Yann Rocherieux, ici en 2020, après son élection parmi les sept vice-présidents de World Sailing.
Instagram Yann Rocherieux
Quatre mois après la démission de Jean-Bernard Constant et de son bureau au lendemain des Jeux olympiques, le pôle France de voile de Marseille a un nouveau président : Yann Rocherieux, 41 ans, dixième aux Jeux de Pékin et ancien vice-président de World Sailing.
L’annonce s’était limitée aux initiés et aux proches de la marina. Et elle avait surpris tout le monde, à l’exception des concernés. Le 9 août dernier, soit littéralement au lendemain de la fin des épreuves olympiques de voile à Marseille, Jean-Bernard Constant et tout son bureau ont démissionné du comité de direction pôle France.
« Je l’avais annoncé dès le mois de juillet 2023, au moment du test event. Mais la Fédération française n’y avait pas cru », rembobine Jean-Bernard Constant, qui dit avoir « fait le tour » de la question, après trente ans passés dans la structure, d’abord en tant que secrétaire général puis deux décennies en tant que président.
Constant n’a « aucun regret »
Porteur de la flamme olympique le 9 mai dernier, il avoue sa « fierté » d’avoir « réussi à obtenir les JO » dans sa ville, en y « associant la refondation complète » des installations, pour hisser la marina de Marseille « parmi les plus belles du monde ».
« Les Jeux olympiques se sont très bien passés, pas pour la France (seulement deux médailles sur dix séries, aucune en or) mais les délégations étrangères étaient très contentes, résume Jean-Bernard Constant, comme un bilan. Je n’ai aucun regret. Je n’avais plus la force de repartir jusqu’en 2028, c’est trop loin. »
Le départ soudain des membres du bureau directeur du pôle France de voile a pris de court beaucoup de monde. Nombreux sont ceux à regretter l’impossibilité d’assurer une transition et une passation de pouvoir en douceur…
En binôme avec Emmanuel Dyen, Yann Rocherieux a disputé les JO de Pékin en 2008 sur 470 (10e).
Photo archives Gilles Martin Raget / FF Voile
Dénechau a assuré l’intérim, jusqu’à sa réélection à la Fédération française
De par ses statuts, le pôle France a donc été dirigé, le temps d’un intérim, par le président de la Fédération française de voile, Jean-Luc Dénechau, qui est un membre permanent de droit du bureau.
Âgé de 41 ans et originaire de Haute-Savoie, cet ancien spécialiste du 470 a fait partie de l’équipe de France de voile olympique entre 2002 et 2016. Avec deux principaux faits d’armes à son actif : une 10e place aux JO de Pékin en 2008 (en binôme avec Emmanuel Dyen) et un titre européen.
Rocherieux, un ancien Olympien et vice-président de World Sailing
Diplômé de l’INSA Lyon, ingénieur en matériaux, le jeune quadragénaire fut président de la commission des athlètes de World Sailing, parle couramment anglais et est membre du pôle France de voile depuis de nombreuses années. Autant d’atouts et de qualités qui permettront d’insuffler une nouvelle dynamique à la structure.
Cottin : « Plus de temps pour se consacrer à nos petits Sudistes«
Sur le terrain et en coulisses, ça s’active déjà depuis la rentrée. Un nouveau cycle de préparation olympique a démarré pour de nombreux athlètes dont Jean-Baptiste Bernaz et Jérémie Mion. Cadre technique de la Fédération française, Pascal Chaullet quitte son poste de directeur du pôle et renoue avec des missions d’entraînement.
Il a été remplacé depuis le 1er novembre par Lionel Cottin, qui briguait le poste depuis quatre ans. Chargé des relations avec le comité d’organisation des JO de Paris 2024, ce dernier dévoile l’évolution qu’il souhaite désormais donner au pôle France : « Dans la préparation des Jeux à Marseille, on était très axé sur le haut de la pyramide ; en 2028 les JO seront à Los Angeles, donc on aura plus de temps pour se consacrer à nos petits Sudistes. Je suis ravi de cela. Il y aura ici à la marina un rapprochement entre les jeunes publics, les clubs de performance et le pôle Espoir, un fonctionnement beaucoup plus transversal avec le pôle France ».
Après quatre ans de rénovation, l’église des Réformés retrouve son éclat. Ce vendredi 20 décembre, une inauguration et un concert exceptionnel célèbreront la renaissance de ce joyau marseillais.
Depuis près de 140 ans, l’église des Réformés domine fièrement le haut de la Canebière. Mais ce monument emblématique de Marseille, classé monument historique en 2015, avait perdu de son éclat.
Fissures, infiltrations, pollution : le temps avait marqué ce chef-d’œuvre néo-gothique, ternissant sa splendeur. Aujourd’hui, après quatre ans de travaux titanesques, financés à hauteur de 18 millions d’euros, ce symbole du patrimoine marseillais s’apprête à être inauguré et à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire.
Un chantier monumental
Lancé en 2019, ce projet de restauration a mobilisé des moyens d’une ampleur inédite. Avec une contribution de 11,7 millions d’euros du Département des Bouches-du-Rhône, accompagnée d’un financement de la Ville de Marseille (6,9 millions d’euros) et de l’État (240 000 euros), chaque pierre a été minutieusement remise en état. Des échafaudages innovants ont permis aux artisans de travailler à 70 mètres de hauteur pour restaurer les flèches et les gargouilles, ces sentinelles silencieuses qui veillent sur la ville.
