lundi 21 avril 2025
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19 septembre – 15 octobre : les tournées théâtrales sillonnent les Bouches-du-Rhône

© departement 13

Entre le 19 septembre et le 15 octobre, le département des Bouches-du-Rhône propose « les tournées théâtrales », des représentations gratuites et ouvertes à tous. 6 pièces sont au programme :

LE PETIT COIFFEUR

Une histoire romanesque où le rire s’invite malgré les larmes et le sang.

Juillet 1944 : Chartres vient tout juste d’être libérée de l’occupation allemande. Dans la famille Giraud, on est coiffeur de père en fils, et c’est donc Pierre qui a dû reprendre le salon « hommes » de son père, mort dans un camp de travail un an plus tôt.

Marie, sa mère, héroïne de la résistance française, s’occupe quant à elle du salon « femmes », mais se charge également de rabattre quelques clientes vers son fils, pour se prêter à une activité tout à fait particulière…

Tout est dans l’ordre des choses, jusqu’à ce que Lise entre dans leur vie.

  • MERCREDI 22 SEPTEMBRE 20H00
    SALLE DE L’ALPILIUM
    Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny 13210 Saint-Rémy-de-Provence
    Réservation par téléphone au 06 29 19 69 78 à partir du 1er septembre
  • JEUDI 23 SEPTEMBRE 20H00
    THÉÂTRE DE L’ODÉON
    162, La Canebière – 13001 Marseille Réservation auprès du Département des Bouches-du-Rhône
    par téléphone 04 13 31 25 60 de 9h à 12h à partir du 30 août
  • VENDREDI 24 SEPTEMBRE 20H30
    ESPACE GÉRARD PHILIPPE

    Avenue Gabriel Pieri
    13230 Port Saint-Louis-du-Rhône
    Réservation par téléphone au 04 42 48 52 31 ou en ligne www.scenesetcine.fr
    à partir du 4 septembre
  • SAMEDI 25 SEPTEMBRE 20H00
    THÉÂTRE DE LA COMŒDIA

    13 Cours Maréchal Foch – 13400 Aubagne Réservation par téléphone au 04 42 18 17 60 à partir du 4 septembre
  • DIMANCHE 26 SEPTEMBRE 17H30
    THÉÂTRE MUNICIPAL ARMAND

    67 Boulevard Nostradamus
    13300 Salon-de-Provence
    Réservation par téléphone au 04 90 56 00 82, par mail resa@salon-de-provence.org,
    en ligne www.salondeprovence.fr ou sur place de 14h à 18h
    à partir du 6 septembre

UNE VIE SUR MESURE

Le duo exceptionnel d’un comédien et sa batterie.

Loin d’être idiot ou attardé, Adrien Lepage est juste… différent. A mi-chemin entre Forrest Gump et Billy Elliot, ce gamin doué, beau de naïveté, vit une passion défendue pour la batterie. Qu’importe les adultes violents, les camarades moqueurs, les professeurs exaspérés, tant qu’Adrien a la batterie à offrir en partage.

A travers un regard pur, que seuls les enfants sont capables de porter, sa vie n’est que rythme, son monde, émerveillement. Avec beaucoup de candeur et d’enthousiasme, il fait de son triste quotidien une vie lumineuse gorgée de musiques. Le récit est aussi drôle que bouleversant.

  • JEUDI 7 OCTOBRE 20H00
    THÉÂTRE DE L’ACTE 12

    1 Rue Jean Vague – 13012 Marseille Réservation auprès du Département des Bouches-du-Rhône
    par téléphone 04 13 31 25 60 de 9h à 12h à partir du 30 août
  • VENDREDI 8 OCTOBRE 20H30
    THÉÂTRE EDEN

    28, avenue Jean-Jaurès – 13560 Sénas
    Réservation par téléphone au 04 90 57 79 36 ou par mail eden@senas.fr
  • SAMEDI 9 OCTOBRE 20H00
    THÉÂTRE DE L’ODÉON

    162, La Canebière – 13001 Marseille Réservation auprès du Département des Bouches-du-Rhône
    par téléphone 04 13 31 25 60 de 9h à 12h à partir du 30 août

FRACTALES

De la naissance au renouveau.

Au sein d’un univers en constante mutation, constellation faite d’éléments sortant de terre, suspendus ou pendulaires, rayonnent cinq individus. Par le langage du cirque et du mouvement dansé, ils accompagnent la lente métamorphose de l’environnement dont ils font partie intégrante. Tour à tour corps-objets ou corps-agissant, ils déploient leurs circonvolutions, se confrontent à la matière organique, l’accompagnent, l’esquivent, s’y heurtent ou s’y fondent.

Telles les fractales, rien ici n’a de début ni de fin, mais fait partie d’un continuum, dont le spectateur ne saisit qu’un instantané.

