lundi 19 mai 2025
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Sorties et loisirs – 10 films à voir sur les plateformes de streaming

Chaque dimanche, Le Méridional vous présente les meilleures nouveautés sur les plateformes de streaming.

La grande séduction à l’anglaise :

🎞️ Date de sortie sur Netflix : 30 août 2023

🕙 Durée : 2h00min

🎭 Genre : Drame, Comédie

😎 Distribution : Raymond Bouchard, Germain Lesage, David Boutin, Christopher Lewis, Benoît Brière, Henri Giroux

🧾 Synopsis : Lorsque l’industrialisation s’abat sur la petite communauté insulaire de Santa María del Mar, ses habitants comprennent avec tristesse que c’en est fini de leur mode de vie. Le sort pourrait leur sourire à nouveau avec l’installation d’une conserverie dans le village, mais pour que le projet se concrétise, il leur faut attirer un médecin sur l’île.

Leur chef, Germán, s’emploie alors à convaincre les habitants de « séduire » Mateo, un médecin de ville qui pourrait être agréablement surpris de découvrir que le sport local est le football et que son plat indien préféré est justement un classique de la gastronomie du coin ! Pour Germán et les résidents de l’île, tout est permis pour persuader Mateo et redonner vie à Santa María del Mar.

🍿 Où voir ce film : Netflix

L’Amour au choix :

🎞️ Date de sortie sur Netflix : 30 août 2023

🕙 Durée : 1h17min

❤️ Genre : Interactif, Romance, Comédie

😎 Distribution : Laura Marano, Avan Jogia, Scott Michael Foster

🧾 Synopsis : Cami Conway a tout pour elle jusqu’à ce qu’un éventail de choix aussi tentants que difficiles ne s’offre à elle. Et c’est à vous, spectateur, de décider pour elle. Mais attention ! Les choses se déroulent rarement comme prévu !

🍿 Où voir ce film : Netflix

100 ans de plénitude : Les secrets des zones bleues :

🎞️ Date de sortie sur Netflix : 30 août 2023

🕙 Durée : Série

📽️ Genre : Documentaire

😎 Distribution : Dan Buettner

🧾 Synopsis :

Au début des années 2000, l’aventurier et auteur à succès Dan Buettner a collaboré avec National Geographic pour décortiquer la formule de la longévité. Pendant des années, il a parcouru le monde à la recherche de lieux où la population vivait beaucoup plus longtemps que la moyenne, créant le concept de « zones bleues ». Ses expéditions l’ont mené à Okinawa (Japon), en Sardaigne (Italie), à Ikaria (Grèce), à Nicoya (Costa Rica) et à Loma Linda (Californie). Dan a découvert que la proportion de centenaires dans ces « zones bleues » était plus élevée que partout ailleurs dans le monde. Si ces populations ont chacune leurs propres secrets, elles partagent de surprenants comportements dont il est prouvé qu’ils contribuent à la longévité et à une bonne santé.

🍿 Où voir ce film : Netflix

One Piece :

🎞️ Date de sortie sur Prime Video : 31 août 2023

🕙 Durée : Série

💥 Genre : Fantastique, Action, Aventure

😎 Distribution : Iñaki Godoy, Mackenyu, Emily Rudd, Jacob Romero Gibson, Taz Skylar

🧾 Synopsis : Inspiré de la série de mangas la plus vendue de l’histoire créée par Eiichirō Oda , « One Piece » est une aventure en haute mer légendaire et unique en son genre. Monkey D. Luffy est un jeune aventurier qui a toujours rêvé d’une vie de liberté. Quittant son village, il se lance dans un périlleux voyage à la recherche d’un trésor mythique, le One Piece, afin de devenir le roi des pirates ! Mais pour trouver ce fameux butin, Luffy devra assembler l’équipage de ses rêves puis dénicher un navire, quadriller les océans, se défaire de la Marine à ses trousses et se montrer meilleur stratège que les dangereux rivaux qui l’attendent à chaque étape.

🍿 Où voir ce film : Netflix

Morbius :

🎞️ Date de sortie sur Prime Video: 30 août 2023

🕙 Durée : 1h45min

💥 Genre : Action, Fantastique, Aventure

😎 Distribution : Jared Leto, Matt Smith (XI), Adria Arjona

🧾 Synopsis : Découvrez pour la première fois au cinéma, le Docteur Michael Morbius (incarné par l’acteur oscarisé Jared Leto), anti héros énigmatique et l’un des personnages les plus captivants et torturés des personnages de Marvel dans l’univers Sony Pictures.

Gravement atteint d’une rare maladie sanguine, et déterminé à sauver toutes les victimes de cette pathologie, le Dr Morbius tente un pari désespéré. Alors que son expérience semble être un succès, le remède déclenche un effet sinistre. Le bien vaincra-t-il le mal – ou Morbius succombera-t-il à ses nouvelles pulsions ?

🍿 Où voir ce film : Prime Video

The Middle :

🎞️ Date de sortie sur Prime Video : 15 août 2023

🕙 Durée : Série

😂 Genre : Comédie

😎 Distribution : Patricia Heaton, Neil Flynn, Eden Sher

🧾 Synopsis : Oubliez les sportifs, les stars de cinéma, les politiciens… Les parents sont les vrais héros ! Et de ce point de vue, Frankie est même une super-héroïne ! Avec son mari et ses 3 enfants, elle vit à Orson, en Indiana, depuis toujours. Cette petite famille fait partie de la majorité : la classe moyenne.

🍿 Où voir ce film : Prime Video

Tempête :

🎞️ Date de sortie sur Canal+ : 19 août 2023

🕙 Durée : 1h51min

🎭 Genre : Comédie dramatique, Famille, Drame, Comédie

😎 Distribution : Mélanie Laurent, Pio Marmaï, Kacey Mottet Klein

🧾 Synopsis : Née dans le haras de ses parents, Zoé a grandi au milieu des chevaux et n’a qu’un rêve : devenir jockey ! Tempête, une pouliche qu’elle voit naître, va devenir son alter ego. Mais un soir d’orage, Tempête, affolée, renverse Zoé et vient briser son rêve. Elle va pourtant s’accrocher et tenter l’impossible pour renouer avec son destin.