Les travaux ont également porté sur la nef centrale et ses six travées, magnifiquement ornées de voûtes d’ogives, ainsi que sur la toiture, le chœur, et les façades Nord et Sud. Mais l’un des défis majeurs du chantier a été le nettoyage et la restauration des 1 270 m² de vitraux, constituant la plus grande collection du sud-est de la France. Ces chefs-d’œuvre, désormais éclatants, illuminent l’intérieur d’une lumière multicolore, rappelant la majesté originelle de l’édifice.
Une renaissance pour les générations futures
Au-delà de l’aspect esthétique, la structure même de l’église a été consolidée. « C’est tout le bâtiment qui a été repensé pour garantir sa sécurité et sa pérennité », souligne Martine Vassal, présidente du Département, qui se dit « fière d’avoir contribué à la renaissance de ce joyau très cher aux Marseillais ».
Cette restauration dépasse la simple remise en état. Elle s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine cultuel, un effort que le Département mène avec constance. Depuis 2015, plus de 17 millions d’euros ont été consacrés à la rénovation d’une vingtaine d’églises à Marseille, dont Sainte-Marthe et Saint-Michel, et de nombreuses autres à travers les Bouches-du-Rhône.
Un temps inaugural pour un monument réenchanté
Ce vendredi 20 décembre 2024, l’église des Réformés sera inaugurée en grande pompe. Martine Vassal, Benoît Payan, maire de Marseille, et Jean-Marc Aveline, archevêque de la ville, accueilleront le public à partir de 19 heures pour une cérémonie d’ouverture. La soirée se poursuivra avec un concert exceptionnel du Chœur Philharmonique de Marseille, qui interprétera Le Messie de Haendel, offrant ainsi une touche de grandeur à ce moment historique.
Avec ses flèches élancées, ses portails sculptés et ses vitraux éclatants, l’église des Réformés est plus qu’un édifice religieux : elle est le témoin d’un patrimoine vivant, porteur de mémoire et d’identité. Cette restauration, fruit d’une mobilisation collective, redonne à Marseille l’un de ses trésors. L’église Saint-Vincent-de-Paul reprend sa place, prête à inspirer émerveillement et fierté aux générations futures.
Rendez-vous le 20 décembre pour célébrer ensemble la renaissance de ce joyau architectural. Lieu : Église Saint-Vincent-de-Paul – Les Réformés – 2, cours Franklin-Roosevelt, Marseille 1er. 19h30 : Concert du Chœur Philharmonique de Marseille interprétant Le Messie de Haendel. Entrée libre : Dans la limite des places disponibles.
Les travaux du futur parking relais de la Boiseraie ont débuté début novembre. Avec une capacité de 336 places et une construction sur un bassin de rétention, ce projet vise à désengorger l’est de Marseille.
Depuis le 4 novembre, les pelleteuses ont investi le chantier du futur parking relais de la Boiseraie. Ce bâtiment de trois étages, long de 185 mètres et haut de 14 mètres, offrira 336 places pour les véhicules légers, 42 pour les motos et 40 pour les vélos.
Conçu pour favoriser l’intermodalité, ce parking permettra aux usagers de laisser leur véhicule avant de poursuivre leur trajet en transport en commun ou à vélo.
L’objectif de ce nouvel ouvrage est « de réduire le trafic automobile et la pollution environnementale dans le centre de Marseille, en favorisant l’usage des transports collectifs et des mobilités douces », a insisté Henri Pons, vice-président de la Métropole délégué aux Transports, à l’occasion de la pose de la première pierre sur le site, jeudi 19 décembre.
Réduire le trafic automobile et la pollution environnementale
Prévu pour une livraison en 2026, le futur parking relais de la Boiseraie, situé au 6 Traverse de la Parette, bénéficiera d’une position stratégique à proximité immédiate de la station Boiseraie de la ligne 1 du tramway (Noailles – Les Caillols). Ce projet s’inscrit dans le cadre des pôles d’échanges multimodaux (PEM), qui visent à faciliter les déplacements intermodaux.
Ces parkings relais sont idéalement implantés près des grands axes routiers et des lignes de transport collectif, comme le tramway, le métro ou encore les bus à haut niveau de service (BHNS). Marseille compte actuellement cinq PEM opérationnels, dont le plus récent, celui de la Fourragère, contribue à une capacité totale d’environ 10 000 places de stationnement réparties sur le territoire.
Un parking stratégique pour répondre à une double demande
Malgré l’absence d’étude de fréquentation préalable, le projet du parking relais de la Boiseraie s’appuie sur les observations faites avec le PEM de la Fourragère. Initialement conçu pour les usagers venant de l’extérieur de Marseille, ce dernier a rapidement été saturé par les habitants des 11ᵉ et 12ᵉ arrondissements.
Une situation similaire est anticipée pour la Boiseraie, qui devrait répondre à une double demande : celle des usagers locaux et des automobilistes en provenance de la vallée de l’Huveaune et d’Aubagne. « Grâce à son emplacement stratégique, à proximité immédiate de l’échangeur des Faïanciers sur la rocade L2, ce parking devrait faciliter le report modal de la voiture vers la ligne 1 du tramway », explique Christophe Soullier, directeur du pôle infrastructure de la Métropole Aix-Marseille.
