lundi 12 mai 2025
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GL Events et la CCI désignés pour piloter la gestion transitoire du Parc Chanot

Ce jeudi, le conseil municipal de Marseille doit voter la fin de la gestion du Parc Chanot par la Safim, en place depuis 1985. Si la délibération est adoptée, le groupement GL Events prendra en charge l’exploitation transitoire dès le 1er janvier 2025, avec pour mission de préparer sa transformation à long terme.

Le Parc Chanot, poumon économique et événementiel de Marseille, s’apprête à tourner une page importante de son histoire. Depuis 1985, sa gestion était assurée par la Safim (filiale de Véolia) dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Alors que le contrat arrive à échéance au 31 décembre 2024, le conseil municipal doit trancher ce jeudi sur la désignation d’un nouveau délégataire pour une phase transitoire de trois ans.

Le groupement GL Events, allié à Chambre de commerce et d’industrie Aix-Marseille-Provence (CCIAMP Infrastructures), a été retenu après un processus de consultation. Il devra assurer la continuité des activités tout en posant les bases d’une transformation ambitieuse.

Avec une note de 76,5/100, leur proposition s’est distinguée face à celle de la Safim, grâce à une meilleure réponse aux critères d’exploitation et de durabilité.

Création d’une centrale photovoltaïque

Le projet présenté par GL Events s’inscrit dans une logique de transition écologique, en phase avec les objectifs de la Ville de Marseille. Au cœur de ce plan, deux propositions majeures se démarquent.

D’abord, la création d’une centrale photovoltaïque en partenariat avec un exploitant spécialisé. Ce dispositif vise à réduire l’empreinte carbone du site tout en renforçant son autonomie énergétique.

Ensuite, le futur prestataire prévoit une végétalisation accrue et une perméabilisation des sols sur près de 20 000 m², bien au-delà des 5 000 m² initialement envisagés. Ces initiatives marquent une volonté de réintroduire des espaces verts significatifs au cœur du Parc Chanot, tout en répondant aux défis climatiques et urbains de Marseille.

Repenser le Parc Chanot en un lieu multifonctionnel

Au-delà de l’aspect technique, GL Events souhaite transformer le Parc Chanot en un véritable pôle multifonctionnel, ouvert à de nouvelles activités et davantage accessible au public.

La Foire internationale de Marseille, événement emblématique du site, restera un axe central. GL Events s’engage à renforcer sa promotion pour attirer un public plus large, localement et à l’international.

Parallèlement, le délégataire prévoit la création de nouveaux événements d’envergure nationale et internationale, afin de diversifier l’utilisation du site et d’accroître son attractivité économique.

Une meilleure ouverture au public est également au programme. GL Events entend réinventer l’expérience des Marseillais en proposant des espaces adaptés aux familles, aux sportifs et aux curieux, répondant ainsi aux attentes des habitants pour un usage plus inclusif du site.

Un investissement de 9,6 millions d’euros sur trois ans

Pour concrétiser cette vision, GL Events a prévu un investissement de 9,6 millions d’euros sur les trois ans de la phase transitoire. Cet effort financier vise notamment à moderniser les infrastructures existantes. Parmi les travaux prioritaires figurent : la mise hors d’eau des transformateurs et locaux techniques ; la réfection de la voirie, pour assurer un accès sécurisé et fluide ainsi que le remplacement de la dalle endommagée du Palais des événements.

Ces rénovations doivent garantir la continuité des activités événementielles tout en préparant le site à accueillir des projets plus ambitieux à l’avenir. Le contrat de délégation de service public, estimé à 60 millions d’euros (HT), inclut par ailleurs des redevances croissantes versées à la Ville de Marseille.

Si la délibération est adoptée, GL Events prendra les commandes dès janvier 2025. Cette phase transitoire, prévue pour trois ans, sera déterminante pour poser les bases d’un projet de transformation à long terme.

N.K.

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Ligue 1 – L’OM, l’âme et l’esprit pour aller loin

Au pressing contre Monaco, Neal Maupay s'impose à la pointe de l'attaque de l'OM. Photo Rudy Bourianne

Satisfait de la troisième victoire consécutive de ses joueurs dimanche à Saint-Etienne (0-2), l’entraîneur de l’OM Roberto De Zerbi regrettait, en conférence de presse après la rencontre, les « quatre ou cinq points » égarés au Vélodrome, qui placeraient son équipe « au même niveau que le PSG ».

Qu’avez-vous pensé de la prestation de votre équipe ce dimanche à Geoffroy-Guichard ?

On a très bien joué en première période, c’est dommage de n’avoir marqué qu’un seul but, je pense qu’on méritait d’en marquer plus. On aurait pu pousser un petit plus, mais globalement, tout m’a plu, tout était positif : la réaction sur les ballons perdus, l’agressivité des joueurs, la patience, la gestion du match.