Au sein de cet univers en déliquescence, l’Humanité est portée par une optimiste curiosité de l’altérité et de l’inconnu : car la fin de toute chose, est aussi le commencement d’une autre. En épousant ce biotope sans cesse renouvelé, les corps reflètent l’aléatoire et parfois impactent de manière durable les situations.

  • VENDREDI 8 OCTOBRE 20H30
    THÉÂTRE DE L’OLIVIER

    Place Jules Guesde – 13800 Istres
    Réservation par téléphone 04 42 56 48 48 ou sur place

LES BONIMENTEURS

Un spectacle diablement bien écrit qui fait la part belle à l’improvisation théâtrale et garantit à chaque représentation un nouveau défi à relever !

Les critiques sont unanimes. Qu’y a-t-il donc de si original et de si talentueux chez Didier Landucci et Jean-Marc Michelangeli alias « Les Bonimenteurs » ? Leur spectacle diablement bien écrit, fait la part belle à l’improvisation et à la prise de risque. Au-delà d’une performance époustouflante d’improvisation, il est doté d’une réelle structure dramatique, avec une histoire en fil conducteur entre les deux protagonistes.

« Les Bonimenteurs » promettent toujours un spectacle étonnant, bluffant de drôlerie et d’inventivité, jamais vulgaire et distillant un humour tout public ! Excellents comédiens, narrateurs, illustrateurs, chanteurs, ils jonglent alors avec les situations et les personnages, traversent les époques et nous emmènent sur des chemins improbables. Complices et virtuoses, ils dominent si bien les situations proposées par le public que notre imaginaire dessine autour d’eux le décor de leurs hilarantes histoires…

Dans une prestation hors norme et interactive, « Les Bonimenteurs » mènent tambour battant une situation théâtrale des plus inattendues, différente chaque soir !

  • SAMEDI 25 SEPTEMBRE 20H30
    SALLE DES VERTUS

    Chemin des vertus – 13114 Puyloubier
    Réservation auprès du Département des Bouches-du-Rhône par téléphone 04 13 31 25 60 de 9h à 12h à partir du 30 août
  • DIMANCHE 26 SEPTEMBRE 17H30
    L’ARTEA

    Rue du Cardinal Lavigerie – 13470 Carnoux-en-Provence
    Réservation par téléphone 04 42 73 57 70
    ou en ligne www.lartea.com à partir du 30 août
  • SAMEDI 2 OCTOBRE 20H30
    ESPACE CULTUREL ET FESTIF DE L’ÉTOILE

    10, Avenue Léo Lagrange – 13160 Châteaurenard
    Réservation par téléphone 04 90 24 35 02 ou en ligne www.etoile-chateaurenard.com à partir du 4 septembre
  • DIMANCHE 3 OCTOBRE 18H00
    SALLE MUNICIPALE

    16, Avenue des cinquante-trois – 13250 Saint-Chamas
    Réservation auprès du Département des Bouches-du-Rhône par téléphone 04 13 31 25 60 de 9h à 12h à partir du 30 août
  • VENDREDI 15 OCTOBRE 20H30
    PÔLE CULTUREL MIREMONT

    Parc Miremont – 99, avenue Fred Chevillon
    Entrée Rue Paul Fouque – 13380 Plan-de-Cuques
    Réservation auprès du Département des Bouches-du-Rhône
    par téléphone 04 13 31 25 60 de 9h à 12h à partir du 30 août

L’AMERIQUE

Un road movie à travers les années 70 qui va sceller une amitié des plus touchantes.

L’un est timide, idéaliste et inquiet : un révolutionnaire en mode furtif. L’autre semble être une tête brûlée, il assure avec les filles, vole des bagnoles et connaît tous les bons plans : il est de ceux dont on dit qu’ils « connaissent la vie ». Il faut dire que nous sommes dans les années 70, une époque supposément bénie pour les rebelles et révolutionnaires de tout poil.

À l’âge où l’on sort à peine de l’adolescence, Babar et Jo ne voudraient que vibrer au présent et changer le monde. Leur improbable rencontre les entraîne dans un road movie tissé d’amitié fulgurante, d’expériences dangereuses et de liberté réelle ou imaginaire.

Entre illuminations des lendemains qui chantent et gueule de bois du surlendemain, « L’Amérique » dresse le portrait de deux solitudes qui peinent – mais avec quelle fougue ! – à se trouver. Car comme Babar et Jo, les artistes, les grands navigateurs et les explorateurs du quotidien le savent bien : le principal problème de l’Amérique, c’est de la trouver…

  • MARDI 12 OCTOBRE 20H00
    THÉÂTRE DE LA CHAUDRONNERIE

    19, promenade Joseph Musso – 13600 La Ciotat
    Réservation auprès du Département des Bouches-du-Rhône
    par téléphone 04 13 31 25 60 de 9h à 12h à partir du 30 août

La lente agonie de la presse française

© WKMC

En France, le journalisme se meurt, faute de journalistes. Les professionnels de l’information sont devenus des perroquets de la pensée unique. Ils trahissent leur mission de vérité. Ils sont devenus au fil des ans des agents de propagande, des gourous de la sensation et du misérabilisme, des transmetteurs de dépêches sans caractère ni personnalité.

