samedi 3 mai 2025
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OM / AJA : Roberto De Zerbi : « Si c’est moi le problème, je dois partir »

OM Auxerre
Le 8 novembre dernier, l'OM de Roberto De Zerbi s'inclinait dans les grandes largeurs face à Auxerre (1-3). Photo Rudy Bourianne

Après la lourde défaite contre l’AJ Auxerre (1-3) à domicile, Roberto De Zerbi a donné une conférence de presse sans concession. Le coach marseillais se dit prêt à quitter l’OM s’il se trouve être « le problème ».

« Je ne vis pas pour être deuxième, je ne vis même pas pour la victoire. Je veux réussir à donner quelque chose qui va au-delà du résultat. Ne me parlez pas de la deuxième place, ni de la troisième ou quatrième. Je viens ici pour donner quelque chose, pour transmettre, je vis pour quelque chose qui transcende le football. Si c’est moi le problème, je dois partir. L’argent, je m’en fous. Ce que je recherche, c’est la gratification du travail, » a déclaré Roberto De Zerbi, dépité, lors de la conférence de presse d’après-match.

Des mots que le coach italien a également eu avec ses joueurs dans les vestiaires, sur un ton plus dur encore. Après un nouveau revers à domicile, le coach italien ne sait plus comment s’y prendre avec son équipe.

Il avoue lui-même ne pas comprendre à en devenir « fou », les raisons pour lesquelles son équipe ne met pas les ingrédients nécessaires à domicile. Hier soir encore, ses joueurs ont livré une prestation terne, sans caractère ni personnalité.

« On ne doit pas se poser de question, il faut arriver sur le terrain comme des kamikazes. Je deviens fou à ne pas pouvoir comprendre pourquoi on réussit à l’extérieur et pas ici. C’est peut-être moi. La solution n’est pas de changer de joueurs.»

Rudy Bourianne

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Basket (Pro B) : les BYers touchent le fond à Nantes

Ce vendredi soir, les Fosséens ont lourdement chuté sur le parquet de Nantes, dernier du championnat, qui n’avait plus gagné depuis huit matchs (100-70).

Fos Provence Basket espérait profiter de sa visite en terre nantaise pour bonifier son succès acquis trois jours plus tôt face à Denain (74-72). Sur le parquet de la lanterne rouge du championnat et qui évoluait sans son meneur Raijon Kelly, les Provençaux sont finalement tombés sur une bête blessée qui a pris son adversaire à la gorge et n’a plus lâché sa proie jusqu’à la fin pour s’imposer de 30 points !

La bonne entame fosséenne, symbolisée par les paniers à 3-points d’Illia Sydorov, a vite laissé place à un premier trou noir, avec un 15-1 qui a permis aux Nantais de virer en tête après dix minutes de jeu (23-15).

Un match à sens unique

C’est ensuite Stephan Gauthier qui a fait le spectacle avec un premier panier suivi d’un 3-points avant d’envoyer Adam Ramstedt au alley-oop pour conclure son coup de chaud par deux nouvelles flèches à 3-points (42-28). L’écart était fait dès la pause (46-30) et les Fosséens ont rapidement plongé dès le retour.

Malgré de meilleures intentions, la paire Gauthier-Lofberg (16 et 25 points) a su enfoncer le clou pour porter la marque à 58-38 avant qu’un 3-points de Mathys Kangudia et une claquette de Jean-Fabrice Dossou (18 points, 13 rebonds) ne vienne déjà mettre un terme au suspense (63-38). Les BYers ne s’en sont pas relevés.

L’écart est monté jusqu’à +32 en fin de partie (91-59) pour terminer à 100-70 en faveur de l’Hermine de Nantes. Pour les Fosséens, dominés dans tous les secteurs de jeu, c’est un faux pas de plus qui va faire très mal au moral dans les prochains jours, en attendant la réception de l’entente Gries-Souffel vendredi prochain.

RD

Nantes – Fos-sur-Mer 100-70

12e journée de Pro B

Les stats du match

Narcotrafic : le gouvernement sonne la réplique depuis Marseille

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, et Didier Migaud, garde des Sceaux. © N.K.

En déplacement à Marseille, les ministres de l’Intérieur et de la Justice ont affiché leur unité pour contrer le narcotrafic, avec un arsenal de mesures musclées. Face à ce fléau est érigé en « cause nationale », les mots sont forts et les annonces nombreuses mais restent floues.

« Nous avons atteint un point de bascule avec un effroyable rajeunissement de ceux qui tuent et ceux qui sont tués », lance Bruno Retailleau en préambule. Un constat froid qui marque les esprits et fixe le ton de cette visite ministérielle.

