samedi 2 novembre 2024
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Bandes dessinées : « Châteauneuf-du-Pape en bulles »

© Châteauneuf-du-Pape en bulles

Dans le cadre de l’événement « Un bel été à Châteauneuf-du-Pape », une première édition du festival de la BD se tiendra le samedi 31 juillet à Châteauneuf-du-Pape (84) : l’événement « Châteauneuf-du-Pape en bulles » accueille trois auteurs de Bandes Dessinées : Olivier Berlion, Jean Charles Kraehn et Dominique Rousseau. Le public pourra notamment découvrir « Carnets de mômes », dont l’intrigue se déroule entre Avignon et Châteauneuf-du-Pape, ainsi que des Bandes Dessinées autour de l’histoire d’Avignon, et d’autres. Des planches et dessins originaux seront mis en vente.

Une exposition dédiée aux héros de BD a lieu dans les caves voûtées de l’Office de Tourisme, jusqu’au 5 août.

Lavande : les nouvelles réglementations inquiètent le secteur

© Pxb

Des producteurs de la Drôme ont donné l’alerte, et depuis, la polémique ne fait qu’enfler : la lavande serait menacée par une certaine directive européenne, qui considérerait ses dérivés (à base d’huile essentielle) comme des produits à risque pour la santé.

Le texte n’a pas encore été présenté, mais devrait être voté à Bruxelles dans les prochains mois. De son côté, la pétition intitulée « Contre la disparition des huiles essentielles et des produits naturels » a dépassé les 13 100 signatures ce jeudi 29 juillet à 17 heures, et son chiffre grimpe d’heure en heure. Et pour cause : les producteurs, les distilleurs et les fabricants de cosmétiques font part de leurs inquiétudes, alors que la France représente tout de même le deuxième producteur mondial d’huile essentielle de lavande.

Bien que produit naturel, les huiles essentielles, notamment de lavande, peuvent être considérées comme toxiques. Certaines de leurs molécules provoquent en effet chez certaines personnes et à certaines doses, irritations ou allergies. Pour contourner le problème, elles pourraient être remplacées par des molécules de synthèse, ce qui va à l’encontre du retour au naturel encouragé par la société d’aujourd’hui. « De nombreux produits naturels apparaissent dangereux, si on ne sait pas les utiliser à bon escient, oui, rappelle un pharmacien marseillais. Bien employées, les huiles essentielles ont des vertus indéniables.« 

La nouvelle réglementation européenne imposerait aux fabricants de préciser la toxicité de certaines molécules sur les flacons. Le syndicat des Plantes à parfum, aromatiques et médicinales de France (PPAM) dénonce cette révision de la classification, de l’étiquetage et de l’emballage des substances chimiques, qui pourrait décourager l’emploi des produits utilisant l’huile essentielle de lavande (savons, lessives, cosmétiques etc.) Par ricochet, si cet emploi baisse, la lavande sera moins cultivée, et cela entraînera un effet domino dans d’autres domaines (production du miel de lavande par exemple, ou encore tourisme autour des champs de lavande.)

Si la Commission européenne s’est voulue rassurante et a dit interroger tous les acteurs de la filière, ce genre de réglementation venue de l’Union européenne inquiète les petits producteurs, qui sont en ce moment, en pleine récolte.

Raphaëlle PAOLI

« Bonne Mère », le portrait d’une femme intérieure

Des films autour de Marseille, on va en rencontrer ces prochaines semaines (« Bac Nord », « Stillwater »…) « Bonne Mère » (sorti en salles le 21 juillet – 1h36) présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021 nous ouvre au quotidien d’une femme vivant dans les quartiers nord de Marseille.

Levée avant l’aube, couchée après les autres, Nora, la cinquantaine, vit chaque jour une routine épuisante : femme de ménage à l’aéroport de Marignane, elle se rend aussi au domicile d’une vieille dame – devenue une amie, depuis tout ce temps – pour lui préparer la cuisine, l’aider à faire sa toilette, soigner ses oiseaux… La journée n’est toujours pas terminée, puisque quand Nora rentre, elle doit encore s’occuper de la famille, enfants et petits-enfants (ils sont sept dans le petit appartement). Malgré son amour pour eux, elle porte l’épuisement du souci. Son fils aîné, après le braquage d’une station-service, attend de sortir de prison. Nora doit mettre ses rêves de côté pour payer l’avocate.