Où sont les Revel, les d’Ormesson, les Bouvard, les Jean Cau, les Tesson, Imbert, Desjardins, July, Pierre Viansson-Ponté, Hubert Beuve-Méry, Dominique Jamet, Max Clos ? Où sont les grands éditorialistes ? Où sont les grandes plumes françaises ? Elles ont disparu hélas en même temps que le journalisme.

Les rédacteurs actuels ont oublié la définition d’un de leurs grands anciens, Albert Londres : « Le métier de journaliste n’est pas de faire plaisir, il n’est pas non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie, en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie. » Comme les lecteurs ne sont pas des imbéciles, ils se rendent compte de la désertion des journalistes et ne leur font plus aucune confiance.

Ils ont parfaitement saisi que la plupart des grands journaux français sont désormais aux mains de grands industriels ou de banquiers dont l’information n’est pas la préoccupation essentielle. Leur souci, c’est de faire prospérer leur business avec l’appui du gouvernement en place et de ministres que l’on s’efforce de ménager ou de cajoler dans le sens du poil.

> A lire aussi : « Dernière crise avant l’Apocalypse » : l’urgence de sauver un système économique à l’agonie

Si les journalistes ne se rebellent pas et acceptent cette dépendance contre-nature, c’est parce qu’ils sont souvent dans une situation précaire qui les contraint au silence. Un jeune journaliste, sans autre appui que son talent, et qui ne gagne que 1000 à 1200 euros par mois à ses débuts, ne peut qu’accepter les « conseils » ou les suggestions de son rédacteur en chef qui va diriger sa plume dans tel ou tel sens ou ses investigations dans telle ou telle direction. Pour payer son loyer ou pour améliorer son ordinaire, il sera en revanche tenté d’accepter une gratification émanant de tel ou tel puissant soucieux d’améliorer son image de marque.

L’indépendance des journalistes – leur devoir sacré – n’est plus qu’une douce utopie dans la société actuelle où la communication officielle est totalement verrouillée. La presse française est sous perfusion gouvernementale. Elle ne s’en sort que grâce aux subventions annuelles, et aux multiples aides fiscales, postales ou de transport que lui octroie la puissance publique, ce qui accroit encore sa dépendance.

Voilà pourquoi aujourd’hui, conscients du déclin du journalisme, les citoyens se tournent résolument vers les sites Internet pour tenter d’obtenir des informations fiables. Sauf que, là aussi, ils doivent se méfier des « fake-news », des fausses nouvelles et des caricatures, car le Net et les réseaux sociaux sont devenus le déversoir de toutes les frustrations et des basses vengeances qui les accompagnent. Le mieux est de multiplier les sources possibles de renseignements pour se faire une idée de la réalité et tenter d’échapper aux manipulations mentales ourdies par le pouvoir.

La télévision a fortement contribué également à la décadence du journalisme en imposant ses normes, ses valeurs et sa xyloglossie, c’est-à-dire sa langue de bois pour euphémiser tous les sujets qui fâchent. Le journaliste s’est transformé en lecteur de prompteur : il débite un récit anonyme, cotonneux et sans relief sur un ton monocorde. Il dit ce qui doit être dit et tait ce qui doit être tu.

La seule exigence que lui impose le pouvoir en place est celle de suivre aveuglément les rails de l’idéologie diversitaire et progressiste qui prône une information sensationnelle, émotionnelle, consensuelle, féministe et écologiste. Comme tous les autres médias se sont alignés sur cet étalon, les lecteurs ou auditeurs ont l’impression que tous les journalistes racontent les mêmes salades au même moment.

La fin de l’esprit critique

La fonction de contrôle et d’esprit critique, jadis assignée aux journalistes, a disparu. Aujourd’hui, on sait ce qui se passe jusqu’à plus soif, mais ce n’est en rien comprendre ce qu’il se passe. Et ce ne sont pas les prétendus « experts » qui défilent dans les étranges lucarnes qui pourront nous aider à y voir plus clair…

Les seuls journaux ou magazines qui se vendent à des millions d’exemplaires en France sont ceux qui sont fondés sur la frivolité, la sensation ou l’insignifiance : les magazines de télévision ou les hebdomadaires people se vendent comme des petits pains… parce qu’ils ne dérangent personne.

Ce culte de la dérision ou du divertissement a des conséquences pernicieuses car il nous incite à la servitude volontaire, décrite par La Boétie. Nous abandonnons nos libertés en échange d’un confort psychologique. Nous entérinons notre servitude pour nous rendre disponibles à la compassion d’autrui : le pouvoir ne s’exerce plus par la force. Il amollit notre volonté par l’abrutissement des esprits…Et c’est ainsi que l’habitude et le conformisme nous font avaler le venin de la servitude.

