel à l’aide. Soucieux du respect du protocole et des bons usages diplomatiques, M. Beverini a transmis la réponse très amicale de l’ambassadrice de Grèce en France aux élus marseillais, qui l’ont superbement ignorée.
Cette goujaterie est inadmissible. Pour que vous compreniez bien de quoi il s’agit, sachez que de nombreux Marseillais se sont mobilisés dans le sillage de M. Beverini pour tenter de sauver ce qui peut l’être et d’échapper à l’enfouissement consécutif aux dévastations immobilières.
On ne leur demande pas la lune, aux élus : on leur propose de s’associer à une démarche très simple qui consiste à extraire un bloc de calcaire fondateur, puis de le mettre entre les mains d’un artiste sculpteur qui façonnera une œuvre d’art à la gloire de Marseille et des Grecs. Croyez-vous qu’ils s’intéressent au soutien affiché de l’ambassade de Grèce en France ? Pas le moins du monde. Croyez-vous qu’ils aient le souci de répondre à l’un de leurs académiciens les plus talentueux ? Pas le moins du monde.
Peut-être souhaitent-ils s’inspirer de l’exemple présidentiel et « emmerder » ceux qui les appellent au respect de leur patrimoine commun ? Peut-être se moquent-ils des bonnes dispositions de la Grèce à l’égard de Marseille alors que notre ville est jumelée de longue date à celle du Pirée ?
En tout cas, l’impolitesse crasse des élus marseillais ne fait pas honneur à Marseille. Ce silence assourdissant est une insulte à l’égard d’une délégation étrangère amie qui exprime le souhait de ne pas voir ensevelis les trésors patrimoniaux grecs de la ville. L’argument dilatoire des élus marseillais suivant lequel les décisions en la matière appartiennent à l’Etat est totalement irrecevable.
La carrière de la Corderie est située au cœur du site marseillais, elle est l’émanation même du site marseillais, souligne M. Beverini. Qui pourrait nier cette évidence ? En réalité, les élus d’hier et d’aujourd’hui se désintéressent du sol marseillais et de ses richesses patrimoniales. Ils se moquent éperdument du passé de la ville, de ses vestiges historiques et de ses origines par les pionniers de sa fondation : les Grecs.
« Marseille est coupable par désintéressement, Marseille est coupable d’indifférence », estime l’académicien qui ne renonce pas à un éveil, même tardif, des consciences. Il a raison. Si les élus, au lieu de se gargariser de billevesées, étaient plus courtois, ils commenceraient par répondre à nos amis de l’ambassade de Grèce qui souhaitent venir au secours de Marseille. Ils auraient également la politesse élémentaire de transmettre la proposition généreuse de nos amis Grecs aux plus hautes autorités de l’Etat, entre autres à Stéphane Bern qui avait promis de sauver cette carrière antique.
Quand on pense que Marseille est jumelée à la ville du Pirée on ne peut qu’être consternés face à une telle désinvolture. Le silence dédaigneux des élus est aussi une insulte vis-à-vis des Marseillais eux-mêmes qui ont le droit et le devoir de sauvegarder un site exceptionnel. Songez que la pétition lancée par M. Beverini a recueilli près de 15 000 soutiens à Marseille, en France et à l’étranger.
Ne pas informer les Marseillais sur la sollicitude et la bienveillance de l’ambassade grecque à leur égard est une grossièreté sans nom. Oui, sans nom… l’ancien nom de la ville !
Après Justin Kluivert, Amadou Diawara et Jordan Veretout, c’est au tour de Gonzalo Villar d’être pisté par Pablo Longoria.
A la recherche de renfort au milieu de terrain, l’Olympique de Marseille aurait jeté son dévolu sur Gonzalo Villar. D’après certaines sources, sa polyvalence et son élégance balle au pied plairait beaucoup à Longoria. En plus de ses qualités techniques et offensives, le joueur brille également défensivement par ses tacles maîtrisés ainsi que sa lecture du jeu.
Le joueur de 24 ans sort d’une saison compliquée avec l’AS Roma où il a effectué un prêt peu concluant du côté de Getafe ne disputant que 10 matchs en 2022. Sous contrat jusqu’en 2024, il est estimé à 5 millions d’euros par Transfermarkt.
Il serait un profil intéressant pour l’OM, lui qui peut jouer à tous les postes du milieu de terrain et qui a besoin de se relancer.
