jeudi 15 mai 2025
Accueil Blog Page 250

Rentrée des collèges : Le Conseil Départemental allège les dépenses des familles

Béatrice Bonfillon-Chiavassa, Conseillère départementale déléguée aux Collèges © Le Méridional

[Cette production est un contenu publi-rédactionnel]

Alors que le contexte économique est de plus en plus difficile et que l’inflation semble
s’installer, Le Conseil Départemental des Bouches du Rhône a décidé de renforcer son aide
aux familles de collégiens. Des mesures fortes, applicables dès les premiers jours de cette
nouvelle année scolaire.

« Redonner du pouvoir d’achat est ma priorité de la rentrée », a averti Martine Vassal,
présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône.
Et pour cause, entre les frais
de cantine, les fournitures, les inscriptions aux activités sportives et culturelles ou encore le
transport, la rentrée scolaire est synonyme de nombreuses dépenses qui pèsent lourd sur le
budget des familles. En 2021, l’entrée au collège s’élevait en moyenne à près de 200 euros
par élève. Afin d’en alléger le coût le département a décidé de renouveler et de renforcer
ses dispositifs d’aide à la scolarité. Un coup de pouce bienvenu à l’attention des quelques
104 000 collégiens que compte notre département.


Des fournitures pour tous les collégiens


Parmi la série de mesures prise, le département s’est engagé à fournir un kit complet de
fournitures scolaires aux collégiens des écoles publiques ou privées sous contrat. Calculatrice
scientifique, cahier, feuille, équerre, compas, stylo… Chaque élève, de la 6 ème à la 3 ème, a reçu
un kit adapté à ses besoins scolaires et ce, sans que les familles aient besoin de faire une
demande préalable. Une tablette numérique est également offerte à l’entrée en 6e que
chacun gardera tout au long de sa scolarité, y compris après la 3e.
Mise en place en 2018, cette distribution de fournitures scolaires est l’un des engagements
phares pris par Martine Vassal, lors lancement du Plan Charlemagne, qui consacre plus de
2,5 milliards d’euros en faveur des collégiens.


Les prix de la cantine n’augmenteront pas


Autre engagement fort et qui a marqué le début de cette rentrée, les frais de cantines, qui
avaient été baissé en 2019, n’augmenteront pas malgré une augmentation des prix de
l’énergie ainsi que des matières premières. Ainsi, le coût du repas est maintenu à 3 euros
pour les demi-pensionnaires qui déjeuneraient à la cantine 4 jours par semaine à l’année.
Quant aux familles les plus modestes, elles pourront bénéficier d’un chèque resto collège de
252€ par an. Le coût du déjeuner sera ainsi de 1,20€ par élève. « Nous le devons à nos
enfants : bien manger le midi n’est pas une option ! », a martelé la présidente. Pour
accompagner ces engagements, pas question de rogner sur la qualité des repas. En effet, ce
sont des produits locaux et de saison, issus pour la plupart des circuits courts et pour
certains certifiés bio ou agriculture durable que nos enfants retrouveront dans leurs
assiettes. Cet engagement formalisé dans la Charte départementale de la restauration
scolaire a été signée par 113 collèges, mettant en avant les bonnes pratiques et les valeurs
communes de la restauration scolaire. Une façon de promouvoir le territoire et le bien
manger !

Ouverture sur le sport et la culture
Véritable succès, la carte Collégien de Provence est également reconduite. Tous les jeunes,
de la 6e à la 3 e, pourront bénéficier de ce véritable passeport loisirs de 150 euros délivré par
le Département. Cette carte personnalisée et nominative offre 150 euros par an et par
collégien, pour leurs dépenses de sport, culture, loisirs et de soutien scolaire tout au long
de l’année et ce, auprès de 2000 partenaires. Cette carte permet également d’avoir accès
gratuitement à de nombreux événements organisés par le Département.


Autant de mesures qui permettent d’appréhender l’année avec plus de sérénité !

Economie – RDV : Le Grand Opening de Medinsoft aura lieu ce soir à l’Usine Saint Louis

Plus de 1800 personnes sont attendues sur le site de l’Usine Saint Louis ce soir pour assister à « la plus grande soirée économique du territoire ».

