« C’est quelqu’un qui ne connaît pas du tout la vie de nos concitoyens, qui n’est pas du tout préoccupé de ce décrochage terrible dans lequel sont aujourd’hui les classes moyennes, qui ne regarde pas les questions de pouvoir d’achat, qui considère que les services publics, l’école, l’hôpital sont des charges pour le pays, plutôt qu’un point d’appui pour notre pays et notre population », estimait Anne Hidalgo sur RTL début avril. La candidate socialiste qui a cumulé 1,8% de voix au premier tour affirmait que « Macron n’est pas de gauche ». Une étiquette politique que ce dernier se plaît à endosser.
La candidate malheureuse est même allée plus loin, en classant Emmanuel Macron « à droite ». Elle appelle donc à vote pour un candidat qui se dit de gauche, qu’elle dit de droite, et que la plupart des Français considèrent comme n’étant « ni de droite, ni de gauche ». Difficile logique.