Dans le cadre du traitement d’un engin explosif et conformément à l’arrêté préfectoral N°198/2022 du 24/06/2022, la navigation, le mouillage, la plongée sous-marine et la baignade à proximité de la plage des Catalans seront interdits le mercredi 29 Juin à partir de 7h.
Cette interdiction perdurera jusqu’à l’annonce par les autorités compétentes de la fin des opérations de déminage ou, faute d’information en ce sens, jusqu’à 18h.
Cet été, la musique classique sera mise à l’honneur dans la région, pas seulement au Festival d’Aix-en-Provence ! « Notre petite commune provençale d’Auriol a été bercée par Frédéric Mistral, l’abbé Fouque et Marcel Pagnol ; nous aimerions à notre tour continuer à la faire vivre et rayonner par la magie de la musique classique et contemporaine », explique Philippe Tachdjian, président d’ « Auriol en Sol ».
Pour faire vivre la musique classique, l’association « Auriol en Sol » a voulu lancer la première édition d’un festival d’été, qui se déroulera les 8 et 9 juillet prochains. Au programme, Debussy, Rossini, Tchaïkovski… mais aussi quelques pièces contemporaines (Brel, par exemple). Le tout dans l’ambiance du château Saint-Pierre d’Auriol.
Dans le cadre de ses missions économiques, la Région Sud se rapproche de l’Afrique. La collectivité a choisi d’accompagner 18 entreprises de notre territoire au Sénégal et au Maroc. Deux missions sont conduites, du 27 juin au 1er juillet pour le Sénégal, et du 3 juillet au 6 juillet pour le Maroc.
Les plus de 50 pays d’Afrique affichent une croissance moyenne proche de 4% ces dernières années. La Région Sud, de par sa situation géographique et ses liens traditionnels avec le territoire africain, a fait du continent une destination économique prioritaire. Il offre sans conteste de nombreuses opportunités business. La collectivité a annoncé que deux missions économiques seront ainsi conduites, via son agence d’attractivité et de développement économique (risingSUD), au Sénégal et au Maroc. L’idée est de renforcer les relations avec ces deux pays.
Au Sénégal, un excellent climat d’affaires
Le Sénégal est un partenaire économique attractif, qui se démarque par un excellent climat d’affaires et des opportunités d’investissement en lien avec l’expertise des entreprises de notre région, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de la santé, de l’industrie et de l’agro-business. De nombreuses entreprises régionales y sont déjà implantées, comme la Société Canal de Provence, le Groupe Ragni, Tysilio ou La Compagnie fruitière.
des opportunités d’investissement
La délégation (menée par risingSUD et des partenaires comme AFRICALINK) accompagnée dans le cadre de la Team France Export Sud, rencontrera des acteurs clés de l’économie sénégalaise (notamment Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal, les membres du Port autonome de Dakar…) afin d’accélérer le développement économique sur place.
La mission permettra de promouvoir les atouts de la Région Sud et d’y attirer des entreprises sénégalaises. Un « challenge start-ups » sera d’ailleurs lancé au cours de la mission, pour permettre à deux entreprises sénégalaises innovantes et ayant un projet d’investissement en France de venir découvrir la région.
Au Maroc, une rencontre avec les acteurs du bassin méditerranéen
C’est à l’occasion de la 2ème édition du salon « Inspire & Connect Méditerranée » de Bpifrance, que 8 entreprises de la Région Sud participeront à cette mission économique à Casablanca, dans les domaines de l’industrie et de la smart city. L’objectif est d’y appréhender davantage l’écosystème, en rencontrant des acteurs incontournables du bassin méditerranéen, et de prospecter le marché marocains grâce à une série de rendez-vous (orchestrés par la Chambre française de Commerce et d’Industrie du Maroc).
un partenaire historique de la région
Le Maroc est un partenaire historique de notre territoire. La Région entend renforcer ses relations avec ce marché prioritaire et ce pays phare parmi les acteurs du continent africain et du bassin méditerranéen. Il ne s’agit pas de la première mission de ce genre : à l’automne 2021 déjà, 12 entreprises avaient été accompagnées afin d’y développer leur business. Par ailleurs, 3 investissements marocains ont été réalisés en PACA cette même année : à ce jour, une quinzaine d’entreprises marocaines sont donc implantées sur notre territoire.
