Le Méridional a profité du Forum des Entrepreneurs pour dévoiler sa nouvelle identité visuelle avec un nouveau logo, présenté sur une page hommage. Un clin d’œil à l’histoire du journal, tout en affirmant sa vision résolument tournée vers l’avenir.
Il est des titres de presse qui ne meurent jamais. Le Méridional, fondé dans les premières heures de l’après-guerre, est de ceux-là.
Depuis 1944, ce pilier du patrimoine journalistique de Marseille a traversé les décennies, les tempêtes médiatiques et politiques, gardant toujours ce souffle, cette ambition intacte : porter la voix d’une région unique, imprégnée d’histoire et de caractère.
Aujourd’hui, après des années de silence, Le Méridional renaît avec une nouvelle dynamique, une ligne éditoriale réinventée, fidèle aux valeurs humanistes qui ont façonné son identité.
Ce retour signe une volonté : revisiter l’information régionale avec l’audace et l’incisif d’autrefois, mais avec un regard contemporain, tout en revendiquant une liberté de ton qui permet d’aborder chaque sujet avec un regard vrai, franc, sans compromis. Toujours avec intégrité et authenticité.
Désormais, Le Méridional se lit exclusivement en ligne, dans une version 100 % gratuite. On y retrouvera une écriture aussi piquante que rigoureuse, des enquêtes qui ne mâchent pas leurs mots, des chroniques qui capturent l’essence de Marseille, du Sud et de toute la région, ses ombres et ses lumières.
Un seul mot d’ordre, un seul fil rouge : Marseille, la Provence, le Sud comme on les M’, comme on les vit, dans toute leur splendeur, leurs folies, et leurs combats. Rassemblée autour d’un projet ambitieux, la nouvelle équipe tient à ce que votre média soit plus qu’un témoin.
Le Méridional aspire à devenir un acteur du quotidien des habitants, porté par une passion inchangée pour ce territoire aux multiples visages. Restez connectés pour découvrir les prochaines évolutions.
Les joueurs félicitent Adrien Rabiot après son 1er but du match.
Photo : Alain Robert_Le Méridional
Les Phocéens de Roberto De Zerbi abordaient ce dernier rendez-vous du championnat de France dans une dynamique positive, forts d’une série de trois victoires et un match nul, conclue par un succès convaincant 3-1 sur la pelouse du Havre. Une performance qui leur a permis de valider leur qualification pour la prochaine Ligue des champions. Ce soir, l’OM avait son destin en main : une victoire suffisait à sécuriser la deuxième place du classement. Un titre honorifique d’abord, mais un enjeu majeur pour un club qui s’est accroché à son statut de dauphin tout au long d’une saison marquée par l’irrégularité. Ce soir la mission est accomplie, et les joueurs marseillais peuvent être fiers, car le chemin fut long et éprouvant pour une équipe qui n’a pas craquer sous la pression soutenue des autres équipes. L’heure est donc à la fête, et les Olympiens le méritent amplement. L’ambition affichée pour la saison prochaine ne cesse de grandir et les espoirs s’embrasent.
Pour cette ultime sortie de la saison au Vélodrome, les joueurs marseillais ont foulé la pelouse accompagnés de leurs enfants, dans une atmosphère de communion avec le public. En face, un visage bien connu faisait son retour à la maison : Steve Mandanda, « Il Fenomeno », entrait à la fin du match sous les couleurs rennaises. Dans ce stade qui l’a tant aimé, l’ancien capitaine olympien a été chaleureusement ovationné par les supporters pour ce qui ressemblait à un dernier adieu. Un moment fort en émotion pour clore une saison qui aura fait vibrer le peuple marseillais.
Steve Mandanda ému par l’hommage vibrant du public marseillais. Photo : Alain Robert_Le Méridional Steve Mandanda acclamé par Leonardo Balerdi, ovationné par les supporters Marseillais pour sa potentielle dernière apparition sur la pelouse d’un Vélodrome qui l’aime tant. Photo : Alain Robert_Le Méridional
Luis Henrique, annoncé du coté de l’Inter Milan la saison prochaine, n’est pas titulaire. Il laisse sa place à Jonathan Rowe, sur qui Roberto De Zerbi compte pour l’exercice à venir. Geoffrey Kondogbia, toujours blessé, laisse quant à lui sa place à Luiz Filipe. Les Olympiens se présentent donc en 4-2-3-1 pour affronter le Stade Rennais.