Un projet d’ingénierie sur un bassin de rétention
L’appel d’offres lancé par la Métropole en 2024 a été remporté par Eiffage, qui a pour mission de construire l’infrastructure et d’aménager une nouvelle voie de circulation reliant l’avenue Pierre Chevalier et le chemin de la Parette.
Le parking relais se distingue par sa construction sur un bassin de rétention d’eau d’une capacité de stockage d’environ 25 000 m³, conçu pour protéger le secteur des inondations. Pour surmonter cette contrainte, « le bâtiment sera érigé sur pilotis, une solution technique complexe qui évite l’utilisation de fondations traditionnelles », poursuit Christophe Soullier.
Le coût total de l’opération est estimé à 12 millions d’euros, financé conjointement par l’État et les collectivités territoriales (Métropole, Département et Région). Ce projet reflète une ambition claire : offrir une infrastructure moderne et adaptée aux enjeux de mobilité tout en répondant aux défis environnementaux du territoire.
Rania Gabel
Modélisation du projet de parking relais de la Boiseraie à Marseille. Crédit photo – Métropole Aix-Marseille
La Métropole Aix-Marseille-Provence lance un appel à projets pour tester la livraison d’échantillons médicaux par drone entre les hôpitaux d’Aix et Pertuis. Un projet pilote qui pourrait ouvrir la voie à un réseau aérien de mobilité interhospitalière dans la région.
Face à une croissance démographique et économique fulgurante, les grandes métropoles, Aix-Marseille en tête, cherchent des solutions pour désengorger leurs routes et réduire les émissions polluantes. L’Innovative air mobility (IAM), qui mise sur l’aérien pour fluidifier le transport, semble avoir trouvé un premier cas d’usage convaincant : la logistique médicale.
La crise du Covid-19 l’a rappelé avec brutalité : l’équité territoriale en matière de santé est une priorité absolue. Dans les zones enclavées, montagneuses ou insulaires, les livraisons médicales (échantillons biologiques, dispositifs, médicaments) sont souvent freinées par des infrastructures inadaptées ou saturées. Les hôpitaux, en première ligne, exigent fiabilité et rapidité pour offrir aux patients un service à la hauteur des besoins, particulièrement en cas d’urgence.
Huit courses par jour en semaine, cinq le week-end
Soutenu par l’Agence régionale de santé (ARS) et les territoires de la région Sud, le projet Medical Delivery 13 ouvre la voie à une expérimentation de livraison interhospitalière par drone, avec l’objectif de continuer à évaluer des solutions, identifier des freins et adapter les organisations.
Pour ce premier volet, Aix-Marseille-Provence est aux manettes. Avec son statut de territoire d’innovation (labellisé ICapital par l’UE) et d’industrie de pointe, l’intercommunalité ambitionne de déployer ces nouvelles technologies pour répondre à des besoins concrets, dans des zones à faible densité de population.
L’expérimentation, planifiée sur trois ans, vise à tester la robustesse et la viabilité de ces vols courts par drones. Le tronçon Aix-Pertuis (19 km) servira de ligne pilote. Une logistique millimétrée : huit courses programmées par jour en semaine, cinq le week-end, le tout sous l’œil vigilant de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Quelles caractéristiques ?
Le défi est de taille avant la généralisation des drones dans le transport des échantillons médicaux. Ces appareils devront répondre à trois exigences essentielles. Tout d’abord, la performance : ils devront être suffisamment robustes pour résister aux conditions météorologiques variées et garantir un taux de disponibilité d’au moins 90 %.
La sécurité sera aussi primordiale : chaque vol devra permettre le transport scellé de 15 à 20 échantillons, en conformité avec la norme UN3373, qui régit les produits médicaux.
Et enfin, l’acceptabilité des drones sera un point majeur, avec un impact sonore minimal, un bilan carbone maîtrisé et une intégration fluide dans les chaînes logistiques hospitalières existantes. L’impact environnemental et sociétal sera évalué en parallèle, avec des recommandations pour affiner la solution.
Le projet Medical Delivery 13 s’annonce comme une première pierre dans l’édifice de la logistique aérienne régionale. Une initiative qui pourrait, à terme, dessiner un réseau de mobilité interhospitalière dans toute la région, avec des trajets optimisés et sécurisés.
Les démonstrations sont attendues pour juillet 2025. En attendant, l’appel à candidatures est lancé : les pionniers de demain ont jusqu’au 10 janvier 2025 pour se positionner, via la plateforme d’innovation de la Métropole.
Aubagne fête Noël - Crédit photo : ville d'Aubagne
Aubagne célèbre Noël en grande pompe ce week-end avec une parade spectaculaire, un feu d’artifice et une multitude d’animations pour illuminer le centre-ville et émerveiller les familles.
Aubagne fêtera Noël ce week-end avec une programmation riche, dont le point d’orgue sera la parade de Noël, qui aura lieu dimanche 22 décembre, à partir de 17h30. Ce défilé exceptionnel comprend sept tableaux mettant en scène plus de 50 artistes, dont des musiciens et des danseurs.
