mardi 13 mai 2025
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Coupe de France – En démonstration, l’OM éteint le Chaudron

¢ Olympique de Marseille

Menant 2-0 à la pause, avec des buts de Greenwood et Rabiot comme en championnat, l’OM a surclassé Saint-Étienne ce dimanche (0-4). Les hommes de Roberto De Zerbi finissent parfaitement 2024 avec cette qualification pour les 16es de finale de coupe de France. Le tirage au sort aura lieu ce soir, à 20h.

Au chaud devant leur télé, les supporters de l’OM – privés de déplacement dans la Loire – n’auront pas tremblé, ce dimanche après-midi. Si la température ressentie à Geoffroy-Guichard était négative au coup d’envoi, obligeant les remplaçants à se couvrir de plaids sur le banc, la prestation de leurs favoris n’a souffert aucune contestation possible.

L’OM va donc passer Noël au chaud, deuxième de Ligue 1 avec une série en course de quatre matchs sans défaites, et qualifié pour les 16es de finale de coupe de France après un succès autoritaire, net et sans bavure, à Saint-Étienne (0-4).

Les Verts à dix après vingt minutes

Les hommes de Roberto De Zerbi ont éteint à petit feu un Chaudron bouillant. Leur domination en début de match a été plus forte encore quand l’attaquant des Verts, Ibrahim Sissoko, a été expulsé après vingt minutes de jeu, répondant d’un geste d’humeur dans le visage de Balerdi aux provocations du défenseur argentin.

Le tournant du match, déjà. Dès lors, les Verts ont été bien pâles, empruntés, sonnés, KO debout et en infériorité numérique. Sur l’action suivante, ce même Balerdi trouvait Luis Henrique en profondeur. Le Brésilien, de la tête, déviait immédiatement en retrait pour Greenwood, qui décochait une volée puissante des 18 mètres, du gauche, pour lancer l’OM sur le chemin du succès (0-1, 22).

Greenwood et Rabiot, comme en championnat

Empreints d’une sérénité qui se prolonge depuis plusieurs semaines, les Olympiens redoublaient de maîtrise et profitaient de chaque erreur. Alors que Højbjerg (29) et Merlin (32) ont loupé de peu le cadre, Adrien Rabiot profitait d’un marquage laxiste pour doubler la mise, d’une demi-volée en pleine surface à la réception d’un corner tiré par Luis Henrique (0-2, 34).

La pluie faisait son apparition sur Geoffroy-Guichard. Le suspense, lui, était déjà plié. Déjà buteurs deux semaines plus tôt en championnat, sur cette même pelouse stéphanoise, Greenwood (onze réalisations en seize matchs toutes compétitions confondues depuis son arrivée cet été) et Rabiot venaient de récidiver pour mettre l’OM sur orbite.

Sous les yeux de son futur entraîneur Eirik Horneland, qui ne reprendra ses fonctions que le 29 décembre après l’éviction d’Olivier Dall’Ogliio le week-end dernier, Saint-Étienne avait une fulgurante et inattendue réaction à l’heure de jeu. Obligeant d’abord le gardien « numéro 1 bis » de l’OM Jeffrey De Lange à une parade (58), l’une de ses rares apparitions ce dimanche. Puis lors d’un retour exceptionnel de Balerdi dans les pieds de Fall qui partait au but après avoir effacé De Lange (59).

Luis Henrique et Højbjerg corsent l’addition

Passées ces deux alertes, l’OM a repris sa marche en avant. De Zerbi faisait tourner son effectif, autant pour faire souffler ses cadres qui ont beaucoup donné ces dernières semaines que pour donner du temps de jeu avant les vacances à ses remplaçants.

Malgré tout, ce sont deux hommes forts et inamovibles du onze olympien qui ont corsé l’addition : Luis Henrique d’une frappe puissante mal dégagée (0-3, 69) et Højbjerg à la conclusion une action collective de classe (0-4, 81).

