jeudi 2 octobre 2025
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L’historique Bol d’Or prolonge au Circuit Paul Ricard jusqu’en 2029

circuit
Le Bol d'or existe depuis 1922. Photo FIM EWC

La mythique course d’endurance moto du Bol d’Or se tiendra sur le Circuit du Paul Ricard au moins jusqu’en 2029. La prochaine édition aura lieu du 12 au 15 septembre prochain.

Le Bol d’Or, une des courses d’endurance les plus emblématiques du monde, détient le titre de la plus ancienne course de motos de 24 heures. Créée en 1922, cette compétition légendaire a pris ses quartiers sur le Circuit Paul Ricard en 1978, avant de s’en éloigner et d’y revenir avec succès en septembre 2015.

Sophie Casasnovas, présidente de Larivière Organisation, et Jean Alesi, président du Circuit Paul Ricard, ont confirmé que le Bol d’Or restera au Castellet au moins jusqu’en 2029. Une nouvelle qui devrait ravir les passionnés de sports mécaniques et garantir la pérennité de cet événement historique dans un cadre.

« Parmi tous les circuits qui ont accueilli le Bol d’Or, le Paul Ricard est le plus emblématique. Dès son retour en 2015, nous avons été ravis de l’accueil chaleureux du circuit, du public et des acteurs locaux. Les 100 ans du Bol d’Or ont été un moment fort de notre collaboration avec le Circuit Paul Ricard », a déclaré Sophie Casasnovas dans un communiqué de presse.

Chaque année, des milliers de passionnés

Chaque année, plus de 500 pilotes et un public de plus en plus nombreux participent au Bol d’Or, l’épreuve finale du Championnat du Monde d’Endurance EWC. L’année dernière, le titre s’est joué lors de cette ultime course, couronnant l’équipe YART-Yamaha.

Jean Alesi, président du Circuit Paul Ricard, a exprimé son enthousiasme quant à la continuité de cette collaboration avec le Bol d’Or et Larivière Organisation. « Je me réjouis de la poursuite de la collaboration avec le Bol d’Or et Larivière Organisation. Le Bol d’Or fait partie des événements incontournables de notre calendrier. Je tiens à rappeler que sur les 86 éditions du Bol d’Or, 31 se sont tenues ici au Circuit Paul Ricard et ce n’est donc pas terminé ! », a-t-il déclaré, ravi de continuer à faire rayonner le sport dans le Var et dans la région.

Pour en savoir plus > La 87e édition du Bol d’or se tiendra du 12 au 15 septembre au Circuit Paul Ricard.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

Pablo Longoria appelle à protéger les droits TV pour revaloriser le football français

©Rudy Bourianne

Lors de la présentation de Roberto De Zerbi, le président de l’OM, Pablo Longoria, a souligné l’urgence de protéger les droits TV pour revaloriser le football français.

Ce mercredi 9 juillet, l’Olympique de Marseille a officiellement présenté Roberto De Zerbi comme nouvel entraîneur. Lors de cette conférence de presse, si De Zerbi a su captiver l’audience avec une vision inspirante pour le club, le président Pablo Longoria a notamment exprimé la nécessité de protéger les droits TV pour garantir la stabilité financière des clubs et revaloriser le football français.

« On doit sortir des polémiques individualistes, on doit coopérer. Si tout le monde parle de football, de la vie de la semaine, ça fait un championnat, » a-t-il déclaré, appelant à un environnement plus collaboratif au sein de la Ligue 1, comme une équipe qui joue à l’unisson.

Pablo Longoria a particulièrement insisté sur la nécessité de mieux protéger les droits TV, considérés comme essentiels pour la santé financière des clubs. Il a évoqué le fléau du piratage, soulignant que « la quantité d’IPTV dans le pays, ce n’est pas normal. C’est voler de l’argent aux clubs. On doit protéger nos droits. Ça détruit la valeur. Il faut protéger mieux notre produit. »

Le président de l’OM dénonce le piratage

Le président de l’OM a également critiqué la tendance à se concentrer uniquement sur les matchs, sans valoriser suffisamment les autres aspects du football. « Si on ne donne que les matchs, ça ne crée pas de la valeur. On est dans le pays de la mode, du luxe, des industries mondiales. La France est un pays multisport et on doit remettre la passion dans le football, » a-t-il ajouté.

Le patron de l’OM a également exprimé sa frustration face à la dévalorisation du championnat français, malgré ses nombreux atouts. « Le championnat français est un des meilleurs championnats d’Europe et on ne peut pas accepter une telle dévalorisation, » a-t-il affirmé, appelant à une meilleure commercialisation du produit footballistique pour atteindre un public plus large.

Il a également partagé sa vision pour l’OM et le football français en général, insistant sur la nécessité de changer le modèle actuel pour mettre le football au centre des discussions. « On doit changer notre modèle, mettre le football au centre de la question. Savoir comment Saint-Etienne est remonté, savoir qui va jouer milieu de terrain avec Le Havre. En Italie, on parle de tous les clubs. On doit développer le collectif pour revaloriser, » a-t-il conclu.

Dans sa prise de parole sur le sujet, Pablo Longoria n’a pas précisé la teneur de ces échanges ni la position du club face à Vincent Labrune, président de la LFP, dont le salaire a été triplé cette saison, comme il l’a confié devant la commission d’enquête du Sénat sur la financiarisation du football français. Pour rappel, en cédant les droits TV en 2023 à CVC pour 1,5 milliard d’euros, Vincent Labrune avait en contrepartie accepté que la LFP reverse environ 13% de ses recettes commerciales à vie.

Le président de l’OM n’a pas fait de commentaire non plus sur la déclaration inquiétante de Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, qui a déclaré la veille à nos confrères de L’Équipe : « Jusqu’au bout, on peut avoir de l’espoir… L’espoir fait vivre. D’après ce que je sais, beIN est intéressé par le produit. Mais jusqu’à aujourd’hui, cela ne se traduit pas par une offre concrète. C’est un peu la guerre des nerfs (…) La chaîne de la LFP ? Il y a un peu un ultimatum car il faut du temps pour la démarrer. Mais si nous devons reprendre la saison sans chaîne, pendant une ou deux journées, nous assumerons. Les gens iront au stade pour voir les matches. Et nous patienterons. Je pense que c’est une erreur de démarrer quelque chose dans la précipitation. » Ces propos semblent déconnectés des enjeux financiers actuels qui pèsent sur les clubs de Ligue 1, notamment les plus petits.

