Le Méridional a profité du Forum des Entrepreneurs pour dévoiler sa nouvelle identité visuelle avec un nouveau logo, présenté sur une page hommage. Un clin d’œil à l’histoire du journal, tout en affirmant sa vision résolument tournée vers l’avenir.
Il est des titres de presse qui ne meurent jamais. Le Méridional, fondé dans les premières heures de l’après-guerre, est de ceux-là.
Depuis 1944, ce pilier du patrimoine journalistique de Marseille a traversé les décennies, les tempêtes médiatiques et politiques, gardant toujours ce souffle, cette ambition intacte : porter la voix d’une région unique, imprégnée d’histoire et de caractère.
Aujourd’hui, après des années de silence, Le Méridional renaît avec une nouvelle dynamique, une ligne éditoriale réinventée, fidèle aux valeurs humanistes qui ont façonné son identité.
Ce retour signe une volonté : revisiter l’information régionale avec l’audace et l’incisif d’autrefois, mais avec un regard contemporain, tout en revendiquant une liberté de ton qui permet d’aborder chaque sujet avec un regard vrai, franc, sans compromis. Toujours avec intégrité et authenticité.
Désormais, Le Méridional se lit exclusivement en ligne, dans une version 100 % gratuite. On y retrouvera une écriture aussi piquante que rigoureuse, des enquêtes qui ne mâchent pas leurs mots, des chroniques qui capturent l’essence de Marseille, du Sud et de toute la région, ses ombres et ses lumières.
Un seul mot d’ordre, un seul fil rouge : Marseille, la Provence, le Sud comme on les M’, comme on les vit, dans toute leur splendeur, leurs folies, et leurs combats. Rassemblée autour d’un projet ambitieux, la nouvelle équipe tient à ce que votre média soit plus qu’un témoin.
Le Méridional aspire à devenir un acteur du quotidien des habitants, porté par une passion inchangée pour ce territoire aux multiples visages. Restez connectés pour découvrir les prochaines évolutions.
L'Olympique de Marseille à regardé le Real Madrid dans les yeux ce soir au Bernabéu. (Photo : Alain Robert - Le Méridional)
Héroïques mais punis. À Madrid, l’Olympique de Marseille a longtemps caressé l’exploit, porté par un Gerónimo Rulli impérial et un Timothy Weah inspiré. Mais un doublé de Kylian Mbappé, dont un penalty largement contestable, a scellé la victoire du Real (2-1). Un dénouement cruel pour des Marseillais valeureux, conquérants et à la hauteur d’une telle affiche européenne.
Weah frappe le premier, Mbappé répond
Le décor est planté dès l’entame. Un Santiago Bernabéu incandescent, une armada madrilène lancée tambour battant : Rodrygo, Mastantuono et Mbappé multiplient les assauts. Mais dans les buts marseillais, Gerónimo Rulli s’impose comme un mur, écoeurant tour à tour les attaquants espagnols par ses réflexes.
Quand soudain vient la surprise : à la 22ᵉ, après un début de match timide de la part des Marseillais, Greenwood récupère un ballon haut, le porte jusqu’à la surface, et décale pour Timothy Weah dans la profondeur. L’Américain prend de vitesse Thibaut Courtois et ajuste le gardien madrilène avec sang-froid. Le Réal dévoile ses failles, le parcage marseillais explose, et le Bernabéu se fige : 1-0 pour Marseille.
LA CÉLÉBRATION JUL DE TIMOTHY WEAH AU BERNABEU 👽🩵🤍
Malheureusement, la stupeur ne dure pas longtemps. À la 29ᵉ, Rodrygo provoque Kondogbia dans la surface et obtient un penalty indiscutable. Mbappé s’élance, frappe avec assurance et égalise (1-1). Le stade retrouve sa voix, l’OM encaisse, mais ne décourage pas. Avant la pause, le Real rappuie sa domination : les espagnols multiplient les tentatives, toutes repoussées par un Rulli impérial. Marseille plie, mais Marseille ne rompt pas.
Le Real pousse, Rulli s’accroche
Le second acte repart sur le même tempo. Mbappé trouve la barre à la 50ᵉ suite à un tir contré, Aubameyang teste Courtois à la 57ᵉ d’une frappe sèche mais trop axiale. L’Olympique de Marseille montre encore des fulgurances, menace le Réal en contre, mais recule peu à peu sous la pression madrilène. La possibilité d’aller un chercher un résultat se fait néanmoins ressentir. Marseille y croit.