L’OM, en supériorité numérique pendant plus d’une heure, mettait définitivement le couvercle sur le Chaudron. Les Olympiens partent en vacances l’esprit léger, avec un billet pour les 16es de finale de coupe de France dans la poche.

B.G.


Saint-Étienne (L1) 0 – OM (L1) 4
32e de finale de coupe de France. Stade Geoffroy-Guichard.
Mi-temps :
0-2.
Arbitre : Jérémy Stinat.
Buts : Greenwood (22), Rabiot (34), Luis Henrique (69), Hojbjerg (81).
Avertissements – Saint-Étienne : Cafaro (24), Mouton (43), Ekwah (59), Miladinovic (90). OM : Rowe (74) .
Expulsion – Saint-Étienne : Sissoko (21).
Saint-Étienne : Maubleu – Appiah, Batubinsika, Abdelhamid (cap.), Pedro – Bouchouari (Fall, 35), Ekwah (Miladinovic, 86), Mouton (Sahraoui, 46) – Cafaro (Stassin, 80), Sissoko, Davitashvili (Aiki, 46).
Entraîneur : Laurent Huard.
OM : De Lange – Murillo – Balerdi (cap.), Kondogbia (Cornélius, 75) – Luis Henrique, Hojbjerg, Rongier, Merlin (Garcia, 70) – Greenwood (Koné, 63), Maupay (Wahi, 70), Rabiot (Rowe, 63).
Entraîneur : Roberto De Zerbi.

Football – L’OM, une coupe à cœur

Cantonné au banc de touche depuis son arrivée à Marseille cet été, Jeffrey De Lange (N.12) devrait faire ses grands débuts officiels avec l'OM cet après-midi pour suppléer Geronimo Rulli dans les buts. Photo Alain Robert

Deux semaines après un succès en championnat (0-2), l’OM est de retour à Saint-Étienne ce dimanche 22 décembre (14h45). Quelques changements pourraient intervenir dans le onze olympien, pour son entrée en lice en coupe de France, à laquelle tient De Zerbi.

Un déplacement à Saint-Étienne, quelle que soit la période de l’année, ce n’est déjà pas un cadeau. Alors deux visites dans le Forez, en plein mois de décembre, c’est carrément une punition.

Le 8 décembre dernier, l’OM avait clôt victorieusement la 14e journée de Ligue 1, éteignant le chaudron de Geoffroy-Guichard (0-2). Deux semaines plus tard, même lieu, mêmes équipes, avec une météo encore plus fraîche, puisque la température ressentie devrait être négative au coup d’envoi, ce dimanche, à 14h45 !

Sans Rulli ni Rabiot ?

Attention donc à ne pas s’enrhumer pour les Olympiens qui pourraient être privés de leur muraille Geronimo Rulli dans les cages (problème physique depuis deux semaines) et du « Duc » Adrien Rabiot, grippé, qui n’a pas effectué l’entraînement de vendredi à La Commanderie.

« J’alignerai la meilleure équipe possible, celle que j’ai dans mon esprit, sans faire de cadeau, sans rien offrir, a expliqué l’entraîneur italien de l’OM Roberto De Zerbi. Ce sont les meilleurs, ceux qui sont le plus en forme qui doivent jouer tous les matches, que ce soit le championnat ou la coupe. Je ne ferai pas de changements si je ne pense pas que c’est nécessaire. »

De Zerbi : « De Lange est un super gardien, il offre la même garantie que Rulli » 

Face au premier barragiste de Ligue 1 (16e), le poste de gardien pourrait échoir au Néerlandais Jeffrey De Lange (26 ans), arrivé cet été des Go Ahead Eagles (Eredivisie) et qui n’a pas encore porté la tunique de l’Olympique. Dans les arcanes du club, on dit le plus grand bien du droitier batave. « De Lange, vous ne le connaissez pas, mais c’est un super gardien, il offre la même garantie que Rulli » assure De Zerbi.