Dans les salons de la préfecture des Bouches-du-Rhône, Bruno Retailleau, aux côtés de Didier Migaud, déroulent ce qu’ils qualifient de « combat national, cause nationale, unité nationale ». La criminalité liée au trafic de stupéfiants devient une priorité absolue, portée par un plan qu’ils veulent implacable.

Un front commun dans la lutte : la police et la justice en première ligne

Les deux ministres multiplient les termes militaires pour souligner leur détermination. La mission ? « Faire front commun contre cette menace multiforme, grandissante, tentaculaire », souligne Bruno Retailleau. La justice et la police seront armées de moyens accrus.

À commencer par un renforcement des effectifs au cœur même des instances de lutte contre le crime organisé : 40 % de renfort pour les équipes du parquet de Paris, de nouveaux postes pour les juridictions interrégionales (JIRS), et une cellule de coordination nationale chargée de centraliser l’information et d’imposer une stratégie opérationnelle.

Didier Migaud évoque aussi la « sanctuarisation » des effectifs : « Nous avons besoin de consolidations durables, partout où le narcotrafic frappe. » Une cellule d’élite, composée de magistrats et d’analystes criminels, prendra position à Paris pour orchestrer la réponse sur tout le territoire.

Investigation, innovation et protection des agents

Pour Didier Migaud il faut de « nouvelles techniques de renseignement » pour piéger les réseaux sans exposer les enquêteurs. Il propose un « coffre-fort » judiciaire où les preuves sensibles pourraient être préservées de l’accès de la défense. Pour le garde des Sceaux, il est primordial de « protéger les enquêteurs qui, chaque jour, mettent leur sécurité en jeu ».

Sur le terrain, le ministre de l’Intérieur se veut aussi intraitable : « Inverser la charge de la preuve devient une nécessité face à cette criminalité », insiste Bruno Retailleau. « Tu roules en grosse cylindrée ? Très bien, (…) donne-nous la preuve du financement de cette acquisition. » Une mesure qui s’accompagnera d’enquêtes patrimoniales automatiques en cas d’affaires de stupéfiants.

Un coup de filet global, avec des alliances internationales

Pour le ministre de l’Intérieur, la guerre contre le narcotrafic ne peut se gagner qu’en nouant des partenariats internationaux. « La criminalité organisée ne connaît pas de frontières », rappelle-t-il.

La nomination d’un magistrat de liaison à Bogota n’est pas une coïncidence : la Colombie est un centre névralgique pour la production de stupéfiants. En plus, un quatrième magistrat sera envoyé auprès de l’Union européenne pour travailler avec les procureurs européens dans la lutte contre les trafics transfrontaliers.

Dans cette optique, le ministre de la Justice plaide pour un « bouclier judiciaire européen », qui garantirait aux enquêteurs un accès facilité aux données numériques et instaurerait des standards judiciaires homogènes dans les zones portuaires, carrefour des échanges illégaux.

Frapper les criminels là où ça fait mal : au portefeuille

Le ministre de l’Intérieur déterminé, ne voit pas de place pour la clémence : « Le crime ne doit plus payer. » C’est le mot d’ordre. En augmentant les pouvoirs de saisie et de confiscation, les biens des trafiquants seront systématiquement redirigés pour financer la réparation des victimes et les projets sociaux.

Les ministres exigent que les préfets puissent « fermer les commerces de blanchiment » identifiés et proposent l’expulsion de leurs logements pour les trafiquants, ajoutant une touche de sévérité bienvenue pour ceux qui prospèrent aux dépens des quartiers.

Le défi des mineurs dans les réseaux : adapter la riposte

Le ministre de la Justice insiste sur la complexité d’une réponse face aux mineurs impliqués dans les trafics. Migaud précise qu’il est urgent de « diversifier les réponses en fonction du degré d’implication ». Centres éducatifs fermés, renforcement des capacités d’accueil et jugements en comparution immédiate pour les délits graves sont sur la table.

« Sans consommateurs, il n’y a pas de trafic », rappelle Bruno Retailleau, droit et ferme. Une campagne nationale viendra bientôt relayer les liens entre usage de stupéfiants et délinquance violente. Les amendes pour usage de drogue seront quant à elles intensifiées et systématiquement recouvrées, une pression directe sur la demande elle-même.

La lutte contre la corruption : un enjeu clé pour Retailleau

Dans une dernière salve, Bruno Retailleau s’attaque à la corruption dans les administrations. « Dès le début de l’enquête, éloigner des agents publics soupçonnés de corruption de leur poste devient une priorité », insiste-t-il, soutenu par Didier Migaud qui annonce un plan anticorruption élaboré par l’Agence française anticorruption.