« Maupay est un vraiment exemple tant sur qu’en dehors du terrain. En ce moment, il est fondamental »

Que pensez-vous de la prestation de Neal Maupay, qui reste sur quatre passes décisives en trois journées de L1 ?

Maupay est un vraiment exemple tant sur qu’en dehors du terrain, il a énormément de qualités, il a beaucoup d’agressivité dans son jeu. Il est différent d’Elye Wahi, qui est davantage un joueur de surface de réparation.

Il a moins de jambes que Wahi, il attaque moins la profondeur. Ils ont un âge et une maturité différents. Wahi est un joueur tout aussi important, mais il est vrai qu’en ce moment, Neal est fondamental pour notre équipe.

Comment jugez-vous la première période ?

C’est un des meilleurs matchs qu’on a joués. Maintenant, notre équipe s’améliore dans la connaissance du jeu, dans ce que j’attends d’eux. Mais au niveau du mental, il y a plus de générosité et d’altruisme encore. Je vois l’envie de s’entraider ; je ne dirais pas que ça manquait avant, mais au niveau de l’âme, de l’esprit, c’est un peu plus fort. C’est ce qui fait la différence avant même le jeu, parce que, en réalité, le jeu est une conséquence de cette solidarité et de cette ambition.

En termes de points, si on avait répété les mêmes performances à domicile qu’à l’extérieur, on aurait quatre ou cinq points de plus, on serait au même niveau qu’au Paris-SG. On a beaucoup gâché au Vélodrome, face à Reims, Angers… Surtout, on n’a pas joué, on n’était pas dedans, on était bloqués. Cela m’attriste et m’énerve. Mais on travaille sur cela, ne pensez pas qu’on est restés endormis.

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Marseille au cœur d’une révolution technologique pour les soins

Le Laboratoire d’informatique et systèmes (LIS) d’Aix-Marseille Université contribue à la création d’un modèle d’intelligence artificielle générative, destiné à alléger le quotidien des soignants et à améliorer les soins.

Une révolution discrète, mais essentielle, se joue dans les laboratoires marseillais. Le Laboratoire d’informatique et systèmes (LIS), rattaché à Aix-Marseille Université et au CNRS, s’est lancé dans une aventure scientifique d’envergure.

Il participe au projet PARTAGES, soutenu par le plan France 2030, qui vise à créer des outils numériques capables de transformer la pratique médicale et le quotidien des soignants.

Une IA qui comprend le langage médical

Créé pour explorer les frontières de l’informatique, le LIS est spécialisé dans des domaines comme l’intelligence artificielle, le traitement automatique des langues (TAL) et les systèmes complexes.

Le LIS contribue à développer un « modèle de langue » adapté aux besoins des hôpitaux et des médecins. En d’autres termes, il s’agit d’une intelligence artificielle capable de traiter et d’interpréter les termes techniques du monde médical.

Grâce à cette technologie, les soignants pourront, par exemple, gagner du temps en ayant des comptes-rendus de consultations automatiquement rédigés ou des documents médicaux résumés en quelques secondes.

Pourquoi c’est important ?

Aujourd’hui, les tâches administratives prennent une part importante du temps des soignants, au détriment de leur présence auprès des patients. Avec PARTAGES, l’objectif est de leur simplifier la vie. « Ces outils pourraient permettre aux soignants de se recentrer sur l’essentiel : le contact humain et les soins », explique un membre du projet.

Mais ce n’est pas tout : cette IA pourra aussi soutenir la recherche médicale, notamment en oncologie (l’étude et le traitement des cancers), et même aider à créer des contenus pédagogiques pour former les futurs médecins.

Innover et partager

Le LIS n’est pas seul dans cette aventure. Piloté par le Health Data Hub (*) et soutenu par le plan France 2030, le projet PARTAGES réunit 32 partenaires issus de secteurs variés. Il englobe des établissements de santé emblématiques comme l’AP-HP, des centres de recherche spécialisés, l’Institut Curie… ainsi que des start-ups deep tech telles que Mistral AI (spécialisée dans l’intelligence artificielle générative, développant des modèles open source pour diverses applications, dont le domaine médical).

Le nom du projet reflète son ambition : développer et partager des outils et modèles d’intelligence artificielle en open source. Cette philosophie d’ouverture vise à encourager l’innovation collective et à rendre ces technologies accessibles à tous, tout en renforçant la souveraineté numérique française.

À terme, le projet vise à concevoir une panoplie de solutions, incluant des systèmes de pseudonymisation des données, des outils d’aide à la recherche clinique et des applications éducatives pour les professionnels de santé.