A un mois et demi de la reprise de la Ligue 1, la LFP n’a toujours pas trouvé d’accord avec un diffuseur pour vendre les droits de diffusion du championnat.

Polémiques Atal-Greenwood : Longoria défend les valeurs du foot

Pablo Longoria, président de l’OM, ​​a répondu aux questions sur les potentielles arrivées controversées de Youssef Atal et Mason Greenwood, en insistant sur les valeurs d’unité et de société que doit véhiculer le club. Face à de vives réactions politiques et médiatiques, le club marseillais se retrouve au cœur de débats houleux concernant ses choix de recrutement.

« Depuis un an et demi, nous avons mis en place l’un des plus grands programmes sociaux dans un club, 13e Homme, c’était mon idée. Ce qui est sûr, c’est que soit le joueur qui vient à l’OM, ​​il doit partager les valeurs du club. L’OM est un vecteur de société, d’unité, il n’y a pas de religion. Je souhaite que tout le monde aille vers l’unité, avec des bonnes valeurs et des bonnes personnes », a déclaré le président de l’OM. Il a éludé les questions concernant les deux recrues potentielles en pleine polémique, Youcef Atal et Mason Greenwood

Le cas Youcef Atal

Alors que la presse annonçait l’arrivée imminente de Youcef Atal à l’OM, des personnalités politiques, dont Benoît Payan, le maire (DVG) de Marseille, en tête se sont opposées à son recrutement. Le joueur a été condamné par la justice à huit mois de prison avec sursis pour « provocation à la haine raciale » après avoir relayé sur ses réseaux sociaux la vidéo d’un prédicateur appelant à « un jour noir sur les Juifs » en plein conflit israëlo-palestinien.

Youcef Atal a retiré rapidement la vidéo et a déclaré ne pas l’avoir visionnée jusqu’au bout. Le maire de Marseille a réagi en se déclarant sur Radio JM : « Chaque propos antisémite, chaque propos raciste, qui a fait l’objet d’une condamnation, ou pas d’ailleurs, n’est pas acceptable, n’a rien à faire dans le sport, n’a rien à faire à l’Olympique de Marseille ».

Sur les réseaux sociaux, le hashtag #AtalNotWelcome a également vu le jour pour manifester l’opposition à la venue du joueur.

Greenwood, not welcome ?

Autre joueur pris pour cible par la toile, Mason Greenwood fait lui aussi face à une vive opposition avec le hashtag #GreenwoodNotWelcome. Des supporters marseillais ont manifesté leur désapprobation quant à l’arrivée probable du joueur anglais, accusé de violences conjugales et de tentative de viol.

Sur les réseaux sociaux, sa compagnie avait posté des photos montrant des hématomes sur son corps et son visage ensanglanté, accompagnées du commentaire : « À tous ceux qui veulent savoir ce que Mason Greenwood me fait réellement ».

Des enregistrements audio avaient également été diffusés, où l’on entendait une femme refuser d’avoir des relations sexuelles avec le joueur. Bien que les poursuites judiciaires aient été abandonnées par la justice britannique en février 2023, Manchester United avait pris la décision de ne plus garder l’attaquant.

De Zerbi prend position sur Greenwood

Lors de la conférence de presse, Roberto De Zerbi s’est exprimé sur son cas après avoir été interrogé par un journaliste : « Il n’a pas été recruté donc il n’y a pas grand-chose à dire », a-t-il éludé, avant d’ajouter : « C’est un champion, un joueur de classe mondiale. Je n’ai pas l’habitude de m’immiscer dans la vie privée des joueurs. S’il vient, il faut savoir que je traite tous mes joueurs comme mes fils. Je peux les réprimander en privé, mais je les défendrai publiquement. »

Si aucun des deux joueurs n’a encore signé au club, leur venue probable a déjà fait couler beaucoup d’encre. Il reste à voir si les différentes réactions influenceront la direction marseillaise dans la décision de les recruter pour renforcer l’effectif olympique la saison prochaine.

La pression sociale et médiatique pourrait jouer un rôle déterminant dans ce choix, mettant en lumière le délicat équilibre entre performance sportive et respect des valeurs éthiques. L’OM, en tant qu’institution, devra trancher entre les besoins sportifs immédiats et la préservation de son image et de ses valeurs auprès des supporters et du grand public.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

Roberto De Zerbi, un « malade du football » aux commandes de l’OM

©Rudy Bourianne

Roberto De Zerbi s’est exprimé pour la première fois depuis son arrivée à l’OM, ce mardi 9 juillet, en conférence de presse à l’Orange Vélodrome, aux côtés de Pablo Longoria.

Sa parole était attendue avec impatience à Marseille, comme une réponse tant espérée de quelqu’un que l’on admire. Ce mardi 9 juillet, à l’Orange Vélodrome, Roberto De Zerbi s’est exprimé pour la première fois en tant que nouvel entraîneur de l’OM. Accompagné de Pablo Longoria, il a dévoilé ses ambitions pour la saison à venir, ses méthodes de travail et les raisons de son choix pour Marseille.

Longtemps espéré après la confirmation des rumeurs annonçant son arrivée, le technicien italien a posé ses valises dans la cité phocéenne le 26 juin dernier avant d’officialiser sa signature trois jours plus tard.

Roberto de Zerbi a posé avec Pablo Longoria et le nouveau maillot de l’OM devant la presse réunie pour l’occasion ©Rudy Bourianne

Lui qui pensait rester une année sans banc a été convaincu par le discours des dirigeants olympiens, d’autant plus qu’il était déjà « fasciné » par l’OM comme il l’a confiait en interview à Zeta le 6 juillet dernier.

Fan de Chris Waddle et Rudi Völler dans sa jeunesse, Roberto De Zerbi a décidé de rejoindre l’OM forcément pour la chaude ambiance du Vélodrome et la passion des supporters. Une ferveur qu’il a déjà pu sentir lors de la confrontation entre le club phocéen et Brighton la saison dernière en Europa League (2-2).

« L’OM c’est l’OM, Marseille c’est Marseille. Je l’avais dit quand j’étais venu avec Brighton, il y avait déjà eu une discussion qui n’avait pas abouti. J’attends des émotions, ce n’est pas qu’un travail. Je suis né supporter et quand on est né supporter, on ne l’oublie jamais. J’espère être apprécié ici, comme personne et comme professionnel », a déclaré Roberto De Zerbi sur les raisons qui l’ont poussé à s’engager avec le club phocéen.