Informations pratiques :

https://www.eventmanager.fr/crm-1/www/event.do?idref=198&db=72&init

Source : medinsoft.com

Transports en commun – Perturbations à prévoir ce vendredi 23/09

BUS RTM ©

Un mouvement social est annoncé au sein de la RTM (Régie des Transports marseillais) ce vendredi 23/09.

De très fortes perturbations sont à prévoir en particulier dans le fonctionnement des bus et tramway.

Les métros devraient circuler difficilement avec une fréquence de 5 minutes aux heures de pointe.

Plus d’informations sur le site de la RTM

Image de couverture : BUS RTM © Régie des transports marseillais

International – Un grand mouvement de contestation en Iran suite à la mort de Mahsa Amini

Des actrices iraniennes lors d'une rencontre avec Ali Khamenei en 2010 © WKMC

Un vent de colère souffle sur l’Iran de manière inédite suite au décès de Mahsa Amini. Arrêtée par la police des mœurs pour un hijab mal ajusté le 13 septembre, la jeune femme est décédée trois jours plus tard à l’hôpital.

Elle aurait été battue à mort par la police. Mahsa Amini, 22 ans, est devenue malgré elle un symbole de rébellion contre le régime des Mollah en Iran. La jeune femme a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ».  Sa mort a entraîné une grande vague de colère dans le pays. Plusieurs villes iraniennes sont depuis deux jours le théâtre de manifestations. La mort de Mahsa Amini a fait éclater un mécontentement contre le pouvoir en place, longtemps contenu par peur des représailles.

Des gestes symboliques

Dans les rues et sur les réseaux sociaux, la colère gronde contre le régime des Mollah. Hommes et femmes manifestent dans plusieurs villes du pays aux cris de « morts au dictateurs ». Les Kurdes d’Iran se sont aussi mobilisés à Saqqez. De violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont éclaté et des voitures de police ont été incendiées.

L’information a également fait le tour des réseaux sociaux, enflammant la toile. Des femmes se sont filmée en train de se couper les cheveux en signe de soutien à Mahsa Amini et de protestation contre le port obligatoire du voile islamique. Sur le réseau social twitter, des vidéos des manifestations circulent depuis plusieurs jours en montrant notamment des femmes, tête nue, brûler leur voile.

L’Iran subit depuis 2018 une profonde crise économique en raison des sanctions qui pèsent sur le pays. La loi sur l’obligation du port du hijab renvoie à l’identité même de l’Iran pour ses plus fervents défenseurs. Cela fait plusieurs années que la jeunesse iranienne s’organise, en dépit du danger, pour lever l’obligation du port du hijab. Initiée par des femmes, notamment Masih Alinejad, réfugiée aux Etats-Unis, ce mouvement a lancé les hashtags WhiteWednesday et LetUsTalk pour libérer la parole des femmes sur le port du voile islamique. Certaines se sont filmées têtes nues les mercredis à l’occasion du WhiteWednesday, déambulant dans les rues d’Iran prenant le risque d’être condamnées.

Une mobilisation à Paris

Dans cette même lancée, des femmes iraniennes vivant en France ont manifesté place de la République à Paris lundi 19 septembre, dont une jeune activiste, Mahya. Il y a plusieurs mois, nous l’avions rencontrée pour Le Méridional. Elle avait alors déclaré : « « Nous avons un régime qui n’hésite pas à tuer sa population. Face à cela, les femmes sont de plus en plus courageuses et de plus en plus radicales. Mais il n’est pas simple de faire bouger les choses. On se rend bien compte que la liberté, ce sera tout ou rien. »

Marie-Charlotte NOULENS

Reporter

Economie – Jean-Luc Chauvin : le mécano qui carbure à la trombe économique

Jean-Luc Chauvin © Le Méridional

Jadis, les employés de la chambre de commerce de Marseille avaient la réputation de travailler peu pour lézarder plus : il n’était pas rare, disait-on, que ceux qui arrivent en retard le matin croisent ceux qui partent en avance pour déjeuner. Ce temps-là est bel et bien révolu. Les crises qui percutent l’économie française à intervalles réguliers obligent les élus de la chambre et leurs experts à s’adapter aux situations les plus imprévues et les plus rocambolesques. On vous aurait parlé de la guerre en Europe et de la crise actuelle de l’énergie il y a seulement un ou deux ans, vous auriez souri en doutant de la bonne santé mentale de votre interlocuteur. On vous aurait expliqué que l’économie et l’écologie sont des forces équivalentes et complémentaires et qu’elles ne s’opposent pas, vous auriez arboré une moue dubitative. Et pourtant…