🍿 Où voir ce film : Canal+

Beast :

🎞️ Date de sortie sur Canal+ : 24 août 2023

🕙 Durée : 1h33min

😱 Genre : Thriller, Action, Drame

😎 Distribution : Idris Elba, Sharlto Copley, Iyana Halley

🧾 Synopsis : Le Dr. Nate Daniels, revient en Afrique du Sud, où il a autrefois rencontré sa femme aujourd’hui décédée, pour y passer des vacances prévues de longue date avec ses deux filles dans une réserve naturelle, tenue par Martin Battles, un vieil ami de la famille, biologiste spécialiste de la vie sauvage. Mais ce repos salvateur va se transformer en épreuve de survie quand un lion assoiffé de vengeance, unique rescapé de la traque sanguinaire d’ignobles braconniers, se met à dévorer tout humain sur sa route et prend en chasse le docteur et sa famille.

🍿 Où voir ce film : Canal+

Les yeux dans le ciel :

🎞️ Date de sortie sur Arte : 30 août 2023

🕙 Durée : 1h42min

💥 Genre : Thriller, Guerre

😎 Distribution : Helen Mirren, Aaron Paul, Alan Rickman

🧾 Synopsis : Une opération de drone au Kenya impliquant des terroristes et des civils voit son issue suspendue à une chaîne de décisions politiques… Un suspense en temps réel qui interroge les enjeux moraux des guerres modernes. Avec Helen Mirren (« The Queen »), Aaron Paul (« Breaking Bad ») et Alan Rickman dans son tout dernier rôle.

Le colonel Katherine Powell, officier de l’armée britannique, dirige depuis l’Angleterre une opération de drone visant à capturer des terroristes au Kenya. Grâce à la télésurveillance et aux renseignements recueillis sur le terrain, elle découvre que les cibles de la capture préparent un attentat-suicide. L’opération change de nature : pour éviter un massacre potentiel, Powell doit demander à son commandement l’autorisation de lancer une frappe aérienne. Tandis que chacun rejette la responsabilité de la décision au plus haut niveau des gouvernements, une enfant entre dans la zone de tir…

🍿 Où voir ce film : arte.tv

Les héritiers :

🎞️ Date de sortie sur Arte : 1er septembre 2023

🕙 Durée : 1h45min

🎭 Genre : Comédie dramatique

😎 Distribution : Ariane Ascaride, Ahmed Dramé, Noémie Merlant

🧾 Synopsis : D’après une histoire vraie.Lycée Léon Blum de Créteil, une prof décide de faire passer un concours national d’Histoire à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer.

🍿 Où voir ce film : arte.tv

3 points, 2 buts et 1 victoire quand même !

C’est sous un temps lourd et un climat tropical, au bord du tonnerre que le Vélodrome a reçu Brest et surtout a présenté Joachim Correa au Vélodrome !

Les brestois démarraient le match avec un bilan de deux victoires et des ambitions, l’OM avec l’obligation de laver l’affront du match nul contre Metz.

Un coup de tonnerre dès l’entame !

Un match qui démarre fort avec une action chaude de Sarr à la première minute et un but de la tête de Chancel Mbemba dès la quatrième minute !

Les hommes de l’ancien olympien Éric Roy ne semblaient pas paniquer mais accusaient le coup d’un certaine domination marseillaise.

Avant le quart d’heure une autre tête, celle de l’attaquant brestois Le Douaron permettait d’apprécier la sérénité de Pau Lopez, sur une captation de balle sûre et ferme.

Le jeu olympien en contre, laissant la possession du ballon aux Brestois, donnait à l’OM la maîtrise des 25 premières minutes. L’occasion de la tête de Mounié passant au dessus de la transversale ne suffira pas pour renverser la vapeur avant la pause fraîcheur.

Rafraîchis les Brestois semblaient plus dangereux à la demi heure et prenaient la main sur le match, mais se heurtaient à un Lopez sûr et restaient méfiant face au jeu en contre marseillais.

Les offensives brestoises se sont intensifiées, les dernières minutes de cette première période notamment voyaient les Brestois tout tenter et attaquer pour revenir au score sans y parvenir.

L’OM garde le car et Sarr ouvre son compteur

Le match reprenait sur les offensives brestoise et le début de seconde période était marqué par le remplacement d’Amine Harit, légèrement blessé suite à un coup sur le genou, par François Mughe peu avant la cinquantième minute.

Pau Lopez s’illustrait par quelques beaux arrêts et un véritable leadership sur sa défense.

A la soixantième, Éric Roy procédait à un double changement, laissant sortir le marseillais formé à l’Asptt Marseille et l’OM :Hugo Magnetti, remplacé par Jonas Martin et laissant entrer l’uruguayen prêté par l’Inter de Milan, Martin Satriano à la place du buteur béninois Steve Mounié.

De son côté, Marcelinho faisait entrer Vitinha sous les applaudissements à la place d’Iliman Ndiaye.

Quelques instants après, Ismaïla Sarr en renard des surfaces, rappelant les gestes d’un certain Fabrizio Ravanelli marquait sont premier but pour l’OM !

Un but mérité pour Sarr qui comme on l’aime a Marseille mouille le maillot !

Le buteur Ismaïal SARR mis à l’honneur sur le compte X (ancien Twitter) de l’OM pour son but à la 66eme minute

Vitinha permettait aux Marseillais de se lâcher offensivement et de remettre la pression sur le but breton.

A la soixante-treizième minute, Satriano recevait un carton jaune pour un tacle trop appuyé sur Valentin Rongier. Ce temps mort permettait à Éric Roy de faire un autre double changement, en faisant entrer Pereira Lage et Dembéle à la place de Camara et Le Douaron.

Le coach des finistériens sortait ses dernières cartes et n’abandonnait pas face à la maîtrise marseillaise. Matteo Guendouzi remplaçait le buteur Sarr à la quatre-vingtième minute, pour ce qui est peut être sa dernière au Vélodrome, le milieu international français étant annoncé en Italie.

Une minute avant la fin du temps réglementaire le technicien brestois mettait son dernier atout en jeu en la personne de Mbock en lieu et place de Del Castillo. Un peu de fraîcheur pour aborder les 6 minutes de temps additionnel.

Vitinha régalait d’un bijou devant la cage de Bizot à la 90eme, que malheureusement ni Aubameyang, ni Guendouzi ne pousseront au fond des filets.

Les contres marseillais font du mal à tous les dispositifs tentés par les brestois qui sans démériter ne reviennent pas. Marco Bizot, le gardien de stade Brestois, usera de son talent pour préserver le score en cette fin de match où son but est assailli.