En collaborant avec des acteurs locaux et nationaux, ce projet met en lumière le rôle de Marseille comme un pôle d’excellence technologique. Avec ces outils, la santé de demain pourrait être plus efficace, plus humaine et mieux connectée.


* Le Health Data Hub est une plateforme publique française qui centralise et partage les données de santé pour favoriser la recherche et l’innovation, tout en garantissant leur sécurité.

Les JOP 2030, un levier majeur pour transformer la mobilité

Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud en charge des Transports.

À l’horizon 2030, les Alpes françaises accueilleront les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver. Un événement qui dépasse le cadre sportif pour devenir un catalyseur de transformation, notamment en matière de transports. Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud en charge des Transports, détaille les ambitions.

En 2030, les Alpes françaises accueilleront les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver. Derrière l’événement sportif, un projet ambitieux se dessine : repenser et moderniser la mobilité sur ce territoire. « Il y a en réalité deux projets en un », résume Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud en charge des Transports.

Le premier, « c’est l’organisation des Jeux eux-mêmes. Pendant 28 jours, les Alpes françaises deviendront le centre mondial des sports d’hiver, un moment où la région Sud sera prête à accueillir des spectateurs et athlètes du monde entier. »

Mais au-delà de cet événement sportif, c’est un projet bien plus large qui s’enclenche : celui de repenser la mobilité et de doter la région d’infrastructures capables de transformer durablement la vie quotidienne des habitants.

Ce double enjeu représente une opportunité unique d’accélérer des initiatives déjà engagées par la Région Sud, sous l’impulsion de Renaud Muselier, notamment dans le cadre du contrat de plan État-Région (CPER).

Parmi les priorités identifiées dans le cadre du CPER figurent le contournement de Gap, ou la fluidification et la sécurisation d’itinéraires routiers et le développement de nouvelles connexions entre Gap, Grenoble et Briançon.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont une opportunité pour moderniser des axes incontournables comme les RD942 et RN94 qui permettent de relier Briançon depuis l’A51 ou Gap, réduire la vulnérabilité de certains itinéraires (comme la route départementale 1091 qui permet l’accès à Briançon depuis Grenoble via le col du Lautaret) ou encore développer une navette en site propre dans la vallée de la Guisane reliant Briançon à Monêtier-les-Bains.

Une nouvelle dynamique pour la mobilité alpine

Avec l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, la Région entend également sécuriser l’offre de transport ferroviaire de l’Etoile de Veynes, participant ainsi au désenclavement des territoires des Alpes.

Cet objectif passe par l’accélération de la régénération complète de l’infrastructure de ce nœud ferroviaire vieillissant, et dont une partie des opérations est déjà inscrite au protocole de préfiguration du volet mobilités du CPER 2021-2027 à hauteur de 151 M€.

Dans ce cadre, compte tenu des délais contraints imposant la livraison des travaux en 2029, la Région a d’ailleurs validé le financement d’études pour un montant de 20 millions, avançant ainsi la part de l’Etat.

Enfin, dans un contexte de Jeux durables, la Région souhaite améliorer le temps de parcours de la ligne des Alpes entre Marseille et Briançon et proposer ainsi une alternative fiable à l’usage individuel de la voiture. Un programme ambitieux avec dès 2030 a minima 2 trains rapides par jour en 3h40, contre 4h40 en moyenne actuellement, est à l’étude.

Pour coordonner ces efforts, la Région Sud s’appuiera sur le dispositif inédit a mis en place dans le cadre de la loi LOM [loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités (LOM) : 12 bassins de mobilité, couvrant l’ensemble de son territoire. “Ces bassins couvrent les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes. Partout, nous sommes en train de rédiger un contrat opérationnel de mobilité qui couvrira la période 2025-2028”, explique Jean-Pierre Serrus.

La Région s’engage aussi dans la décarbonation des modes de transport et la sécurisation des itinéraires routiers. Les routes stratégiques des Alpes, comme la rocade de Gap ou la traversée de la Roche-de-Rame (05), seront adaptées aux enjeux climatiques et aux besoins accrus de mobilité. « C’est une sorte de révolution avant l’heure pour qu’en 2030 nous ayons non seulement les Jeux, mais aussi l’héritage des Jeux. »

> Retrouvez notre entretien en vidéo avec Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud en charge des Transports.

Strategy for Impact, la nouvelle vie de Sabrina Agresti-Roubache

L’ancienne secrétaire d’État se lance dans le conseil et l’audiovisuel. Marianne révèle une reconversion qui intrigue, entre lobbying et voyage controversé au Qatar.

Reprendre la lumière après la politique ? Pas un problème pour Sabrina Agresti-Roubache, si l’on en croit Marianne. L’ancienne secrétaire d’État et éphémère cheffe d’orchestre du plan « Marseille en grand », se recycle dans le conseil avec un cabinet au doux nom de « Strategy for Impact ». Traduction ? Un carnet d’adresses affûté, des services sur mesure et une reconversion à la mode lobbying.