« La Région Sud a fait de l’Afrique une destination prioritaire de sa feuille de route à l’international, souligne Bernard Kleynhoff, président de l’Agence d’attractivité et de développement économique de la risingSUD. Cette stratégie se traduit dans les faits par l’organisation de nombreuses missions pour renforcer nos liens et nos échanges avec le continent africain. »
En quête d’un défenseur central, Pablo Longoria aurait ciblé Facundo Medina. Son profil et ses qualités répondent aux exigences du board marseillais.
Arrivé en France il y a plus de 2 ans, Facundo Medina s’est parfaitement adapté à la Ligue 1 et sort d’une nouvelle grosse saison avec le RC Lens. Des prestations ayant attiré les convoitises de plusieurs écuries, dont l’Olympique de Marseille. Selon certaines sources, le joueur plaît énormément à la direction. Défenseur polyvalent capable aussi bien d’évoluer en charnière centrale que sur le côté gauche, il possède également une très bonne lecture du jeu et a l’avantage de pouvoir jouer dans une défense à 3. Toutes ses qualités seraient fortement appréciées par Jorge Sampaoli. Une bonne piste pour le club; le joueur est très intéressant et à 23 ans, il est déjà international avec l’Argentine.
Mais le dossier risque d’être complexe. Le joueur est estimé à 11 millions d’euros par Transfermarkt, et Lens ne serait pas vendeur. Pourtant, l’OM compterait tenter sa chance quoi qu’il arrive.
Hôtels de luxe, stades exceptionnels… la prochaine Coupe du Monde, qui se déroulera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022, a tout pour faire rêver. Mais le rêve de certains (Xavi, ambassadeur de la compétition, ne cesse de vanter à qui veut bien l’entendre que le projet est formidable), prend davantage des allures de cauchemar pour d’autres. Entre suspicion de corruption, conditions de travail désastreuses et lois liberticides, cette grande fête du sport n’a plus rien d’idyllique.
Attendue par des millions de fans tous les 4 ans, la Coupe du Monde se déroulera cette année dans la péninsule arabique, au Qatar. Là-bas, l’Équipe de France tentera de décrocher une deuxième coupe consécutive, une performance réalisée seulement deux fois dans l’histoire par l’Italie et le Brésil du grand Pelé.
les scandales s’enchaînent
Mais en dehors des terrains, l’enthousiasme est beaucoup moins présent et les scandales s’enchaînent. De l’attribution très suspicieuse de cette Coupe du Monde à sa préparation, rien n’a été épargné. Retour sur les polémiques de l’une des Coupes du Monde les plus clivantes de l’histoire.
Une attribution inattendue
Avant de parler des polémiques plus récentes, il est important de commencer par le premier problème de ce mondial : son attribution par la FIFA (Fédération international de football association). C’est à Zurich en 2010, par une nuit glaciale, que le petit Etat gazier du Qatar remporte l’organisation de la Coupe du Monde 2022. Immédiatement, cette attribution fait l’effet d’une onde de choc sur la planète football. Les Etats-Unis – grand favoris – tombent de haut. Une question se pose : comment ce régime autocratique a-t-il pu obtenir l’organisation d’un tel événement ?
Les etats-unis tombent de haut
On le sait tous, le football n’est pas le business le plus propre. La corruption y est malheureusement un problème endémique depuis longtemps. Mais selon certains, le Qatar est un point de bascule. Cette attribution a conduit à l’ouverture d’enquêtes menant tout de même à la destitution du président de longue date de la FIFA, le Suisse Sepp Blatter. Des pots de vin auraient été versés à des responsables en échange de votes pour la candidature du Qatar. Les enquêtes sont toujours en cours.
Fait plus récent montrant une proximité entre le Qatar et la FIFA, Gianni Infantino a déménagé à Doha l’année dernière, dans le plus grand secret. C’est la première fois qu’un président de la FIFA s’installe partiellement dans le pays hôte du prochain Mondial, plus d’un an avant sa tenue. Par exemple, le même Infantino était arrivé en Russie seulement quelques jours avant l’ouverture du mondial 2018.
Un été qui devient hiver
Preuve que cette Coupe du Monde n’a décidément rien d’anodin, la FIFA a fait une entorse à son règlement en déplaçant la compétition en hiver : du jamais-vu !
D’un point de vue humain – notamment pour la santé des joueurs -, cette décision est parfaitement justifiée, la température extérieure au Qatar pouvant atteindre 45 °C en été. Mais cette modification bouleverse tout le calendrier européen. Et la menace d’un nombre important de joueurs blessés, étant donné l’enchaînement futur des matchs, est très sérieuse.