Ce qui aurait dù être le tournant de la rencontre intervient à la 69ᵉ. Dans un accrochage musclé, Carvajal perd son sang-froid et assène un coup de tête à Rulli. Après recours à la VAR, l’arbitre expulse le capitaine madrilène (72ᵉ). Le Real est réduit à dix, le Bernabéu gronde… Mais paradoxalement, ce sont les Madrilènes qui prennent l’avantage.
C’est alors qu’à la 79ᵉ minute, Medina touche le ballon de la main dans sa surface, après une belle intervention sur Vinicius. L’arbitre n’hésite pas, et siffle penalty, encore. La décision fait hurler le banc olympien, mais Mbappé ne tremble pas. Rulli plonge encore une fois du bon coté, touche même le ballon, mais ne réussit pas à le repousser (2-1, 81ᵉ). Le scénario est cruel pour Marseille, d’autant que Greenwood, auteur d’un bon match, bute sur Courtois (86ᵉ), et manque une balle d’égalisation (90ᵉ+2). Dans les ultimes minutes, les Marseillais jettent leurs dernières forces, sans trouver la faille. Les Madrilènes, certes plus forts ce soir, peuvent malgré tout remercier l’arbitre.
Au coup de sifflet final (90ᵉ+8), le Real s’impose 2-1. L’OM sort frustré mais grandi de ce retour enflammé en Ligue des Champions. Les chiffres témoignent de son courage : 56,7% de possession, 455 passes réussies contre 344 pour Madrid. Par dessus tout, Gerónimo Rulli, auteur de 13 arrêts, a offert une prestation de très haut niveau, digne des plus grandes soirées de Ligue des champions. Le portier argentin a notamment arrêté 10 tirs en première période, un record depuis qu’Opta analyse la compétition. Un véritable rempart qui a maintenu Marseille en vie jusqu’au bout.
Pour autant, l’OM n’a pas démérité. Timothy Weah, buteur, a enflammé la rencontre, tandis que Leonardo Balerdi a tenu son rang de capitaine, multipliant les interventions précieuses. Emerson à également réalisé une prestation solide pour son premier match sous les couleurs olympiennes. La patte de Roberto De Zerbi s’est clairement fait sentir. Justes techniquement, appliqués dans la transmission du ballon et généreux dans l’engagement, les joueurs n’ont pas à rougir de leur prestation face à l’une des meilleures équipes d’Europe. Les 4 000 supporters marseillais présents au Bernabéu ont chanté jusqu’au bout, à l’image d’une équipe qui n’a rien lâché.
Battu mais jamais abattu, l’Olympique de Marseille a rappelé au continent qu’il n’était pas revenu en Ligue des champions pour faire de la figuration. Cruellement puni par l’arbitre et par Mbappé, les Phocéens quittent Madrid la tête haute. Et déjà, le Vélodrome attend impatiemment la suite de cette campagne européenne.
Trois ans après sa dernière apparition en Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille retrouve mardi soir la plus prestigieuse des compétitions européennes. Pour son entrée en lice, le club phocéen n’a pas été épargné par le tirage : un déplacement au Santiago-Bernabéu pour affronter le Real Madrid, quinze fois vainqueur de l’épreuve et monstre sacré du football européen. À la veille de ce choc, Leonardo Balerdi et Roberto De Zerbi se sont présentés en conférence de presse. Le capitaine marseillais et son entraîneur ont affiché à la fois lucidité et ambition, conscients de l’immensité du défi qui attend l’OM.