Mais c’est aussi « le sérieux » qu’il a vu en Pablo Longoria et Medhi Benatia « qui sont les deux personnes avec qui j’ai échangé » qui l’ont convaincu de tenter l’aventure phocéenne.

« Il y a la volonté de construire quelque chose d’ambitieux et sur la durée, a d’ailleurs réagi Pablo Longoria. Ici, tu vas rencontrer une famille. Les supporters et cette ville sont toujours aux côtés du club. Prends ce cadeau, rends-les heureux. Merci de ta confiance. »

L’influence des maîtres Guardiola et Bielsa

Reconnu pour la qualité de jeu de ses équipes, Roberto De Zerbi n’a jamais caché son admiration pour le travail de Pep Guardiola. L’entraîneur italien a été profondément marqué par le Barça de 2010, une révélation pour lui alors qu’il jouait en Roumain à Cluj.

La semaine dernière, De Zerbi a partagé un déjeuner à Brescia avec Guardiola, comme il l’a raconté au média italien Zeta. Les deux techniciens, désormais amis, ont échangé sur leurs philosophies de jeu et leurs expériences respectives.

L’autre figure qui inspire De Zerbi : Marcelo Bielsa, ancien entraîneur de l’OM et actuel sélectionneur de l’Uruguay, qu’il a mené jusqu’en demi-finale de la Copa America.

A lire > Travail et passion, les clés du football de Roberto De Zerbi

Interrogé sur « El Loco », De Zerbi est revenu sur leur rencontre et sur sa propre passion pour le football : « Marcelo Bielsa est un entraîneur exceptionnel. Il m’avait accueilli une semaine à Lille quand je n’étais pas encore entraîneur, confie-t-il, avant de se définir « comme un malade du football. Je le vis de façon exagérée. Je pense que dans le football il n’y a pas de gris, il n’y a que du blanc ou du noir, donc c’est quelque chose que j’essaie de transmettre à mes joueurs. »

« Rendre fiers les gens qui viennent nous voir au stade« 

De Zerbi insiste également sur l’importance du sérieux et du plaisir sur le terrain : « Du point de vue footballistique et tactique, il faut jouer avec courage, s’amuser, mais aussi savoir toujours qui fait quoi, où se trouver. Être toujours très sérieux, c’est primordial. »

Cette passion, le nouvel entraîneur de l’OM veut la transmettre à ses joueurs pour conquérir le public. Jeune, il était supporter dans les tribunes du club de sa ville natale, Brescia. De ces années-là, il a gardé ce qui, pour lui, fait l’essence même du football : cette relation entre le jeu, une équipe et ses supporters.

« Le tout premier objectif que j’ai, comme partout, c’est de pouvoir rendre fiers les gens qui viennent nous voir au stade, avoir une connexion entre les joueurs et les tribunes. Comme fan, j’ai voulu m’identifier au joueur qui me représentait sur le terrain. Quand je suis allé au stade comme fan, j’ai voulu ça. C’est mon premier objectif« , livre-t-il.

En fin de conférence de presse, Roberto De Zerbi en a profité pour échanger avec Medhi Benatia et son conseillerGiovanni Rossi ©Rudy Bourianne

« Il faut réussir à tout faire, à tout travailler »

La veille de la conférence de presse, Roberto De Zerbi dirigeait sa première séance d’entraînement à l’OM sous l’œil attentif des médias. À ses côtés se trouvaient Pancho Abardonado, Giovanni Rossi, son conseiller, et Aziz Mady Mogne, le nouveau coordinateur sportif du club. Les joueurs ont enchaîné des exercices physiques et techniques, incluant notamment une séquence où l’entraîneur italien les a fait retravailler les fondamentaux du football : contrôles et passes courtes en mouvement.

Une approche méthodique et détaillée qui témoigne de l’exigence et de la rigueur que De Zerbi souhaite insuffler à son équipe dès le début de son mandat. « Évidemment que les bases sont importantes. Les contrôles, les bases, on en a besoin pour jouer. Ce sont des choses qu’on doit travailler au quotidien et remettre à une vitesse différente, supérieure à celle d’hier. Il faut réussir à tout faire, à tout travailler. L’important c’est surtout de le retranscrire le dimanche pendant les matchs. »

©Rudy Bourianne

De Zerbi prêt à intégrer jeunes talents et vétérans à l’OM

Le technicien italien a également été questionné sur l’intégration des jeunes joueurs issus du centre de formation, notamment les vainqueurs de la Coupe Gambardella, une rare lueur dans une saison olympienne terne. Pour lui, l’opportunité est bien réelle : « Si des jeunes ont le talent suffisant, je n’hésiterai pas à les lancer. S’il y a des vétérans, des joueurs plus âgés qui méritent de jouer, alors je les mettrai sur le terrain. Prenons l’exemple d’Aubameyang, qui a 34-35 ans et joue comme s’il en avait une vingtaine. »

Le nouvel entraîneur de l’OM aura sa première mise en situation mercredi 17 juillet, lors de l’ouverture des matchs amicaux face à Nîmes au Centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.



Législatives 2024 : La gauche triomphe partiellement à Marseille, le RN s’affirme dans le département

Les résultats des élections législatives dans les Bouches-du-Rhône révèlent un paysage politique contrasté. Tandis que la gauche célèbre des succès notables à Marseille, l’extrême droite fortifie son emprise sur le reste du département.

Les élections législatives du 7 juillet ont surpris par un classement inattendu des trois blocs majeurs. L’alliance de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) est arrivée en tête avec 25,33 %, surpassant largement le Rassemblement National (RN), ce qui lui permet d’obtenir 174 élus, dont 32 qui avaient été élus dès dimanche dernier, ont été confirmés.

La coalition présidentielle, menée par Gabriel Attal, a perdu une centaine de sièges, mais conserve 156 députés grâce à un solide soutien des électeurs de gauche (24,07 %).

Pendant la campagne de l’entre-deux-tours, 210 candidats de la majorité présidentielle ou du Nouveau Front populaire (NFP) se sont désistés pour former un barrage républicain contre la possible victoire du Rassemblement national.