Dans la lumière tamisée de la préfecture, ces annonces résonnent comme un défi lancé aux réseaux criminels. Bruno Retailleau et Didier Migaud, réunis dans cette offensive commune, veulent en finir avec l’impuissance face à ce fléau. Le succès de ce plan ambitieux dépendra toutefois de sa mise en œuvre concrète et de la capacité de l’État à évaluer son efficacité.

Pour l’heure, la bataille est engagée.

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Basket (Pro B) : les BYers veulent enchaîner à Nantes

Les Fosséens rendent visite au dernier du championnat ce vendredi soir (20h) avec l’ambition de signer une deuxième victoire de suite pour la première fois de la saison.

Fos Provence Basket s’est fait une belle frayeur en fin de match face à Denain mardi soir mais a assuré le plus important en l’emportant 74-72. Dans un contexte éprouvant, alors que les rencontres s’enchaînent tous les trois-quatre jours depuis deux semaines, Rémi Giuitta a voulu retenir le positif, mettant en avant la bonne performance de son équipe durant 38 minutes avant ce 9-0 encaissé sur la fin qui a failli coûter très cher.

« Si j’enlève les deux dernières minutes, je pense qu’on mérite de gagner sur le contenu du match, et que les joueurs ont répondu présent là où on les attend », a déclaré l’entraîneur fosséen après la rencontre.

Fos cherche sa vitesse de croisière

Il était important de renouer avec la victoire lors de cette 11e journée de Pro B, après avoir essuyé trois revers de suite. Pour autant, les Provençaux n’ont pas encore réglé tous leurs soucis avant de se rendre à Nantes ce soir.

« On a plein de joueurs qui se cherchent encore, on n’a pas encore trouvé de vitesse de croisière avec l’équipe, parce que le groupe passe son temps à changer, entre ceux qui reviennent et ceux qui repartent. On a du mal à trouver des automatismes et on fait très peu d’entraînement en ce moment puisqu’on joue beaucoup de matches. Dans ces moments-là, où il y a très peu de temps pour la correction, il ne reste que la vidéo et la prise de conscience des joueurs pour essayer de faire mieux. Mais on a besoin de retrouver de l’alchimie, et ça passe aussi par des heures d’entraînement. Il n’y a pas de miracle », a-t-il ajouté.

Le match piège par excellence

La formation nantaise, qui pointe à la dernière place de Pro B, a récemment été reprise en main par l’ancien coach fosséen Rémy Valin et remonte tout doucement la pente avec des prestations plus abouties, comme ce fut le cas lors du dernier match perdu de peu face à Antibes (79-82). L’effectif nantais possède de nombreux joueurs qu’il faudra surveiller de près comme le meneur Raijon Kelly, le shooteur Louis Marnette, l’ailier Johan Lofberg et l’intérieur Darel Poirier.

Il faudra donc faire preuve de la plus grande méfiance, mais aussi de rigueur afin de ne pas se faire (encore) piéger, Fos Provence Basket n’ayant pas encore réussi à enchaîner deux succès depuis le début du championnat.

« On a besoin de trouver de la stabilité. Ça passe souvent par des victoires, de la dynamique. C’est pour ça que c’était capital de gagner face à Denain. Espérons qu’on arrive à enchaîner par une deuxième victoire consécutive, ce qui n’a toujours pas été le cas, avec Nantes, pour revenir à un bilan à l’équilibre. Ce serait déjà pas mal, vu notre situation », a conclu Rémi Giuitta.

Romain DAVESNE

Nantes – Fos-sur-Mer
12e journée de Pro B
La Trocardière, ce vendredi à 20h (à suivre en direct sur LNB TV).

Davantage de métros, arrêts de bus modifiés… La RTM s’adapte pour OM – Auxerre

Crédit photo : Rudy Bourianne

Avec près de 65 000 personnes attendues ce vendredi soir (20h45) pour la réception d’Auxerre au stade Vélodrome, la RTM va adapter son réseau de transports en commun dans Marseille. Le but, fluidifier et sécuriser l’arrivée au stade des supporters de l’OM.

Annoncé à guichet fermé, le match d’ouverture de la 11e journée de Ligue 1 entre l’OM et Auxerre va voir plus de 65 000 supporters affluer vers le boulevard Michelet et les alentours de Sainte-Marguerite, ce vendredi soir. Entre sortie de bureaux et arrivées aux abords du Vélodrome, la circulation risque d’être totalement saturée.