Les Brestois iront au bout d’eux même terminant les dernières secondes du match à 10 sur une sortie sur blessure de Pereira Lage mais c’est bien l’efficacité olympienne qui triomphe.

Le retour de la victoire et de la confiance dans ce match pragmatique mais néanmoins réussi et maîtrisé !

Pierre Boyer

En couverture, Le buteur Ismaïal SARR mis à l’honneur sur le compte X (ancien Twitter) de l’OM pour son but à la 66eme minute

Sorties et loisirs – La grotte Cosquer en mode exploration

Plonger dans les profondeurs de la Préhistoire, à l’époque du Paléolithique supérieur, et s’immerger au cœur de la grotte Cosquer, c’est l’expérience à vivre au sein de la Villa Méditerranée.

Le Cro-Magnon, le bateau qui amenait Henri Cosquer au Cap Morgiou lors de ses plongées vers la grotte

Depuis son ouverture le 4 juin 2022, à Marseille, la réplique de la grotte Cosquer attire les foules. Un an après son ouverture, ce ne sont pas moins de 800 000 visiteurs qui ont profité de cette expérience très enrichissante et d’une occasion unique de remonter le temps. Une fréquentation marquée à 70,40% par un public régional, dont un tiers à moins de 18 ans.
Au sein de la Villa Méditerranée, le visiteur remonte le temps, 30 000 ans avant notre ère. A l’époque, le niveau de la mer, au Cap Morgiou, se situait 120 mètres plus bas qu’actuellement. Le rivage se trouvait à 12 kilomètres de l’entrée de la grotte qui était alors au sec. Des groupes d’Homo sapiens fréquentaient ce site et y ont laissé des empreintes de main. Des générations plus tard, d’autres homo sapiens ont dessiné sur les mêmes parois : des chevaux, des aurochs, des cervidés, mais aussi des pingouins et des phoques. Plusieurs techniques ont été utilisées par les artistes du Paléolithique. La majorité́ des œuvres est gravée au silex ou avec les doigts, une cinquantaine est dessinée au charbon de bois, une dizaine associe gravure et charbon. Les empreintes de mains sont tracées avec du pigment rouge. Quant aux datations au carbone 14, elles permettent d’appréhender les périodes principales d’occupation de la grotte correspondant à la réalisation des œuvres, entre -33 000 et -19 000 au vu des données actuelles.

Remonter le temps à 30 000 ans avant notre ère.


Au cœur de la grotte

Après avoir passé les portiques d’entrée, on emprunte une passerelle sinueuse, au-dessus d’un bassin où la réplique du Cro-Magnon, le bateau qui amenait Henri Cosquer au Cap Morgiou lors de ses plongées vers la grotte. Ensuite, équipés d’un audioguide, direction l’ascenseur pour une descente scénographiée qui donnent l’impression de descendre à 37 mètres de profondeur avant d’embarquer à bord de nacelles. Au fil du parcours, de 35 mn, les éclairages pointent les éléments expliqués dans les écouteurs. Des explications disponibles en six langues et adaptées au jeune public de 3 à 10 ans. L’illusion d’être sous terre, au cœur de la grotte, est réelle, même si on peut se sentir frustré de ne pas pouvoir s’arrêter pour s’attarder sur certains détails.

Et en dehors de la grotte

Après l’immersion, le parcours passe par la projection, sur un écran de cinéma, d’un film retraçant l’aventure d’Henri Cosquer jusqu’à la découverte de la grotte. Ensuite, direction la galerie Méditerranée où se trouve un espace didactique et pédagogique dédié à l’interprétation de la grotte, avec des médiateurs experts dédiés à répondre à toutes les questions, ou presque. On y trouve également des reproductions grandeur nature d’espèces animales, des projections numériques et audiovisuelles pour comprendre l’Histoire, la montée des eaux, le climat, etc. C’est très enrichissant. Nouveauté de l’été 2023, une cabine d’exploration est désormais accessible au niveau -2 depuis la cage de descente. Destinée à l’accueil des personnes claustrophobes, ou à mobilité réduite, etc., elle leur permet de visiter la grotte Cosquer originale en réalité virtuelle, 3D, via un écran de 2,15 m de diagonale.

A bord de nacelles et équipés d’audioguide, on a vraiment l’illusion d’être au cœur de la grotte.

Bon à savoir
Accès : Promenade Robert Laffont – 13002 Marseille.
Ouverture du lundi au dimanche, les jours fériés et durant les vacances scolaires.

Tarifs :
Adultes à partir de 18 ans : 16 €
Enfants de 10-17 ans : 10 €
Enfants de 6-9 ans : 5 €
Gratuit jusqu’à 5 ans.


Martine Debette

Société – Un corps découvert sur la plage de l’Huveaune

C’est une information confirmée par nos confères de La Provence et de BFM Marseille, un corps a été retrouvé ce vendredi matin sur la plage de l’Huveaune.

Lorsqu’elle a été découverte, la personne était en état d’arrêt cardio-respiratoire, les marins-pompiers n’ont pas réussi à la réanimer. Son coprs a été retrouvé non loin du site du Delta Festival qui se déroule depuis mercredi. Cependant le site du festival est entouré de grillage et est surveillé par des vigils.

La rédaction

Mercato OM – Joaquín Correa va signer à l’Olympique de Marseille

C’est officiel, le joueur Argentin a passé sa visite médicale aujourd’hui, sa venue devrait être officialisée ce week-end. Selon le site FootMercato, il s’agira d’un prêt avec une option d’achat de 16 millions d’euros, qui peut se transformer en une obligation, pour l’OM, d’achat à 13 millions d’euros en cas de qualification pour la ligue des champions. Si cette clause d’achat est activée, Joaquín Correa signera un contrat l’engageant pour 3 ans avec un salaire de 3 millions d’euros par an à la clé.

Ce transfert annonce aussi, celui du milieu terrain, Mattéo Guendouzi. L’amoureux de la cité phocéenne devrait signer pour 5 ans à la Lazio, le club romain propose une somme de 15 millions, mais l’Olympique de Marseille en attend au moins 18 millions d’euros. Transfert à suivre.

Economie – Remise des Pyramides d’Argent et actualité au menu de la Fédération des promoteurs immobiliers de Provence

C’est dans les Jardins d’Albertas, à Bouc-Bel-Air, que la Fédération des promoteurs immobiliers de Provence (FPI Provence) a fêté le 50è anniversaire de la FPI et la 20è édition des Pyramides d’Argent. L’occasion de faire un point sur le contexte de la profession.