Absents face à Lille (1-1), Ulisses Garcia et Elye Wahi ont repris. De toute façon suspendu deux matches pour son expulsion samedi dernier, Pol Lirola (fracture costale droite) sera absent plusieurs semaines.

À nouveau sans supporters olympiens

À nouveau privé de ses supporters, interdits de déplacement dans la Loire par deux arrêtés (ministériel et préfectoral), l’OM voudra à la fois bien terminer l’année 2024 et ne pas louper son entrée en lice en coupe de France.

Exceptionnellement déplacé avant les fêtes, alors qu’il se tient traditionnellement au retour des vacances de Noël, ce 32e de finale ne sera pas une sinécure. Car en face, Saint-Étienne a nommé vendredi un nouvel entraîneur, le Norvégien Eirik Horneland (qui prendra ses fonctions le 29 décembre) succédant à Olivier Dall’Oglio après son éviction.

Les joueurs alignés seront-ils surmotivés pour faire bonne impression à leur nouveau coach ? Les Verts évolueront-ils dans un schéma tactique inédit, sous la férule de Laurent Huard, le directeur du centre de formation qui assure l’intérim sur le banc aujourd’hui ?  

Percutant et intéressant lors de son entrée en jeu face à Lille samedi dernier, Jonathan Rowe aurait même dû obtenir un penalty, non signalé par l’arbitre Willy Delajod. Il pourrait être titulaire aujourd’hui en l’absence d’Adrien Rabiot. Photo Alain Robert

Murillo : « Avec notre dynamique, cette coupe est importante. On veut la gagner »

L’Olympique de Marseille, actuel deuxième de Ligue 1 à dix points du PSG (qui compte un match en plus), a fait de cette coupe de France 2025 un objectif. « Avec notre dynamique, cette coupe est importante. On veut la gagner. On aura la même mentalité pour aller chercher la victoire », annonce le défenseur panaméen Amir Murillo.

« On sait qu’on n’a pas gagné la coupe depuis 1989, ajoute Roberto De Zerbi en fin connaisseur. C’est important pour nous et les supporters. Il n’y a pas de différence entre le championnat et la coupe. On tient beaucoup à la coupe de France. »

Depuis la finale perdue face au PSG en 2016 (2-4), l’OM n’a plus dépassé le stade des quarts de finale (2018, 2020, 2022, 2023). Voilà un premier objectif à court terme pour les coéquipiers de Leonardo Balerdi.

Benoît GILLES

AS Saint-Étienne – Olympique de Marseille
32e de finale de coupe de France.
À 14h45, stade Geoffroy-Guichard. Arbitre :
Jérémy Stinat.
En directeur sur beIN Sports.
OM (compo probable) : De Lange – Murillo, Balerdi (cap.), Kondogbia – Luis Henrique, Rongier, Hojbjerg, Merlin – Greenwood, Maupay, Rowe.
Entraîneur : Roberto De Zerbi.


Cyclisme – Stéphane Garcia, le nouvel homme fort du comité régional Sud

Après sept années en poste, Christian Lazarini (à g.) a transmis ce samedi 21 décembre 2024 la présidence du comité région Sud de cyclisme à Stéphane Garcia. Photo DR

Sans surprise, le Vauclusien Stéphane Garcia (54 ans) succède ce samedi 21 décembre 2024 à Christian Lazarini au poste de président du comité Région Sud de cyclisme. Seul en lice, il a récolté 92% des voix.

Il n’y avait pas véritablement de suspense ce samedi à Taradeau (Var). L’assemblée générale du comité Région Sud de cyclisme avait beau être élective, l’issue du vote ne laissait guère de place au doute, du moment que le quorum était atteint.

Et en effet, la seule liste candidate a été élue à plus de 92 % des voix des clubs présents. Stéphane Garcia (54 ans) succède donc au Varois Christian Lazarini, qui ne briguait pas, à 72 ans, de troisième mandat consécutif.

Il a su rassembler et s’entourer

Président dynamique du BMX Club Sarrians, Garcia a su placer son village vauclusien sur la carte mondiale du BMX, emmenant l’un de ses pilotes au titre mondial en 2023 et à la médaille olympique (bronze, à Paris 2024), Romain Mahieu.