Parmi les thèmes proposés, on retrouvera Fantastic Sugar, Noël Blanc, Tacot Volant, ainsi que des tableaux inspirés de l’univers de Marcel Pagnol, créés spécialement pour l’occasion. La parade débutera sur l’avenue Antide Boyer, traversera le cours Foch et se terminera sur l’Esplanade De Gaulle.
Un feu d’artifice au stade de Lattre
Un feu d’artifice, tiré à partir de 19h le même jour au stade de Lattre, marquera également un temps fort de ce week-end. Un spectacle pyrotechnique, attendu chaque année par les habitants, qui illuminera le ciel d’Aubagne pour le plaisir des grands et des petits.
Tout au long des vacances scolaires, la ville d’Aubagne propose également des animations musicales. Chaque jour, de 10h à 12h et de 14h à 19h, des groupes de musique se produiront dans les rues du centre-ville, jouant des chants de Noël.
Pour les familles, plusieurs spectacles seront programmés. Le lundi 23 décembre, l’Espace des Libertés accueillera par exemple le spectacle Miss Wonka, proposé par l’Office de tourisme, avec deux représentations à 14h et 16h30.
Vendredi dernier, Rob Turner III, auteur de 31 points, a fait plier Antoine Eïto (à terre) et Antibes.
Photo B.G.
Forts de leur succès acquis vendredi dernier face à Antibes, les Fosséens vont se présenter ce vendredi au Palais des Sports de Toulon avec l’envie de confirmer, alors que Brandon Young va enfin disputer son premier match sous ses nouvelles couleurs.
Le vent commence à tourner pour Fos Provence Basket. Après avoir fait face à une hécatombe de blessures et traversé une série de sept revers en huit matchs, les Provençaux ont relevé la tête vendredi dernier dans leur premier derby face à Antibes en l’emportant sur le fil, 83 à 82.
Le retour de blessure de Junior Etou a notamment fait le plus grand bien. Au delà de ses stats (16 points, 6 rebonds), l’intérieur de 32 ans a affiché une énergie et une détermination qui ont rejailli sur le reste de l’équipe. « C’est ce que le coach me demande de faire, de donner tout ce que j’ai », avait-il glissé à la fin de la rencontre.
Avec Brandon Young, et peut-être Mamadou « Petit » Niang
Pour ce nouveau derby, en déplacement cette fois, face au HTV ce vendredi 20 décembre, les BYers vont également pouvoir bénéficier d’un nouveau renfort, Brandon Young ayant enfin été qualifié avec deux semaines de retard. International bulgare, le meneur qui arrive de D2 turque va offrir la possibilité à Rémi Giuitta de faire souffler davantage Lucas Bourhis et Rob Turner III, très sollicités ces dernières semaines.
« C’est un joueur qui va permettre d’étoffer un peu l’effectif, amener une vraie rotation supplémentaire de qualité dans le roster. Vu la demande de débauche d’énergie que nous impose cette division, et encore plus face à Hyères-Toulon, ce ne sera pas du luxe de pouvoir compter sur soldat de plus. C’est un joueur très complet, qui a plein de qualités », a souligné l’entraîneur fosséen.
La cerise sur le gâteau serait de pouvoir également récupérer Mamadou « Petit » Niang, qui souffrait de douleurs dorsales ces dernières semaines. Un dernier test sera effectué avant le match pour évaluer son état de forme et sa capacité à aider ses coéquipiers sur le terrain.
Ce renfort supplémentaire ne serait pas de trop au regard du défi qui se présente pour les coéquipiers de Vincent Vent, notamment pour contenir l’imposant pivot du HTV Hamady Ndiaye (2,13m).
Tous les ingrédients pour un bon derby
Promus en Pro B cette saison, les Varois ont déjà réussi de joli coups et affichent le même bilan que Fos-sur-Mer après seize journées (6 victoires, 10 défaites). De quoi pimenter un peu plus ce derby qui devrait d’abord se jouer en défense au regard du profil des deux équipes.
« C’est un nouveau derby qui se présente. J’espère qu’on va pouvoir confirmer après notre victoire face à Antibes avec une nouvelle victoire. On sait à quoi s’attendre avec le HTV de Jean-Louis Borg. On sait que c’est une équipe qui affiche toujours beaucoup d’intensité, d’agressivité défensive et de combativité. Il faudra bien entendu être prêt à répondre au défi physique qu’ils vont nous imposer, et ce n’est qu’à ce prix là qu’on pourra espérer quoi que ce soit. C’est l’une des meilleures défenses de la division en face, donc ça va d’abord démarrer par de l’investissement, de la combativité avant tout », a averti Rémi Giuitta.
Après ce nouveau derby, les BYers termineront l’année 2024 par la réception de Caen au Palais des sports de Marseille, le 27 décembre.
Romain DAVESNE
Hyères-Toulon – Fos-sur-Mer 17e journée de Pro B. Palais des sports de Toulon, ce vendredi à 20h30 (à suivre en direct sur LNBTV)
À 24 ans, le skieur de Serre-Chevalier continue de régner sur le circuit mondial : alors que les coefficients de temps ont été modifiés, Arthur Bauchet a enregistré ce jeudi 19 décembre une cinquième victoire en six coupes du monde.