Balerdi, capitaine lucide et ambitieux
Promu capitaine cet été, Leonardo Balerdi a pleinement assumé son rôle de leader. Sans détour, l’Argentin a reconnu la complexité de la tâche : « Minimiser les erreurs sera la clé. Il faut se donner à 100%. Si on joue notre jeu, on aura des occasions. Mais face au Real, chaque détail compte, il faudra les mettre au fond. »
Le défenseur a également tenu à souligner son état d’esprit face aux attentes et à la concurrence interne : « J’ai déjà vécu des situations comme celle-ci, je ne regarde pas les médias. Les joueurs venus cet été vont nous aider à progresser en tant que groupe, à améliorer le niveau du collectif. Je sais que je deviendrai un meilleur joueur grâce à eux. »
L’international argentin a poursuivi en rappelant la philosophie insufflée par son entraîneur : « C’est une semaine très importante. Mais nous la préparons match après match, en partant toujours du dernier joué. Le coach nous transmet ce message : chaque rencontre compte, et nous devons aborder chacune avec la même exigence et la même ambition. »
Dans la lignée de son discours, le capitaine olympien a aussi tenu à rappeler l’importance des supporters : « Le Bernabéu, c’est spécial, mais ce n’est qu’une étape de notre parcours. Nous devons rester fidèles à nous-mêmes. Demain, 4 000 Marseillais seront au stade. Mais au-delà, toute une ville est derrière nous. »
De Zerbi veut voir le vrai OM
Pour son premier match de Ligue des Champions à la tête de l’OM, Roberto De Zerbi a affiché un discours sans détour : « Le plan, Leo (Balerdi) l’a dit : être attentifs. Le risque d’encaisser des buts est important. Les risques sont grands. La défense devra être attentive, l’attaque devra être ambitieuse, ne pas avoir peur. On a une grande qualité. Jouer la Champions League, c’était notre but l’an dernier. On a réussi à le faire, maintenant ce n’est pas la fête : c’est le début de quelque chose de difficile. »
Louant le travail de son homologue madrilène Xabi Alonso, De Zerbi a insisté sur la nécessité d’adaptation : « On va jouer avec nos armes. Nos milieux ont de la qualité, nos attaquants sont intenses. Mais il faudra aussi savoir modifier notre style en fonction de l’adversaire. Pavard, Kondogbia, Paixao, Greenwood ont joué la Ligue des champions. On a des joueurs avec de l’expérience. »
Au-delà des aspects tactiques, l’Italien a insisté sur la portée symbolique de ce rendez-vous : « On préfère jouer chez nous, mais venir ici à Madrid est une fierté. L’an dernier, on n’a pas joué de coupe d’Europe. Aujourd’hui, on est vraiment fiers d’être là. La responsabilité est grande, parce que pour l’OM ce n’est pas n’importe quelle compétition. On aura du respect, mais aussi l’ambition d’aller chercher un résultat. »
Lorsque le forfait d’Aguerd est évoqué, blessé à la tête lors du match contre le FC Lorient, le coach marseillais ajoute : « C’est vrai que son absence est importante pour nous, mais on doit essayer de mettre en place l’équipe avec un système qui nous permet d’utiliser tous les joueurs à notre disposition. Il faut trouver une connexion entre ces joueurs. »
Enfin, De Zerbi a tenu à évacuer toute projection sur le calendrier chargé qui attend les Olympiens : « On doit penser match après match, peu importe l’enchaînement des adversaires. On travaille pour Madrid, c’est le match le plus important. Ensuite viendra Paris, et ce sera le match le plus important. On prend chaque rencontre comme elle vient. »
Le retour par la grande porte
L’OM s’apprête donc à retrouver la Ligue des champions dans l’antre d’un géant. Face à Mbappé, Vinicius et Bellingham, l’obstacle madrilène s’annonce colossal. Mais pour les Marseillais, ce déplacement au Bernabéu dépasse le cadre d’un simple match : il symbolise le retour d’un club historique sur la scène européenne. Portés par leurs supporters, les Olympiens tenteront d’afficher le visage ambitieux et combatif attendu depuis des semaines. Une première étape, difficile mais exaltante, dans une campagne où l’OM veut prouver qu’il est à nouveau capable de tenir son rang parmi les grands d’Europe.
Soirée de lancement de la saison 2025-2026 des Byers de Fos-Sur-Mer, avec Rémi Giuitta, René Raimondi et Christophe Sanchez. (Photo : Alain Robert : Le Méridional)
Relégués en Nationale 1, les BYers sont à l’aube d’une nouvelle ère. Jeudi 11 septembre, l’Hôtel Ariane de Fos-sur-Mer a accueilli la soirée de lancement de la saison 2025-2026 de Fos Provence Basket. Partenaires, élus et bénévoles étaient réunis pour tourner la page d’une année difficile et préparer un retour vers l’élite, avec un mot d’ordre : la saison du rebond.
Rémi Giuitta, l’Âme des BYers
Entraîneur principal depuis plus de vingt ans, Rémi Giuitta a guidé les BYers de la Nationale 2 jusqu’à la Betclic Élite : montée en Pro B en 2009, accession historique en première division en 2018, victoire en Leaders Cup Pro B en 2021. Fils du docteur Henri Giuitta, fondateur du club et dont la Halle porte le nom, il connaît chaque pierre de la maison fosséenne et incarne l’âme du Fos Provence Basket. Cet été, il a été promu président de Fos Provence Basket.
Rémi Giuitta (à droite) et Jean-Pierre Barnès. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
Aux côtés de Jean-Pierre Barnès, président de cœur et figure historique du club, Rémi a ouvert la soirée, exprimé sa fierté et son émotion et rendu hommage à William Raffa, président sortant, dont l’investissement et la passion ont marqué cinq années au service des BYers, ainsi qu’à son père, décédé en mars.