Candidat malheureux au comité régional en 2017, retoqué pour une liste alors jugée « non conforme », Stéphane Garcia a depuis enchaîné les succès avec son club et occupé le poste d’élu fédéral. Il s’est aussi patiné, prouvé par les actes. Sa victoire ce samedi, qui le porte à la tête de l’un des trois meilleurs comités régionaux du pays, prouve qu’il a su rassembler et s’entourer.

Comme il nous l’avait confié le mois dernier, il ambitionne de faire « du comité régional Paca un monstre des comités français, (…) aider nos clubs à être encore plus performant », « former les dirigeants et les arbitres » et mettre l’accent « sur les jeunes ».

B.G.


La liste « Unis pour le cyclisme en région Sud » élue
VTT :
Fanny Etheve, Christian Seguin. BMX : Kevin Levelu, Florian Rey. Sexe minoritaire : Mathilde Bernard, Marie Delpeyroux. Loisir : Yves David. Médecin : Chantal Rose.
Collège général : Sven Calus, Lionel Chiapello, François Conti, Jean-Luc Corréard, Vincent Didelot, Stéphane Garcia, Guillaume Gonzalez, Eric Juillet, Laurent Leboucq, Séverine Lopes Dias, Paul Marson, Eric Marxer, Sandrine Mirtillo, Julien Nugue, Arnaud Ridel, Ridha Sahraroui.

L’OM met aux enchères des maillots pour aider les sinistrés de Mayotte

Photo Alain Robert

Une semaine après le passage du cyclone Chido qui a dévasté Mayotte, l’OM va mettre aux enchères les maillots qui seront portés ce dimanche en coupe de France pour venir en aide aux sinistrés de l’île.

L’Olympique de Marseille se joint à la grande chaîne de solidarité qui s’est mise en place tout au long de cette semaine, en Provence et partout en France, pour venir en aide auprès de la population de Mayotte touchée par le passage du cyclone Chido.

Dans un communiqué de presse diffusé ce samedi 21 décembre, le club olympien et son président Pablo Longoria apportent « tout leur soutien au peuple mahorais ainsi qu’aux proches de ses deux joueurs (Keyliane Abdallah et Raimane Daou), touchés par cette situation tragique ». Un ancien illustre Olympien, Toiflou Maoulida (passé entre 2006 et 2007) est né à Mayotte.

Le club olympien « fidèle à ses valeurs de générosité et de partage »

Alors, « fidèle à ses valeurs de générosité et de partage », l’OM se joint à « l’effort national » envers les sinistrés : le club mettra en place une vente aux enchères des maillots qui seront portés ce dimanche (coup d’envoi à 14h45) par ses joueurs face à l’AS Saint-Etienne en 32e de finale de coupe de France.

« Les fonds collectés sur notre plateforme partenaire MatchWornShirt seront reversés via Treizième Homme (la fondation OM) au Secours populaire français qui intervient sur place avec ses partenaires associatifs locaux », dit encore le club.

Une semaine après le passage du cyclone Chido, le bilan provisoire s’élève à 35 morts et quelque 2 500 blessés, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Mais « il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes », a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu’une mission avait été diligentée pour établir un bilan exact.

Par ailleurs, l’OM enjoint tous ceux qui le souhaitent à contribuer librement à une cagnotte mise en place par le Secours populaire français, intitulée « Urgence Mayotte ».

Moto – L’Aixois Adrien Escoffier retrouve les sommets du supercross

À 30 ans, l’Aixois Adrien Escoffier (Yamaha / MC Pertuis) a profité de certaines absences le week-end dernier à Grenoble pour monter sur le podium du championnat de France de supercross. Il termine 3e, comme en 2019.

Le sport a cette vertu intangible selon laquelle il faut toujours croire en soi et ne jamais rien lâcher, tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie.