> A voir aussi : Peut-on se libérer de la « servitude volontaire » ?

Georges Suffert, dès 1989, avait pressenti cette dérive : « Il faut laisser les spécialistes des sanglots collectifs traire l’émotionnel, cette vache à lait de l’époque », écrivait-il dans « Le Figaro ». Désormais, ce sont les lobbies qui imposent leur loi à la majorité par la force de la répétition : lobby écolo, lobby LGBT, lobby socialiste, lobby islamo-gauchiste, lobby antiraciste, lobby féministe… Dans ce fatras idéologique, la vérité n’est plus qu’une opinion comme une autre.

On oublie que l’objectivité en journalisme c’est une préférence délibérée pour ce qui est par rapport à ce que l’on voudrait qui soit. C’est voir les choses comme elles sont et savoir les dire comme on les a vues. Si les médias ne se réfèrent pas de façon plus positive aux sources de notre culture occidentale et au dynamisme spirituel de notre civilisation, ils finiront par exténuer leur propre message et par s’autodétruire.

Que constatons-nous le plus souvent en observant nos téléviseurs ou en écoutant les radios ?

L’apparence et le spectacle

Nous constatons que la presse organise son propre cinéma en vase clos : elle officialise des rumeurs par souci de l’instantanéité, elle s’évertue à promouvoir l’apparence et le spectacle, elle ne prend aucun recul par rapport aux événements, elle encombre l’espace médiatique sans aucune mise en perspective et elle terrorise ceux qui refusent d’être les acteurs manipulables  de cette mise en scène.

« Ce qui relève du devoir civique dans toute autre démocratie est sournoisement interdit en France, écrivait le regretté Jean-Edern Hallier, au lieu d’être au service du peuple le journaliste s’est mué insidieusement en fonctionnaire d’Etat. A l’impératif de vérité, il a substitué le devoir de réserve. » La collusion entre les pouvoirs  médiatique, économique et politique met l’information, qui oriente l’opinion, dans un état de dépendance et de vassalité. Quand les détenteurs du pouvoir caressent les journalistes, c’est pour les utiliser, quand ils se satisfont des médias, c’est qu’ils les contrôlent.

Oui, le journalisme est mort en France. Il faudra le réinventer en ressuscitant notre nation. Mais je voudrais malgré tout rester optimiste et conclure ce bref récit d’une disparition annoncée, par ces magnifiques propos de Victor Hugo dans la préface des « Châtiments » en 1853 :

« Quoi que fassent ceux qui règnent chez eux par la violence et hors de chez eux par la menace, quoi que fassent ceux qui se croient les maîtres des peuples et ne sont que des tyrans des consciences, l’homme qui lutte pour la justice et la vérité trouvera toujours le moyen d’accomplir son devoir tout entier.

« La toute-puissance du mal n’a jamais abouti qu’à des efforts inutiles. La pensée échappe toujours à qui tente de l’étouffer. Elle se fait insaisissable à la compression.

« Le flambeau rayonne et si on l’éteint, le flambeau devient une voix et l’on ne fait pas la nuit sur la parole. Si l’on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière et l’on ne bâillonne pas la lumière. Rien ne dompte la conscience de l’homme, car la conscience de l’homme, c’est la pensée de Dieu.« 

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

26 septembre – Des Italiens en concert au Roudelet Felibren

© Diesis / Le Roudelet Felibren

Le concert « DIESIS », c’est Cristian et Ivan Verba, qui ont respectivement 22 et 27 ans, et vivent au pied du majestueux et mythique volcan Etna, dans une Sicile baignée de soleil, aimée de Virgile. Chanteurs et compositeurs, leurs textes, leurs musiques reflètent l’Italie que nous aimons, de Lucio Dalla à Paolo Conte, en passant par la Pausini, Ramazzotti et Bella Ciao. Ils ont participé aux sélections du fameux festival de la chanson de San Remo, ont foulé un tapis rouge virtuel à Hollywood, sont invités à la Rai internazionale, passent à la radio et signent pour plusieurs concerts.

Le 26 septembre, ils seront accompagnés par un groupe de musiciens à la réputation internationale, »FRAME ».

  • Francesco Pisana, Basse, Piano et Flûte traversière. Il a collaboré avec les grands de la musique italienne comme Lucio Dalla, Fiorella Mannoia, Dolcenera, Elio e le Storie Tese.
  • Maurizio Vercon, guitariste. Il a collaboré avec de nombreux artistes comme Frank Gambale (C.Corea), Luca Colombo (E.Ramazzotti, Nek, Sanremo etc.)Maurizio Solieri et Andrea Innesto (Vasco Rossi),Max Gelsi e A.Fontana (Elisa, Tiziano Ferro)Ricky Portera (L.Dalla, Stadio, Bertè)
  • Cristiano Turato, chanteur et guitariste, ex chanteur du groupe « I Nomadi » au succès phénoménal dans les années 60.