Un premier acte époustouflant
Dès le coup d’envoi, Amine Gouiri manque d’ouvrir le score. L’OM récupère vite le ballon et lance une contre-attaque fulgurante. Servi en profondeur, l’attaquant marseillais prend de vitesse la défense mais sa frappe rasante fuit le cadre. Une belle occasion manquée pour les Marseillais. Les hommes de Roberto De Zerbi s’installent peu à peu dans la moitié de terrain adverse. Ils cherchent la faille et trouvent Gouiri à l’entrée de la zone de vérité à la 10ème minute. L’ancien Rennais est cependant surveillé de près et contenu. Malheureusement pour les Marseillais, Koné, prêté par l’OM, surprend Rulli et tout le Stade Vélodrome d’une énorme frappe axiale de 30 mètres ! Le ballon est dévié par Höjbjerg et le gardien est battu sur sa gauche : 1-0 pour Rennes à la 14ème minute.
Les Rennais perdent toutefois le ballon au cœur du jeu, et l’OM en profite. Gouiri lance le contre en pleine vitesse dans l’axe avant de décaler intelligemment Greenwood sur la droite. L’Anglais tente sa chance dans la surface, mais voit sa frappe contrée par la main de Koné. L’arbitre n’hésite pas une seconde et désigne le point de penalty, calmement transformé par Mason Greenwood à la 20ème minute. L’anglais marque ainsi son 20ème but de la saison en Ligue 1. Le Parisien Ousmane Dembélé, leader du classement des buteurs, en compte 21.
Mason Greenwood, fêtant son 1er but du match.
Photo : Alain Robert_Le Méridional
Le score est alors de 1-1, et les Marseillais ne démordent pas. Peu avant la demi-heure de jeu, l’Olympique de Marseille obtient un second penalty après intervention de la VAR. Sur un retourné acrobatique de Balerdi, le ballon est dévié de la main par Brassier dans la surface. L’arbitre désigne logiquement le point de penalty. Greenwood s’avance à nouveau face à Samba, mais le portier rennais se détend parfaitement sur sa droite et repousse la tentative. Malgré cet échec, les Marseillais ne baissent pas le rythme et continuent d’imposer un pressing étouffant face à des Rennais incapables de sortir proprement le ballon. Quelques minutes plus tard, sur une attaque rapide parfaitement orchestrée, Amine Gouiri conserve le ballon au milieu de terrain avant de jouer vers Greenwood d’une subtile talonnade. L’ailier marseillais, lancé sur la droite, file vers la zone de vérité et sert Rabiot au point de penalty, qui conclut d’un tir du gauche imparable. Une action collective de grande classe qui donne un précieux avantage aux Marseillais. Adrien Rabiot inscrit donc son 8ème but en championnat cette saison. L’OM mène 2-1 à la 38ème minute.
Adrien Rabiot à la lutte.
Photo : Alain Robert_Le Méridional
Mais ce n’est pas tout. Dans le temps additionnel de la première mi-temps, sur une récupération haute, Höjbjerg tacle Matusiwa au milieu de terrain, permettant à Rowe de lancer Greenwood côté gauche. L’attaquant anglais s’infiltre dans la surface et ajuste Samba d’une frappe rasante du pied droit, inscrivant ainsi son doublé et donnant un avantage précieux à l’OM juste avant la pause. Mason Greenwood confirme son excellente saison en inscrivant son 21ème but en Ligue 1, rejoignant ainsi Dembélé en tête du classement des buteurs.
Mason Greenwood exulte après son deuxième but synonyme de Victoire et de titre de co-meilleur buteur du championnat.
Photo : Alain Robert_Le Méridional
Dans un stade Vélodrome enflammé, l’OM régale. Monaco étant mené 1-0 par Lens, rien ne semble empêcher les marseillais d’accomplir leur mission. Marseille mène 3-1 à la mi-temps, et de quelle manière. L’intensité du match est folle.
Rabiot scelle la victoire olympienne, la légende Mandanda
Les Marseillais abordent le 2ème acte plus calmement. Fort de leur avantage, les Phocéens n’attaquent plus mais conservent le contrôle du ballon dans l’entrejeu. L’OM lève un peu le pied en misant sur la maîtrise avec ces deux buts d’avance. Luiz Filipe laisse alors sa place à Paul Lirola à la 46ème minute. Quelques minutes plus tard, Kalimuendo oblige Rulli à une belle parade sur une frappe croisée, malgré une position litigieuse. Le corner qui suit ne donne rien, et l’OM manque sa relance en contre. Rennes insiste sur la gauche avec Truffert, qui obtient un nouveau corner. Pendant ce temps, Lens creuse l’écart face à Monaco (2-0) grâce à un doublé d’El Aynaoui, l’ASM étant réduite à dix après l’expulsion de Magassa. À l’heure de jeu, l’OM effectue un double changement : Bennacer est remplacé par Bilal Nadir, et et Dedic entre à la place de Quentin Merlin. Marseille laisse alors clairement l’initiative du jeu au Stade Rennais. La situation se complique pour les Olympiens qui reculent dangereusement, offrant des espaces aux joueurs d’Habib Beye.