Ce qui n’a guère changé en revanche, c’est le vocabulaire volontariste des présidents de chambres de commerce : à leur arrivée, ils veulent tout casser, y compris parfois leurs locaux ancestraux. Leur langage est truffé de formules puissantes : union, avenir, attractivité, co-construction, jeu collectif, agoras, forums, partenariat, accompagnement, ambition, innovation, expérimentation, mobilisation. Et en fin de compte, comme sœur Anne, on ne voit rien venir. Parce qu’à Marseille c’est souvent l’inertie qui sape les meilleures intentions de départ. Jean-Luc Chauvin, l’actuel président de la chambre Aix-Marseille-Provence, est conscient de ce passé un peu baltringue et il a décidé de corriger l’image indolente de la chambre de commerce en mettant tout le monde au travail et en s’astreignant lui-même à des résultats quantifiables et vérifiables. C’est une vraie révolution et on a envie, ici au Méridional, de lui dire : « allez, chiche, petit, fonce, prends les clés et montre-nous le chemin de l’excellence… » Jean-Luc Chauvin et Sandrine Motte, membre du bureau et chargée de la déclinaison de la feuille de route de la nouvelle mandature 2021-2026, ont clairement indiqué aux journalistes lors d’une conférence de presse au palais de la Bourse que leurs engagements de campagne n’étaient pas « bidons » et qu’ils veilleraient à leur application, quitte à en mesurer le suivi et l’efficacité dans le temps et à en présenter les résultats par étapes à la presse. Ce souci de « l’avancement des travaux en conformité avec le devis » est nouveau et très louable. Evidemment, les intervenants, qui ont présenté les six grands projets de la chambre Aix-Marseille-Provence n’ont pas le même sens de la synthèse que leur président et certains d’entre eux ont largement dépassé leur temps de parole, mais qui les blâmerait d’un excès d’enthousiasme ? Le premier d’entre eux, Philippe Zichert, s’est exprimé sur « l’accélération de la relance et des transitions ». Son objectif est de préparer les actifs aux changements de logiciel que nous réserve l’avenir et d’anticiper si possible la formation aux emplois de demain. Pour lui, former pour former, sans aucun débouché concret, ne sert à rien. Les maires de la métropole ont compris cet enjeu crucial de l’adéquation de l’apprentissage avec les besoins réels de leur territoire et ils participent à des actions cohérentes dans le respect de la responsabilité sociale des entreprises. La seconde priorité évoquée par Nicolas Chabert, Delphine de France et Valérie Segrétain concerne la compétitivité dans un monde en mutation perpétuelle et la nécessité d’innover pour « transformer la métropole en laboratoire à ciel ouvert de l’économie de demain ». La troisième priorité, développée par Fabrice Alimi et Karim Driouche, s’intéresse à la culture du « goût du risque » et à l’initiation à la création d’entreprises par des gens qui ne sont pas forcément destinés à ce métier de dirigeant (les jeunes des cités hostiles, par exemple). M. Driouche a révélé que le taux de pérennité des entreprises dans certains quartiers était très inférieur à la moyenne car les créateurs n’étaient pas suffisamment accompagnés et guidés. Comme le dit avec pertinence Jean-Luc Chauvin, « il faut faire en sorte que le micro-entrepreneur devienne entrepreneur et crée d’autres emplois que le sien ».