De l’autre, elle retrouve ses premières amours : la production audiovisuelle. Une trajectoire qui, à défaut d’être inédite, suscite curiosité et commentaires acerbes. Le carnet d’adresses de cette proche du couple Macron serait un atout clé dans sa nouvelle activité. La création de sa société coïncide avec un éloignement géographique et symbolique de Marseille, où son image s’est quelque peu écornée.

Mais le détail croustillant, selon Marianne, c’est ce voyage au Qatar fin octobre, officiellement en tant qu’invitée ministérielle. Problème : elle n’était déjà plus en poste. Ce déplacement, destiné à une délégation parlementaire, a laissé certains sénateurs perplexes. Off: « On se demandait à quel titre elle était là. »

Si son slogan est « Strategy for Impact », il reste à voir qui, d’elle ou de ses futurs clients, en tirera le plus profit.

N.K.

Jenny Valdan, reine du Hyrox à Marseille, s’impose en catégorie Pro

Jenny Valdan, entouré de ses enfants et de son conjoints, juste après sa victoire à l'Hyrox Marseille en catégorie 45-49 ans dames Pro. Photo B.G.

Venue de la course à pied, plutôt menue mais tonique, la Gardoise Jenny Valdan a remporté une nouvelle victoire en Hyrox, ce week-end à Marseille, chez les 45-49 ans. Sa première en catégorie Pro.

Il faut de tout pour faire un monde. Si les concurrents masculins de Hyrox ont tendance à se dévêtir facilement pour faire admirer leur musculature proéminente et luisante de sueur, la gente féminine fait preuve, elle, de plus de mesure.

Ces dames tirent la quintessence absolue de cette discipline en vogue actuellement : il s’agit d’une prolongation naturelle de la pratique de la course à pied et du crossfit, dans un format compétitif.

Ne cherchez pas plus loin les raisons du succès populaire de ce style de compétition, qui a embrasé le Parc Chanot durant deux jours. Et si vous y ajoutez une pincée de motivation, saupoudrée d’un mental gonflé à bloc, vous obtenez tous les ingrédients qui font de Jenny Valdan l’archétype de l’Hyrox woman.

Un an de pratique seulement

Mordue de running, cette dynamique quadragénaire venue de Villeneuve-lez-Avignon a remporté une nouvelle victoire dans la cité phocéenne, après Bordeaux en avril et Milan en octobre. « Alors que je ne pratique l’Hyrox que depuis un an », note Jenny Valdan, maman de trois enfants et membre de la box de crossfit des Angles.

Surtout, elle pratique régulièrement le trail (elle a remporté la Course des courses à Vénéjan, dans le Gard, il a deux mois) et le marathon, bouclant notamment celui du lac d’Annecy en 2023 en 3h19′. Le Mont-Ventoux tout proche est d’ailleurs son terrain de jeu favori pour des sorties sportives, entre amis ou en famille.

« Il faut surtout du cardio. Donc si on ne court pas… »

Ses qualités en course à pied se révèlent primordiales pour pratiquer l’Hyrox, puisqu’il faut courir huit segments d’un kilomètre entrecoupées de « stations d’entraînement fonctionnels », telles que le wal ball, le SkiErg ou les fentes marchées. « Le run constitue 60 à 70% de l’effort de la course, précise cette assistante de direction dans une entreprise de transport à Roquemaure. Il faut quand même de la force pour les ateliers, mais il faut surtout du cardio. Donc si on ne court pas… »

Et elle a très bien couru dans ce hall du Parc Chanot. Même si elle a été « gênée » par des concurrents moins rapides à cause de l’étroitesse des allées, Jenny Valdan a bouclé l’épreuve en 1h21’12 ». « Je suis très contente, j’ai mis une minute de moins que lors de mon temps à Nice » en juin dernier, lors des championnats du monde 2024, constate-t-elle.

Concert de Jul et Mondiaux à Chicago au programme

Autre statistique qui souligne sa très belle performance : sa dauphine, la Suissesse Bettina Poliak, a été reléguée à plus de trois minutes. De quoi classer la Gardoise à une jolie 34e place chez les dames Hyrox Pro. De bon augure en vue des Mondiaux 2025, qui se dérouleront à Chicago en juin prochain et pour lesquels elle est déjà qualifiée.

Sur le podium, son immense sourire disait bien tout son plaisir après ce premier succès en Pro. Elle avait chipé le t-shirt d’un de ses enfants, frappé d’un « C’est Marseille bébé » de circonstance, acheté lors d’un concert de SCH à Nîmes.