Avec DIESIS et FRAME, on est entre musique traditionnelle, Pop, Reggae et disco, entre mélanges de sonorités modernes et classiques, et aussi les oublier les tubes de toujours.

Dimanche 26 septembre 2021, Centre de culture provençale, 45 boulevard Bara, 13013 Marseille. Entrée 15€. Entrée possible à partir de 18h, concert à 18h30. Restauration possible (réservations conseillées). Réservations du concert à l’entrée ou au 04 91 686 695. Les autres informations sont à retrouver sur le site de l’événement.

Les commentaires OM – Rennes sur Le Méridional

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« Marseille a une capacité à ne pas se laisser accabler par le malheur » – Entretien avec Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille

© Diocèse de Marseille

Quels sont donc les ingrédients de cette âme marseillaise si chère à ses habitants ? Il serait sans doute illusoire de vouloir tous les énumérer. Et pourtant, certains transparaissent tant dans la ville que dans la vie de ses habitants. Cette joie de vivre, notamment, n’exclut pas les difficultés et les malheurs. Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, revient dans un entretien à bâtons rompus sur sa perception d’une ville aux multiples facettes, qu’il connaît bien.

Marseille, ville de nouveaux départs

Né en 1958 à Sidi Bel Abbès, Jean-Marc Aveline arrive en 1966 à Marseille, tout enfant. Il est l’aîné de la quatrième génération présente en Algérie : une famille très simple d’ouvriers originaires d’Andalousie. Après être rentrés en France et passés par Paris, ses parents atterrissent à Marseille. Ils n’ont alors aucune attache là-bas, aucune famille. « Avec le regard rétrospectif d’aujourd’hui, je me rends compte que Marseille a constitué pour ma famille la chance d’un nouveau commencement dans la vie. Et c’est sans doute l’un de ses atouts : elle est capable d’offrir de nouveaux départs à des gens qui ont connu des choses difficiles. Si on aime cette ville, on en est adopté. »

« Marseille est une certaine façon d’être »

« J’ai découvert que j’étais Marseillais quand, séminariste, je suis allé faire mes études à Paris. Même si j’avais habité Paris auparavant, les gens me considéraient comme Marseillais à part entière. Je ne m’en étais pas aperçu, mais j’en ai pris conscience à cette occasion. J’ai mieux compris les ingrédients de cette âme marseillaise. Le fait que la ville est entourée par les collines, tournée vers la mer, et héritière de l’âme provençale de l’intérieur des terres, n’est pas anodin. Je dirais que cette âme a l’habitude de savoir trouver la bonne façon de vivre les choses : une capacité à ne pas se laisser accabler par le malheur. A trouver de quoi sourire, finalement. Se mettre en scène en est une facette. Une théâtralisation sage, peut-être. »

« C’est une façon de vivre la vie sans prendre au sérieux le personnage qu’on joue. Une sorte de détachement intérieur qui donne, à mon avis, une profondeur à Marseille. Ce qui ne signifie pas que la vie y est facile. Les gens se trompent quand ils pensent que la ville est seulement rieuse. Il y a de l’aridité ici. Mais la vie trouve son chemin, avec une jovialité qui n’est pas simple. Décrire la vie à Marseille, c’est un peu comme décrire le théâtre : on décrit la vie avec un petit décalage, qui permet aussi d’en sourire… »

L’appel du large et des missions

« Marseille a été, au XIXème et au XXème surtout, un champ missionnaire extraordinaire. La ville reste marquée par l’appel du large et des terres éloignées. Dans cette ville très cosmopolite, la multiplicité des convictions religieuses crée une forme de « micro-climat » par rapport à la laïcité : ici, la conscience du religieux me semble plus palpable. D’ailleurs, on y trouve une dimension de verticalité, l’appréhension d’une certaine transcendance, dont la Bonne Mère est le reflet, pas seulement pour les croyants. Beaucoup de monde est bien là-haut ! »

L’héritage des saints de Provence

« On sent à Marseille le sens de la tradition du passage des « saints de Béthanie », Lazare, Marie Madeleine et leurs amis. Ce qui me touche particulièrement, c’est l’importance de l’amitié : le Christ a eu des amis. S’ils avaient vécu ici aujourd’hui, ils seraient allés boire un petit pastis ensemble. Le Christ a vécu cette dimension profondément humaine qu’est l’amitié. D’ailleurs, on retrouve dans l’évangile cette parole de Jésus : « Je ne vous appelle pas des serviteurs, mais des amis. » Dans mon ministère épiscopal, cela me guide beaucoup : favoriser l’amitié entre les personnes. »

« Et puis, plus profondément, Lazare et Marie Madeleine ont un lien avec le mystère pascal, avec la mort et l’annonce de la Résurrection du Christ. Que Marseille puisse s’honorer de les avoir pour premiers saints signifie que l’annonce de l’Évangile est dans ses gènes. Pour moi, comme évêque, cela signifie être serviteur de la façon dont les gens ici peuvent comprendre la force du mystère pascal. »