Débarqué à Grenoble vendredi soir au sixième rang du classement, avant la 6e et dernière manche du championnat de France de supercross (motocross indoor), Adrien Escoffier a réussi à renverser la table pour se hisser sur le podium national.

Au terme des deux demi-finales et de la finale, l’Aixois de 30 ans termine, au guidon de sa Yamaha, troisième pilote du SX1. Soit un tout petit point (110) devant son poursuivant, Adrien Malaval (109). Mais loin derrière les deux leaders, la légende Grégory Aranda, qui conserve son titre (193), et Anthony Bourdon (160).

« Finir sur le podium, c’est un peu inespéré »

« Finir sur le podium, c’est un peu inespéré », nous confie Adrien Escoffier. En effet, fin août, lors de la deuxième manche du championnat en Vendée, Escoffier s’était luxé l’épaule après avoir été percuté par un autre concurrent.

« Dès que tu loupes une épreuve, ça devient compliqué d’exister et de tenir ton rang », explique le sociétaire du Moto Club Pertuis Durance Luberon.

Mais ce dernier a profité notamment de la blessure d’un autre Provençal, l’Entraiguois Cédric Soubeyras, pour effectuer une remontée inattendue. S’il avait été sacré champion de France en SX2 (250 cc) en 2018, Adrien Escoffier retrouve le podium national en SX2 (450 cc) cinq ans plus tard.

Signe de sa bonne forme actuelle, le jeune trentenaire Adrien Escoffier s’était illustré mi-novembre lors du Supercross de Paris, terminant 8e d’un week-end dément en SX1.

B.G.

Tennis fauteuil : la Marseillaise Ksénia Chasteau élue meilleure junior du monde de l’année 

Ksénia Chasteau (18 ans) a épaté le public de Roland-Garros cette année, d'abord en remportant les tournois simple et double juniors, puis en s'illustrant lors des Jeux paralympiques. Photo Gregory Picout / KMSP

À 18 ans, la Marseillaise Ksénia Chasteau a reçu le prestigieux prix de meilleure joueuse junior de tennis fauteuil de l’année 2024. La sociétaire du TC La Fourragère est numéro 21 mondiale. 

Qui d’autre que Ksénia Chasteau pouvait obtenir cette récompense ? La jeune Marseillaise, membre du TC La Fourragère, s’est vue décerner le titre de meilleure joueuse juniors de tennis fauteuil de l’année 2024 par la Fédération internationale de tennis (ITF)

« Je suis ravie, déclare-t-elle. Ce prix représente bien plus qu’une reconnaissance personnelle, c’est le reflet de tout le travail réalisé avec mon équipe, mais aussi le soutien indéfectible de ma famille et de toutes les personnes qui m’ont encouragée tout au long de mon parcours. L’année 2024 fut particulièrement belle pour moi avec des titres importants, qui témoignent de ma progression. »

À 18 ans, Ksénia Chasteau a réalisé une saison exceptionnelle. Elle a remporté notamment les titres juniors du tournoi de Roland-Garros, en simple et en double, aux côtés de l’Américaine Maylee Phelps et après avoir sauvé huit balles de match.

Elle a ensuite décroché son premier titre de championne de France seniors, fin juin. Un sacre annonciateur de sa prestation haut de gamme lors des Jeux paralympiques : pour sa première participation, la Marseillaise a enflammé la terre battue du stade de la Porte d’Auteuil à Paris, remportant son premier tour en simple. Aucune autre Française n’a su le faire fin août. 

En plus de son engagement et de sa régularité, Ksénia Chasteau a été récompensée de ses résultats en accédant au top 20 mondial à la fin de l’été. N’ayant plus joué depuis les Jeux olympiques, elle a reculé d’un rang (21e), juste derrière la numéro 1 tricolore, Pauline Deroulède. 

B.G. 

Cyclisme – Christian Lazarini prêt à passer le relais à Stéphane Garcia

Christian Lazarini, ici en novembre 2024, s'apprête à quitter la présidence du comité régional de cyclisme. Photo B.G.