La petite famille a rentabilisé son week-end dans la cité phocéenne : ils avaient prévu de se rendre ce dimanche à la boutique éphémère de Jul aux Terrasses du Port. Et promis, ils reviendront le 24 mai prochain, cette fois pour le nouveau concert au Vélodrome de la nouvelle idole des jeunes.

Benoît GILLES

Alan Cao vainqueur à domicile en Pro doubles
Il ne devait initialement pas participer à cette toute première épreuve de Hyrox chez lui, à Marseille. Finalement, Alan Cao, champion du monde de la discipline catégorie 30-34 ans, a décalé son départ pour Melbourne, où il participera le week-end prochain à une épreuve en Pro doubles pour se qualifier aux Mondiaux 2025.
Sociétaire du Tennis Club Saint-Julien, Cao s’est donc fait plaisir samedi soir au Parc Chanot : associé à Quentin Nantois, il a raflé le succès en Pro doubles, en seulement 54’14 ». Idéal pour préparer l’importantissime échéance australienne.

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L’OM dompte le Chaudron et reprend sa place de dauphin (0-2)

© Olympique de Marseille.

Grâce à une prestation maîtrisée et un Rabiot décisif, l’Olympique de Marseille s’impose (0-2) face à l’AS Saint-Étienne dans un Chaudron refroidi. Une victoire qui permet aux Olympiens de reprendre la deuxième place du championnat, derrière un PSG en panne.

La dernière confrontation entre les Phocéens et les Stéphanois remonte au 3 avril 2022, avant la descente des Verts en Ligue 2. Ce jour-là, l’OM avait triomphé 4-2 dans le mythique Chaudron de Geoffroy-Guichard. Ce dimanche 8 décembre, ce classique du championnat français fait son grand retour.

Fidèle à ses habitudes, l’OM s’est présenté en 3-4-2-1 : Rulli dans les buts, une défense composée de Kondogbia, Balerdi et Murillo, et un milieu renforcé par Merlin, Rongier, Højbjerg et Henrique. En attaque, Greenwood et Rabiot ont épaulé Maupay en pointe.

Les Marseillais n’avaient qu’un seul objectif : décrocher la victoire. Profitant du faux pas du PSG, tenu en échec à Auxerre (0-0), et de la pression imposée par les Monégasques, vainqueurs face à Toulouse (2-0), les Olympiens ont répondu présents. Leur succès leur permet de revenir à cinq points des Parisiens et de reprendre la deuxième place du classement.

Rabiot débloque le match

Avec 3 victoires en 5 matchs, l’OM prend rapidement le contrôle face à l’ASSE, qui reste sur 3 défaites en 5 rencontres. Après une première occasion de Davitashvili, bien arrêtée par Rulli (3e), l’OM domine le premier quart d’heure de la rencontre, avec près de 85% de possession.

Greenwood s’illustre à la 9e minute avec un lob audacieux qui passe au-dessus, tandis que Merlin voit son tir dévié une minute plus tard. Mais c’est à la 17e que l’OM concrétise : un une-deux incisif initié par Rongier trouve Maupay, qui pique subtilement le ballon par-dessus les défenseurs. Rabiot contrôle de la poitrine et enchaîne avec une volée sublime du pied gauche, inscrivant son premier but sous le maillot marseillais. Une action de grande classe validée par la VAR, qui balaie tout doute sur un éventuel hors-jeu.

L’ASSE, peu inspirée, tente de réagir en contre, mais se heurte à une défense marseillaise bien en place. À la 28e, Rabiot se montre également précieux en annihilant une contre-attaque adverse. Greenwood, bien lancé par Merlin à la 31e, manque de doubler la mise, sa frappe étant captée par le gardien. Juste avant la pause, Murillo frôle le break sur un coup franc puissant qui passe juste au-dessus (44e).

Les Marseillais regagnent les vestiaires avec un avantage mérité, mais un score qui ne reflète pas totalement leur domination.

Greenwood scelle l’affaire depuis les onze mètres

De retour des vestiaires, les Stéphanois peinent toujours à exister offensivement. L’OM, solide et dominateur, contrôle le rythme et s’impose physiquement dans les duels. Rulli, vigilant, repousse un centre dangereux (57e), mais les Verts restent inoffensifs, incapables de réellement inquiéter la défense marseillaise.

Luis Henrique, intenable sur son aile, multiplie les débordements et crée des situations intéressantes, sans que ses coéquipiers parviennent à les concrétiser. Saint-Étienne, mal à l’aise sur coups de pied arrêtés, accumule les fautes pour contenir les assauts olympiens.

La pression marseillaise finit par payer à l’heure de jeu. Greenwood, après une percée tranchante, est déséquilibré dans la surface. L’arbitre accorde un penalty (63e), offrant à l’OM une occasion en or de prendre le large.