La stat’ de la soirée : Mason Greenwood a inscrit 21 buts en Ligue 1 2024/25, deuxième plus haut total pour un joueur de Marseille sur sa première saison dans l’élite depuis 1947/48 derrière Alen Boksic en 1992/93 qui en fait inscrit 22 (@OptaJean). Il doit pourtant encore marquer s’il veut finir seul meilleur buteur du championnat. L’enjeu du match devient donc de savoir s’il y parviendra !
À un quart d’heure du terme, l’Olympique de Marseille semble enfin retrouver l’envie de marquer. Les entrants marseillais apportent de la fraîcheur et de l’envie. Harit, entré à la 71ème minute à la place de Rowe, se distingue rapidement en obtenant un corner face à Assignon sur le flanc gauche. Quelques instants plus tard, Greenwood récupère le ballon à l’entrée de la surface côté gauche et tente sa chance du droit, mais sa frappe passe juste au-dessus. De son côté, Dedić se montre lui aussi entreprenant. Bien lancé par Rabiot sur la gauche de la surface, il adresse un centre dangereux malgré un manque de soutien, obtenant un nouveau corner. Celui-ci, frappé à droite, est finalement sans effet en raison d’une faute offensive. Cependant, c’est le Stade Rennais qui se relance : à la 77ème minute, Olaigbe provoque sur la gauche et centre du droit vers le second poteau. Il trouve Andres Gomez qui s’arrache pour marquer de la poitrine devant Dedic. Même Rulli termine au fond de ses filets. L’OM mène 3-2. Amine Gouiri sort quelques instants plus tard, cédant sa place à Maupay. Dans les derniers instants de la rencontre, ce n’est finalement pas Greenwood qui marque mais le Duc en personne. Le meilleur joueur de l’OM, Homme du match ce soir, Adrien Rabiot contourne Samba et pousse le ballon au fond des filets pour refaire le break, sur une passe en profondeur d’ Amine Harit.
L’homme du match, Adrien Rabiot, auteur d’un doublé ce soir face à Rennes.
Photo : Alain Robert_Le Méridional
L’Olympique de Marseille conclut sa saison en beauté en s’imposant face à Rennes (4-2) dans un Vélodrome bouillant. Portés par un premier acte spectaculaire, avec notamment un doublé de Greenwood et un but de Rabiot, les hommes de Roberto De Zerbi ont pris une sérieuse option sur la victoire dès la mi-temps. Rabiot, élu homme du match, a assuré le succès en toute fin de rencontre.
Le stade explose après les doublés de Mason Greenwood et d’Adrien Rabiot.
Photo : Alain Robert_Le Méridional
Cette victoire permet aux Marseillais de valider leur place de dauphin du PSG. Greenwood, auteur de son 21e but en championnat, rejoint Dembélé en tête du classement des buteurs, tandis que la performance collective confirme les ambitions élevées du club pour la saison prochaine. L’émotion n’en devient que plus grande avec les adieux de Steve Mandanda, célébré comme une légende par tout le Vélodrome. Le vent semble enfin tourner pour l’Olympique de Marseille, et on a rarement eu aussi hâte que la rentrée arrive.
Un nouvel espace en mémoire de la catastrophe de Furiani a été inauguré au stade Vélodrome au sein du parcours de visite de cette enceinte avec une réplique de la stèle de Furiani.
Cet espace voulu par le Président de l’OM, Pablo Longoria, pour le travail de mémoire, a été inauguré, lundi matin en présence du collectif des victimes de Furiani ainsi que de Renaud Muselier, Président de la Région Sud, Benoît Payan, Maire de Marseille et de l’ancien capitaine de l’OM de l’époque, Jean-Pierre Papin.
Gerbes en hommage des victimes du drame de FurianiRenaud MuselierJean-Pierre PapinPablo LongoriaBenoît Payan
Une cérémonie sobre et émouvante avec plusieurs prises de parole et beaucoup d’émotion, 33 ans après la catastrophe de Furiani.
Pour sa 9ème édition, la ville de Sanary accueille son festival Just’Rosé pour 3 jours de dégustation.
80000 festivaliers sont attendus ce week-end dans la ville décorée en rose pour l’occasion afin de déguster plus 70 domaines de la région.
Just’Rosé, c’est un kit de dégustation vendu 15€ et valable 3 jours.