Pour y pallier, la RTM a décidé de modifier son réseau partiellement entre 17h30 et 23h30. Il y aura plus de métros sur les deux lignes dès 16. Concernant les bus, des terminus sont déplacés et de nombreux arrêts non desservis.

Attention, les Spartiates jouent aussi à 20h30 à la patinoire…

Si la RTM n’évoque dans son communiqué que la tenue du match OM – AJA, cette mesure de précaution doit certainement prendre en compte la concomitance du match de Ligue Magnus de hockey au Palais omnisports entre les Spartiates de Marseille et Grenoble ce soir (20h30). Sans oublier les interminables travaux sur l’avenue Cantini, la place du général Ferrié et aux alentours, pour permettre l’extension du tramway.

L’ensemble des modifications :

Métro M1, M2 : service renforcé dès 16h.
Fermeture de la station Périer dès 22h15, vers Gèze.

Bus B1 : Terminus Castellane déplacé à 13 bd de la Pugette (à proximité du Métro Ste Marguerite Dromel).
9 arrêts non desservis en direction de Campus de Luminy : Castellane, Prado Dupré, Prado Périer, Prado Borde, Prado Louvain, Prado Rodocanachi, Rond Point du Prado, Métro Rond Point du Prado, Michelet Huveaune.
10 arrêts non desservis en direction de Castellane : Michelet Ramon, Michelet Huveaune, Métro Rond Point du Prado, Rond Point du Prado, Prado Rodocanachi, Prado Louvain, Prado Borde, Prado Périer, Prado Dupré, Castellane.

Bus 21JET : Terminus Métro Rond Point du Prado déplacé à 13 bd de la Pugette (à proximité du Métro Ste Marguerite Dromel).
1 arrêt non desservi : Métro Rond Point du Prado

Bus 22, 22S : Terminus Métro Rond Point du Prado déplacé à l’arrêt Mazargues Etienne Milan (Bus 23).
8 arrêts non desservis en direction de Les Baumettes, La Seigneurie, Collège Roy d’Espagne, Marseilleveyre : Métro Rond Point du Prado, Négresko, Michelet Huveaune, Michelet Ramon, Michelet Bousquet, Le Corbusier, Luce Michelet, Luce Isaac.
11 arrêts non desservis en direction de Métro Rond Point du Prado : Ste Anne, Isaac Luce, Luce Michelet, Mazargues Négresko, Michelet Luce, Négresko, Le Corbusier, Michelet Bousquet, Michelet Ramon, Michelet Huveaune, Métro Rond Point du Prado.   

Bus 23, 44, 45 : Terminus Métro Rond Point du Prado déplacés à l’arrêt Etienne Mazargues Milan.
2 arrêts non desservis en direction de Collège Roy d’Espagne, Beauvallon : Métro Rond Point du Prado, Négresko.
3 arrêts non desservis en direction de Métro Rond Point du Prado : Mazargues Négresko, Négresko, Métro Rond Point du Prado.          

Bus 41 : Terminus Métro Rond Point du Prado déplacé à l’arrêt Place Delibes.
8 arrêts non desservis en direction de Métro Rond Point du Prado : Place Delibes, Paradis Wulfran Puget, Paradis Lord Duveen, Paradis Mistral, Paradis D’Urville, St Giniez, Prado St Giniez, Métro Rond Point du Prado.
5 arrêts non desservis en direction de Vieux Port Ballard : Métro Rond Point du Prado, St Giniez, Paradis Mistral, Paradis Lord Duveen, Paradis Wulfran Puget.

Bus 72 :
De 17h30 à 20h00 : Terminus Métro Rond Point du Prado déplacé à Place de Pologne.
7 arrêts non desservis : Capelette Rabatau, Lycée Brochier, Bonnefoy Palais Omnisports, Bonnefoy Rabatau, Place Ferrié, Hôpital St Joseph, Métro Rond Point du Prado.

De 20h00 à 23h30 :  Terminus Métro Rond Point du Prado déplacé à Métro La Timone.
10 arrêts non desservis en direction de Métro Rond Point du Prado : Jean Moulin Facultés, Jean Moulin Ste Baume, Place de Pologne, Capelette Rabatau, Lycée Brochier, Bonnefoy Palais Omnisports, Bonnefoy Rabatau, Place Ferrié, Hôpital St Joseph, Métro Rond Point du Prado.
9 arrêts non desservis en direction de Métro Bougainville : Métro Rond Point du Prado, Hôpital St Joseph, Place Ferrié, Bonnefoy Rabatau, Bonnefoy Palais Omnisports, Lycée Brochier, Capelette Rabatau, Jean Moulin Ste Baume, Jean Moulin Facultés.