« Même avec d’autres responsabilités, je ne pouvais pas lâcher le navire. Je vais porter ce nouveau projet dans la continuité de ce qui a été fait. C’est un vrai passage de témoin, avec une pensée pour mon père. Le rebond sera le leitmotiv de notre saison. »
Un projet structuré et soutenu
Dévoilés lors de l’événement, les nouveaux maillots Black & Yellow reprennent l’ADN du club avec un design monochrome modernisé par une touche dynamique, comme l’empreinte d’un rebond sur le parquet. En parallèle, Christophe Samat (marketing et communication) et Christophe Sanchez (développement) ont présenté une stratégie claire : renforcer l’image des BYers, et mobiliser toute la communauté autour d’un objectif unique : faire remonter le club au plus haut niveau.
Le maillot domicile présenté par Joanis Maquiesse.Le maillot extérieur 2025-2026 porté par Yanis Mendy.
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Le maire de Fos-sur-Mer, René Raimondi, également présent, a témoigné de son soutien au club et de sa volonté de redorer le blason de la ville par le sport :
« La ville est en profonde mutation. L’esprit sportif doit fait partie de l’identité fosséenne. Fos Provence Basket fédère autour de valeurs communes et de performances collectives. Les Byers comptent dans le paysage fosséen. »
Un message qui traduit une volonté partagée : la municipalité accompagnera le projet, tant sur le plan logistique qu’institutionnel.
Le maire de Fos-Sur-Mer, René Raimondi. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
Pour donner corps à ce projet, le club a constitué un board stratégique inédit, rassemblant des personnalités issues de secteurs variés :
– Alexandre Mazzia, chef triplement étoilé au Guide Michelin et ancien basketteur.
– Jean-Baptiste Jaussaud, vice-président de “Biotech Dental”, administrateur du Méridional.
– Arnaud Catoire, directeur d’Elengy, partenaire majeur du club.
– Yann Le Floch, directeur du développement du groupe GTM Sud.
– Paul Rampa, président du BYers Business Club.
– Didier Khelfa, vice-président de la Métropole Aix-Marseille-Provence.
– Mathieu Stortz, directeur général de la Compagnie Nationale du Rhône.
Ce Board est un conseil stratégique, capable de guider le club dans ses choix économiques, d’ouvrir des réseaux d’influence et de sécuriser les financements indispensables à une remontée plus rapide. Il constitue un levier essentiel pour assurer la stabilité financière et la visibilité du club.
Une vision claire sur le banc
Pour diriger ce nouveau chapitre, le club a confié son banc à Emmanuel Schmitt, figure bien connue du basket hexagonal. Ancien prodige – il reste célèbre pour avoir été le plus jeune joueur de l’histoire de la Pro A à seulement 15 ans – il a ensuite enchaîné une carrière de joueur puis d’entraîneur, avec des passages marquants à Chalon-sur-Saône, en Suisse (clubs et équipe nationale), avant de retrouver la France à Hyères-Toulon puis à Aix-Maurienne, où il a passé cinq saisons en Pro B.
L’entraineur Emmanuel Schmitt et son adjoint Julien Reymann. (Photo : Alain Robert : Le Méridional)
Le coach sera accompagné de Julien Reymann, assistant venu de LyonSO. Il apportera son expertise de la Nationale 1 et servira de relais clé entre le coach et le groupe, pour accompagner l’adaptation rapide des BYers à leur nouveau championnat.
Des ambitions fortes sur le parquet
Sur le terrain, les BYers comptent écrire une nouvelle page avec un effectif capable de performer. Le recrutement fosséen a marqué les esprits avec le retour de Dominick Bridgewater (21 ans), pur produit de la BYers Academy et désormais pièce maîtresse du projet. Dans la raquette, le Nigérian Martins Igbanu (28 ans) apporte puissance et polyvalence, tandis que l’Américain Kareem Thompson (24 ans) offrira créativité et adresse à l’extérieur. Le club enregistre aussi le retour de l’expérimenté Sadio Doucouré (33 ans), véritable leader sur le terrain, et l’arrivée de Calvin Hippolyte (25 ans), athlétique et polyvalent.
De nombreux autres joueurs ont ajouté leur pierre à l’édifice cet été. Le recrutement a été conçu pour combiner expérience, jeunesse et polyvalence :
– Malela Mutuale (meneur) : international congolais, meneur d’expérience et leader du groupe.
– Joanis Maquiesse (arrière-ailier) : jeune talent suisse, prometteur et vif.
– Tom Dary-Sagnes (arrière) : shooteur extérieur, revient d’une saison solide à Mulhouse.
– Mounir Bernaoui (intérieur) : cadre expérimenté et leader du vestiaire.