De plus en plus de festivaliers prennent une location en famille ou entre amis et restent une semaine entière, ce qui est évidemment bénéfique pour l’économie locale.
Caroline Camus, présidente de Just’ Sanary, association organisatrice de l’événement
Ce mercredi, en avant-première, Le Méridional découvrait le nouveau pôle automobile RN 113, un lieu dédié aux métiers de l’automobile et à ses différents métiers qui va ouvrir ses portes lundi 12 mai et participer à la vie salonaise, à l’instar des autres sociétés du groupe Upperside, à l’origine de ce nouveau projet de la vie économique salonaise.
Le 5 mai 1992, le football français basculait dans l’horreur. Ce soir-là, à Furiani, l’effondrement d’une tribune provisoire du stade Armand-Cesari, lors de la demi-finale de Coupe de France entre le SC Bastia et l’Olympique de Marseille, coûtait la vie à 18 personnes et blessait plus de 2 300 spectateurs. Trente-trois ans plus tard, la mémoire de cette tragédie reste intacte, portée par l’engagement des familles et des collectifs rassemblant tous ceux qui refusent l’oubli.
À Furiani, la flamme du souvenir ne faiblit pas. Cette année encore, les commémorations ont réuni près de 200 collégiens de Haute-Corse devant le stade Armand-Cesari. En présence du recteur de l’académie de Corse et de membres du collectif des victimes, une gerbe de fleurs a été déposée devant la stèle, suivie de la projection d’un film retraçant l’histoire du drame et le combat pour la mémoire. Dans la cité phocéenne, comme en écho à ces efforts de mémoire, des campagnes de sensibilisation sont organisées à destination des jeunes Marseillais et des membres du centre de formation olympien, afin de transmettre l’histoire et les leçons de ce drame aux nouvelles générations. Ces actions témoignent de l’engagement de la cité phocéenne à perpétuer la mémoire de Furiani et à rappeler l’importance de la sécurité dans le sport, pour qu’un tel drame ne se reproduise jamais.
Le 5 mai, un jour sans football : pour ne jamais les oublier
Après des années de mobilisation, le combat des familles et du collectif des victimes a abouti à une reconnaissance nationale. Depuis 2021, une loi interdit formellement la tenue de tout match professionnel de football en France le 5 mai, en hommage aux victimes du drame de Furiani. Cette mesure, inscrite dans le Code du Sport, concerne la Ligue 1, la Ligue 2, la Coupe de France et le Trophée des Champions. Pour le football amateur, une minute de silence et le port du brassard noir sont de rigueur chaque 5 mai. Ce geste symbolique, longtemps attendu, répond à une exigence morale et à la volonté de ne jamais banaliser cette date noire du football français.
33 ans après le drame, l’Olympique de Marseille fait rentrer la mémoire au stade Vélodrome
L’OM, depuis la date fatidique de cette demi-finale de coupe de France, qui n’a jamais pu être jouée contre Bastia, n’a pas oublié les victimes de Furiani 33 ans après. Cette année, le club phocéen franchit une nouvelle étape dans le devoir de mémoire en inaugurant, le lundi 12 mai prochain, un espace de recueillement baptisé « Espace Furiani 1992 » au sein même du stade Vélodrome. Cette initiative, menée par le fond de dotation Treizième Homme en collaboration avec le Collectif des victimes du 5 mai 1992 et l’Associu Sporting Bastia 92, s’accompagne d’une cérémonie officielle en présence du président Pablo Longoria, de représentants des familles endeuillées ainsi que d’anciens joueurs et journalistes ayant vécu la tragédie.
Cet espace, ouvert à tous, se veut un lieu de mémoire permanent, pour que le souvenir des victimes ne s’efface jamais et que la passion du football ne fasse plus jamais oublier la sécurité et la vie humaine.
Malgré une ouverture du score signée Amine Gouiri, un Rabiot des grands soirs et une solide prestation collective, l’Olympique de Marseille a vu Lille revenir au score (1-1) ce dimanche au stade Pierre-Mauroy. Un match nul au goût aigre-doux pour les Marseillais, qui laissent filer deux points précieux dans la course à la Ligue des champions, mais conservent tout de même la deuxième place à l’issue de cette 32e journée.
Hier soir au stade Pierre-Mauroy aussi appelé Decathlon arena, se déroulait un choc crucial dans la course à l’Europe, opposant deux équipes séparées par un seul point au classement. Marseille, troisième avant la rencontre, visait à reprendre la deuxième place occupée provisoirement par Monaco, tandis que Lille, alors sixième, espérait se relancer dans la lutte pour la Ligue des champions. Dans une Decathlon Arena des grands soirs et sous forte pression, chaque formation a déroulé son plan jusqu’à un résultat final qui ne clarifie pas encore la bataille pour les places européennes et promet une fin de championnat à enjeux.