Certes, le pensionnaire du Ski Club de Briançon a laissé échapper la manche initiale à Steinach (Autriche). Le 11 décembre, le jeune homme de 24 ans n’était même pas monté sur le podium du Super G (4e). De là à y voir un lien de cause à effet… « Ils (les instances dirigeantes) ne voulait plus que je gagne, c’est réussi… », nous avait-il confié ce jour-là, à chaud, entre dépit et impuissance.
Remonté comme un coucou
Mais c’était mal connaître le triple champion paralympique de Pékin 2022 et décuple champion du monde, toutes disciplines confondues. Motivé comme jamais, remonté comme un coucou, Arthur Bauchet a, depuis lors, remporté toutes les courses du circuit : un combiné le 12 et un autre Super G le 13 décembre, toujours dans la station autrichienne.
🇫🇷 Doublé tricolore sur le Géant de Courchevel 🤩
🥇 Arthur Bauchet 🥈 Jules Segers
Déjà la 5e victoire de la saison pour Arthur Bauchet 🔥
Il a fait le doublé à Tignes (Savoie) en super G et en slalom le 16 et 17 décembre. Et le Haut-Alpin, classé en LW3 du fait de sa paraparésie spastique, n’a laissé le soin à personne d’autre de remporter le Géant de Courchevel ce jeudi. Il avait fait la différence dès la première manche, repoussant son dauphin à près de deux secondes.
Lancé dans une dynamique victorieuse impressionnante, en dépit des coefficients de pondération qui réduisent les écarts, Arthur Bauchet continue d’augmenter son avance au classement général de la coupe du monde. Il reste bien le roi incontesté de la discipline. Il aura une nouvelle occasion de le démontrer ce vendredi, avec un nouveau slalom géant.
L’arrêté municipal interdisant la vente à la sauvette dans le secteur de Capitaine Gèze a été prolongé de deux mois. 235 procès-verbaux ont été dressés lors de la première phrase d’expérimentation.
L’arrêté municipal interdisant la vente à la sauvette dans le secteur de Capitaine Gèze (15e arrondissment) a été prolongé de deux mois supplémentaires. Cette décision intervient après un bilan plutôt positif des deux premiers mois d’application, marqué par une réduction des activités des biffins et des vendeurs à la sauvette, grâce à une mobilisation renforcée des forces de l’ordre.
Un comité de pilotage, réunissant le préfet de Région, le préfet de police et divers acteurs locaux, a été mis en place pour évaluer les résultats de cette initiative. Depuis le lancement de l’arrêté, 235 procès-verbaux ont été dressés par les polices nationale et municipale. Leur présence accrue sur le terrain a permis de dégager l’espace public dans cette zone stratégique, « sans provoquer de report significatif des activités illicites dans les rues adjacentes », se félicitent des certains élus.
Arrêté anti-mendicité : vers une mesure définitive ?
Si l’arrêté a permis une amélioration notable de la situation à Capitaine Gèze, la réalité reste parfois en décalage avec les attentes. Certains riverains soulignent que, malgré les contrôles renforcés, des vendeurs à la sauvette persistent à s’installer à des heures moins surveillées ou dans des zones légèrement en retrait.
De plus, la cohabitation avec des activités illégales ponctuelles continue de poser des défis pour une transformation durable de l’espace public. Les forces de l’ordre, tout comme les élus, reconnaissent qu’un effort soutenu reste nécessaire pour consolider les acquis de cette mesure expérimentale.
Cette prolongation de deux mois suscite des attentes chez les élus de droite, qui espèrent voir cet arrêté devenir définitif dans le secteur de Capitaine Gèze. Laure-Agnès Caradec avait plaidé en ce sens lors du conseil municipal de septembre dernier, soulignant l’importance d’une action durable pour préserver l’espace public. Si le maire de Marseille avait initialement préféré une période expérimentale, cette prolongation pourrait ouvrir la voie à une pérennisation de la mesure dans ce quartier en pleine transformation.
Le photographe, connu pour ses clichés des paysages du monde, explore cette fois les visages de la France. Sur la Canebière, son studio éphémère capte l’authenticité d’une ville qui se dévoile dans sa diversité.
Sur la Canebière, au numéro 61, la mairie de secteur a changé de décor. Le rez-de-chaussée s’est mué en studio éphémère, et derrière la porte, l’effervescence règne. Des rires, des poses soignées, des échanges entre participants.
Tout converge vers une toile de jute tendue, ce fond brut et emblématique qui incarne l’esthétique de Yann Arthus-Bertrand. Dans ce cadre dépouillé, les visages prennent toute leur intensité : ce sont eux qui racontent l’histoire.
Le photographe est en pleine tournée pour son projet « Les Français et ceux qui vivent en France ». L’idée est simple, presque utopique : immortaliser la diversité du pays, un portrait après l’autre.
Plus de 27 000 visages ont déjà été capturés depuis le lancement, au printemps 2023. Une aventure qui passera par Montpellier, en janvier 2025, avec les bénévoles des Enfoirés, avant de marquer une pause.