Des stades cimetières
Autre principe sur lequel la FIFA s’est tout bonnement assise, celui des droits de l’Homme, auquel elle semblait pourtant très attachée. En effet, au Qatar, comme dans beaucoup d’autres pays du Golfe, on ne peut pas dire que le sort des travailleurs soit respecté. Le système en vigueur, sur lequel reposait toute l’économie du pays, a particulièrement fait scandale : « la Kafala », (nom de ce dispositif), est un principe selon lequel les travailleurs, pour la majorité étrangers, sont placés sous la tutelle de leurs employeurs. Concrètement, leurs patrons conservent leurs passeports, leurs imposent des cadences de travail inhumaines ; ils sont également logés dans des conditions insalubres et ont interdiction de quitter leur travail ou le pays sans l’aval de leurs employeurs.
des travailleurs sous tutelle de leurs employeurs
Un système d’embauche comparé à de l’esclavage moderne. Face à la pluie de critiques internationales, le Qatar a aboli officiellement « la Kafala » en 2016 pour calmer le jeu. Malheureusement, beaucoup de travailleurs sont encore aujourd’hui traités comme des citoyens de seconde zone.
Une enquête du célèbre organe de presse « The Guardian », a attiré l’attention du public, en février 2022, sur le chiffre alarmant de 6 500 décès d’ouvriers sur les différents chantiers de la compétition. Un chiffre réfuté par le Qatar, qui estime le nombre de morts bien inférieur et que ces décès sont naturels.
Des règles surprenantes
C’est une annonce qui ne cesse de faire jaser : des médias britanniques ont récemment dévoilé les règles de vie qui seront mises en vigueur au Qatar lors de cette Coupe du Monde. Le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont surprenantes !
Les relations sexuelles hors mariages seront interdites. Même chose pour les gestes de tendresse et d’affection en public. L’alcool, habituellement interdit sur le territoire, sera autorisé pour les étrangers mais avec restriction (les supporters ne pourront boire que dans les fan zones).
la tenue des femmes contrôlée
La tenue vestimentaire des femmes sera aussi contrôlée. Ces dernières sont appelées à faire preuve de « modestie », en ayant les épaules et les genoux couverts. Quant aux homosexuels, ils ne sont clairement pas les bienvenus : le Code pénal qatari stipule que les relations homosexuelles sont des infractions passibles de peines pouvant aller jusqu’à sept ans de prison (voire à la peine de mort pour les musulmans). Il y a un mois, une enquête publiée par des médias scandinaves dévoilait que les couples homosexuels étaient refusés par les hôtels recommandés par la FIFA, lors de leur demande de réservation. Les responsables de la Fédération sportive internationale du football ont prévenu qu’il n’y aurait « aucune exception » pour les supporters.
une histoire de politique
Beaucoup de fans de football n’ont pas semblé dérangés par ces restrictions, invoquant le respect des coutumes et des mœurs. Mais faut-il au nom des traditions accepter l’inacceptable ? Faut-il vraiment respecter les pratiques d’un pays quand elles ne sont même pas respectées par ses propres dirigeants ? Le monde du sport n’a pas à se laisser dicter des impératifs, sous prétexte qu’il est accueilli par le Qatar.
Et les joueurs dans tout ça ?
Pour toutes les raisons évoquées plus haut, de nombreuses associations et des fans ont appelé au boycott de cette Coupe du Monde. Dans l’Hexagone, un sondage réalisé par Odoxa révèle que 39% des Français souhaitent un boycott de la part de l’Equipe de France ; mais une telle prise de position de la part des joueurs français reste très délicate tant les intérêts sont énormes. Un joueur comme Kylian Mbappé est d’ailleurs payé par ces mêmes Qataris.
39% des Français souhaiteraient un boycott
Cette Coupe du Monde est avant tout une histoire politique. Les protestations officielles auraient dues être plus claires et sans appel, et ce dès l’annonce du lieu de compétition.
Une éthique sportive passée à la trappe
Cette Coupe du Monde au Qatar interroge l’essence même du sport : la base du sport étant le respect de l’adversaire, peut-on pratiquer le sport dans un environnement que l’on juge liberticide ? Veut-on vraiment faire honneur à un pays hôte comme le Qatar ? Une chose est sûre : le monde du football, déjà affaibli par les scandales de corruption, ne risque pas de sortir grandi de cette participation.