Malgré un match intense, le début de la rencontre n’offrait que peu d’occasions en première période et était rythmé par le prudence des deux équipes. Pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n’est une frappe d’Amir Murillo bien repoussée par le gardien lillois Lucas Chevalier à la 34e minute, sur un service de Mason Greenwood. Les deux blocs se sont neutralisés et le score était logiquement vierge à la pause.
L’OM prend l’avantage grâce à Gouiri…
Les deux équipes revenaient des vestiaires avec des équipes rapidement remaniées afin de casser les lignes et de dynamiser le jeu. Cette nouvelle configuration sourit à un OM plus entreprenant, qui sera récompensé de ses efforts par un but d’Amine Gouiri à la 57e minute : sur une passe laser d’un Adrien Rabiot révolté, l’international algérien, nouveau chouchou du Vélodrome ajuste Chevalier d’une frappe précise pour ouvrir le score (0-1). Les Marseillais semblent alors avoir fait le plus dur face à des Lillois peu inspirés offensivement. l’OM démontre une nouvelle fois sa force de frappe offensive et se rassure car les Marseillais demeurent invaincus cette saison lorsqu’ils parviennent à ouvrir le score.
Les Marseillais ont alors la maîtrise du ballon et semblent dérouler leur football à la De Zerbi sans embuche. Néanmois si le système du tacticien italien fonctionne déjà sur le plan offensif, il est encore en rodage sur le plan défensif où des erreurs coutent parfois des points à la formation olympienne.
…Lille égalise sur une erreur de Rulli
Entre des phases de jeu maitrisées, le match bascule sur une phase de jeu anodine, le gardien marseillais Gerónimo Rulli commet un dégagement hasardeux à la 75e minute : une relance ratée, peut être par manque de communication avec la défense, qui profite à Jonathan David, le canadien n’a alors plus qu’à servir Fernandez-Pardo pour l’égalisation lilloise (1-1). Même s’il est difficile au regard de la saison du portier argentin et de son engagement, de lui en vouloir ou de l’accabler; ce but remet totalement Lille dans la partie et laisse des regrets aux hommes de Roberto De Zerbi, qui avaient jusque-là bien contrôlé les débats.
@ Alain Robert / Le Méridional
Dans le quart d’heure l’OM va pousser pour revenir au score, les olympiens vont même tenter d’enfllammer les dernières minutes, mais ni la frappe de Gouiri, ni celle du meilleur buteur marseillais cette saison Mason Greenwood ne parviennent à tromper Chevalier. Le score en reste là et les hommes de Roberto De Zerbi ne raméneront qu’un seul point de leur déplacement à Lille, mais il redescendent vers le soleil en ayant défendu leur seconde place.
Un score de parité qui laisse des regrets à l’OM…et au LOSC
Ce partage des points n’arrange finalement aucune des deux équipes dans la course à l’Europe. L’OM, qui avait l’occasion de conforter sa deuxième place, devra encore batailler lors des deux dernières journées, perdant hier soir deux de ses trois points d’avance sur ses poursuivants. Les Marseillais peuvent nourrir des regrets tant ils ont maîtrisé la rencontre, ne concédant que très peu d’occasions à Lille, qui a surtout profité d’une bévue pour revenir au score. Sans ce « cadeau », il y avait la place pour s’imposer dans le Nord, les Lillois n’ayant pas su se créer de véritables occasions. Ce match frustrant à l’image de la saison montre que l’OM doit encore progresser dans sa maîtrise du « De Zerbi Ball », doit enfin trouver cette stabilité qui permet de renforcer ce qui fonctionne cette saison et corriger ce qui empêche encore le club d’envisager un avenir à la hauteur de son histoire.
Second du championnat, l’OM a encore son destin entre les mains
Les supporters marseillais sont partagés entre amertume et espoir. Frustrés par ce match nul arraché par Lille sur une oportunité que les olympiens leur ont offerte, et qui prive l’OM d’une victoire qui lui tendait les bras. Derrière cette déception, pointe une lueur d’espoir et d’optimisme que les résilients supporters marseillais ont su développer, car malgré ces deux points envolés, Marseille conserve la deuxième place du classement à deux journées de la fin, gardant ainsi son destin en main dans la course à une qualification directe en Ligue des champions. Les objectifs restent atteignables et cet OM capable de phases de jeux de très haut niveau et parfois rattrapé par ses démons n’a pas dit son dernier mot. L’ére de Zerbi est toujours en construction et laisse poindre un football plaisant et de nouvelles émotions européennes. Et puis l’essentiel est encore là, au classement, Marseille reprend la deuxième place, et même si Monaco, Nice et Lille restent en embuscade dans ce sprint final qui s’annonce haletant, les olympiens et leur public semblent déterminés à garder « leur » place !