📸 Nous sommes partis à la rencontre du célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand dans son studio éphémère, installé à Marseille. ⤵️ @Yann_A_Bpic.twitter.com/FH0aPDz399
Le projet a germé il y a plusieurs décennies. Pour Yann Arthus-Bertrand, il s’agit d’une quête essentielle : capter les visages de la France dans toute leur diversité. « C’est quelque chose que je voulais mener depuis longtemps. Quand tu es photographe, tu as toujours tendance à faire des travaux très superficiels. Tu vas une journée ici, une journée par là, » explique-t-il entre deux séances.
Mais lui a choisi une autre voie. « J’essaie de créer quelque chose qui a un début et une fin, un travail qui est rond. Comme La Terre vue du ciel, ou mon travail sur les chevaux. » Ce qu’il cherche, ce sont des projets qui transcendent la simple esthétique. « J’aime les projets qui ont du sens, qui racontent quelque chose. » Des projets qu’il qualifie lui-même d’« œuvres ».
Une fresque entre art et sciences sociales
Avec « Les Français et ceux qui vivent en France », Yann Arthus-Bertrand va au-delà de la photographie. Ce n’est pas une simple galerie de portraits, mais une fresque sociologique, construite avec le démographe Hervé Le Bras.
« C’est un travail de fond. » En effet, le projet s’appuie sur les données de l’Insee pour explorer des thématiques telles que les métiers, les classes sociales, les naissances ou encore les mariages. « À travers les portraits, ce sont les liens humains, les réalités sociales et culturelles qui émergent. C’est presque scientifique, mais avec une sensibilité. »
En dressant cette cartographie visuelle, Yann Arthus-Bertrand entend dépasser les chiffres abstraits pour raconter une France vivante et complexe. « J’ai compris que je préfère photographier des visages que des paysages. La vraie beauté, elle est chez les gens, plus que dans les paysages. »
Avec sa mixité culturelle, Marseille s’impose comme une étape clé de cette tournée. « Il y a une mixité culturelle que j’adore ici. On la voit bien dans la rue. C’est ce que j’aime montrer : cette France plurielle. »
Pour autant, le photographe ne cède pas aux clichés. « Mais qu’on soit à Lille, à Bastia ou à Marseille, c’est un peu la même chose. Moi, je pense que les gens sont les mêmes et je ne vois pas de différence. »
Dans son studio, les participants défilent en tenue de travail ou habillés simplement. Certains viennent par curiosité, d’autres par fierté. Beaucoup cherchent à transmettre un message. « Les gens sont heureux de montrer qui ils sont, de partager ce qu’ils font. » Yann Arthus-Bertrand, attentif et guidant ses sujets, capte leur sincérité et leur humanité.
À chaque étape, le constat est le même : le studio ne désemplit pas. « Ça ne s’arrête jamais », dit-il avec un mélange de fatigue et d’admiration. Mais ce qui le frappe davantage, ce sont les engagements qu’il croise en chemin. « Je suis très impressionné par le travail des associations en France. Tous les gens qui s’engagent, tous les gens qui font pour les autres, c’est vraiment quelque chose qui me touche énormément. »
Dans cette fresque, Yann Arthus-Bertrand voit plus qu’un projet photographique. « J’aimerais penser que je fais un travail qui rassemble, qui rassemble les gens. Alors, c’est peut-être un peu utopique, mais tu as vu dans le studio cette gentillesse, cette bienveillance. Les gens sont tous contents d’être là. Et c’est un peu l’opposé de ce que nous montrent les députés à l’Assemblée nationale. »
Le studio installé sur la Canebière accueillera les Marseillais jusqu’au 20 décembre. Ces visages, capturés dans leur diversité et leur sincérité, viendront enrichir un projet bien plus vaste : un livre, publié chez Actes Sud, et une grande exposition itinérante qui parcourra la France.
Mercredi 18 décembre, après la fin de la première partie du championnat et à quatre jours de l’entrée en coupe de France (à Saint-Étienne), le président de l’OM, Pablo Longoria, a tenu une conférence de presse fleuve pour balayer tous les sujets.
Détendu, souriant, affable, Pablo Longoria s’est présenté devant la presse ce mercredi 18 décembre, dans le stade Vélodrome pour dresser le bilan de cette première partie de saison.
Bien loin des tensions de la fin de saison dernière. Très loin, aussi, déjà, des remous qui avaient escorté la bande à Leonardo Balerdi début novembre après une énième défaite face à Auxerre.
Fort de quatre matchs sans défaite consécutifs, l’OM ira ce dimanche à Saint-Étienne pour disputer son 32e de finale de coupe de France, avant de prendre une semaine de vacances. Alors, ce mercredi, Longoria a balayé tous les sujets pendant plus d’une heure. Extraits.
Le début de saison réussi
« Si on revient en juillet, on se fixait l’objectif de la qualification en Ligue des champions. Pour nous c’est très important. Voyager à 2 points par match en moyenne rentre dans cet objectif. Je suis satisfait.
En ce moment, on est dans une dynamique positive, il y a beaucoup d’améliorations visibles sur la durée. Il y a des hauts et des bas, mais on est satisfait du travail réalisé par le staff technique commandé par Roberto De Zerbi.