L’OM déroule jusqu’au bout

Le penalty tiré par Greenwood (65e) est initialement repoussé par le gardien stéphanois, auteur d’un arrêt malchanceux. Ce dernier ne parvient pas à écarter le ballon hors de danger. L’attaquant anglais, bien placé, récupère et conclut sans trembler. Ce deuxième but récompense la domination marseillaise et assomme une équipe stéphanoise dépassée.

Quelques ajustements suivent : Maupay, précieux mais discret, cède sa place à Cornelius, tandis que Rongier, averti et énergique au milieu, est remplacé par Wahi (69e). Malgré ces changements, l’OM reste maître du jeu et ne laisse que des miettes aux Stéphanois. Une frappe timide des Verts, captée sans effort par Rulli (73e), symbolise l’impuissance des locaux.

Dans une fin de rencontre marquée par une interruption due aux fumigènes, le suspense, lui, est inexistant. Même le temps additionnel étiré ne change rien : l’OM tient sa victoire avec sérieux et application.

Avec ce succès, les Olympiens confirment leur solidité à l’extérieur et réalisent une belle opération au classement. Grâce à cette prestation maîtrisée face à un adversaire en difficulté, ils reprennent leur place de dauphin du PSG au détriment de l’AS Monaco. De quoi réchauffer les cœurs des supporters marseillais !

Joseph POITEVIN


Ligue 1 – L’OM doit encore se rapprocher de la vérité

Après le succès renversant contre Monaco (2-1) dimanche dernier, Valentin Rongier, les joueurs et le staff de l'OM ont communié, sourire aux lèvres, avec un stade Vélodrome conquis. Photo Rudy Bourianne

Proche du jeu souhaité par De Zerbi contre Monaco (2-1), l’OM voudra confirmer ces deux succès consécutifs, ce dimanche soir, en déplacement à Saint-Etienne (20h45).

Depuis le début de la saison, les promus ne réussissent pas à l’OM. Accrochés par Angers début octobre (1-1), les Olympiens ont sombré contre Auxerre en novembre (1-3), à chaque fois au Vélodrome.

Un mois plus tard, le tableau a bien changé et c’est en position de troisième que les coéquipiers de Leonardi Balerdi s’apprêtent à retrouver Saint-Etienne, de retour dans l’élite après deux saisons au purgatoire. Le défenseur argentin ne figurait même pas dans le groupe olympien lors du dernier affrontement avec les Verts, en avril 2022 ; au contraire de Rongier, Harit (titulaires ce jour-là) et Luis Henrique. Jorge Sampaoli était, lui, sur le banc, pour un succès 4-2.

Retour dans le Chaudron, sans supporters olympiens

Présent seulement depuis cet été, son successeur Roberto De Zerbi semble avoir feuilleté les livres d’histoire, pour se plonger au cœur de cette rivalité historique du championnat de France, dont ce sera la 122e confrontation. L’entraîneur italien dit savoir à quoi s’attendre ce soir, pour ce choc de clôture de la 14e journée de Ligue, même si les supporters de l’OM seront sans doute privés de déplacement dans la Loire pour raisons sécuritaires, par un arrêté préfectoral, confirmé ce vendredi par le tribunal administratif de Lyon.

« Je connais bien l’importance de ce match, la chaleur de ce stade de Geoffroy-Guichard, a confirmé « RDZ » ce vendredi en conférence de presse. Je sais toutes les difficultés qu’implique ce match. On en parle depuis mercredi. On doit être cohérents ; il faut faire un nouveau gros match à l’extérieur pour donner de la continuité. C’est pour cela qu’on pousse encore plus fort (à l’entraînement) que ce qu’on fait depuis le début. »

Alors que l’infirmerie se vide peu à peu (retour de Harit et de Cornelius), Roberto De Zerbi a adapté le rythme de la semaine aux états de forme des uns et des autres. Greenwood, auteur du penalty libérateur contre Monaco (2-1), a été l’un des seuls titulaires à s’entraîner normalement. Tous les autres joueurs du champ ont pu souffler. Notamment l’autre buteur, Luis Henrique, qui « joue à un poste où il consomme beaucoup d’énergie » selon le coach, ou encore Valentin Rongier, qui a pris « un petit coup de froid jeudi ».

« On arrive à faire du jeu quand il y a le bon caractère, quand on met la bonne personnalité et l’ambition qu’il faut »

Sera-t-il du voyage dans le Chaudron, d’autant qu’un épisode neigeux est redouté ce week-end ? Des conditions qui rappellent les ASSE – OM de 2005 (la mythique passe dans le vide de Nakata) et de 2022, reporté au lendemain à cause de la neige.