Devant un parterre de quelque six cents professionnels de l’immobilier, de la construction, des élus et des institutionnels, etc. les six présidents qui se sont succédé à la tête de FPI Provence ont remonté le temps. Philippe Roux (2001-2007) a souligné que « être promoteur est un métier de chef d’orchestre qui doit savoir s’entourer de gens de qualités. On ne fait rien, mais on anime tout le monde ». Patrick Alary (2008-2013), a mis l’accent sur « cette année 2008, année d’une grosse crise financière. Le marché France est passé de 125 000
logements en 2007 à 76 000 logements en 2008
 », ainsi que sur « les recours de tiers qui enlisaient notre production ». Quant à Stéphane Pérez (2014 – 2019), il entrevoit « un avenir chargé de nuages noirs et d’énormes turbulences. Ça va être compliqué, mais ne lâchez rien ». Des nuages qui n’ont pas échappé à Arnaud Bastide, président depuis le 10 novembre 2021 : « 708, c’est le nombre de réservations de logements enregistrés durant le premier trimestre 2023 sur la métropole, le plus bas depuis dix ans, alors que l’objectif annuel a été fixé à
11 000. A ce rythme, nous finirons l’année à 3 000 réservations. Pour Marseille, c’est 296 réservations, chiffre le plus bas depuis dix ans. Pour Aix-en-Provence, seulement 98 réservations. Notre profession fait face à une crise inédite et douloureuse pour les habitants qui ont toujours plus de mal à se loger à des prix raisonnables
 ». Sa satisfaction ?

« La métropole dispose enfin d’un plan local de l’habitat (PLH) qui donne un cap, une règle du jeu »

Yvan Cordier, secrétaire général de la préfecture des Bouches-du-Rhône, représentant Christophe Mirmand, préfet de région, a mis en avant « l’acte de construire qui est essentiel à notre société. (…). L’approbation du PLH par le conseil métropolitain est une véritable volonté collective. Le chiffre de 11 000 logements par an est ambitieux. Il correspond aux besoins du territoire. L’État, qui consacre 38 milliards d’euros par an au logement, est conscient de la crise du logement. Il est conscient que parfois certaines politiques peuvent être perçues, à tort, comme des injonctions contradictoires. Il est conscient que le nombre de permis de construire n’a jamais été aussi bas. Construire des logements est essentiel. Parfois on l’oppose à d’autres politiques de l’État. Le principe de la zéro artificialisation nette, un terme un peu barbare, est un sujet central parce que lutter contre l’étalement urbain, maîtriser notre volonté d’urbaniser, limiter les coûts collectifs et individuels de l’étalement urbain sont essentiels ».

Remise des Pyramides d’Argent

Après les discours, place à la remise des prix au huit lauréats des Pyramides d’Argent. Ce concours distingue des programmes immobiliers régionaux, toutes catégories confondues, dont le but est de promouvoir la qualité, l’innovation et le savoir-faire, tant dans la construction de logements ou l’immobilier tertiaire, de promoteurs adhérents de la FPI Provence. Si 40 programmes et 18 promoteurs étaient en lice, le programme considéré comme le meilleur projet ou réalisation, est Seconde Nature qui remporte le grand prix régional 2023. Situé dans les quartiers sud de Marseille et implanté sur le site d’une ancienne clinique privée, ce programme est porté par le promoteur Ogic et est signé par l’architecte Renaud Tarrazi, cabinet MAP architecture. Livré fin mars 2023, il compte 397 logements, quatre commerces, une crèche, une conciergerie, un espace de rassemblement, un espace public et des jardins partagés. Il est pensé pour préserver et améliorer le patrimoine naturel, en adéquation avec les objectifs de la loi zéro artificialisation nette. Comme tous les projets régionaux lauréats de la Pyramide d’argent, il briguera la Pyramide d’or lors de la rencontre nationale, à Paris, en fin d’année.

Les sept programmes récompensés sont :

Pyramide de l’innovation industrielle : Elaïs à La Ciotat, promoteur Sogeprom, architecte Atelier Empreinte,

Pyramide de l’immobilier d’entreprise : Mirabeau à Marseille, promoteur Bouygues Immobilier & CMA-CGM, HW architecture,

Pyramide de l’impact sociétale : Domaine de la Véraison à La Crau, promoteur Immalliance et Ekinov, MAP Architecture,

Pyramide de la conduite responsable des opérations : Envy à Marseille, promoteur Pitch Immo, architecte ANMA,
Pyramide du bâtiment bas carbone : résidence Malana à Marseille, promoteur Bouygues Immobilier, atelier SCG2C,
Pyramide rénovation-extension-réhabilitation 2023 : Le Parc des célestins à Avignon, promoteur Cogédim Provence, Match et Hayet architectes associés,
Pyramide du grand public : Jardin Emy à Marseille, promoteur Pitch Immo, Archipole Sud Didier Roche.

Les lauréats du concours Pyramide d’Argent 2023.

La FPI Provence :

Elle couvre les départements 04, 13, 83 ouest et 84. Elle regroupe une quarantaine de promoteurs immobiliers qui représentent plus de 70% de l’ensemble des ventes de logements neufs privés hors maisons individuelles en secteur diffus. Les promoteurs réalisent environ 70% des logements sociaux pour le compte des bailleurs sociaux.

Trois questions à Arnaud Bastide, président FPI Provence 

Le Méridional : Comment se porte la promotion immobilière ?

Arnaud Bastide : Nous vivons une crise majeure et très profonde qui se caractérise par une crise de l’offre et une crise de la demande. L’offre, car depuis de très nombreuses années, nous n’avons pas assez de permis de construire pour proposer tous types de logements : primo-accédants, en accession, pour les investisseurs, et sociaux. Je rappelle que 70% des logements sociaux de la métropole sont réalisés par les promoteurs immobiliers. La crise de la demande est due aux taux bancaires qui ont explosé en un an. Pour les accédants à la propriété, cela a obéré d’à peu près 25% la capacité d’emprunt. Dans le même temps, on est en train de dégrader fortement l’attractivité des lois de défiscalisation, comme le Pinel. Et un investisseur, qu’il soit privé ou institutionnel, s’il trouve que ce n’est pas rentable, il n’investit pas. Et aujourd’hui, ce n’est plus rentable. Nous assistons donc une fuite de nos investisseurs. Comme les gens ne peuvent plus se loger dignement à des prix normaux, ce que nous craignons, si on n’y fait pas attention, c’est que cette crise majeure puisse conduire à une crise sociale.