Malgré une progression de 50 sièges, le RN et ses alliés, n’obtiennent que 143 députés, bien en deçà de leurs ambitions d’obtenir la majorité absolue. Enfin, Les Républicains et leurs alliés divers droite obtiennent 8,60 % des suffrages et 66 élus dans la nouvelle Assemblée nationale.

A lire > Législatives 2024 : les résultats à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône

La gauche résiste à Marseille

Dimanche soir, des milliers de Marseillais ont envahi les rues du Vieux-Port et du centre-ville pour manifester leur allégresse après l’annonce des résultats favorables au Nouveau Front Populaire (NFP) au niveau national. 

Selon la préfecture, près de 5 000 personnes se sont rassemblées à la Plaine pour fêter cette victoire.

À Marseille, bien que le Rassemblement National (RN) ait progressé en passant d’un à trois sièges, la gauche a enregistré des victoires significatives. Le socialiste Laurent Lhardit, adjoint à l’Économie et proche de l’ex-Premier ministre Lionel Jospin, a remporté la 2e circonscription avec 53,64 % des voix sous la bannière du NFP, battant largement le candidat RN-LR (46,36%).

Hendrik Davi, malgré une campagne controversée en raison de sa candidature dissidente (LFI), a triomphé dans la 5e circonscription avec 65,95 % des voix.

Ces résultats reflètent une adhésion locale aux valeurs progressistes et sociales. La réussite de ces candidats indique une consolidation des forces de gauche dans la cité phocéenne, où les préoccupations sociales et environnementales résonnent fortement avec l’électorat.

Paradoxalement, le RN a également enregistré des gains significatifs à Marseille. Monique Griseti a fait basculer la 1ère circonscription, succédant à Sabrina Agresti-Roubache (Renaissance). La secrétaire d’Etat à la Ville et à la Citoyenneté s’était désistée après le premier tour. 

Olivier Fayssat, novice en politique, a triomphé dans la 6e circonscription, malgré le retrait de Lionel Royer-Perreaut (Renaissance). Dans la 3e circonscription, Gisèle Lelouis a conservé son siège de justesse (50,93 %) face à l’écologiste Amine Kessaci (49,1%).

La percée du RN dans certaines circonscriptions met en lumière une tendance préoccupante pour les partis traditionnels. L’attrait du discours sécuritaire et identitaire du RN, combiné à une désillusion croissante envers les politiques centristes et de gauche, a permis à l’extrême droite de faire des avancées significatives, dans le reste du département.

Domination du RN dans les Bouches-du-Rhône

En dehors de Marseille, les résultats ont été nettement moins favorables pour la gauche. Sur les huit circonscriptions hors Marseille en jeu ce dimanche (la 12e ayant déjà été remportée par Franck Allisio du RN la semaine précédente), le RN a non seulement conservé ses quatre sièges de 2022, mais en a gagné trois supplémentaires.

Dans la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, comprenant Salon et Plan-de-Cuques, l’élection législative a été particulièrement disputée. Jean-Marc Zulesi, député sortant de Renaissance, a été battu de justesse (49,8%) par le candidat du RN, Romain Tonussi (50,2%) marquant un tournant pour cette circonscription traditionnellement ancrée au centre. 

La campagne de Zulesi, axée sur la continuité et le progrès économique, n’a pas suffi à convaincre les électeurs face à une montée en puissance du discours sécuritaire et identitaire du RN.

Dans la 13e circonscription, couvrant Martigues, Pierre Dharréville, député sortant communiste, a perdu son siège (47,1%) au profit d’Emmanuel Fouquart du RN. Avec 52,87 % des voix, le candidat frontiste a su capitaliser sur un contexte de désillusion envers les partis traditionnels et une forte demande de changement.

Dans la 14e circonscription, couvrant Aix-en-Provence, le paysage politique a été bouleversé par la victoire de Gérault Verny, candidat du RN-LR, avec 37,26 % des voix. Anne-Laurence Petel, la candidate de Renaissance, a terminé troisième (26,7%), marquant une défaite sévère pour le parti présidentiel dans cette région clé.

Son maintien au second tour, malgré les appels à l’union pour faire barrage au RN, a fragmenté le vote anti-RN, facilitant ainsi la victoire de Gérault Verny (37,3%), fruit d’une alliance stratégique entre le RN et une frange dissidente des Républicains.

Ainsi, le RN contrôle désormais huit des neuf circonscriptions du département, marquant une progression significative et redéfinissant le paysage politique local.

À souligner toutefois, la remontada inattendue de Marc Pena, candidat du Nouveau Front Populaire (NFP) dans la 11e circonscription d’Aix. Le conseiller municipal d’opposition de gauche aixois a remporté l’élection de justesse, avec une avance de seulement 272 voix face à Hervé Fabre-Aubrespy, ancien maire de Cabriès et candidat du Rassemblement National (RN). Ce résultat constitue une exception rare dans le département.

Les réactions des leaders politiques

Face à ce nouveau paysage politique Martine Vassal, présidente (DVD) de la Métropole Aix-Marseille-Provence, s’inquiète d’une Assemblée nationale sans majorité claire. Elle appelle le Président de la République à définir un cap précis et s’engage à œuvrer pour la Provence, plaidant pour l’union des forces de droite et du centre.

Renaud Muselier, président (Renaissance) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’est réjoui du rejet d’un gouvernement RN par les Français, saluant la forte participation électorale et critiquant les sondages erronés. Il appelle à traiter les enjeux de gouvernance, pouvoir d’achat, immigration et sécurité.

Le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, a exprimé, quant à lui, sa fierté face aux résultats obtenus par l’union des gauches, tout en reconnaissant la responsabilité accrue dans une Assemblée nationale fracturée. Dans une tribune récente publiée dans le journal Libération, Benoît Payan a appelé à une refonte des institutions via un référendum constitutionnel pour répondre à la crise politique et sociale illustrée par cette séquence électorale.

A lire > Législatives 2024 : les principales réactions politiques à Marseille

Basket (Pro B) : Willan Marie-Anaïs fosséen pour quatre ans

Fos Provence Basket a officialisé la signature du premier contrat pro de son jeune intérieur de 20 formé au club.