Même si on a coutume de dire qu’on ne change pas une équipe qui gagne, De Zerbi reconduira-t-il le même onze titulaire pour la troisième fois d’affilée ? Rien n’est moins sûr. Ulisses Garcia, pourtant excellent dimanche dernier, est plus que jamais en balance avec Quentin Merlin, l’habituel gardien du poste de défenseur gauche, en qui De Zerbi voit un futur « très grand joueur s’il progresse encore défensivement ».

Réussir la passe de trois pour revenir à cinq points du PSG

« J’espère qu’on a appris de nos erreurs, a confié le latéral suisse ce vendredi. De ce que j’ai ressenti dans la semaine, je pense qu’on est très, très concentrés. On sait ce qui est en jeu, donc on veut vraiment tout donner et ne pas faire les mêmes erreurs qu’on a pu faire contre Strasbourg. »

Après deux victoires (Nice et Lyon), l’OM s’était planté face aux Alsaciens fin septembre (0-1). La situation est similaire aujourd’hui : il faut confirmer les probants succès acquis à Lens (3-1) et face à l’ASM, pour réussir la passe de trois. « La prestation contre Monaco commence à se rapprocher de ce que j’ai en tête, de ce que je veux faire, remarque Roberto De Zerbi qui s’en sert de référence, tout comme la première période face à Reims. On arrive à faire du jeu quand il y a le bon caractère, quand on met la bonne personnalité et l’ambition qu’il faut. »

Un état d’esprit martelé et infusé par le mister italien, comme le confirme Ulisses Garcia : « C’est à nous d’avoir le courage de pouvoir jouer comme le coach le demande, à l’extérieur et à la maison ».

Meilleure équipe en déplacement en Ligue 1 (6 victoires, 1 seule défaite), l’OM (2e, 26 points) se rapproche un peu plus de la vérité. L’emporter dans le Chaudron lui permettrait de grignoter un peu de son retard sur le PSG (1er, 34 points), encore tenu en échec vendredi (0-0), alors que Monaco a repris trois points d’avance et ça se bouscule derrière au classement. Un aspect comptable non négligeable.

B.G.

AS Saint-Etienne (15e) – OM (3e)
14e journée de Ligue 1. Dimanche 8 décembre. A 20h45, stade Geoffroy-Guichard.
Arbitre : Jérôme Brisard.
En direct sur DAZN.

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Escrime – Au sabre, un Patrice peut en cacher un autre

Le 31 juillet dernier, les frères Patrice, Sébastien et Jean-Philippe, décrochaient ensemble la médaille de bronze par équipe au sabre aux JO de Paris 2024. Photo FIE / Augusto Bizzi

Les frères marseillais Jean-Philippe et Sébastien Patrice sont montés ce samedi sur le podium de la coupe du monde de sabre à Orléans. L’aîné l’a emporté, après avoir battu son cadet en demi-finale. Sébastien s’empare du bronze, comme en 2023.

Numéro 5 mondial et tête de série numéro 2, Sébastien Patrice faisait figure de favori ce samedi à Orléans. Le minot d’Éoures (24 ans) avait d’ailleurs clamé ses ambitions : il s’alignait sur ce deuxième rendez-vous international de la saison avec l’objectif de « gagner », un mois après son succès à Oran (Algérie).

Mais en escrime, et encore plus en sabre, un Patrice peut en cacher un autre : c’est finalement l’aîné Jean-Philippe (27 ans) qui a triomphé dans un Zénith comble, tout heureux de célébrer le retour des médaillés olympiques sur le sol français en compétition.

Bronzés cet été sur la piste du Grand Palais en équipe, les frères marseillais se sont tombés dans les bras, extatiques, une fois la victoire finale acquise par « Jipé ».

« Nos liens fraternels sont une arme que personne n’a »

« Nos liens fraternels sont une arme que personne n’a, nous avait-il confié début juillet, lors d’un stage avant les JO, à Aix-en-Provence. Notre relation est fusionnelle. Des gens ont essayé de nous éloigner l’un de l’autre. Ça n’a fait que nous renforcer. » 

Marié dans la foulée des Jeux à la fleurettiste Erica Cipressa (médaillée de bronze à Tokyo 2021), Jean-Philippe Patrice décroche là le premier succès de sa carrière en coupe du monde, qui plus est sur le podium olympique de Paris 2024, récupéré pour l’occasion par les organisateurs.

Sébastien félicite son frère aîné Jean-Philippe après sa victoire en finale de la coupe du monde de sabre à Orléans. Photo FIE / BizziTeam / Eva Pavia

Trois à la suite pour les Patrice en coupe du monde

Cela fait donc un trois à la suite familial à ce niveau, puisque Sébastien s’était imposé à Madrid en mai puis à Oran, le mois dernier.