Arnaud Bastide, président de la FPI Provence depuis le 10 novembre 2021.

Qu’en est-il du marché marseillais ?

Depuis trois ans, il a vécu sur très peu de délivrances de permis de construire. Le point positif est que, lors des états généraux du logement, on a senti que le maire et ses équipes avaient vraiment envie de muscler la politique du logement. On verra ce qu’il se passera. Ce qui est important, ce sont les chiffres. Le maire a affiché des ambitions, très louables, de faire 4 500 logements. Mais nous, sommes un peu comme Saint Thomas, nous prenons l’augure de ce que l’on nous dit et nous attendons de constater les actes.

Quel regard portez-vous sur les cinquante ans de la FPI ?

Ces 50 années nous donnent des droits. A commencer par celui d’être consultés, voire, rêvons un peu, tout simplement d’être écoutés. Les expériences passées des crises : 1994, 2007, notre connaissance du marché, le poids économique de nos structures, l’activité générée par la profession sur l’ensemble de l’écosystème et, tout simplement, l’impact sur nos vies que conditionnent nos réalisations, tout ceci justifie, me semble-t-il, que notre voix porte davantage et que notre analyse, plus souvent réclamée, soit suivie par les pouvoirs publics. Cette ancienneté donne des devoirs, comme accepter de nous remettre en cause, ne jamais considérer la promotion comme une activité figée, refuser de dire que c’était mieux avant et, naturellement, répondre aux nouvelles exigences de notre temps.

Martine Debette

Mercato – OM : transfert de Joaquín Correa ?

L’attaquant argentin Joaquín Correa (29 ans), convoité par des clubs tels que le Torino et le LOSC, devrait finalement rejoindre l’Olympique de Marseille. Bien que l’Inter Milan, voulait vendre le joueur pour une somme entre 20 et 25 millions d’euros, le club italien semble avoir fait des concessions dans les négociations avec l’OM.

Un accord est en passe d’être conclu entre les deux clubs, pour un prêt payant avec une option d’achat fixée à 16 millions d’euros. Cette option pourrait devenir une obligation d’achat à 13 millions d’euros dans un an, sous certaines conditions.

Le départ de Correa de l’Inter Milan pourrait également annoncer le retour d’Alexis Sanchez en Lombardie, où il a déjà joué trois saisons entre 2019 et 2022. Libre depuis son départ de l’OM, le Chilien semble avoir donné son accord pour revenir, attendu que la place soit libérée par Correa.

Politique – Entretien avec Jean-Marc Zulesi, un engagement local et une vision nationale

Jean-Marc Zulesi, député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, et président de la commission du développement durable à l’Assemblée nationale, a accordé un entretien exclusif au Méridional dans lequel il dévoile ses motivations en politique, son engagement en faveur du développement durable et de l’aménagement du territoire, ainsi que ses projets pour l’avenir. Ayant grandi à Cornillon-Confoux près de Salon-de-Provence, il exprime son désir de représenter et de valoriser sa région tant au niveau local qu’au niveau national .

Jean-Marc Zulesi député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône

Le Méridional – Avant d’entrer en politique, vous avez obtenu un diplôme d’ingénieur et un master en administration des entreprises, qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager politiquement ?

Jean-Marc Zulesi : La volonté d’améliorer le quotidien de nos concitoyens. J’ai aussi considéré que face aux maux de la société française on peut apporter des solutions, notamment sur des thématiques très précises, comme le développement durable ou l’aménagement du territoire… Au lieu de se plaindre j’ai plutôt eu l’envie d’agir et d’apporter ma pierre à l’édifice. Le second aspect qui est important dans mon engagement politique, c’est que j’ai voulu être élu sur le territoire qui m’a vu grandir puisque j’ai grandi dans un petit village près de Salon-de-Provence, à Cornillon-Confoux, donc j’ai voulu être enraciné et porter les atouts du territoire qui m’a vu grandir.

Ce sont ces deux aspects qui m’ont poussé : l’envie d’agir au niveau national et au niveau local, et de porter les spécificités de notre Provence.

Le Méridional – Est-ce que cela veut dire que vous ne souhaitez pas avoir plus de responsabilités nationales ?

Jean-Marc Zulesi : Mon mandat à l’échelle nationale s’opère déjà, puisque je suis déjà président à l’Assemblée nationale, d’une commission, celle sur le développement durable et de l’aménagement du territoire, qui prouve que, humblement, j’ai un engagement national qui est fort. Mais cet engagement, et surtout lorsqu’on est député, il ne faut pas oublier le local. Bien faire la loi c’est tenir compte des spécificités locales, mais aussi de la parole des citoyens à l’échelle locale. C’est pour cela que je n’oublie pas de m’investir sur le terrain. Mon engagement national est pour moi aussi important que mon investissement en local.

Commission sur le développement durable et l’aménagement sur territoire © Assemblée nationale

Le Méridional – Et pourquoi avoir choisi Renaissance ?

Jean-Marc Zulesi : Parce que j’ai l’intime conviction, que ce qui est dans l’ADN de ce qu’était En marche puis après Renaissance, on peut prendre des idées de droite, comme de gauche, pour arriver à avancer sur des sujets importants qui sont liés à l’environnement, qui sont liés à l’aménagement du territoire. C’est dans cette optique que je me suis engagé, en décloisonnant un peu le regard classique, que l’on peut avoir entre la droite et la gauche qui a souvent sclérosé et enfermé les décisions politiques. Quand on voit aujourd’hui les sujets de protection de la planète et de l’environnement, vous avez une extrême-droite qui est presque climatosceptique, les dernières déclarations du Rassemblement national qui mettent en cause les travaux du GIEC, qui sont reconnus par tous les scientifiques, et à côté de cela vous avez une extrême-gauche, et en particulier La France insoumise, qui ne propose que des taxes et des interdictions. Moi je considère que l’on peut porter une voix qui est toute autre. Une voix qui parle à nos concitoyens, une voix des territoires qui considère le développement durable comme une voix crédible pour lutter contre le réchauffement climatique.