On voit chaque semaine que les idées de jeu s’améliorent et collent à l’identité souhaitée par le coach. »
« Il faut que tout le monde tende dans la même direction. Je vois de l’unité, il faut du temps mais ça se met en place. De mon côté, la satisfaction est énorme »
Roberto De Zrebi. Crédit photo : Rudy Bourianne
Le nouveau projet du club
« Après une saison décevante, on a fait beaucoup d’analyse et d’autocritique. On a voulu démarrer un nouveau cycle en juin, quand Franck McCourt est venu. On voulait retrouver de la stabilité dont on manquait. On a lancé un cycle de trois saisons, avec un coach comme Roberto De Zerbi, dont on est très satisfait.
Et avec Medhi Benatia sur la partie sportive qui fait un travail très important. Il s’améliore chaque jour dans son rôle, il amène un leadership et un savoir-faire dont on est très content.
L’identification au club avec des anciens joueurs dans l’organisation, comme Fabrizio Ravanelli, nous donne de la crédibilité en interne et en externe. Je vois de l’unité, un groupe de travail qui se met en place.
Je suis très satisfait. En interne comme en externe, il faut que tout le monde tende dans la même direction. Je vois de l’unité, il faut du temps mais ça se met en place. De mon côté, la satisfaction est énorme.
C’est important d’avoir des figures comme Giovanni Rossi pour accompagner le coach aussi, c’est le chef du staff pour ainsi dire. On cherche à construire quelque chose de solide, de se projeter vers l’avenir. Avec l’unité actuelle, ce genre des choses aident à créer une dynamique positive. »
« Benatia a tous les atouts pour devenir l’un des meilleurs dirigeants européens »
De gauche à droite, Roberto De Zerbi, Giovanni Rossi et Medhi Benatia. Crédit photo : Rudy Bourianne
Medhi Benatia, futur directeur sportif
« Il ne manque que quelques petits détails à régler avec Medhi Benatia pour le nommer directeur sportif. Je ne suis pas inquiet. On espère finir les négociations parce qu’on est tous sur la même longue d’ondes.
Si on parle de stabilité, c’est une obligation, pour nous en tant que club, d’avoir l’un des meilleurs dirigeants du football européen actuellement. C’est un conseiller, un consultant mais il a tous les atouts pour à devenir l’un des meilleurs dirigeants européens sur la partie sportive.
Medhi est à l’écoute, il cherche à s’améliorer, il demande des conseils… Il sait que son rôle est nouveau, même si déjà en tant que joueur il était déjà un peu dirigeant ! Il est très curieux. Il a des idées, il est jeune, il a de l’ambition.
Il est dans la nouvelle génération des dirigeants, comme dans beaucoup de clubs actuellement, on voit d’anciens capitaines devenir dirigeants. Il sait rentrer dans la tête des joueurs. »
« On est content de son travail avec la Pro 2. C’est vrai qu’il y a eu des tensions en interne, dans la façon dont on a voulu construire cette équipe, il ne faut pas le cacher. Quand il y a des changements, ça provoque des réactions, c’est naturel.
Pour nous, créer une deuxième équipe comme ça, c’est un concept nouveau. C’est quelque chose qui se rapproche plus de quelque chose de professionnel, parce qu’on le sort du centre de formation. C’est normal que ça crée des tensions, ça arrive partout.
J’ai déjà connu ce genre de situation à Valence. Ce qui est important maintenant, c’est de garder la méthodologie de travail. L’objectif de la Pro 2 est clair : préparer les joueurs à jouer au niveau professionnel avec des adultes. Ce n’est pas le même football qu’en U17 ou en U19. C’est ça l’objectif fondamental. »
« Au mercato d’hiver, on va saisir des opportunités s’il y en a, mais en gardant l’équilibre du groupe »
Le mercato, une question d’opportunités
« En ce moment, on est dans une dynamique positive, donc on ne veut pas changer l’équilibre qui s’est créé dans l’équipe, surtout dans les dernières semaines. Un mercato, c’est une question d’opportunités.
Il va y avoir du mouvement, certains joueurs n’ont pas assez de minutes à leur goût. On a fait de gros investissements cet été, on doit être attentif à la gestion économique aussi. On va saisir des opportunités s’il y en a, mais en gardant l’équilibre du groupe. »
Des recrutements au mercato de janvier ?
« Ce serait irresponsable de prendre un double risque économique. Le mercato a toujours une double ambition : améliorer le sportif et améliorer un résultat économique. Une saison sans coupe d’Europe, c’est difficile économiquement.
J’aimerais utiliser le mercato pour récupérer une partie des investissements faits pendant l’été. Ce serait sain pour l’économie du club. C’est ma responsabilité en tant que président.
Dans la stratégie, j’aimerais vendre avant d’acheter, mais ce n’est pas un mécanisme obligatoire. On ne va pas mettre en danger la trésorerie du club, en aucun cas.
On veut toujours le meilleur effectif possible, les joueurs importants de l’équipe ne sont pas en vente. Si on peut faire des opérations intéressantes avec des joueurs en manque de minutes, on est ouvert. »
« Il n’y a pas de discussions avec Pogba, pas de rendez-vous. Je ne ferme pas la porte, mais ça crée beaucoup de spéculations. Ce sont surtout des rêves plus qu’une réalité dans le marché »
Paul Pogba dans le viseur ?