Mgr de Belsunce pendant la peste de Marseille. François Gérard, 1834 © WKMC

En 2020, 300 ans après celle de 1720, le renouvellement de la consécration du diocèse de Marseille

« On avait prévu que le jour de la fête liturgique du Sacré-Cœur, en juin, on renouvelle la consécration de la ville et du diocèse de Marseille au Sacré-Cœur, comme Mgr de Belsunce l’avait fait en 1720. A cause de la pandémie, nous avons choisi de placer la célébration le 5 avril 2020, le dimanche des Rameaux. La situation présentait des analogies. Beaucoup de gens ont suivi la cérémonie retransmise, et certains m’ont rapporté qu’ils s’étaient tournés symboliquement dans la direction de la basilique : cela m’a beaucoup touché. Et beaucoup de Marseillais qui ne sont pas chrétiens étaient contents qu’on l’ait fait. »

« Nous avons aussi créé, avec le concours d’un certain nombre de gens, un service de solidarité pour apporter une aide concrète à ceux qui en avaient besoin. Le confinement révélait d’autant plus la fragilité et la pauvreté. Quand il n’y a plus personne dans les rues, on ne voit que ceux qui n’ont nulle part ailleurs où aller. Et les besoins en nourriture concernaient aussi les gens qui avaient un toit, mais qui n’avaient plus de moyens. »

L’importance du dialogue entre les religions

« Le dialogue entre les religions revêt une importance particulière dans une ville comme Marseille. De mon côté, je suis membre du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (et consulteur de 2008 à 2013) et président du conseil pour les relations interreligieuses au sein de la Conférence des évêques de France. »

« La question est réelle, pas seulement à Marseille. Ce sont des questions que j’ai été amené à creuser. On m’avait demandé de mettre en place un centre de formation théologique à Marseille ; et pour cela, j’avais travaillé (en 1992) sur un sujet en particulier : les enjeux, pour la foi chrétienne, de la pluralité des religions. Dans ces années-là (aujourd’hui encore), la question du religieux concernait aussi d’autres domaines, des catégories socio-professionnelles par exemple : soignants, élus, enseignants… J’ai donc ensuite été sollicité par rapport à la formation des prêtres au Maroc, en Algérie… »

« Cela reste une question très compliquée, qui ne s’est pas arrangée par rapport aux dernières décennies. Dans les pays méditerranéens particulièrement. L’époque veut aussi que l’on soit vulnérables aux tensions internationales. »

Marseille, recueil d’une sorte de mémoire d’amitié internationale

« Là où Marseille a une situation différente, c’est qu’à travers les différentes communautés présentes, on peut se faire une idée plus précise des situations actuelles dans le monde et surtout en Orient. Et les personnes qui arrivent de ces territoires sont à la fois en détresse à cause des facteurs religieux tournés en facteurs politiques, et ont l’expérience et la mémoire de facteurs religieux tournés en facteurs de prospérité et d’amitié partagée. Il ne faut pas que cette sorte de mémoire d’amitié internationale se perde. »

Le sens d’un synode futur sur la Méditerranée

« J’en ai fait l’hypothèse avec le pape François quand je l’ai rencontré en avril dernier. Ce qui est clair, c’est que la Méditerranée concentre un certain nombre de questions ; ce qui pourrait donner à un synode qui lui serait consacré, à la fois une portée locale et une portée universelle : la question migratoire, écologique, les disparités économiques, les tensions politiques, militaires… ce serait donc en effet judicieux. Mais la difficulté reste justement la très grande pluralité de situations autour de cette mer : il faut arriver à faire travailler ensemble tous les acteurs. Nous œuvrons, avec un groupe d’évêques internationaux et méditerranéens à faire prendre forme à un tel projet. Mais il faudra du temps. C’est dans ce cadre qu’une visite du pape François à Marseille aurait du sens. »

Propos recueillis par Jeanne RIVIERE

Avant-match – OM/Rennes : et les Bretons

© OM / Twitter

L’OM reçoit Rennes pour le compte de la 6ème journée de championnat. La rencontre se disputera à partir de 17h à l’Orange Vélodrome.

Ce nouveau match intervient seulement trois jours après la Ligue Europa où Rennes a obtenu un bon match nul face à Tottenham. Les Olympiens ont quant à eux quitté sur le score de 1-1 en fin de partie, en supériorité numérique contre le Lokomotiv.

Le groupe a dominé son adversaire en affichant une possession de balle importante, mais à 11 contre 10, ils n’ont pas su s’adapter au système en 4/4/1 des Moscovites. Les Olympiens ont insisté en utilisant les couloirs, là où le passage au cœur du jeu semblait évident.