OM – Auxerre, la composition probable

Crédit photo : Rudy Bourianne

Face à l’AJA, ce vendredi soir (20h45), Roberto De Zerbi va aligner une onzième composition inédite en onze rencontres.

« Vous disiez qu’il y a eu dix compositions différentes, demain (ce vendredi), il y aura la onzième. Il y a eu des blessures qui ont pesé comme celles de Merlin et Balerdi ainsi que des suspensions. J’essaye de trouver les meilleurs réglages, les meilleures dispositions tant d’un point de vue tactique qu’au niveau des joueurs (…) », a déclaré Roberto De Zerbi lors de la conférence de presse avant la réception de l’AJ Auxerre.

Avec Amine Harit blessé, et donc une nouvelle fois indisponible après sa suspension purgée la semaine dernière, ainsi que Derek Cornelius, absent pour une durée indéterminée, le coach olympien va une nouvelle fois composer pour la réception du promu auxerrois au Vélodrome (20h45).

Rowe ou Luis Henrique pour remplacer Harit ?

Au milieu, la question est de savoir qui va remplacer Amine Harit. Après la très bonne performance de Jonathan Rowe à Nantes (victoire 2-1 dimanche dernier) sur le couloir gauche, Luis Henrique peut être envisagé comme la solution dans le rôle de pointe haute. Roberto De Zerbi a déjà évoqué cette possibilité pour le Brésilien, capable de percuter pour casser les lignes, mais aussi venir servir d’appui sur les deux couloirs afin de combiner.

En défense, Pol Lirola pourrait se voir accorder du temps de jeu, ce vendredi. Son profil, s’il est en forme, correspondant plutôt bien, comme il l’a démontré lors des entrées, aux attentes du technicien italien. Dans l’axe, Geoffrey Kondogbia, qui a les faveurs de « RDZ », est amené à se retrouver une nouvelle fois aux côtés du capitaine Leonardo Balerdi.

En pointe, difficile d’imaginer Neal Maupay sur le banc après son but et sa prestation pleine d’envie lors de la victoire à la Beaujoire.

Rudy Bourianne

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Retailleau et Migaud à Marseille ce 8 novembre pour une offensive contre la criminalité

Paris, France, 26-09-2024 : Bruno Retailleau during the first Council of Ministers of Michel Barnier’s government, at the Élysée in Paris.
Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur.

Les ministres de l’Intérieur et de la Justice sont à Marseille ce vendredi pour présenter un plan de lutte contre la criminalité organisée. Au programme : soutien aux familles de victimes et échanges avec les forces de l’ordre.

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, et Didier Migaud, garde des Sceaux, poseront le pied à Marseille ce vendredi 8 novembre pour une journée axée sur les réponses de l’État face à la criminalité organisée, fléau qui gangrène plusieurs quartiers de la cité phocéenne. Ensemble, ils participeront à différents événements stratégiques, avec un message clair : soutenir les acteurs locaux et réaffirmer la volonté de l’État d’agir.

La journée débutera à l’Hôtel de Ville, où les ministres auront un entretien avec Benoît Payan, le maire de Marseille. Bien que ce rendez-vous se déroule hors presse, il marque une volonté de concertation avec les élus locaux sur les questions de sécurité et de justice.

Rencontre avec les familles de victimes et annonces sur la lutte contre la criminalité

Le second temps fort de la matinée se déroulera à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Retailleau et Migaud y rencontreront les associations et les familles des victimes d’assassinats liés aux trafics de stupéfiants. Ce moment de dialogue, également sans la presse, vise à témoigner du soutien de l’État aux familles endeuillées par les violences. Les ministres dévoileront ensuite un nouveau plan de lutte contre la criminalité organisée.

Après cette matinée, le garde des Sceaux se rendra au centre pénitentiaire des Baumettes pour un déjeuner au restaurant Les Beaux Mets, avant de rencontrer les équipes de la maison d’arrêt et de remettre les clés de nouveaux véhicules de sécurité. Il assistera également à une présentation des pelotons ERIS, ELSP et des maîtres-chiens, symboles d’un renforcement des moyens au sein de l’administration pénitentiaire.

Visite du commissariat et hommage aux forces de l’ordre

À l’heure du déjeuner, Bruno Retailleau participera à un repas politique au Conseil départemental. Ce rendez-vous stratégique avec Martine Vassal, présidente (DVD) du Département, ainsi que des élus locaux, dont la présidente de la fédération LR des Bouches-du-Rhône, et des parlementaires, permettra d’échanger sur les enjeux de sécurité, le rôle de l’État et le renforcement du soutien aux quartiers sensibles.