– Yannis Mendy (poste 4) : mobile et complet, capable de jouer près du cercle et d’étirer le jeu.
Enfin, Seydou Diallo (poste 4), Warren Bouraima (poste 1), Marhez Karabi (poste 5) et Bryan N’Goli complètent le groupe.
Au coeur de « La Fournaise »
Au-delà du talent des joueurs et de la stratégie du staff, la réussite des BYers passe aussi par leurs supporters. Parmi eux, un nom se distingue : Fabrice Alteirac, alias le Super Fan. Avec son énergie communicative, ses pas de danse et son enthousiasme, il enflamme régulièrement la Halle Henri Giuitta, dite « la fournaise », entraînant toute la tribune derrière lui. Aux côtés de la mascotte Fako, Fabrice symbolise le lien entre le parquet et les supporters, incarnant l’âme du peuple noir et jaune.
Fabrice Alteirac, le super fan entouré des joueurs des BYers. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
La saison du rebond
La saison 2025-2026 s’ouvre sous le signe du renouveau et de l’ambition pour Fos Provence Basket. Rémi Giuitta à la tête du club, un board stratégique solide, Emmanuel Schmitt sur le banc et un effectif renforcé : les ingrédients sont réunis pour faire de cette année celle du rebond. Unis, déterminés et ambitieux, dirigeants, joueurs et supporters affichent le même objectif : performer et ramener les BYers vers l’élite du basket français. Cette saison n’est pas seulement un défi sportif, c’est le symbole d’une identité et d’une communauté prête à écrire ensemble un nouveau chapitre de son histoire.
Rémi Giuitta, Jean Pierre Barnès, les joueurs et le staff des BYers, accompagnés du Maire de la ville. (Photo : Alain Robert : Le Méridional)
Le premier match officiel a lieu ce samedi à 20h pour le premier tour de la Coupe de France contre Hyères-Toulon Var. Le championnat débutera le 19 septembre contre Metz à domicile.
Les joueurs célèbrent une victoire amplement méritée avec les supporters (Photo : Alain Robert - Le Méridional)
Au Vélodrome, l’OM s’est relancé en écrasant Lorient (4-0) grâce à ses nouvelles recrues. Mason Greenwood a ouvert le score sur penalty, Benjamin Pavard et Nayef Aguerd ont marqué pour leurs débuts, tandis qu’Angel Gomes a confirmé son influence au milieu. Mis sur orbite par l’expulsion rapide de Yongwa, les Phocéens ont pu dérouler et retrouver confiance avant une semaine de tous les dangers face au Real Madrid et au PSG.
Composition de l’OM en 4-2-3-1 :
De Lange – Murillo, Pavard, Aguerd, Medina – Kondogbia (c), Gomes – Greenwood, Nadir, Weah – Gouiri
Marseille en supériorité dès l’entame
Porté par un Vélodrome en feu, l’OM a tout de suite mis la pression sur des Merlus fébriles. Greenwood sonne la première alerte d’une frappe détournée par Mvogo (5ᵉ). Deux minutes plus tard, Murillo s’échappe côté droit et obtient un penalty après avoir été retenu par Yongwa, expulsé dans la foulée (10ᵉ). Greenwood ne tremble pas et ouvre le score avec sang-froid (13ᵉ, 1-0).
Mason Greenwood ouvre le score sur pénalty. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
En supériorité numérique, les Olympiens imposent leur rythme. Et dès la 20ᵉ minute, Pavard, titularisé d’entrée pour ses grands débuts, surgit au premier poteau sur corner et envoie une tête sous la barre de Mvogo (2-0). Le champion du monde 2018 ne pouvait rêver meilleure entrée en matière sous ses nouvelles couleurs.
Benjamin Pavard exulte : il a marqué le deuxième but marseillais pour ses débuts sous ses nouvelles couleurs. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
Gomes illumine le jeu
Marseille domine outrageusement et Lorient souffre dans tous les compartiments du jeu. Après plusieurs situations chaudes, c’est Angel Gomes qui scelle la première période : sur un ballon repoussé, l’ancien Lillois arme une superbe reprise du droit de 20 mètres qui file en pleine lucarne, imparable pour Mvogo (33ᵉ, 3-0).
Avant la pause, Gouiri quitte malheureusement ses coéquipiers sur blessure après un choc violent avec Bamo Méïté, avant d’être remplacé par O’Riley, autre recrue estivale. Malgré ce coup dur, l’OM atteint la mi-temps avec un avantage confortable et une maîtrise totale.