Prochain rendez-vous : Le Samedi 10 mai, les olympiens se déplaceront dans leur quête de la qualification en ligue des champions au Havre qui joue l’autre lutte de cette fin de championnat, la course au maintien.
Pierre Boyer
Composition de l’OM (formation en 4-2-3-1) : Rulli – Garcia (Merlin) Kondogbia, Balerdi, Murillo – Hojberg, Bennacer (Rongier) – Luis Henrique (Rowe), Rabiot, Greenwood – Gouiri
Le Premier ministre, François Bayrou, ouvre ce lundi 5 mai à Marseille la conférence « Ambition France Transports », première initiative nationale depuis vingt ans dédiée au financement des infrastructures de mobilité. Un cycle de dix semaines est lancé pour définir un nouveau modèle à horizon 2040.
Annoncée par le Premier ministre le 14 janvier dernier, la conférence nationale « Ambition France Transports » débute ce lundi 5 mai à Marseille. L’objectif : ouvrir un cycle de réflexion de dix semaines consacré au financement des infrastructures de mobilité en France, dans un contexte marqué par la transition écologique et des contraintes budgétaires renforcées.
Organisée par le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot et présidée par l’ancien ministre Dominique Bussereau, cette conférence ambitionne de réunir plus de 50 participants issus de l’ensemble de l’écosystème des mobilités : élus, opérateurs, collectivités, experts, représentants d’usagers ou encore fédérations professionnelles. Elle doit déboucher à la mi-juillet sur un rapport remis au Premier ministre.
« Ambition France Transports est un moment décisif pour bâtir collectivement un nouveau modèle de financement des mobilités », a déclaré Philippe Tabarot dans un communiqué publié en amont de la conférence.
Une ouverture en deux temps à Marseille
La journée de lancement débute dès le matin, à la préfecture des Bouches-du-Rhône, où le ministre installe en séance plénière les quatre ateliers thématiques qui structureront les travaux sur notre territoire. Cette séquence est précédée d’une intervention du ministre en clôture du comité de pilotage de la Ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (LNPCA). Les interventions de Dominique Bussereau et de Philippe Tabarot.
Les quatre ateliers porteront respectivement sur : le développement des Autorités organisatrices de la mobilité (AOM) et des Services express régionaux métropolitains (SERM) ; l’avenir des infrastructures routières ; les infrastructures et services ferroviaires de voyageurs et le développement et verdissement du transport de marchandises.
L’après-midi, François Bayrou est attendu au pôle d’échanges multimodaux Drômel Sainte-Marguerite. Il y sera accueilli aux côtés de Philippe Tabarot, d’Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, et de François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation.
Objectif : un rapport remis au Premier ministre mi-juillet
Parmi les enjeux majeurs de la conférence nationale : la modernisation des réseaux, l’extension de l’offre de transport, la décarbonation du secteur – aujourd’hui premier émetteur de CO₂ en France – ainsi que l’anticipation de la fin programmée des concessions autoroutières entre 2031 et 2036.
Le calendrier prévoit quatre ateliers thématiques – sur les autorités organisatrices de la mobilité, les infrastructures routières, le ferroviaire et le fret – et trois journées spécifiques consacrées à la société civile, aux financements innovants et à l’innovation technologique.
Une plateforme de consultation a été mise en ligne le 16 avril pour permettre aux acteurs du secteur de contribuer directement aux débats. Une réunion de convergence est prévue début juillet, avant la remise du rapport final.
À Aubagne, le Département transforme chaque année la commémoration de la Victoire de 1945 en un rendez-vous vivant et populaire. Ce jeudi 8 mai, c’est l’esprit de la Libération qui s’invite sur l’esplanade Charles De Gaulle, au son des cuivres, des moteurs d’époque et des pas de danse.
Il y aura des Jeeps, des Tractions Avant, des Peugeot 202, quelques Dodge rutilantes… Tout ça pour faire revivre une époque, à hauteur d’homme et de pavé.
Ce jeudi 8 mai, dès 14h, un défilé de véhicules militaires historiques, prêtés par l’Association du Musée de la Mémoire Militaire, traversera le centre-ville d’Aubagne. Un cortège motorisé qui cherche à rappeler : ce 8 mai 1945, c’est toute une génération qui retrouve le souffle de la liberté. Et en Provence, cela a aussi le goût des bals improvisés sur les places, des bras levés, des robes qui tournoient, et du jazz qui couvre le bruit des souvenirs.