Ce rendez-vous sera suivi d’une visite du chantier du nouveau commissariat des 13e et 14e arrondissements. Un équipement promis par son prédécesseur Gérald Darmanin, très attendu. Le Département et la Métropole ont cédé un terrain de 10 000 m², évalué à 8 millions d’euros, pour accueillir cet équipement de 1 700 m². Le financement du commissariat est assuré à hauteur de 9 millions d’euros par l’État, complété par une contribution du Département et de la Région.

Ensuite, le ministre de l’Intérieur se rendra au commissariat de la division Nord pour une cérémonie de remise de médailles. La cheffe de la BAC Nord se verra décerner l’Ordre national du Mérite, en reconnaissance de son engagement et de celui de son équipe face aux défis marseillais.

La journée se terminera au commissariat de l’Évêché, où les deux ministres rencontreront, à huis clos, des équipes de l’Office antistupéfiants (Ofast) et de la Police judiciaire pour aborder la coopération renforcée dans la lutte contre les trafics, suivie d’une visite du Service interministériel d’assistance technique (Siat).

Enfin, Didier Migaud clôturera la journée au tribunal judiciaire de Marseille pour échanger avec les chefs de cour et de juridiction, ainsi qu’avec les personnels de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), une instance clé dans le traitement des affaires de grande criminalité.

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Un centre cardio-vasculaire d’envergure à l’Hôpital Nord d’ici 2027

Vue aérienne du futur centre cardio-vasculaire de l'Hôpital Nord. Crédit photo : GCC Construction / Groupe 6

L’Hôpital Nord poursuit sa transformation avec un nouveau bâtiment dédié aux soins cardio-vasculaires. Ce projet, au cœur du plan « Cap sur 2030 » de l’AP-HM, centralisera l’offre de soins en cardiologie et chirurgie vasculaire pour répondre aux besoins de santé des quartiers Nord de Marseille et de la région.

Le projet « Cap sur 2030 » de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM) franchit un nouveau cap avec l’attribution du marché pour la construction d’un centre cardio-vasculaire à l’Hôpital Nord.

À l’issue d’une sélection menée par un jury comprenant de nombreux futurs utilisateurs du site, le marché pour la conception et la réalisation du bâtiment cardiovasculaire a été attribué au groupement mené par Groupe 6 architecture, accompagné du constructeur GCC, avec le soutien des bureaux d’études EGIS, La Salle Blanche pour les environnements stériles, Milieu Studio pour la gestion environnementale, Igetec Acoustique pour l’acoustique, Adopale et APC Ingénierie.

Financé dans le cadre de Marseille en Grand, ce projet entend faire de ce centre un modèle d’innovation et de durabilité pour la prise en charge cardio-vasculaire dans les quartiers Nord.

Début des travaux au second semestre 2025

Avec une superficie de 7 900 m² et un coût estimé à 31,5 millions d’euros, ce bâtiment réunira plusieurs unités de soins spécialisées : 60 lits seront répartis entre la cardiologie et la chirurgie vasculaire, incluant des unités de soins intensifs, deux salles de coronarographie, deux salles de rythmologie, et une unité de télémédecine.

Une infrastructure pensée pour accueillir plus de 11 000 patients en consultation et 5 300 hospitalisations par an, renforçant ainsi les capacités de prise en charge des pathologies cardiovasculaires pour les résidents des quartiers Nord.

Les travaux débuteront au second semestre 2025 pour une durée de dix-huit mois, avec une ouverture prévue au second semestre 2027.

Sous la responsabilité du Pr. Collart, chef du pôle cardiovasculaire et du Pr. Paganelli, chef de service à l’Hôpital Nord et sous la coordination du Pr. Thuny et de Benjamin Gamaleri, cadre supérieur de santé, les équipes des services de cardiologie et de chirurgie vasculaire, seront regroupées pour offrir aux patients une prise en charge complète et de proximité.

Un projet écologique pour les infrastructures de santé

Au-delà de l’aspect médical, « Cap sur 2030 » ambitionne de transformer l’AP-HM en un modèle de durabilité et de sobriété énergétique. Le bâtiment cardiovasculaire sera ainsi équipé de 300 m² de panneaux photovoltaïques et d’un système de récupération d’énergie capable de réutiliser jusqu’à 80 % de l’énergie nécessaire au chauffage et à la climatisation.

Ces innovations témoignent de l’engagement écologique de l’AP-HM, déjà visible dans les autres chantiers en cours, notamment le bâtiment Femmes Parents Enfants à la Timone, qui vise également une performance énergétique élevée.