La signature de Willan Marie-Anaïs à Fos Provence Basket en tant que joueur professionnel était attendue. Elle est désormais officielle depuis ce lundi, le club provençal ayant annoncé la bonne nouvelle avec un premier contrat pro de quatre ans pour le poste 4-3, révélation et MVP du championnat Espoirs (18.4 points, 10.9 rebonds et 29 d’évaluation en moyenne sur 16 matchs).

Formé à la BYers Academy depuis quatre ans, le Guadeloupéen a également brillé lors des derniers matchs de la saison au sein du groupe pro, apporter de précieux relais dans les ultimes succès qui ont permis aux BYers de se maintenir en Pro B.

Joueur polyvalent, à l’état d’esprit guerrier et travailleur correspondant parfaitement à l’ADN du club provençal, Willan Marie-Anaïs franchit ainsi une nouvelle étape de sa carrière et pourra compter sur son coach, Rémi Giuitta, pour l’accompagner vers le plus haut niveau comme il l’a fait pour Louis Labeyrie ou Bodian Massa, tous deux devenus internationaux français.

« Il va performer et on va très vite reparler de lui« 

«  Je suis très heureux de pouvoir signer Willan comme joueur pro sur du long terme, sachant qu’il est en avance d’une année puisqu’il lui restait encore une saison en espoir. Mais compte tenu de son évolution rapide, de son état d’esprit et ce qu’il a prouvé cette année, aussi bien avant qu’il ne se blesse en début de saison, que sur la fin, dans des moments en plus très difficiles pour le club, il a démontré qu’il était prêt. Bien entendu, on va compter sur lui à l’avenir », a déclaré le coach emblématique fosséen.

« Personnellement, je suis aussi très content de le voir suivre les pas de ses prédécesseurs Louis, Bodian, Allan (Dokossi), Sully (Hernandez) et d’autres, car on entretient tous les deux une relation à la fois de confiance et de proximité qui est primordiale pour l’accompagner au mieux dans son ascension vers le plus haut niveau. Je suis sûr qu’il va performer et qu’on va très vite reparler de lui, au moins autant que ses prédécesseurs issus de la BYers Academy ». 

L’effectif actuel pour la saison 2024-2025 :

Lucas Bourhis, Robert Turner III, Damien Bouquet, Maxime Galin, Mathieu Wojciechowski, Willan Marie-Anaïs, Junior Etou, Vincent Vent

R.D.

Un projet d’extension ambitieux pour booster la logistique du port Marseille-Fos

Terminaux conteneurs & Distriport - Zone logistique attenante au Port © GPMM

Le Grand Port Maritime de Marseille-Fos se prépare à une expansion conséquente avec l’extension de sa Zone de Services Portuaires (ZSP2). Un projet stratégique destinée à renforcer sa position de leader dans le trafic de conteneurs.

Le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) s’est lancé dans un projet d’envergure : l’extension de sa Zone de Services Portuaires (ZSP2). Cette nouvelle infrastructure vise à répondre à la demande croissante en matière de logistique et de transport de conteneurs.

Situé entre les terminaux conteneurs de la darse n°2 et la zone logistique Distriport, le projet promet de transformer le port de Marseille-Fos en un hub logistique encore plus puissant.

L’extension de la ZSP2 soit s’étendre sur environ 36 hectares et réalisée en deux phases. La première phase consiste à aménager une plateforme dédiée aux activités logistiques liées aux conteneurs. D’une superficie initiale de 27,1 hectares, elle sera utilisée pour le lavage, l’entretien, la réparation et le stockage de conteneurs vides. La zone s’étendra à 35 hectares d’ici 2030.



Une cour ferroviaire pour favoriser le transport durable

Un des éléments clés du projet est la construction d’une cour ferroviaire de 5,3 hectares. Elle permettra la constitution et l’expédition de trains de conteneurs, pour faciliter le transport par rail. L’objectif est de réduire la dépendance au transport routier, contribuant à une diminution significative des émissions de gaz à effet de serre (GES). Selon les projections, le développement du trafic ferroviaire pourrait éviter jusqu’à 16 millions de kilomètres poids lourds par an.

Le projet inclut également la construction d’un bassin de décantation de 11 000 m² pour la gestion des eaux pluviales. Ce bassin assurera la décantation des matières en suspension avant leur rejet dans le réseau existant, minimisant ainsi les risques de pollution.

En outre, environ 3 hectares seront réservés aux services pour les transporteurs routiers, incluant des zones de stationnement, des bureaux et divers services. Ces infrastructures visent à améliorer l’efficacité et la fluidité des opérations logistiques sur le site.

Un investissement de près de 37 millions d’euros

Le coût total de cette extension est estimé à 36,6 millions d’euros. Cet investissement reflète la volonté du GPMM de moderniser ses installations et d’augmenter sa capacité à traiter le trafic de conteneurs.

Le GPMM s’est engagé à minimiser l’impact environnemental de cette extension. Des zones écologiquement sensibles devraient être évitées, et des mesures de réduction des impacts doivent également être mises en place pendant les phases de construction et d’exploitation.

Le projet a officiellement démarré en 2023, avec les premières études et concertations publiques menées à partir de novembre 2018 jusqu’en décembre 2018. La première phase de construction est prévue pour être achevée en 2025, tandis que la cour ferroviaire et les zones de service aux transporteurs devraient être opérationnelles d’ici 2026.

Il n’est toutefois pas exempt de critiques. L’Autorité environnementale a étrillé l’étude d’impact, soulignant des lacunes majeures et recommande de nombreuses améliorations, notamment en matière de protection de la biodiversité et de gestion des risques d’inondation.


Législatives 2024 : les principales réactions politiques à Marseille

Au soir du second tour des élections législatives dimanche 7 juillet 2024, retrouvez les principales réactions des élus et leaders politiques à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône.

Après le second tour des élections législatives anticipées ce dimanche 7 juillet, les principales figures politiques de Marseille et de la région Sud réagissent aux résultats. Le Nouveau Front Populaire se place en tête, suivi par Renaissance. Le Rassemblement National, qui était en tête au premier tour, termine à la troisième place.

Renaud Muselier pousse un « ouf » de soulagement sur le réseaux social X. Le président (Renaissance) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réagi aux résultats du second tour des élections législatives, affirmant : « Les Français ne veulent pas d’un gouvernement RN : il est battu ! ».

Dans un communiqué de presse, il a salué la participation exceptionnelle, la meilleure depuis 1981 pour un second tour, montrant l’importance de cette élection. « Les Français ont compris l’enjeu et se sont mobilisés, » a-t-il déclaré.