Un bal populaire pour toutes les générations
Ce jeudi, l’esplanade Charles De Gaulle deviendra le théâtre de cette mémoire dansée. Au programme : swing, jeux géants, et groupes de musique live pour faire résonner les années 40 au présent. Un décor d’époque a été imaginé pour recréer l’ambiance de l’immédiat après-guerre, entre émotion et convivialité. On y vient en famille, on y croise ceux qui racontent, et ceux qui écoutent. Car si le bal se veut festif, il porte en lui une dimension essentielle : transmettre.
En parallèle, une exposition photographique rendra hommage aux figures locales de la Libération. Des Provençaux engagés, parfois tombés dans l’oubli, à qui cette journée rend justice. Une manière de dire que l’Histoire, ici, ne se vit pas dans les livres. Elle se partage, en musique et en sourires, comme un legs collectif.
Le choix d’un bal patriotique peut surprendre. Mais il fait sens dans une époque où le devoir de mémoire a parfois besoin de nouveaux langages pour atteindre toutes les générations. À Aubagne, le 8 mai se vit, s’entend, se danse.
Lieu : Esplanade Charles De Gaulle – 13400 Aubagne Entrée gratuite : Jeudi 8 mai – De 14h à 18h
L’ambiance a été à la fête ce vendredi soir à Marseille, dans un stade Vélodrome accueillant les personnalités qui ont marqué son histoire.
Certains des plus grands noms un jour floqués sur la tunique phocéenne se sont rassemblés le temps d’un match de gala pour célébrer les 125 ans de l’Olympique de Marseille.
Didier Drogba, Mamadou Niang, Marcel Desailly, Taye Taiwo ou encore Daniel Van Buyten se sont répartis en deux équipes : celle des « légendes olympiennes » habillée de la tunique blanche, face à celle des « légendes phocéennes » sous la tunique bleue.
Les deux camps, composés pour l’occasion, se sont quittés sur un score de 3-3. Une égalité parfaite, à l’image de l’esprit de partage de la soirée.
La fête a battu son plein dans le stade, mais le spectacle n’a pas tant été dans le jeu que dans le fait de revoir les idoles du passé fouler à nouveau la pelouse du Vélodrome.
Ceux qui nous ont fait rêver, qui ont fait rêver nos parents et nos grands-parents – car oui, même des légendes du doublé de 1972, telles que Josip Skoblar, ont été présentes aux abords du terrain.
ne myriade de figures emblématiques de l’Olympique de Marseille, un jour adulées par les supporters, l’ont été à nouveau ce soir, comme le Brésilien Sonny Anderson, auteur d’un somptueux doublé.
On aurait aimé voir la célébration de la panthère de Bafétimbi Gomis après son but, mais il semblerait qu’elle ait raccroché les griffes.
Sur le banc, le show a aussi été assuré par d’autres joueurs marquants, tels que l’Anglais Joey Barton ou encore le Brésilien Brandão, qui a régalé le public de son mythique « j’ai pas touché ! ».
Une phrase que l’Histoire retiendra encore longtemps, tout comme le joueur qui l’a prononcée. Didier Drogba, l’un des plus grands joueurs jamais passés par l’OM, et dont l’empreinte laissée est si forte qu’on a du mal à croire qu’il n’a joué qu’un an sous les couleurs marseillaises, est sorti sous l’ovation d’un Vélodrome qui ne l’a jamais oublié.
En somme, le public marseillais a assisté à une célébration dans la joie et la bonne humeur. Comme une fête en famille, entre feux d’artifice et stroboscopes, à la hauteur d’un événement de cette ampleur.
Il y a eu quelque chose d’attendrissant à voir ces hommes, dont certains ont vieilli, mouiller le maillot encore une fois. Quelque chose de l’ordre de l’amour qui a pris corps ici.
Un amour réciproque et commun : celui scandé dans les virages du début à la fin du match, et lors des grands rendez-vous – l’amour du maillot. Lors des dernières minutes, l’ancien gardien Pascal Olmeta a pris la parole après sa sortie pour adresser ses hommages aux supporters marseillais.
Ce moment a illustré, une fois encore, le lien indéfectible entre les joueurs passés par le club et le peuple marseillais. « Je voulais vous remercier, il n’y a pas meilleur public que le public du Vélodrome », a-t-il lancé avec force, avant de conclure sur un « Allez l’OM ! » repris en chœur par les tribunes. Et comment le contredire ?
À Aix-en-Provence, le Caumont-Centre d’Art consacre une rétrospective inédite à Niki de Saint Phalle et son bestiaire magique. Un monde foisonnant de dragons, oiseaux et sirènes, révélé par sa petite-fille Bloum Cardenas, gardienne d’un héritage plus engagé qu’il n’y paraît.