Le réemploi des matériaux est aussi au cœur de ce projet, afin de limiter l’impact environnemental des travaux. L’AP-HM a mis en place des filières d’économie circulaire, en valorisant les matériaux issus de la déconstruction, comme c’est le cas pour l’ancien bâtiment d’ophtalmologie de la Timone.

Par ailleurs, les sols seront désimperméabilisés pour limiter les îlots de chaleur urbains, et 15 % de pleine terre seront maintenus sur le site de la Timone, avec la création d’un jardin central de 7 000 m².

Vue côté sud. Crédit photo : GCC CONSTRUCTION / Groupe 6

Une dynamique économique pour le territoire

Ce plan de modernisation de l’AP-HM, estimé à 680 millions d’euros, génère une forte dynamique économique dans la région. Au total, 2 600 professionnels du BTP seront mobilisés sur les chantiers, et 300 postes sont dédiés à des contrats d’insertion, en partenariat avec l’association Emergence(s). Cela représente près de 112 000 heures d’insertion pour des parcours professionnels de longue durée, un levier social important pour la région.

L’AP-HM favorise également les entreprises locales. Pour le projet Biogénopôle récemment livré, 86 % des prestataires étaient des PME de la région Sud. Une stratégie que l’AP-HM entend continuer pour les marchés à venir.

Avec cette nouvelle infrastructure cardiovasculaire, l’AP-HM confirme sa volonté de mettre en place une offre de soins de qualité dans les quartiers Nord de Marseille et pour la région.

D’ici 2027, ce centre devrait devenir une référence en matière de soins cardio-vasculaires, avec des équipes dédiées prêtes à accueillir les patients dans des conditions optimales.

Vente à la sauvette, points de deal… Laure-Agnès Caradec mise sur Retailleau pour des actions fortes

La présidente des Républicains des Bouches-du-Rhône, Laure-Agnès Caradec, partage ses attentes face à la venue du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Elle mise sur une présence policière accrue pour combattre la vente à la sauvette et les points de deal autour de Porte d’Aix.

Alors que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu à Marseille ce vendredi, Laure-Agnès Caradec, présidente de la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône, voit dans cette visite un signal fort. « Retailleau est une figure marquante de ce gouvernement, avec une volonté de changement qui trouve écho chez les Français », explique-t-elle.

Pour la responsable politique, la sécurité est la priorité, surtout à Marseille, où la vente à la sauvette et les points de deal continuent de miner certains quartiers.

La bataille contre la vente à la sauvette et les trafics à Porte d’Aix

Pour Laure-Agnès Caradec, l’urgence est de sécuriser certains points névralgiques de la ville. Elle salue l’arrêté interdisant la vente à la sauvette autour de la station Capitaine Gèze. Une mesure qu’elle avait défendue lors d’un conseil municipal.

Le maire de Marseille avait d’abord choisi de réfléchir à cette proposition avant de la mettre en place pour une période expérimentale de deux mois. « Depuis quelques jours, il y a moins de vente à la sauvette à Capitaine Gèze », observe-t-elle.

La mairie de Marseille a adopté, le 17 octobre, un arrêté expérimental pour mieux encadrer et réprimer ces activités, en déployant des policiers et des caméras nomades pour surveiller les zones les plus touchées. A l’issue des deux mois, la municipalité évaluera son impact pour décider de sa reconduction, de son ajustement ou de sa suspension.

Malgré cette initiative, de nombreux vendeurs continuent leurs activités en se déplaçant dans des rues moins surveillées, montrant les limites de l’arrêté et l’enjeu de trouver des solutions de long terme. D’où « la nécessité d’une présence policière renforcées et des verbalisations régulières pour rester efficace », insiste l’élue.

Autre combat de la présidente des Républicains des Bouches-du-Rhône : la situation autour de Porte d’Aix, théâtre quotidien de scènes de trafic de drogue, de consommation de crack et de regroupements de migrants. « Les étudiants et salariés qui passent par cette zone sont confrontés à un environnement délétère, avec des trafics visibles et des conditions de rue indignes. Il est impératif de sécuriser cet espace public », insiste-t-elle.

Laure-Agnès Caradec et Bruno Retailleau.

Une demande d’effectifs supplémentaires et de moyens accrus

Laure-Agnès Caradec espère que la venue de Bruno Retailleau s’accompagnera d’engagements forts pour renforcer les effectifs policiers dans les quartiers marseillais les plus exposés. Elle souhaite une mobilisation accrue des forces de l’ordre autour des secteurs sensibles pour éradiquer les foyers de trafic. « On a besoin de moyens supplémentaires pour éviter que ces zones ne redeviennent des points de rassemblement pour les dealers », ajoute-t-elle.