Dans quel état de forme allons-nous retrouver les deux équipes ? Bien souvent, après une journée européenne, les équipes sont moins en jambes. Les Marseillais, eux, peuvent compter sur un effectif plus étoffé. Cela leur permet de garder le groupe sous pression en instaurant une concurrence saine ; de plus, la rotation de joueurs et quelques ajustements permettent de garder un état de fraîcheur.

Espérons que le voyage à Moscou n’a pas laissé de traces aussi bien dans l’énergie que dans le mental, de manière à venir à bout des Rennais bien en place.

Pronostic : victoire de l’OM 2 à 1

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

« Dernière crise avant l’Apocalypse » : l’urgence de sauver un système économique à l’agonie

Le Covid-19, sans être intégralement responsable de la catastrophe économique actuelle, a révélé les fragilités d’un système monétaire à l’agonie. Les dirigeants du monde doivent rapidement prendre la pleine mesure de ce qui est en train de se passer, sous peine de voir les crises sociales et politiques mener à une véritable apocalypse. Dans « Dernière crise avant l’Apocalypse », Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot ne se contentent pas de lister les problèmes : leur analyse va jusqu’à proposer des solutions d’urgence destinées à rétablir le « bon sens ».

Le Méridional : Jacques Bichot, vous parlez « d’apocalypse » à venir. Pourquoi un terme aussi fort ? La situation de la France et du monde est-elle si catastrophique ? Comment en êtes-vous venu à cette conclusion ?

Jacques Bichot : Le terme « Apocalypse » peut désigner la fin du monde, ou la fin d’un monde. C’est dans ce dernier sens que nous l’employons pour désigner une évolution très importante : un ensemble de changements qui vont nous faire passer non pas dans « L’autre monde », le ciel, l’enfer ou le néant, mais dans « un autre monde », toujours sur notre bonne vieille terre, mais très différent du monde actuel.

En effet, celui-ci devient de moins en moins vivable. Certes, ce n’est pas l’arrivée du Covid qui, à elle seule, provoque des changements majeurs, même si l’impact de la pandémie est important, obligeant à bien des changements dans les manières d’être et de faire. C’est surtout l’inadéquation entre la croissance de la population et de l’exploitation des ressources naturelles, et notre organisation.

Par exemple, nous expliquons l’archaïsme de nos systèmes monétaires, multiples et mal synchronisés, alors que la monnaie est l’un des facteurs-clés d’organisation de la vie en société. De même, nous constatons le hiatus qui existe entre les « ressources naturelles », limitées, et les besoins fortement croissants. Par exemple, quand nous aurons quasiment exterminé les poissons, comme nos pères ont exterminé les baleines, il y aura un sérieux problème alimentaire. Il faut éviter cette extermination, développer la pisciculture comme nos ancêtres ont développé l’élevage.

Autrement dit, l’apocalypse menace, il faut en avoir conscience pour agir intelligemment, laisser tomber toutes sortes de querelles mortifères et construire une civilisation compatible avec dix milliards d’êtres humains sur notre bonne vieille Terre.

L.M : Vous présentez des solutions pour éviter cette crise : pouvez-vous nous en dire plus ?

J. B : Nous ne prétendons pas avoir la clé de tous les problèmes ! Nous avons signalé quelques pistes, qui sont loin de suffire, mais qui montrent que tout n’est pas perdu si nous œuvrons intelligemment. Prenons par exemple l’organisation monétaire, essentielle pour construire une économie capable de faire vivre des milliards de terriens. Actuellement, elle est déplorable : l’économie de trop nombreux pays est minée par l’inflation ou par l’absence de formes de crédit adaptées aux populations pauvres – dans des pays que l’on dit souvent « en développement », alors qu’en fait la misère n’y recule pas. Aujourd’hui, ce n’est pas le bitcoin qui va sortir de la misère des paysans africains, indiens ou sud-américains ! Nous lançons un appel au réalisme, à la compétence.

Dans le domaine agricole, névralgique, il y a également des possibilités. Nous avons eu la chance d’être éclairés dans ce domaine par un agronome très compétent et conscient des enjeux. Nous lançons un appel pour que nos dirigeants écoutent des hommes comme lui, qui s’y connaissent. Pour échapper à l’apocalypse, il faudrait que les énarques et les anciens élèves de Princeton se mettent un peu à l’école de ces véritables « sachants ».

L.M : Vous dites qu’il faut faire des choix et ne pas aborder tous les sujets en même temps. Quelle est selon vous la solution d’urgence à mettre en place ?

J. B : Le plus urgent est d’améliorer notre organisation, notre gouvernance et la formation que nous donnons à nos enfants. Le proverbe relatif au poisson qui pourrit par la tête est très important : les élites de notre planète ne sont pas à la hauteur des défis que nous avons à relever. Visiblement, le système de sélection et de formation des dirigeants requiert, sur toute la planète, des améliorations très conséquentes.