Le Méridional – A l’échelle de votre circonscription, vous vous êtes engagé sur 5 volets : La réhabilitation de l’Etang de Berre, la revitalisation du site industriel de LyonDellBassell, la reconstruction de l’Hôpital du pays Salonais, la mobilité, et le développement durable. Après 6 ans en tant que député quand est-il de tous ces engagements ?

Jean-Marc Zulesi : Certains engagements se sont concrétisés avec un bilan très positif, notamment avec la reconstruction de l’hôpital du pays Salonais. Aujourd’hui c’est la structure hospitalière publique, qui est la plus soutenue par l’État, puisqu’on arrive à hauteur de 100 millions d’euros d’investissement. Ça veut dire, humblement, qu’il a eu un portage local qui a été fort puisque des maires se sont mis ensemble pour acheter le terrain, mais aussi un portage important à l’échelle national, et je pense y avoir participé. Sans oublier, évidemment, la communauté médicale, et le personnel hospitalier. Et cela est un aboutissement très fort de mon mandat.

Le second sujet, c’est tout ce qui concerne l’aspect sécuritaire. Ma circonscription a été bien dotée, il y a des véhicules et du matériel qui sont arrivés récemment. Il y a deux autres projets sur lesquels je travaille beaucoup, c’est la construction d’une nouvelle gendarmerie à Pélissanne, qui je l’espère, sera actée d’ici quelques semaines. Le deuxième point c’est l’augmentation des effectifs de police sur le terrain qui sont nécessaires.

Enfin le troisième sujet, qui incarne un peu mon engagement, c’est la réhabilitation de l’Étang de Berre. La vérité, c’est que grâce à un travail qui est collectif, mais j’en fais un portage national, l’Étang de Berre se porte mieux. C’est grâce au travail mené notamment avec le maire de Saint-Chamas, Didier Khelfa, et le président du GIPREB (Syndicat mixte pour l’étang de Berre), et pour vous en assurer je vous propose d’aller dans la commune de Saint-Chamas pour voir à quel point l’Étang de Berre va mieux. Et il faut continuer à porter les propositions que nous avions réalisé dans le cadre de la mission parlementaire transpartisanne, puisque lors de mon premier mandat, pour mettre en place cette feuille de route de réhabilitation de l’Étang de Berre, j’avais créé une mission d’information avec Pierre Dharréville qui est communiste, et Éric Diard qui était Les républicains et ensemble on avait construit cette feuille de route.

Enfin il y a un sujet très important, dans les semaines et mois à venir, c’est la valorisation de l’eau de la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas, puisqu’on a une aberration, on rejette jusqu’à 900 millions d’eau douce de qualité, qui viennent de nos montagnes, dans un Étang qui est salé. Donc l’enjeu sera d’utiliser cette eau notamment dans l’agriculture, et pourquoi pas dans le delta du Rhône.

Donc pour résumer 3 sujets importants : Santé, sécurité, environnement.

Le Méridional – Il n’y avait pas aussi un volet sur le RER Métropolitain ?

Jean-Marc Zulesi : Alors oui, humblement je suis reconnu comme spécialiste sur les sujets de transport au niveau national. J’ai été plusieurs fois rapporteur sur des textes de loi, et là j’ai déposé ma proposition de loi sur les services express métropolitains. Je vais donc avoir ma loi, elle a été votée à l’Assemblé national, elle va passer au Sénat la deuxième semaine d’octobre. La volonté, c’est de labélliser des services express métropolitain pour répondre à la promesse présidentielle de déployer des RER métropolitaine, et j’espère que notre région Sud qui en a le potentiel répondra présente. Derrière tout ça, il y aussi la volonté, de pouvoir d’utiliser la Société du Grand Paris, que nous allons appeler la société des Grands Projets, qui a montré son expertise. On dit souvent que Paris a des niveaux d’infrastructure qui sont reconnu dans le monde entier, et on rêve d’avoir les mêmes. Je donne la possibilité, dans le cadre de mon texte de loi, de se servir de l’expertise de la société des Grands Projets pour faire de la maîtrise ouvrage d’infrastructure de transport.

C’est un point qui est très important. J’espère que dans un sujet qui est très important qui est celui de la réhabilitation de la ligne entre Aix et Rognac on pourra avancer grâce à ce texte de loi.

Le Méridional – Cela fait un peu plus d’un an que vous êtes président de la commission du Développement durable, quel bilan faites-vous de cette année ?

Jean-Marc Zulesi : On a porté des sujets très importants autour de l’eau, autour des sujets de lutte contre l’engrillagement car comme vous le savez aujourd’hui on a des techniques de chasses qui visent à engrillager les animaux sauvages, donc on est arrivé à mettre fin avec un texte transpartisan à ce phénomène. Dans un autre domaine, qui peut paraitre un peu technique, celui du ZAN (Zéro artificialisiation nette), c’est un sujet qui marque beaucoup d’inquiétude au niveau des collectivités territoriales et on à réussi a concilié à la fois la protection de nos terrains agricoles et la construction de logement.

Voilà de manière très synthétique le travail qui a été mené depuis plus de 1 an maintenant.

Le Méridional – Et à l’avenir quels sont les projets au niveau local que vous aimeriez porter ?

Jean-Marc Zulesi : Il y a un gros enjeu autour du foncier industriel de la LyonDellBassell, où vous l’avez vu il y a toujours du foncier qui est disponible avec La LyonDellBassell, qui, on le reconnaît, sur ce territoire, est un acteur essentiel, mais nous avons la nécessité d’accélérer la « reconquête » de ce foncier. Surtout depuis la fermeture de la raffinerie en 2012. Donc le premier sujet est industriel, faire revenir des industriels de façon durable.

Le deuxième sujet, sur Saint-Chamas, après l’incendie du dépôt de déchets on a une problématique avec ces mêmes déchets. L’enjeu que nous avons c’est de trouver environ 3.5 millions d’euros pour enlever ces déchets, et j’aimerais qu’on ait un texte de loi pour éviter à l’avenir ce type de pratique, surtout à travers la lutte contre la mafia des déchets.

Enfin pour finir, forcément je vais suivre de très très près, parce que c’est bien beau d’acter les moyens, mais il faut que l’hôpital sorte de terre.

Le Méridional – Et au niveau national ?