Ce samedi 21 décembre, à Taradeau (Var), l’assemblée générale du comité régional Sud de cyclisme va élire un nouveau président. Christian Lazarini, en poste depuis 2017, va passer la main au Vauclusien Stéphane Garcia, seul candidat en lice.

Cette fois, c’est sûr, il n’y aura pas de mauvaise surprise lors de l’assemblée générale élective du comité région Sud Paca de cyclisme. Sauf si le quorum (la moitié des clubs affiliés) n’est pas atteint ce samedi, à Taradeau, dans le Var… Ce qui rappellerait de biens mauvais souvenirs.

Mais après deux précédentes campagnes (2017, 2021) émaillées de coups de théâtre, de chicayas et de listes non valides, l’automne 2024 s’est révélé bien calme sous le soleil provençal du vélo. Un seul candidat brigue ce jour le poste de président, le Sarriannais Stéphane Garcia (54 ans), avec un projet rassembleur intitulé « Unis pour le cyclisme en région Sud ».

« Garcia est capable. Il faudra qu’il soit le chef »

Le Vauclusien succèdera logiquement à Christian Lazarini. « Garcia est un homme qui est capable de faire, il l’a prouvé dans son giron du club et le BMX, au-delà de toutes les critiques que j’ai pu entendre. Il faudra qu’il soit le chef, le prévient-il. Si tu ne l’es pas, tu n’avances pas. Il devra essayer de ne pas être débordé. » D’autres lui conseillent, à demi-mot, de réussir à déléguer et à arrondir les angles.

Christian Lazarini quitte un poste qu’il a occupé durant sept années. Il sort la tête haute : « On est assez fiers du travail fourni. Durant mes mandats, nous sommes devenus le premier comité de France en termes de résultats ». Un bilan chiffré discutable, toutefois porté par un savoir-faire historique en termes de formation (VTT, BMX) et rehaussé par les signatures dans un club de Salon-de-Provence de Mathilde Gros et Rayan Helal (piste), notamment.

« En toute modestie, il faut savoir d’où tu viens et ce que tu laisses, constate Christian Lazarini. C’est avec fierté que je laisse tous ces titres. C’est à la future équipe de mener une autre politique mais ils partent sur une assise, des fondations. »

Christian Lazarini, ici au vélodrome de Hyères, lors des championnats de France sur piste en 2018. Photo B.G.

« Je dis toujours que seul, je n’aurais rien pu faire »

Financièrement, le comité Sud a été assaini. « Nous sommes passés d’un trou énorme, avec des huissiers qui venaient dans nos locaux (le fameux dossier des photocopieurs hérité de l’époque Michel Bergeat) à une trésorerie affichant plus de 600 000 euros. Depuis quatre ans, on est complètement autonome, tous les déplacements se font sans difficulté. J’ai géré le comité en tant que chef d’entreprise, comme je l’étais avant. »

En bon père de famille, mais pas de façon omnipotente. Bien qu’il avoue lui-même ne pas être « un homme facile au commandement »« Je dis toujours que seul, je n’aurais rien pu faire. C’est grâce à la confiance de mon équipe, où chacun a pu apporter, à travers ses compétences et sa disponibilité, ce qu’ils avaient promis qu’ils feraient. Je n’ai qu’une envie, c’est que notre comité régional reste tel qu’il est, qu’il soit envié par la Bretagne, Auvergne-Rhône-Alpes et toute la France. »

Le vélodrome des Olives, une verrue qu’il n’a pu soigner

Après avoir dû gérer la fusion de Provence et de Côte d’Azur en 2018 – pas une mince affaire -, Christian Lazarini avait claironné trois objectifs principaux : « donner une image forte » de la Ligue, rassembler et faire renaître le cyclisme sur piste au vélodrome des Olives, qui jouxte les locaux du comité.