C’est Aurélie Midani, commerçante à Marignane, qui a présenté la quatrième priorité. Elle consiste à revitaliser les commerces de centre- ville sans porter atteinte pour autant aux grandes surfaces de la périphérie. Des « managers de centre-ville » vont être formés pour réanimer ces lieux de vie, naguère prospères, aujourd’hui en grande difficulté ». Mme Madani va ressortir le slogan : « commerçant, tu es l’amour de ma…ville ! » La cinquième priorité de la chambre métropolitaine, consiste selon M. Chauvin « à faire de Marseille le grand port de Lyon » : c’est-à-dire à transformer le territoire en un vaste « hub » qui valorise le savoir-faire des entrepreneurs locaux. M. Frédéric Ronal, porteur de cette ambition, a annoncé la création d’une vaste « agora » située sur 450 mètres carrés au trentième étage de la tour « Méditerranée », un lieu propice à la rencontre d’entrepreneurs africains et français. Quant à la sixième priorité, développée par M. Christophe Socia, elle a trait à l’amélioration de l’attractivité économique de la Provence : « nous voulons développer la fierté de vivre sur notre territoire », a-t-il déclaré en faisant allusion à l’image souvent galvaudée de Marseille au sein des grandes entreprises nationales ou étrangères. L’ennui, c’est que ce projet ambitieux se heurte à la pénurie de locaux et qu’il est impératif dans ce domaine de quantifier les besoins et les types de produits recherchés pour mieux répondre aux industriels intéressés. La conclusion a été apportée par le capitaine de l’équipe, Jean-Luc Chauvin qui injectera plus de trente millions d’euros dans la réalisation de ce plan de redressement : tout le monde est sur le pont mais l’argent public est de plus en plus rare et il faut éviter les « doublons » avec les agences de développement économique. L’économie locale devra tenir compte plus que jamais…des économies et des « synergies » possibles sur de nombreux sujets mais rarement mises en œuvre.

José D’Arrigo

La semaine vue par Miège

Image Mise en avant

David Miège croque l’actualité avec un regard moqueur et savoureux. Retrouvez chaque fin de semaine ses dessins de la semaine dans les colonnes du Méridional.

Le dessin du jour par Miège

David Miège croque l’actualité avec un regard moqueur et savoureux. Retrouvez chaque jour ses dessins dans les colonnes du Méridional.

SORTIES – Albert Camus célébré à l’Hôtel de Région pour les Journées européennes du Patrimoine

Albert Camus © WK

L’Hôtel de Région s’ouvre au public comme tous les ans pour les Journées européennes du patrimoine.

Les 17 et 18 septembre, en plus de la découverte du bâtiment régional et de son histoire, la Région Sud convie les visiteurs à découvrir la part de patrimoine littéraire léguée par Albert Camus.

Mer – 3ème édition du festival des « sciences et des arts » d’Aix-Marseille au MUCEM – En ce moment

La troisième édition du festival des « sciences et des arts » d’Aix-Marseille (Jeu de l’Oie) se tient au Mucem ces vendredi 16 et samedi 17 septembre 2022 autour du thème « Méditerranée. La mer comme avenir ». Le programme est en ligne ici.

Cette thématique interdisciplinaire sera déclinée sous forme de tables rondes autour de plusieurs temps forts : une mer en récits, une mer vulnérable, une mer à explorer, une mer à inventer.

Au programme : des débats scientifiques, des ateliers, des projections de films documentaires, des témoignages, des expériences pédagogiques et des créations artistiques.

Infos pratiques :

Au MUCEM

Esplanade du J4
13002 Marseille

Entrée libre

International – L’Arménie à nouveau attaquée par l’Azerbaïdjan

Dans la nuit du 12 au 13 septembre, l’armée azerbaïdjanaise a attaqué l’Arménie, bombardant de nombreux villages sur sa frontière orientale, dans la région du Syunik, faisant 50 morts et déjà de nombreux déplacés.

C’est une attaque d’envergure et coordonnée que l’Azerbaïdjan a mené cette nuit tout le long de la frontière orientale de l’Arménie, frappant les villages frontaliers de la région du Syunik, y compris autour de la ville de Goris, premier point d’entrée en Arménie pour les habitants d’Artsakh. Des tirs d’artillerie et de mortiers, doublés par l’envoi de drones armées ont été constatés du lac de Sevan jusqu’à la région de Kapan.

L’association SOS Chrétiens d’Orient, qui apporte une aide matérielle et un soutien moral aux chrétiens d’Orient et aux populations vulnérables, a rapatrié ses volontaires qui étaient jusqu’alors présents à Goris et Vardénis.

Source : Association SOS Chrétiens d’Orient