Renaud Muselier a souligné la nécessité de traiter des sujets comme la gouvernance, le pouvoir d’achat, l’immigration et la sécurité, et a critiqué les sondages erronés, affirmant que « les Français ont affirmé qu’ils ne voulaient pas que Monsieur Bardella et Madame Le Pen gouvernent le pays. »

Il a noté l’échec de l’opération Ciotti et a conclu en appelant à un bon fonctionnement démocratique pour faire avancer le pays, réaffirmant le rôle de la Région Sud comme pôle de compétence et de stabilité.

Martine Vassal : « une France fracturée, ingouvernable. »

Martine Vassal, présidente (DVD) de la Métropole-Aix-Marseille-Provence et du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, a exprimé ses préoccupations face à la situation politique actuelle. « L’Assemblée nationale n’a ce soir pas de majorité claire, », a-t-elle déclaré, ajoutant que les résultats laissaient entrevoir « une France fracturée, ingouvernable. »

Martine Vassal a appelé le Président de la République à fixer un cap clair pour la nation et à nommer un gouvernement sans compromission. Elle a souligné l’importance de répondre aux préoccupations des citoyens telles que la sécurité, la maîtrise de l’immigration, le pouvoir d’achat, l’éducation et la santé. « Je consacrerai toute mon énergie à la Provence afin qu’elle reste une terre d’excellence, » a-t-telle affirmé, en insistant sur la nécessité de respecter les engagements de l’Etat en matière de transport, logement et rénovation urbaine.

Elle a également renouvelé son appel à l’union des forces de droite et du centre pour répondre aux inquiétudes des Français. Enfin, Martine Vassal a souligné que « la situation politique actuelle impose plus que jamais que notre République soit celle des territoires, » en appelant à l’écoute des élus de terrain pour réparer la France.

Benoît Payan appelle à une réforme des institutions

Au lendemain du second tour des élections législatives, Benoît Payan, maire (DVG) de Marseille, s’apprête, quant à lui, à repartir à Paris pour planifier l’avenir avec les différentes forces de gauche réunies sous la bannière du Nouveau Front Populaire, qui est arrivé en tête de ces élections.

Ce dimanche, après avoir exprimé son soulagement de voir que le RN n’a pas réussi à s’imposer, Benoit Payan a reconnu que même en étant en tête, la gauche unie n’aura pas la majorité nécessaire pour gouverner comme elle le souhaite. « Ce que nous voyons ce soir, c’est une République française à bout de souffle. Il va falloir travailler à changer nos institutions », a-t-il déclaré depuis l’Hôtel de Ville.

Benoît Payan a appelé Emmanuel Macron à activer l’article 11 de la Constitution pour consulter les Français par référendum. Il a souligné la nécessité de réviser en profondeur les rôles du président de la République, du Premier ministre et de son gouvernement, ainsi que le fonctionnement du Parlement et le mode de scrutin.

Législatives 2024 : les résultats à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône

Retrouvez les résultats du second tour des élections législatives dans les 13 circonscriptions des Bouches-du-Rhône.

Ce dimanche, le Nouveau Front populaire, l’alliance de gauche, a créé la surprise en arrivant en tête du second tour des élections législatives, surpassant les macronistes et le Rassemblement national. Selon les premières estimations, aucune majorité claire ne se dégage pour former un gouvernement, marquant une situation politique incertaine.

Au niveau national, la participation au second tour des élections législatives anticipées a atteint 67,1%, selon Ipsos, en légère hausse par rapport au premier tour (66,7%). Cette tendance à la hausse se confirme également dans les Bouches-du-Rhône, où les électeurs se sont mobilisés en plus grand nombre.

Première circonscription

1ère circonscription : Monique Griseti (RN) est élue au second tour avec 55,85% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Monique GRISETI (Rassemblement National) : 45,54% (24 276 votes) – Qualifiée
  • Pascaline LÉCORCHÉ (Union de la gauche) : 26,9% (14 340 votes) – Qualifiée
  • Sabrina AGRESTI-ROUBACHE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 23,61% (12 585 votes) – Qualifiée mais se désiste au profit de Pascaline Lécorché
  • Salomé MOYAL (Reconquête !) : 1,63% (867 votes)
  • Céline CARAVELLAZI (Droite souverainiste) : 1,58% (842 votes)
  • Marc CECONE (Extrême gauche) : 0,75% (402 votes)

Deuxième circonscription

2e circonscription : Laurent LHARDIT (NFP) est élu au second tour avec 53,63% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Olivier RIOULT (Rassemblement National) : 32,1% (18 168 votes)
  • Laurent LHARDIT (Union de la gauche) : 28,13% (15 923 votes)
  • Claire PITOLLAT (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 27,21% (15 402 votes)
  • Laure-Agnès CARADEC (Les Républicains) : 8,81% (4 989 votes)
  • Jean-Marc GRAFFEO (Reconquête !) : 1,94% (1 096 votes)
  • Hugo ROCHE POGGI (Divers gauche) : 1,43% (812 votes)
  • Claudine RODINSON (Extrême gauche) : 0,38% (216 votes)

Troisième circonscription

3e circonscription : Gisèle LELOUIS (RN) est réélue au second tour avec 50,92% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Gisèle LELOUIS (Rassemblement National) : 42,75% (19 938 votes) – Qualifiée
  • Amine KESSACI (Union de la gauche) : 35,68% (16 642 votes) – Qualifié
  • Celine AYCARD-DIESTE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 11,61% (5 417 votes)
  • Pierre-Olivier KOUBI-FLOTTE (Les Républicains) : 5,71% (2 664 votes)
  • Bernard FOURNIER (Reconquête !) : 2,01% (937 votes)
  • Jacqueline GRANDEL (Extrême gauche) : 0,86% (402 votes)
  • Alexia DE MONTGOLFIER (Ecologistes) : 0,82% (381 votes)
  • Juliette COLEOU (Extrême gauche) : 0,56% (262 votes)

Quatrième circonscription

4e circonscription : Manuel BOMPARD , député sortant (LFI) réélu au 1er tour avec 67,49% des voix

Résultats du premier tour :