Sur ce dernier point, le constat est amer, puisque le seul anneau cycliste de Marseille est à l’abandon depuis une décennie. Il n’a pu, ou pas su, soigner cette verrue en pleine ville. « Il y aurait beaucoup de réparations à faire : la piste s’affaisse, tout le revêtement est à refaire, détaille-t-il. Si on avait eu la chance de conserver une municipalité de droite, on aurait eu une réfection. C’est politique… Je pense qu’il faut attendre les prochaines élections municipales pour que quelque chose se passe. »

Ancien président du comité du Var durant 35 ans, Christian Lazarini va retourner du côté de son club de toujours, le Vélo Sport Seynois, passer plus de temps auprès de son épouse Danielle et renouer avec ses passions sportives. « J’aime trois sports, énumère-t-il. Le cyclisme parce que je l’ai pratiqué ; la boxe puisque mon père était un athlète de haut niveau, un très bon boxeur. Et le rugby. Je pense que je passerai un peu plus de temps sur ces passions-là. Je vais très certainement remonter sur un vélo, je n’en avais plus guère le temps. »

B.G.

Assemblée générale élective du comité régional Sud de cyclisme
Lieu : Château Saint-Martin, 614 route des Arcs, 83460 Taradeau.
Horaire : début à 14h.
Un seul candidat en lice pour la présidence, le président du BMX Club Sarrians, menant la liste « Unis pour le cyclisme en région Sud ».

Basket – Pro B : les BYers renversés par le HTV

Malgré les renforts de Brandon Young et de Mamadou « Petit » Niang et une bonne entame, Fos Provence a cédé dans le sprint final sur le parquet de Hyères-Toulon (84-80).

On attendait un derby indécis entre le HTV et Fos Provence Basket, on a été servis ! Dans un match qui s’est joué dans les derniers instants, ce sont les Fosséens qui ont d’abord pris le meilleur, dominant la première mi-temps grâce à sa défense et au passage de feu de la paire Young-Bourhis accompagné par le 2+1 de Vincent Vent et le alley-oop de Robert Turner III pour passer à +15 peu avant la pause (24-39).

Avec les renforts de Brandon Young et Mamadou « Petit » Niang, les hommes de Rémi Giuitta pouvaient se montrer plus compétitifs. Mais les joueurs de Hyères-Toulon ont eux aussi montré qu’ils avaient de la ressource, revenant à sept longueurs juste avant le repos sur un 3-points de Zeke Moore (32-39) avant de prendre le meilleur au retour des vestiaires. À leur tour, les Varois ont flambé en passant un 9-0 conclu par Maxim Eugene pour revenir à égalité puis en passant devant en toute fin de troisième quart-temps sur un 3-points de Nikola Knezevic (61-59).

Encore des regrets

Sur sa lancée, le HTV a entamé le dernier quart-temps par un cinglant 12-0 avec deux paniers de Daniel Sackey pour porter la marque à 73-61. Fos Provence Basket a réussi à puiser au fond de ses forces pour répondre et égaliser à 73-73 grâce aux paniers à 3-points de Junior Etou et Damien Bouquet.

Mais dans le sprint final, c’est Hyères-Toulon qui a su garder la tête froide, avec les 3-points de Zeke Moore, les 4 points de Quentin Losser et le 4/4 au lancer de Zeke Moore pour assurer la victoire (84-80).

Les Fosséens pourront regretter deux erreurs qui ont coûté cher dans le final, lorsque Lucas Bourhis a mis plus de cinq secondes pour remettre le ballon en jeu, rendant ce dernier aux Varois, puis lorsqu’un Fosséen s’est engagé trop vite sur le deuxième lancer initialement raté de Quentin Losser, permettant à l’intérieur du HTV, MVP du match, de corriger le tir pour faire passer les siens à +4 à moins de 40 secondes de la fin.

Romain DAVESNE

Hyères-Toulon 84 – Fos Provence 80
17e journée de Pro B.
Les stats du match.
Le classement.