Elle s’appelle Bloum Cardenas. Artiste et petite-fille de Niki de Saint Phalle, elle veille, au sein de laNiki Charitable Art Foundation, à transmettre l’œuvre de sa grand-mère.
À Aix-en-Provence, elle accompagne l’exposition Le Bestiaire magique en témoin directe, mais aussi en passeuse : de mémoire, de filiation, d’imaginaire.
Les animaux, dit-elle, sont omniprésents dans cette œuvre. Ils ne sont pas anecdotiques ni décoratifs, mais au contraire chargés de symboles, de blessures, et d’innocence. « Les animaux sont des victimes innocentes, réduites à des trophées de chasse. »
Et si Niki de Saint Phalle y revient sans cesse, c’est peut-être parce qu’elle-même, jeune fille, a perdu cette innocence trop tôt. « Il y a une forme d’innocence que Niki a perdue trop tôt mais préservée dans son œuvre. »
Bloum Cardenas évoque aussi ce lien sensible, presque mystique, qu’entretenait sa grand-mère avec le vivant. « Peut-être le partage de l’Eden », glisse-t-elle, comme une réponse à ce besoin constant de faire exister un monde réconcilié.
Le bestiaire de Niki ne relève pas du simple motif visuel : il agit comme un miroir, un abri, un outil de transformation.
Conçue par Lucia Pesapane, l’exposition explore un thème jamais abordé dans son intégralité. L’omniprésence du vivant dans l’univers de Niki de Saint Phalle.
Présentée comme un conte initiatique, elle guide le visiteur d’un bestiaire inquiétant vers un monde réenchanté, peuplé de créatures hybrides et d’alliés lumineux. Le titre, Le Bestiaire magique, évoque un bestiaire médiéval traversé de rêves modernes.
Dans les premières salles, les figures monstrueusement colorées dominent : dragons, serpents, araignées… Le dragon incarne à la fois le mal et l’obstacle à surmonter ; le serpent, ambivalent, oscille entre chute et régénération ; l’araignée renvoie à la mère tentaculaire. Ces figures s’inscrivent dans un dialogue intérieur. Niki écrivait elle-même : « Le monstre que la jeune fille doit mater se trouve à l’intérieur d’elle-même. »
Mais le parcours ne se limite pas à cette part sombre. L’exposition révèle aussi des figures protectrices. L’oiseau, récurrent, devient symbole d’élévation.
La sirène, la licorne, la femme-serpent incarnent des puissances féminines reliées à la nature. Le corps des Nanas devient un carrefour où coexistent animalité, végétal et féminité dans une vision égalitaire du vivant.
Bloum Cardenas souligne à quel point sa grand-mère s’identifiait à ces animaux. Les figures qu’elle convoque – dragons bibliques, oiseaux de feu, monstres marins ou créatures hybrides – sont autant de reflets de ses luttes intérieures. Un monde nourri par les contes, les films fantastiques, les mythologies personnelles.
« Les animaux ne se font pas la guerre. » glisse Bloum, comme une façon de désigner chez eux une forme de sagesse que l’artiste n’a cessé de convoquer.
Le film Un rêve plus long que la nuit, tourné en 1976, condense ces motifs. On y suit Camélia, double fictionnel de l’artiste, dans un monde de dragons, d’hommes-oiseaux et de sorcières. Restauré en 2024, il est projeté à Aix dans sa version complète et clôt le parcours avec poésie et rage mêlées.
L’exposition donne aussi à voir les projets monumentaux de Niki : le Jardin des Tarots, les aires de jeu sculpturales comme Le Golem, ou encore l’Arche de Noé de Jérusalem. Elle bâtit un art où le merveilleux devient politique, une œuvre à vivre, à traverser, à habiter.
Dans ses mosaïques monumentales comme dans ses bijoux en forme de serpent ou ses objets quotidiens, l’artiste ne dissociait jamais le geste esthétique de l’engagement vital. Elle écrivait : « Peindre calmait le chaos qui agitait mon âme. » L’animal devient ici support de transmutation. Il est l’allié des réconciliations intimes et collectives.
À l’heure où les liens entre féminisme, écologie et art irriguent les débats contemporains, le regard de Bloum Cardenas sur l’œuvre de sa grand-mère résonne avec force. En exposant ces chimères, l’exposition propose une traversée de l’ombre vers la lumière, un appel à penser le monde autrement.
Et peut-être, au fond, un message à entendre : les monstres ne sont pas là pour faire peur, mais pour nous apprendre à les regarder en face.