  • Manuel BOMPARD (Union de la gauche) : 67,49% (26 712 votes) – Élu
  • Aurélie QUINQUIS (Rassemblement National) : 15,09% (5 973 votes)
  • Malika TORCHI (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 11,04% (4 370 votes)
  • Carime IGO (Les Républicains) : 2,1% (830 votes)
  • Anthony DEMONT (Ecologistes) : 1,83% (723 votes)
  • Florian TREVISAN (Reconquête !) : 0,82% (323 votes)
  • Isabelle BONNET (Extrême gauche) : 0,65% (256 votes)
  • Leila BEHAIRI (Ecologistes) : 0,52% (204 votes)
  • Stéphane PERNICE (Extrême gauche) : 0,45% (178 votes)
  • Kylian Jacky Jean-Luc VISAGE (Divers) : 0,03% (11 votes)
  • Lea Felice FERRANDI (Régionaliste) : 0% (1 vote)
  • Eva-Françoise FAYE (Divers gauche) : 0% (0 vote)

Cinquième circonscription

5e circonscription : Hendrik DAVI (Dissident LIF – NFP) est élu au second tour avec 65,94% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Franck LIQUORI (Rassemblement National) : 25,77% (12 938 votes) – Qualifié
  • Hendrik DAVI (Divers gauche) : 24,44% (12 271 votes) – Qualifié
  • Allan POPELARD (Union de la gauche) : 23,32% (11 706 votes) – Qualifié
  • Maxime BOUDET (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 17,9% (8 985 votes)
  • Ambroise MALINCONI (Les Républicains) : 5,13% (2 576 votes)
  • Barthélémy PLEZ (Ecologistes) : 1,72% (865 votes)
  • Marcel BLANC (Reconquête !) : 1,19% (598 votes)
  • Nathalie MALHOLE (Extrême gauche) : 0,53% (264 votes)
  • Pierre-Frédéric ZIEBA (Divers) : 0,01% (3 votes)
  • Pauline PAPAZIAN (Régionaliste) : 0% (0 vote)

Sixième circonscription

6e circonscription : Olivier FAYSSAT (Union de l’extrême droite) est élu au second tour avec 52,33% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Olivier FAYSSAT (Union de l’extrême droite) : 38,27% (19 151 votes) – Qualifié
  • Christine JUSTE (Union de la gauche) : 28,22% (14 119 votes) – Qualifiée
  • Lionel ROYER-PERREAUT (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 25,13% (12 575 votes) – Qualifié mais se désiste sans donner de consignes de vote.
  • Serena ZOUAGHI (Les Républicains) : 4,46% (2 231 votes)
  • Jeanne ASTOLFI (Reconquête !) : 1,72% (862 votes)
  • Stéphanie BRUN (Divers droite) : 0,7% (348 votes)
  • Caroline COURONNE (Ecologistes) : 0,55% (276 votes)
  • Corinne MOREL (Extrême gauche) : 0,5% (250 votes)
  • Sébastien PERETTI (Divers) : 0,43% (217 votes)
  • Alain SLAMA (Extrême droite) : 0,01% (4 votes)
  • Tess JANNONE (Divers centre) : 0,01% (3 votes)
  • Sylvie GIOVANNINI (Régionaliste) : 0% (1 vote)

Septième circonscription

7e circonscription : Sébastien DELOGU , député sortant (LFI) réélu au 1er tour avec 59,67% des voix

Résultats du premier tour :

  • Sébastien DELOGU (Union de la gauche) : 59,67% (21 124 votes) – Élu
  • Arezki SELLOUM (Rassemblement National) : 27,21% (9 632 votes)
  • Hayat ATIA (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 9% (3 186 votes)
  • Hakim BENAMRANE (Divers gauche) : 1,86% (660 votes)
  • Ines ALBACETE (Reconquête !) : 1,36% (481 votes)
  • Danièle PÉCOUT (Extrême gauche) : 0,9% (319 votes)

Huitième circonscription

8e circonscription : Romain TONUSSI (RN), est élu au second tour avec 50,24% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Romain TONUSSI (Rassemblement National) : 44,63% (30 987 votes) – Qualifié
  • Jean-Marc ZULESI (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 26,73% (18 563 votes) – Qualifié
  • Alexandre BEDDOCK (Union de la gauche) : 20,07% (13 938 votes) – Qualifié
  • Stéphanie VOLPINI (Les Républicains) : 4,47% (3 105 votes)
  • Céline FANFAN (Ecologistes) : 2,71% (1 882 votes)
  • Jeanne VIGIER (Reconquête !) : 0,89% (617 votes)
  • Rémy BAZZALI (Extrême gauche) : 0,49% (342 votes)

Neuvième circonscription

9e circonscription : Joëlle MELIN (RN), est élue au second tour avec 58,84% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Joëlle MÉLIN (Rassemblement National) : 45,2% (30 188 votes) – Qualifiée
  • Bernard OUGOURLOU-OGLOU (Union de la gauche) : 23,76% (15 867 votes) – Qualifié
  • Bertrand MAS-FRAISSINET (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 18,66% (12 465 votes)
  • Aurélien MICHEL (Les Républicains) : 7,68% (5 128 votes)
  • Boualam AKSIL (Ecologistes) : 2,68% (1 790 votes)
  • Robert SANTUNIONE (Reconquête !) : 1,47% (979 votes)
  • Jean-Marie CLOREC (Extrême gauche) : 0,48% (319 votes)
  • Isabelle MAZZONI (Divers) : 0,07% (50 votes)

Dixième circonscription

10e circonscription : José GONZALEZ (RN), est élu au second tour avec 55,66% des voix.