La Métropole et le Département débloquent une aide de 100 000 euros pour Mayotte

mayotte

Après l’appel à la solidarité lancé par la Région Sud et la Ville de Marseille en début de semaine, la Métropole et le Département annoncent à leur tour une aide de 100 000 euros pour soutenir les populations sinistrées de Mayotte.

À la suite du passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, la Métropole Aix-Marseille-Provence et le Département des Bouches-du-Rhône ont annoncé, ce 20 décembre, débloquer respectivement une aide d’urgence de 50 000 euros chacun, soit un total de 100 000 euros, pour venir en soutien aux Mahorais.

Les dégâts dans cet archipel déjà fragilisé sont considérables, et le bilan humain continue de s’alourdir. Cette aide sera utilisée pour répondre aux besoins essentiels des sinistrés : nourriture, eau, secours d’urgence et soins médicaux. Elle permettra également d’acheminer du matériel et des équipes sur place, et d’installer des systèmes pour rendre l’eau potable.

Pour soutenir les sinistrés, il est également possible de faire un don sur le site du Secours populaire.

Michel Desvigne Paysagiste, maître d’œuvre du parc des Aygalades

Michel Desvigne Paysagiste a été désigné pour concevoir le parc du ruisseau des Aygalades. Ce projet de 16 hectares, au cœur d’Euroméditerranée, doit redessiner le nord de Marseille en alliant nature, urbanisme et résilience écologique.

Après un an de dialogue compétitif, Michel Desvigne Paysagiste (MDP) a été choisi pour concevoir le parc du ruisseau des Aygalades parmi les finalistes : le collectif D’Ici Là et l’agence néerlandaise West 8.

Ce projet de 16 hectares s’inscrit dans le programme Euroméditerranée, avec l’ambition de transformer une zone longtemps dominée par l’asphalte en un espace où nature et urbanisation coexistent. Combiné au parc Bougainville (4 hectares), il formera une vaste coulée verte de plus de 20 hectares dans le nord de Marseille.

Pensé comme une infrastructure multifonctionnelle, le parc ne sera pas uniquement un lieu de détente. Il jouera un rôle majeur de régulation hydraulique grâce à la renaturation des ruisseaux des Aygalades et des Lions. Ces aménagements permettront de réduire les risques d’inondation tout en favorisant la biodiversité. Des zones humides seront créées pour accueillir une faune et une flore adaptées à ce nouvel écosystème.

Le parc accueillera également des espaces ludiques et sportifs, des parcours pédagogiques, une signalétique moderne et une conception lumière innovante, afin de répondre aux attentes des habitants. Conçu pour intégrer harmonieusement nature et urbanisation, le projet aspire à transformer durablement une zone longtemps dominée par l’asphalte, en un lieu de vie respectueux des enjeux climatiques et sociaux.

Le chantier complet s’étale jusqu’en 2031

Michel Desvigne, connu pour sa démarche sobre et contemporaine, pilotera ce projet avec une équipe pluridisciplinaire composée de hydrologues, écologues, sociologues et architectes. Sa proposition, décrite comme un « vallon provençal » moderne, s’appuie sur une lecture fine des paysages locaux et une approche durable.

Ce projet, qu’il qualifie de « manifeste du XXIe siècle », illustre une approche contemporaine et frugale de l’aménagement. Conçu comme une réponse aux défis climatiques, il s’appuie sur les paysages vernaculaires du nord de Marseille, qu’il souhaite prolonger et enrichir. « Ce projet transforme un ancien site industriel en paysage vivant, poétique et profondément marseillais », explique le paysagiste. Une attention particulière est portée à la biodiversité, aux usages des habitants et aux enjeux climatiques.

Si le chantier complet s’étale jusqu’en 2031, les travaux hydrauliques débuteront quand à eux en 2027 pour sécuriser le site et amorcer la renaturation des cours d’eau. Ces premières étapes précèdent une phase de construction du nouveau quartier du Canet prévue à partir de 2029.

Avec un budget de 156 millions d’euros, ce projet labellisé ÉcoCité ambitionne de devenir un modèle d’aménagement durable pour Marseille.