En tant que présidente d’Euroméditerranée, Laure-Agnès Caradec insiste également sur la nécessité de protéger les investissements publics réalisés dans ces espaces stratégiques. « Nous avons injecté des millions d’euros d’argent public investis autour de Capitaine Gèze et Porte d’Aix, et nous avons besoin que ces espaces publics soient sécurisés. Les étudiants et les salariés ne devraient pas avoir à enjamber des matelas ou éviter des points de deal ».

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Loi anti-Airbnb – Le Parlement adopte des mesures drastiques contre les locations touristiques

Wall tag against Airbnb rentals. In Marseille, Airbnb is a major irritant for residents of the Panier district.The explosion in tourist rentals is deregulating the real estate market and exasperating local residents.The city s municipal services are trying to stem the tide and penalize owners of Airbnb accommodations offering tourist rentals. Residents of the Le Panier district are tagging walls to show their anger in Marseille, Southern France, on January 20, 2024. Mur tague contre la locations Airbnb. A Marseille, Airbnb c est le grand ras le bol des habitants du quartier Le Panier. L explosion des locations touristiques deregule le marche immobilier et exaspere les habitants marseillais. Les services municipaux de la ville tentent d endiguer la vague et de verbaliser les proprietaires de logement Airbnb proposant des locations touristiques. Les habitants du quartier Le Panier taguent les murs pour montrer leur colère. a Marseille le samedi 20 janvier 2024.
© Alain Robert

Après un parcours législatif de deux ans, la loi dite « anti-Airbnb » a été adoptée par le Parlement. Fiscalité alourdie, diagnostic énergétique obligatoire et nouveaux pouvoirs pour les communes, ce texte vise à réguler le marché des meublés touristiques et à freiner la crise du logement dans les zones les plus tendues.

Alors que la ville de Marseille intensifie sa lutte contre les locations touristiques illégales en découpant les boîtes à clés des appartements Airbnb, le Parlement a officiellement entériné, ce 7 novembre, la loi « anti-Airbnb ».

Un texte transpartisan longuement réclamé par les élus locaux pour freiner la prolifération des locations meublées touristiques. Cette nouvelle législation impose des mesures fiscales et administratives strictes afin de réduire l’attractivité de ces locations temporaires et de libérer des logements pour la location longue durée.

Depuis l’essor des plateformes comme Airbnb, le nombre de meublés de tourisme a explosé, atteignant 1,2 million en huit ans, entraînant une raréfaction préoccupante de l’offre locative privée dans des villes où la demande reste très élevée. « On ne pouvait plus attendre », a réagi Annaïg Le Meur, députée et co-porteuse du projet, lors de l’adoption du texte. Ce dernier prévoit une série de mesures majeures pour réguler ce marché parallèle.

Fin de l’avantage fiscal des meublés touristiques

L’une des principales dispositions consiste à supprimer la « niche fiscale » dont bénéficiaient jusqu’à présent les propriétaires louant des meublés de tourisme non-classés.

Désormais, leur abattement fiscal est ramené à 30 %, avec un plafond à 15 000 euros, aligné sur celui de la location nue. Seuls les meublés classés, tels que les gîtes et chambres d’hôte, conservent un abattement à 50 % sur leurs recettes, mais jusqu’à un seuil de 77 700 euros de revenus locatifs.

Diagnostic de performance énergétique (DPE) obligatoire

Pour éviter que les propriétaires échappent aux restrictions des passoires thermiques en optant pour des locations de courte durée, le texte impose un diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les meublés touristiques.

Dès sa promulgation, les biens devront atteindre une étiquette énergétique minimale de E pour être loués. Ce seuil passera à D d’ici 2034, imposant ainsi aux propriétaires une modernisation thermique de leur bien.

Nouveaux outils de régulation pour les communes

Le texte offre également de nouveaux leviers aux communes pour limiter la présence des meublés touristiques. Elles pourront ainsi réduire la durée de location de 120 à 90 jours par an pour les résidences principales et instaurer des quotas de meublés de tourisme sur leur territoire.

Les mairies de villes particulièrement touristiques pourront également réserver des zones spécifiques aux résidences principales dans leur Plan local d’urbanisme (PLU), une stratégie que des villes comme Saint-Malo ont déjà expérimentée avec succès.

Cette loi marque un tournant dans la régulation des meublés touristiques en France, mais son adoption suscite déjà des critiques, notamment de la part d’Airbnb, qui déplore des « contraintes fiscales et administratives » menaçant, selon elle, les familles qui louent leur résidence principale de façon ponctuelle.

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