Angel Gomes, impérial au milieu de terrain, à inscrit un but magnifique. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
Une seconde période plus maîtrisée
Au retour des vestiaires, Lorient tente de relever la tête, sans grand succès. L’OM, moins tranchant mais toujours dominateur, gère alors son avance. Roberto De Zerbi fait alors entrer Igor Paixao pour ses grands débuts sous le maillot marseillais, moment attendu de tous. Il remplace Timothy Weah, alors que Facundo Medina et Geoffrey Kondogbia cèdent respectivement leur place au nouveau venu Emerson et Pierre-Emile Hojbjerg. Quelques minutes plus tard, Greenwood manque de peu le doublé sur une tentative enroulée (75ᵉ). Pavard, ovationné par le public du Vélodrome, cède ensuite sa place à la pépite belge Arthur Vermeeren (78ᵉ).
L’autre recrue défensive, Nayef Aguerd, va lui aussi marquer les esprits. Malgré un moment de doute en raison de vertiges (83ᵉ), le Marocain reste sur le terrain et trouve la faille en toute fin de rencontre. Sa frappe du gauche à 20 mètres, déviée, trompe alors Mvogo et vient sceller définitivement le large succès marseillais (90ᵉ+3, 4-0).
Une autre recrue à illuminé la rencontre en marquant pour ses débuts : Nayef Aguerd à inscrit le 4ème et dernier but de la rencontre. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
L’OM retrouve le sourire
Au terme d’un match à sens unique, l’OM s’impose logiquement (4-0) et rassure après un début de saison plus qu’hésitant. Greenwood, buteur et inspiré, Gomes, maître du jeu, ainsi que les recrues Pavard et Aguerd, toutes deux décisives, ont incarné le renouveau phocéen.
Cette victoire, acquise avec sérieux et efficacité, offre une vraie bouffée d’air aux hommes de Roberto De Zerbi avant une semaine capitale : un déplacement périlleux au Bernabéu en Ligue des champions, suivi de la réception du PSG en championnat. Si la régularité est au rendez-vous, cette équipe là à tout pour faire rêver les supporters.
Une victoire qui fait beaucoup de bien aux joueurs, aux supporters, et qui annonce la couleur pour la suite de la saison. (Photo : Alain Robert – Le Méridional)
Joseph Poitevin
Photos : Alain Robert – Le Méridional
Le Vélodrome… unique au monde. 💙🤍 Virage Sud en feu avant #OMFCL 🔥
Benjamin Pavard est à Marseille. (Photo : Alain Robert - Le Méridional)
L’Olympique de Marseille a frappé un grand coup en bouclant, dans les dernières heures du mercato, l’arrivée de Benjamin Pavard. Le défenseur international français est arrivé aujourd’hui à Marseille. Il rejoint le club phocéen en prêt en provenance de l’Inter Milan, assorti d’une option d’achat estimée à 15 millions d’euros.
Formé au LOSC, Benjamin Pavard (29 ans) s’est révélé à Stuttgart avant de s’imposer au Bayern Munich, où il a remporté une Ligue des champions en 2020 et plusieurs titres de champion d’Allemagne. Il est avant tout célèbre en France pour son but magistral lors de la Coupe du monde 2018, remportée par l’équipe de France. Un palmarès qui en fait l’une des recrues les plus prestigieuses du mercato marseillais.
À son arrivée à l’aéroport de Marignane, l’international tricolore a été accueilli par des dizaines de supporters marseillais malgré un contexte perturbé par la grève générale qui touche tout le pays. Benjamin Pavard a pris le temps de dédicacer quelques maillots, de serrer des mains et de répondre aux questions des journalistes avant de rejoindre le centre d’entraînement de l’OM.
Benjamin Pavard signe les maillots des supporters lors de son arrivée à Marignane. (Photo : Alain Robert – Le Méridional )
Son arrivée s’inscrit dans un plan global de renforcement défensif. Outre Pavard, l’OM a officialisé les venues de Nayef Aguerd et d’Emerson Palmieri lors du dernier jour du mercato, confirmant ainsi la volonté d’apporter expérience et solidité à l’arrière-garde phocéenne. L’opération a notamment été rendue possible par le départ d’Adrien Rabiot vers l’AC Milan, libérant une importante partie de la masse salariale.
Attendu comme un cadre, Benjamin Pavard incarne le renouveau défensif phocéen. Dans un climat social tendu, son arrivée apporte une éclaircie sportive aux supporters marseillais, impatients de le voir fouler la pelouse du Vélodrome.