Samedi, les deux se sont affrontés en demi-finale, pour un duel fratricide. Et comme lors du championnat d’Europe 2024 à Bâle (Suisse), c’est donc l’aîné qui l’a emporté (15-12), retournant une situation mal embarquée (6-9). Il en a fait de même en finale, renversant l’Américain Colin Heathcock (3-7, 15-14). Classé à la 26e place mondiale avant Orléans, Jean-Philippe Patrice va effectuer un sacré bond en avant. « C’est de la folie ! On écrit encore l’histoire », nous a-t-il écrit.

Sébastien, lui, termine sur la troisième marche, comme l’an passé. De quoi consolider sa place tout en haut de l’élite mondiale.

Benoît GILLES

Bosse, un champion du monde au Hyrox de Marseille

Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde 2017 du 800m, a disputé son premier Hyrox (en double) ce samedi à Marseille. Photo Benoît Gilles

Champion du monde du 800 m en 2017, Pierre-Ambroise Bosse a disputé ce samedi une compétition de Hyrox, la première du genre à Marseille. Le Méridional y était.

Davantage habitué à accueillir des salons, des expositions ou encore le coin cuisine et salle de bain lors de la Foire de Marseille, le Palais phocéen du Parc Chanot baigne ce week-end dans une ambiance totalement à l’opposé.

Sous cet immense hall surchauffé, un joyeux bazar règne, dans un vacarme assourdissant. Musique à fond, ça court dans tous les sens, mains libres, avec un sac de 20 kg sur les épaules ou avec des kettlebells de 24 kg à bout de bras. Bienvenue à une compétition de Hyrox !

Véritable phénomène sportif qui démocratise et supplante peu à peu le crossfit, ce sport mêlant sport et endurance fait escale pour la première fois à Marseille ce week-end.

Et au beau milieu de ce capharnaüm où pas le moindre mètre carré n’est pas utilisé ou occupé, se trouvait Pierre-Ambroise Bosse. Petite casquette noire siglée Paris 2024, fine moustache qui fait sa marque désormais, l’ancien athlète tricolore (32 ans) se baladait torse nu au milieu de la foule. Comme la grande majorité des hommes. « J’adore l’ambiance, j’adore l’effort », nous a-t-il confié.

« Ça regroupe parfaitement ce que j’aime : la course à pied, sculptée par des exercices de force »

Sacré champion du monde du 800m à Londres et sacré athlète français de l’année 2017, « PAB » disputait son premier Hyrox « entièrement ». Le mois dernier, à Paris, il avait effectué cette épreuve en relais, sur un mode caritatif (pour soutenir l’association Entourage), en compagnie de Vaimalama Chaves, miss France 2019, et Aurelien Tesson, candidat de Koh Lanta 2021.

Et il a visiblement kiffé ! « L’entraînement est quelque chose que j’aimais beaucoup quand j’étais athlète, explique Bosse, officiellement retiré des tartans depuis décembre 2023 et actuellement suspendu douze mois par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour trois no shows. Il y avait la compétition, ça reste incomparable mais l’entraînement c’est là où on pouvait vraiment voir les hommes. Alors l’Hyrox regroupe parfaitement ce que j’aime : la course à pied, sculptée par des exercices de force. »

En double avec l’un de ses « grands potes » Sylvain Beaudot, Pierre-Ambroise Bosse a bouclé l’effort en 1h05’57’’ (141e du classement général des doubles hommes non professionnels). Bien aidé par son passé en athlétisme, un avantage indéniable pour le Hyrox : « Oui, c’est de l’aérobie de toute façon ».

Le sled push, une des huit stations à effecteur lors d’un Hyrox. Photo B.G.

« Moi je suis le coureur et lui la marmule »

Plus frêle que la plupart des participants, « PAB » et son binôme s’étaient bien répartis les rôles, de façon « complémentaire » : « Moi je suis le coureur et lui la marmule. Je récupérai des efforts physiques pendant la course (un kilomètre à effectuer à huit reprises), mais j’ai pris cher sur certaines stations, notamment le sled pull. Sylvain n’utilisait que ses bras (pour tirer le traineau lesté de 103 kg) alors que j’avais du mal avec mon corps à déplacer le truc. Il y a une énorme différence de force entre nous deux, par contre mon cœur montait à 180 (pulsations par minute) et au bout du premier tour de course, il redescendait tranquille ».

Anonyme au beau milieu de ce foutoir mettant en avant la force physique, Pierre-Ambroise Bosse est reparti en sifflotant : « C’était un effort plutôt sympa aujourd’hui pour moi ».

D’autres continuaient à enchaîner les tours de course à pied, les minutes de rameur ou de SkiErg. Jusqu’au bout de la soirée. Et ça recommence ce dimanche.

Benoît GILLES