Jean-Marc Zulesi : Vous savez que nous allons avoir les annonces autour de la planification écologique qui est attendu depuis très longtemps. La responsabilité de la commission que je préside ça va être de mettre en musique ces différentes annonces, notamment celles sur la rénovation énergétique des bâtiments , mais aussi tout le travail autour du « Fonds vert » parce qu’on a mis un certain nombre de moyens permettant justement aux collectivités territoriales de rénover des écoles et de pouvoir retirer du béton dans les cours de récréations.

Au niveau national il y a un travail à mener au cours de cette année autour de l’eau, en particulier sur la réutilisation des eaux usées, et la tarification de l’eau, la lutte contre les fuites, de sorte que les infrastructures qui acheminent l’eau puissent être de meilleure qualité. Enfin dernier sujet de la commission, j’ai monté une délégation et nous partons la 3e semaines de septembre en Guyane pour discuter de ce qui est production d’énergie et infrastructure de transports parce que les sujets d’outre-mer sont des sujets essentiels qui permettent aussi de mettre en lumière à quel point notre biodiversité doit être préservé.

Propos recueillis par Léopold Aubin

Sorties et loisirs – Du Son au Balcon, une réussite complète pour le pays Salonais

A la veille de la 7e édition du festival, dans un entretien exclusif pour Le Méridional, Nicolas Nal, co-fondateur de l’événement « Du Son au Balcon », retrace l’histoire et l’évolution de cette soirée électro qui a vu le jour à Salon-de-Provence. De ses débuts modestes en 2015 à sa montée en puissance, il évoque les défis, les collaborations et l’impact économique de l’événement sur la ville. Une plongée dans les coulisses d’un festival qui a su conquérir tout le pays Salonais.

Nicolas Nal co-fondateur de l’évènement Du Son au balcon

Le Méridional – Il s’agit de la 7e édition de l’événement, Du Son au Balcon, comment s’est construite cette soirée ?

Nicolas Nal : C’est une longue histoire, enfin plutôt une longue réflexion. En 2015, nous étions 3 à avoir fondé l’association. 3 jeunes de Salon-de-Provence, on a grandi, étudié là-bas, et on s’est toujours dit qu’il manquait quelque chose… En 2014, il y a l’élection d’un nouveau maire, David Isnard. Il avait la volonté de dynamiser la ville, notamment autour de la jeunesse et quand on a vu ça, on a voulu organiser une soirée électro. Après le maire avait l’ambition de faire un gros évènement pour clôturer l’été, juste avant la rentrée. Du coup on s’est rencontré, et l’idée au mois de Mars 2015 est sortie. En juin de la même année on crée l’association, et la première édition s’est faite en août 2015. C’est pour cela que je vous disais qu’il s’agissait d’une longue réflexion, mais dans la mise en œuvre ça a été plutôt très rapide.

La première année, s’est posé la question du lieu. On savait qu’on voulait des DJ, et de la musique électro, donc c’est du matériel trouvable facilement, mais la question qui suivait, c’était le lieu. A partir de ce moment, on s’est interrogés sur des lieux plus classiques comme la place Morgan, ou un stade de football, mais on a préféré casser les codes en trouvant un lieu atypique. Au fil des discussions, la mairie a été évoquée, puisque le maire voulait réveiller la ville, et nous qui voulions faire un évènement inhabituel, la cour du château de l’Empéri est trop petite, on s’est demandé pourquoi pas la mairie.

Le Méridional – Ça a été d’un commun accord ?

Nicolas Nal : Au début on a dit qu’on était fou, que ça ne marcherait jamais, jamais il y aurait des DJ qui mixeraient au balcon, on nous a trouvé toutes les excuses de la terre : un coup c’est trop petit, un coup c’est pas fait pour… On a tous les problèmes que vous pouvez imaginer, jusqu’à qu’on nous dise qu’on pourrait le faire.

La première année on n’avait pas grand chose en terme de budget. On avait des vidéoprojecteurs avec toiles tendues sur le côté de la mairie, on avait une toute petite scène devant… Quand on voit les photos sur les réseaux sociaux ou dans la presse c’était… un tout petit évènement.

Du Son au balcon édition 2015 ; source Facebook : Du Son au balcon

Le Méridional – Et aujourd’hui l’événement a pris beaucoup plus d’ampleur comment avez-vous construit la réputation Du Son au Balcon ?

Nicolas Nal : La première année c’était compliqué… En plus nous ne venons pas de l’événementiel, on a tous des métiers à part, on est tous bénévoles dans l’association et nous n’en vivons pas. Pour respecter l’esprit il fallait que nous respections que nous soyons salariés de l’association. N’étant pas de ce monde, il a fallu que nous trouvions quelqu’un qui est du métier afin qu’il puisse nous aider, et qu’il puisse nous donner les codes. C’est comme ça qu’on a tissé un lien assez étroit avec une société de booking qui est spécialisée dans la mise en relation entre les artistes et les sociétés qui veulent faire des événements.

On s’est rapproché d’un booker qui est du pays Salonais, un vieux routier si je puis dire de ce genre d’évènement, et il a accompagné pour avoir les bons codes de la profession, parce que c’est véritablement un monde à part. Comme la première année on n’avait pas d’argent, bah il nous fallait des idées. On s’est dit que si on voulait que ça marche et que les gens viennent, il faut une tête d’affiche, parce que Du Son au Balcon en 2015 personne ne connait. Le booker, nous a indiqué que la meilleure solution c’est d’être à l’affut des jeunes qui montent. Il faut faire un pari sur un artiste qui n’est pas connu au moment où on le book, au mois de février-mars du coup, qui n’est pas connu du public donc qui a un prix abordable, mais qui va percer au mois de juin-juillet, donc ça tombe bien pour la ville de Nostradamus *rire*.

C’est là que le booker a été d’une très grande importance parce que lui est à l’affût véritablement de tous les signaux faibles. Alors que nous, en tant que profanes du métier on a pas tous ces signaux faibles. C’est de cette manière que sur les deux premières années on a eu : Feder en 2015 et Kungs en 2016 à une approche tarifaire intéressante pour nous. L’artiste est content de venir parce que ça lui fait une date sur un évènement et nous, on était content parce que c’était un tarif abordable, ce qui n’est pas négligeable. Typiquement pour Kungs, le tarif entre le moment où on l’a booké et l’évènement a été multiplié par 4 ou 5 je crois, et pareil pour Feder. C’est de cette manière qu’on a construit un public. Puis ça a fait, effet boule de neige. La troisième année il n’y avait plus besoin d’expliquer ce qu’était l’évènement.