Résultats du premier tour :

  • José GONZALEZ (Rassemblement National) : 48,83% (37 672 votes) – Qualifié
  • Véronique BOURCET-GINER (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 21,54% (16 619 votes) – Qualifiée
  • Jimmy BESSAIH (Union de la gauche) : 20,8% (16 050 votes) – Qualifié
  • Stephan PIERRACCINI (Les Républicains) : 3,42% (2 642 votes)
  • Lucie DESBLANCS (Ecologistes) : 3,39% (2 613 votes)
  • Jean-Philippe COURTARO (Reconquête !) : 1,34% (1 031 votes)
  • Frédéric KECHRA (Extrême gauche) : 0,41% (314 votes)
  • Hassan TAHIRI (Divers) : 0,27% (208 votes)
  • Votes NULS : 0,79% (625 votes)
  • Votes BLANCS : 1,63% (1 286 votes)

Onzième circonscription

11e circonscription : Marc PENA (NFP), est élu au second tour avec 50,23% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Hervé FABRE-AUBRESPY (Rassemblement National) : 38,87% (24 524 votes) – Qualifié
  • Marc PENA (Union de la gauche) : 27,54% (17 374 votes) – Qualifié
  • Mohamed LAQHILA (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 26,28% (16 581 votes) – Qualifié
  • Fayçal ZERGUINE (Les Républicains) : 4,06% (2 562 votes)
  • Michel BAYLE (Droite souverainiste) : 1,33% (837 votes)
  • Jean François MEBTOUCHE (Reconquête !) : 1,32% (835 votes)
  • Charlotte MARIA (Extrême gauche) : 0,61% (382 votes)

Douzième circonscription

12ème circonscription :  Franck ALLISIO , député sortant (RN), réélu avec 54,07% des voix

Résultats du premier tour :

  • Franck ALLISIO (Rassemblement National) : 54,07% (33 086 votes) – Élu
  • Maryline CZURKA (Union de la gauche) : 24,1% (14 746 votes)
  • Axel BRETON (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 13,9% (8 508 votes)
  • Maxime AGHEMO (Les Républicains) : 5,65% (3 456 votes)
  • Raymonde ZINI (Reconquête !) : 1,37% (836 votes)
  • François ROCHE (Extrême gauche) : 0,92% (561 votes)

Treizième circonscription

13e circonscription : Emmanuel Fouquart (RN), est élu au second tour avec 52,87% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Emmanuel FOUQUART (Rassemblement National) : 47,53% (27 908 votes) – Qualifié
  • Pierre DHARRÉVILLE (Union de la gauche) : 36,02% (21 147 votes) – Qualifié
  • Lila LOKMANE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 12,33% (7 239 votes)
  • Hervé DELESPAUL (Droite souverainiste) : 1,59% (934 votes)
  • Olympe SCHEREDRE (Reconquête !) : 1,49% (876 votes)
  • Cyril METRAL (Extrême gauche) : 1,04% (613 votes)

Quatorzième circonscription

14e circonscription : Gérault VERNY(RN), est élu au second tour avec 37,26% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Gérault VERNY (Union de l’extrême droite) : 31,65% (21 734 votes) – Qualifié
  • Jean-David CIOT (Union de la gauche) : 29,48% (20 242 votes) – Qualifié
  • Anne-Laurence PETEL (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 28,91% (19 853 votes) – Qualifiée
  • Gaëtan MUSELET (Les Républicains) : 5,63% (3 869 votes)
  • Dominique SASSOON (Ecologistes) : 1,47% (1 010 votes)
  • Charles MOYAL (Reconquête !) : 1,2% (827 votes)
  • Mireille DUFAY (Droite souverainiste) : 0,92% (635 votes)
  • Anne ROCHE (Extrême gauche) : 0,68% (470 votes)
  • Baptiste BOUCKENHOVE (Divers droite) : 0,04% (30 votes)

Quinzième circonscription

15e circonscription : Romain AUBRY(RN), est élu au second tour avec 65,18% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Romain BAUBRY (Rassemblement National) : 49,48% (37 493 votes) – Qualifié
  • Wassila AÏDAROUS (Union de la gauche) : 20,21% (15 314 votes) – Qualifiée
  • Solange PONCHON (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 16,1% (12 202 votes)
  • Stephane HERMELLIN (Les Républicains) : 10,92% (8 272 votes)
  • Martine ELESIKIAN (Reconquête !) : 1,87% (1 414 votes)
  • Anne TESTUT (Extrême gauche) : 0,81% (617 votes)
  • Christophe PTAK (Divers) : 0,6% (457 votes)

Seizième circonscription

16e circonscription : Emmanuel TACHE DE LA PAGERIE (RN), est élu au second tour avec 56,13% des voix.

Résultats du premier tour :

  • Emmanuel TACHE DE LA PAGERIE (Rassemblement National) : 47,12% (28 179 votes) – Qualifié
  • Nicolas KOUKAS (Union de la gauche) : 29,92% (17 896 votes) – Qualifié
  • Marion BISCIONE (Ensemble ! – Majorité présidentielle) : 14,88% (8 900 votes)
  • Alain BERNARDET (Les Républicains) : 5,38% (3 217 votes)
  • Florent SEDDIK (Reconquête !) : 1,19% (712 votes)
  • Guy DUBOST (Extrême gauche) : 0,84% (505 votes)
  • Samir BOUZIANI (Ecologistes) : 0,66% (396 votes)









L’OM officialise ses deux premières recrues

DR/OM

C’est signé. Ismael Koné et Lilian Brassier sont officiellement arrivés à l’OM.

Alors que l’été était plutôt calme dans la planète football à Marseille, tout s’est emballé en quelques jours. Signature de Roberto De Zerbi, révélation des maillots et depuis hier, les deux premières recrues officielles du mercato.

Un espoir au milieu

Premier arrivée, Ismael Koné en provenance de Watford pour 12 millions d’euros. Le club l’a annoncé sur ses réseaux sociaux hier en milieu de journée. En pleine Copa America avec le Canada, le natif d’Abidjan s’est engagé avec l’OM pour cinq saisons à 22 ans. L’an dernier, il a disputé 58 matchs pour un but inscrit avec Watford en Championship. Milieu de terrain de formation, il sera présent à Marseille pour la première rencontre amicale à la Commanderie face à Nîmes le 17 juillet prochain sous les ordres de son nouvel entraîneur, Roberto De Zerbi.

Lilian Brassier pour confirmer

Dans la foulée, Lilian Brassier a été officialisé par la direction du club. Son arrivée sur la Canebière n’était plus qu’une question d’heures. Le défenseur du Stade Brestois de 24 ans s’est engagé avec l’OM sous forme de prêt avec option d’achat pour la saison à venir. Pilier de la formation d’Eric Roy la saison dernière avec 30 matchs en tant que titulaire, il est allé décrocher une place historique en Ligue des Champions avec le club breton. Formé à Rennes, il a fait ses débuts en tant que professionnel en Ligue 2 en prêt à Valenciennes lors de la saison 2019-2020. Avec Roberto De Zerbi, il peut passer un nouveau cap avec l’Olympique de Marseille et pourquoi pas espérer viser des sphères encore plus hautes dans les années à venir.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné par le club phocéen et le sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.