Prenons le problème des retraites : sur la terre entière nous avons des responsables qui se satisfont d’un système absurde attribuant des pensions non parce que vous avez contribué à former des enfants et des jeunes, qui devenus actifs payeront les pensions, mais parce que vous avez versé des cotisations au profit de vos aînés. Or ces cotisations ne servent en rien à préparer les retraites de ceux qui les versent. Le droit positif est totalement déconnecté de la réalité, la législation des retraites de quasiment tous les pays est absurde.

Ce qu’il faut, dans ce domaine et dans d’autres, c’est une croissance rapide du bon sens. Si un homme politique soutient une législation des retraites qui en fait un système de Ponzi – l’escroc qui eut Madoff pour successeur – il est un danger public. Il faut lui apprendre le B. A -BA de l’économie ou le faire changer de métier. Le poisson pourrit par la tête, et le plus grand danger qui nous menace provient du déficit d’intelligence et de bon sens de trop de nos dirigeants. Ce sont ces hommes et ces femmes parvenus au pouvoir sans posséder les qualités requises pour diriger qui nous font courir le risque d’une apocalypse.

Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI

« Dernière crise avant l’Apocalypse », Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot, Ring, 16 septembre 2021, 18€.

Jean-Baptiste Giraud est journaliste économique depuis 25 ans, directeur de la rédaction d’Economie Matin qu’il a fondée en 2004. Passé par Radio France, BFM, TF1, Atlantico, Sud Radio et RTL, il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages de vulgarisation scientifique et économique dont Combien ça coûte, combien ça rapporte (Eyrolles) ou encore Les Grands esprits ont toujours tort (Editions du moment).

Jacques Bichot, professeur émérite à l’université Jean-Moulin-Lyon III, docteur en mathématiques et en économie, est reconnu comme spécialiste des retraites, de la sécurité sociale et de la monnaie. Il a publié une vingtaine d’ouvrages, dont Huit siècles de monétarisation (Economica) et Cure de jouvence pour la Sécu (L’Harmattan). Il est chevalier de la Légion d’honneur.

OM/Rennes : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

Marseille recevra Rennes ce dimanche 19 septembre : le coup d’envoi sera donné à 17h. Ce match de Ligue 1 sera retransmis en direct sur Canal + Sport.

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

Juris’cup : des professionnels du droit à la barre

© Juris'cup

Quel rapport entre le droit et le monde de la mer ? A première vue, aucun. Mais… le droit se faufile bien dans tous les domaines, n’est-ce pas ? Il y a 30 ans, un groupe d’avocats marseillais passionnés de mer se demandaient : « le Droit de la Plaisance existe-t-il ? Droit spécifique ? Droit Terrestre, Droit Maritime ? » Et de ces questions naissait l’idée d’un rassemblement annuel, destiné aussi à resserrer les liens entre juristes. Cette année, la Juris’cup a commencé le 16 septembre et se terminera le 19 septembre. En 2021, la régate elle-même réunit 2 200 participants.

Chaque année, un ensemble de plus en plus nombreux de professionnels du droit, venus de la région et de toute la France, se rassemblent sur les pannes du club marseillais CNTL. Pour ouvrir les jours de régate, une journée est consacrée aux échanges : « les professionnels du droit et de la plaisance se réunissent autour d’orateurs de grande qualité, spécialistes français ou étrangers les plus compétents dans leurs domaines pour répondre aux questions d’actualité, faire le point sur l’état de la jurisprudence, les réglementations et législations en vigueur, et réfléchir sur ses évolutions. »

L’événement est organisé avec le Barreau : « C’est important, même si comme avocats on est une profession indépendante, de se rappeler qu’on appartient à une corporation », souligne Me Marguerite Oudin, avocate au barreau de Marseille. C’est la deuxième fois qu’elle participe à la Juris’cup. Une façon pour elle de « s’ancrer dans la culture de l’avocature et celle de la mer ».

Un tel événement permet d’approfondir les relations avec les autres membres du cabinet (surtout quand il s’agit d’une grande structure) ou tout simplement de retrouver ou rencontrer des professionnels croisés les années précédentes. C’est aussi l’occasion de mieux connaître les clients présents, dans une ambiance à la fois professionnelle et détendue, dans un cadre complètement dépaysant. « On va parfois discuter de problématiques d’entreprises entre deux manœuvres », sourit Me Oudin. Des manœuvres sur lesquelles il faut tout de même rester concentré, puisque les bateaux sont souvent de ligne très sportive. Un moment de compétition convivial et original, qui montre la diversité et la complémentarité des métiers du droit.

Apprendre à travailler en équipe se fait au jour le jour. « Au cabinet, on a tendance à dire qu’on est « dans le même bateau » : la Juris’cup en est une illustration concrète !« 

Jeanne RIVIERE

Lokomotiv Moscou 1 – 1 OM : le debrief du match

Retrouvez la rediffusion du debrief d’après-match, avec Byllel Ben Khelifa et le coach Fabrice Huart : sur la chaîne Youtube et sur la chaîne Twitch du Méridional.