« On me parle plus de Paul que des résultats du match dernièrement. C’est une personne et un joueur extraordinaire. J’ai été le premier content de voir sa sanction réduite. Medhi Benatia aussi a une très bonne relation avec lui. Oui, on lui a envoyé des messages parce qu’on était content pour lui.
Quand j’étais à la Juventus, c’était une superstar ; mes amis me demandaient beaucoup de choses et il m’a toujours aidé ! Il n’y a pas de discussions avancées. On va faire un rendez-vous interne cette semaine pour les objectifs du mercato. Sur Paul, on doit l’analyser.
En tant que club, on a toujours plaisir à saisir des opportunités, de voir des grands joueurs jouer chez nous, par exemple avec Adrien (Rabiot) ou Højbjerg.
Il n’y a pas de discussions avec Pogba, pas de rendez-vous. Je ne ferme pas la porte, mais ça crée beaucoup de spéculations. Ce sont surtout des rêves plus qu’une réalité dans le marché. Je veux laisser retomber le soufflé. »
L’arbitrage en France
« L’arbitrage, c’est l’un des métiers les plus difficiles du football, il faut le respecter. Mais il faut respecter aussi l’avis du club. On a vu beaucoup de situations surprenantes pour nous. Il faut mettre sur la table le problème de l’arbitrage en France.
Chaque week-end, il y a une grosse confusion. On se sent défavorisé cette saison avec les décisions prises, mais aussi dans les autres matches.
Quand tu joues les coupes d’Europe, tu comprends parfaitement le type d’arbitrage que tu vas avoir. Ici, je ne comprends pas la tendance pendant un match, tu te retrouves avec des arbitrages totalement différents d’un match à l’autre.
Je ne parle pas des erreurs ou pas, mais de la tendance globale. Même au cours d’un match, par exemple contre Lille.
Pendant le match, les contacts sont acceptés, puis pas acceptés sur l’action d’après… L’utilisation de la VAR change d’un week-end à l’autre aussi. Il faut avoir plus de cohérence dans l’arbitrage.
OM – Lille, au stade Vélodrome – 14 décembre 2024 – Photo – Alain Robert.
Dans le même temps, je ne suis pas content des décisions de la commission de discipline. Tous nos dirigeants sont sanctionnés, moi le premier. Contre Angers, j’ai dit à l’arbitre : « Tu n’as pas le niveau, tu subis trop la pressionmy friend« , calmement (ce qui lui a valu un match de suspension). On est les seuls à être sanctionnés, alors que j’entends d’autres dirigeants… Pourquoi ? Je ne l’accepte pas.
Il faut que tout le monde sache exactement comment tu vas être arbitré, comment tu vas être sanctionné. On est la 14e équipe qui fait le moins de fautes en Europe, mais celle qui reçoit le plus de cartons rouges… Il faut porter une réflexion plus large.
Il y a un an et demi, il y avait une cohérence tous les week-ends. En ce moment, je ne comprends rien ! C’est un sujet qu’on doit porter. C’est pour ça qu’on a pris Frank Schneider (ancien arbitre international) comme consultant.
C’est normal de faire appel à un spécialiste, le monde de l’arbitrage est compliqué. Cela permet d’avoir une opinion plus experte que la nôtre, pour cerner l’arbitrage de manière plus objective et ouverte, d’améliorer la position du club. On n’est pas dans des discussions de comptoir d’un bar. »
« Roberto De Zerbi est similaire à l’OM et à Marseille, c’est ce qui m’a le plus plu. Il partage l’ADN de ce club »
Le coach Roberto De Zerbi
« C’était important. On voulait construire un projet de trois ans avec un entraîneur puissant, renommé, qui pouvait incarner le leadership qui manquait l’an dernier.
Pour nous, on voulait faire le maximum pour réussir l’impossible autour d’autre chose que l’argent : Les valeurs primaires du football : les relations humaines, la passion, l’investissement avec le public quand tu joues jouer dans ce stade.
Toutes les équipes européennes auraient été très contentes de récupérer Roberto De Zerbi l’été dernier. Mais pas seulement le coach, la personne et ses valeurs sont ce qui me rendent heureux. C’est similaire au club et à la ville, c’est ce qui m’a le plus plu. Il partage l’ADN de ce club. »
Pour Chancel Mbemba, situation inchangée
« Rien n’a changé. Dans la vie, il faut être transparent. Chancel, comme les autres joueurs, a été appelé par le coach, par la direction, il connait sa situation depuis juin 2024.
Je crois que la version du club a été la même qu’on l’a communiqué autour du 20 juin. Rien n’a changé. C’est aussi vrai, je tiens à le dire, que le club a respecté tous les engagements légaux envers le joueur, c’est normal.
Concernant le joueur et son intégration dans le groupe, je n’ai rien à dire, il a eu un très bon comportement dans sa situation, qui est difficile. Il était conscient de ce que serait sa situation.
Pour ce mercato d’hiver, le club est très clair : c’est la même situation que cet été. Il a un prix. Si un club met le prix que l’on souhaite, on sera très content de trouver une solution qui sera bénéfique pour le club et le joueur.
Mais pour moi, la chose la plus importante est le respect du club. Je le respecte, chacun est libre de prendre la meilleure décision pour lui. Mais personne ne va passer au dessus de l’institution et du club »