Le Méridional – Qui sont les personnes que vous attirez au Son au Balcon ?

Nicolas Nal : C’est une bonne question parce que on s’est penché dessus il y a quelques semaines, en lisant les statistiques des réseaux sociaux. Le portrait du festivalier type c’est : une femme qui a entre 25 et 35 ans, et qui habite le pays Salonais, donc 15 kilomètres autour de Salon, mais pas forcément Salon. Ensuite les 20% qui ne sont pas de Salon ou du pays Salonais viennent en général de 50 à 100 kilomètres autour de la ville, mais ce public vient plus chercher l’artiste.

Le Méridional – En terme de dimension est-ce qu’il y a une progression constante ou cela stagne à cause du lieu ?

Nicolas Nal : Nous on ne court pas après les chiffres. On veut un concert de qualité, donc on ne veut pas qu’il est trop de monde non-plus. Sinon on a trop de public l’expérience du festivalier est dégradée, y a un rien de plus insupportable que ne pas pouvoir naviguer dans les rues. Du coup on régule le nombre par une chose assez simple, par les artistes. Forcément si vous faites venir David Guetta ça va être l’émeute. Donc on va avoir des artistes de qualité nationale voir internationale, mais qui n’ont pas une réputation mondiale, comme un DJ Snake ou Tiësto par exemple…

Le Méridional – Pourtant vous avez eu Vladimir Cauchemar ?

Nicolas Nal : Oui avez raison c’est une pointure, mais ça reste pour un public d’initié. Je pense que si vous demandez à un public qui a 40 ans qui n’est pas familier de la scène électro, ça ne va pas trop lui parler. En revanche un quarantenaire il saura qui est David Guetta.

Du Son au Balcon, Source : Office de Tourisme de Salon de Provence

Le Méridional – Connaissez-vous le nombre de festivaliers qui viennent assister au concert ?

Nicolas Nal : Nous on a une jauge max qui est entre 20 et 25 000 personnes sur l’ensemble du périmètre et depuis 2 ans on essaie de s’y tenir. L’année dernière au pic on était à 20 000 personnes et cette année on devrait être dans les mêmes proportions. D’ailleurs le périmètre est assez large puisqu’il regroupe, la scène sur la quelle on fait rentrer du monde, et l’enceinte du festival où il y a des endroits pour se restaurer, des bars, des restaurants. Dans l’enceinte on rentre 20 000 personnes, et sur la scène en statique on est environs à 10 000 personnes. Puis, la police connaît le nombre avec le nombre de mètres carrés, c’est 3 festivaliers par mètres carrés et comme la place devant la mairie fait 4 000 mètres carrés… donc sans le mobilier on tombe à cette jauge.

Le Méridional – Est-ce que le festival est profitable économiquement aux riveraines ?

Nicolas Nal : Ça fait parti des objectifs ! On travaille énormément avec le pôle économique qui est l’entité publique qui accompagne les entreprises, et avec la Fdacom qui est l’association qui fédère l’ensembles des entreprises du pays Salonais. On travaille beaucoup avec eux pour connaître les retombées économiques chiffrées, surtout avec les bars et la restauration de façon générale. Ce qui fonctionne pour Du Son au Balcon, c’est qu’il a des gens qui viennent pour la journée, notamment ceux qui viennent de loin, comme ils arrivent le matin, ils consomment sur la ville. L’hôtellerie fonctionne aussi très bien, le soir et la veille du festival. De même pour les bars. On a pas d’éléments chiffrés, parce que ça ne regarde que les entreprises, en revanche ce qui est intéressant, c’est qu’ils nous affirment que c’est le plus gros week-end sur leur saison, en fréquentation mais aussi en chiffre.

Comme je le disais, ça fait partie des objectifs du festival. Comme il n’y a que deux solutions pour financer un festival : la billetterie ou la finance publique, car il y a un objectif culturel et économique derrière l’événement. Aujourd’hui la ville considère Du son au Balcon comme un évènement d’ampleur, et d’ailleurs on aurait pu faire payer l’évènement au public, mais la ville a refusé parce que le festival était attendu par tout le pays Salonais. En plus de cela, on a atteint une réputation nationale puisque on est référencé dans certains guides touristiques. Et le dernier argument pour garder la gratuité, c’est évidemment l’aspect économique pour les entreprises de Salon-de-Provence.

Le Méridional – La finance publique est l’unique source de financement du festival ?

Nicolas Nal : Non, on travaille aussi avec les associations d’entreprises. On a donc un espace partenaire, enfaite on vend le droit d’accès à cet espace, qui est dédié aux rencontres professionnelles. Cela permet aussi de financer l’évènement. Donc on est pas uniquement sur un modèle de financement public.

D’ailleurs tout le territoire se mobilise, parce que les entreprises ont conscience que ce type d’évènement qui fait rayonner la ville est important. Une ville attractive ça veut dire que les gens viendront plus facilement à Salon et que l’économie et donc l’emploi se porteront mieux. On est ravis qu’une vingtaine d’entreprises soient partenaires de l’association et donc financent l’évènement.

Le Méridional – Dans l’histoire du festival les relations avec la mairie ont toujours été bonnes ?

Nicolas Nal : Oui, c’est indispensable. Sans la mairie, et surtout les employés de la mairie, parce que les élus insufflent une direction, mais sans ces employés, on peut rien faire. Ils sont contents et heureux de travailler sur l’événement, que ça soit la police municipale, ou les services techniques, même le DGS, le directeur général des services de la ville de Salon, nous a mis à disposition son bureau pour faire une loge pour les artistes. On commence à travailler sur l’événement à partir de novembre, et on travaille toujours en étroite collaboration avec la mairie.

On mène aussi une grosse campagne d’information auprès les riverains. Puis on joue le jeu aussi, on coupe assez rapidement, 1 heure du matin c’est la limite ultime, à 1 heure pile on coupe. On sait que la ville ne nous appartient pas, on nous la prête, la place de la ville, le balcon, donc on doit respecter, nous en tant qu’organisateur, l’environnement.

Propos recueillis par Léopold Aubin

OM – Brest : Sur quelle chaîne et à quelle heure ?

Ce samedi 26 août 2023, l’Olympique de Marseille recevra au Vélodrome le Stade Brestois pour le compte de la troisième journée de Ligue 1.

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Coup d’envoi du match à 19h00

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