Joseph Poitevin
Images : Alain Robert – Le Méridional
💙🤍 Benjamin Pavard à Marseille 🤍💙
🔥 Un grand nom du football français débarque chez les Olympiens ! 🏆 Champion du monde 2018, passé par Lille, Stuttgart, le Bayern & l'Inter Milan, Pavard rejoint l’OM en prêt avec option d’achat. 💪 Un renfort de poids pour solidifier… pic.twitter.com/7miFjVyrrC
La nomination de Sébastien Lecornu, ce 09 septembre, à la tête du gouvernement par Emmanuel Macron, à la veille de la journée « Bloquons tout », suscite à la fois attentes et scepticisme dans la classe politique comme chez les manifestants. Si le nouveau Premier ministre, reconnu pour son sens du dialogue et du compromis, affiche clairement sa volonté de renouer le lien social, rien ne garantit que sa présence suffira à désamorcer la colère qui gronde.
Dans les rangs syndicaux comme chez les opposants, le mot d’ordre reste à la mobilisation. Lecornu devra convaincre par des actes rapides s’il veut transformer l’essai : apaiser une France sous tension ne se joue pas sur un simple changement de visage à Matignon, mais sur la capacité réelle du nouveau gouvernement à infléchir la politique du pays.
Ce 10 septembre, c’est la rue qui donnera la première réponse à cette question.
Deuxélus marseillais ont choisi le terrain plutôt que le silence. Une mobilisation symbolique, mais aussi un tacle à la majorité municipale, trop occupée à compter ses soutiens avant la rentrée politique.
« Face au silence de Benoît Payan, j’étais devant le consulat d’Algérie de Marseille pour rappeler que Boualem Sansal est l’otage de l’Algérie », écrit Valérie Boyer dans un post publié dimanche soir. La sénatrice LR des Bouches-du-Rhône n’a pas fait le déplacement seule : à ses côtés, Sylvain Souvestre, maire LR des 11/12e, venu réclamer la libération de l’écrivain algérien.
Le décor n’a rien d’anodin : une poignée d’élus plantés devant les grilles du consulat algérien, quelques passants intrigués, et une cause qui dépasse largement les murs de la rue Paradis. Boualem Sansal, figure respectée de la littérature francophone, critique assumé du régime d’Alger, est enfermé depuis des mois. Son nom résonne comme un symbole : celui d’une liberté d’expression muselée.
À Marseille, la droite a choisi de se montrer. La gauche municipale, elle, se tait. Benoît Payan et son équipe préfèrent se concentrer sur le vote de confiance, les manifestations du 10 septembre et les calculs déjà lancés pour 2026. Pendant que certains comptent leurs voix, d’autres comptent leurs amis.
Valérie Boyer, elle, n’a pas l’habitude de tourner la tête. On l’a vue défendre les Arméniens, la voilà aux côtés des intellectuels persécutés. Une constance : celle de ne pas abandonner les causes justes, même lorsqu’elles paraissent lointaines. Car ces combats, au fond, touchent toujours les Marseillais. La diaspora, les liens culturels, la langue française partagée : tout ramène ici.
Et l’affaire Sansal dépasse largement Marseille. Depuis novembre, les appels se multiplient au Parlement. En mars, une résolution à l’Assemblée nationale a déclenché une polémique quand une partie de la gauche s’est abstenue. « Honteux et choquant », a réagi la droite. En mai, une résolution unanime a finalement réclamé sa libération immédiate. Au Sénat, des voix comme Laurence Rossignol ont rappelé que Sansal est « notre ressortissant ».
C’est dans ce sillage que s’inscrit la mobilisation de Boyer et Souvestre. Ils n’ont ni les leviers diplomatiques, ni le poids des résolutions parlementaires. Mais leur présence devant le consulat envoie un message clair : quand la majorité détourne le regard, certains élus locaux s’indignent encore.
Et c’est bien là tout l’enjeu. À quoi servent nos représentants s’ils ne sont pas capables de hausser le ton quand une voix libre est bâillonnée ? Valérie Boyer et Sylvain Souvestre ont rappelé que la politique ne se résume pas à des majorités fragiles et à des échéances électorales. Parfois, elle commence par un simple geste : se tenir debout, et dire non.
L’Olympique de Marseille tient son nouveau milieu de terrain. Le club phocéen a officialisé ce lundi l’arrivée de Matt O’Riley, prêté pour une saison par Brighton & Hove Albion. À 24 ans, l’international danois vient offrir une solution de poids à un entrejeu en pleine mutation. Il portera le numéro 17.
Un profil taillé pour l’OM
Recruté par Brighton à l’été 2023 pour près de 30 millions d’euros, O’Riley sort d’un exercice mitigé en Premier League : 25 apparitions toutes compétitions confondues, pour 3 buts et 3 passes décisives. Mais son profil reste séduisant. Technique, capable de se projeter rapidement vers l’avant et de s’adapter à plusieurs rôles au milieu, il arrive pour combler le vide laissé par Adrien Rabiot, parti à l’AC Milan.
O’Riley va enfin croiser la route de Roberto De Zerbi, ex-entraîneur de Brighton qu’il n’avait pas eu l’occasion de côtoyer. Le milieu danois pourrait rapidement devenir un atout précieux dans les plans du coach italien pour remodeler l’entrejeu Marseillais.
Un mercato en feu
Cette arrivée vient s’ajouter à celles d’Arthur Vermeeren, Emerson Palmieri, Nayef Aguerd et Benjamin Pavard. En l’espace de quelques jours, l’OM a frappé fort et envoyé un message clair : l’ambition est de revenir jouer les premiers rôles en Ligue 1… et pourquoi pas faire sensation sur la scène européenne. La saison est loin d’être terminée.
La page Rabiot définitivement tournée, le club retrouve de la sérénité et peut enfin se projeter sur la saison avec un effectif renforcé, des dirigeants ambitieux et un Vélodrome qui n’attend qu’une chose : vibrer.
L’Olympique de Marseille a officialisé l’arrivée du défenseur central marocain Nayef Aguerd, en provenance de West Ham United. Suivi depuis juin, le joueur de 29 ans s’engage pour cinq saisons, afin d’apporter toute son expérience à une défense marseillaise qui en a grandement besoin. Il portera le numéro 21.
Un transfert conséquent
Le montant du transfert est estimé entre 21 et 23 millions d’euros, bonus inclus, faisant de cette opération l’un des investissements majeurs de l’OM cet été. Aguerd a rejoint Marseille ce lundi matin pour passer sa visite médicale et finaliser les derniers détails de son contrat.
Un renfort stratégique
Formé à Dijon et passé par Rennes, Aguerd a également évolué en Premier League avec West Ham, où il remporte l’Europa League, avant un prêt réussi en Liga à la Real Sociedad. Roberto De Zerbi pourra compter sur un joueur réputé pour sa puissance physique, sa lecture du jeu et sa capacité à relancer proprement depuis l’arrière.Entre son expérience européene et sa solidité défensive, il apporte exactement ce dont l’OM a besoin pour nourrir ses ambitions cette année.
L’arrivée d’Aguerd s’inscrit dans une stratégie claire de renforcement d’une défense en cruel manque d’efficacité. Avec les signatures de Pavard et d’Emerson, en attendant le retour de blessure de Facundo Medina, l’entraineur marseillais possède tous les moyens nécessaires pour inverser la tendance.
L’Olympique de Marseille a officialisé l’arrivée du défenseur français Benjamin Pavard, en provenance de l’Inter Milan. Âgé de 29 ans, le champion du monde 2018 rejoint le club phocéen sous la forme d’un prêt payant, avec une option d’achat fixée à 15 millions d’euros. Benjamin Pavard rejoindra le groupe marseillais après la trêve internationale pour compléter l’effectif de Roberto De Zerbi.
Un parcours européen riche et varié
Après ses débuts professionnels au LOSC Lille lors de la saison 2015-2016, Pavard rejoint le VfB Stuttgart en Allemagne, où il évolue trois saisons en deuxième division avant de franchir un cap en rejoignant le Bayern Munich en 2019. Avec le club bavarois, il franchit un cap majeur : une Ligue des champions (2020), quatre titres de Bundesliga, ainsi qu’un statut de cadre grâce à sa polyvalence (latéral droit, défenseur central, voire milieu défensif).
En 2023, il rejoint l’Inter Milan, où il ajoute un Scudetto (2023-2024) à son palmarès et dispute la finale de la Ligue des champions l’année suivante. Avec les Bleus, il reste dans la mémoire collective pour son but mythique face à l’Argentine lors du Mondial 2018, en route vers le titre mondial.
Un renfort de choix pour l’OM
Cette arrivée s’inscrit dans une politique claire de renforcement du secteur défensif par le club phocéen, déjà enrichi en ce dernier jour de mercato par les signatures de Nayef Aguerd et Emerson Palmieri. Benjamin Pavard apporte à Marseille non seulement son expérience internationale, mais aussi sa solidité défensive et sa capacité à évoluer à plusieurs postes. Le club phocéen se dote d’un renfort de choix, symbole de son envie de rivaliser avec les plus grands.
Avec cette signature, De Zerbi dispose désormais d’une défense plus complète et compétitive. L’OM attend de ce recrutement la stabilisation de son arrière-garde pour réaliser une saison pleine, entre championnat et Ligue des champions.