Nora vit pour les autres, elle doit « rester debout » par son propre courage. Son quotidien consiste à « Rester gai quand le jour, triste, succède au jour/ Etre fort, et s’user en circonstances viles ». (Verlaine). Ce que la caméra rend parfaitement, c’est son intériorité, la lassitude qu’elle s’efforce de ne pas montrer, et son intégrité profonde.

La réalisatrice Hafsia Herzi signe un juste et touchant portrait de femme. Autour de cela, des longueurs et des scènes un peu faciles. On est surtout impressionné par la qualité de l’actrice principale.

Jeanne RIVIERE

Ce soir, clôture du festival Phare à Arles

© Festival Phare / Bernard Gille

Ce jeudi 29 juillet au soir se tiendra la clôture du festival Phare, au théâtre antique d’Arles, l’un des premiers théâtres antiques en pierre du monde romain, débuté au Ier siècle avant JC.

Le festival Phare propose des « ciné-causeries » suivies, la nuit venue, de projections de courts métrages, cette année et pour sa 6ème édition, sur les thèmes de « L’Étrange » et du « masculin / féminin ». Il se poursuivra pour une dernière soirée le 30 juillet à l’Eden cinéma de Fontvieille.

Le but de l’événement est d’organiser un festival de courts métrages en compétition nationale et internationale ; de proposer des programmes clé en main de courts métrages et de vidéos d’artistes selon des thématiques choisies ou demandées à des institutions culturelles ; de sensibiliser le public scolaire à la lecture de l’image.

Programme complet à retrouver sur le site de l’événement.

Soirées au Théâtre antique : Théâtre antique d’Arles, rue du Cloître, 13200, Arles / Soirée du 30 juillet : Eden cinéma, 19 Grand Rue 13990 Fontvieille. Pass sanitaire demandé.

JO Natation – Des nouvelles du Cercle des Nageurs de Marseille

Medhy Metella © JCMouton Flickr

Les épreuves de natation aux Jeux olympiques se déroulent entre le 24 juillet et le 1er août. Aujourd’hui, nous avons sollicité Alexandre Camarasa, (jeune) ancien joueur de water-polo au Cercle de Nageurs de Marseille, qui connaît bien les athlètes de Marseille représentants de la France à Tokyo. Son commentaire du jour en ce 28 juillet :

« Je suis très heureux pour Marie Wattel, qui s’est qualifiée mercredi pour les demi-finales du 100 mètres nage libre de JO, après le forfait de la Néerlandaise Ranomi Kromowidjojo à l’épreuve du barrage. Elle va retrouver une autre nageuse du Cercle, Pernille Blume.

Autrement, je suis déçu pour Medhy Metella, qui n’a pas réussi à aller plus dans la compétition au niveau du 100 mètres crawl. Il a eu une année difficile physiquement, j’étais sûr qu’il allait passer au-delà de toutes ces difficultés, mais le sport de haut niveau ne pardonne pas, il faut être à 100% physiquement. Mais je voudrais le féliciter pour son travail de toute l’année, il n’a rien lâché, il a tout fait pour arriver en forme aux JO. La compétition n’est d’ailleurs pas terminée pour lui, puisqu’il a demain [jeudi 29 juillet] le 100 mètres papillon, et je suis sûr qu’il a hâte d’en découdre. Le papillon, c’est un peu sa nage de prédilection ! »

JO Judo – « Les signaux sont au vert »

Teddy Riner vainqueur face à Rafael Silva aux JO de 2016 © WKMC

Les épreuves de judo aux Jeux olympiques de Tokyo ont commencé le 24 juillet et se clôtureront le 31. A la mi-parcours, retour sur les performances des athlètes français dans cette discipline, avec l’œil de Bastien Puget, entraîneur OM Judo.

« A ce stade, les résultats des Jeux sont de bon augure en judo », se félicite Bastien Puget. On a vu 4 journées de compétition, et honnêtement, nos athlètes ont surperformé par rapport à d’habitude. Certains, on ne les attendait pas aussi haut, Luka Mkheidze par exemple. » [médaille de bronze dans la catégorie des moins de 60 kg] ou Sarah-Léonie Cysique [médaille d’argent dans la catégorie des moins de 57 kg].

Des athlètes qui ont tenu leur rang

« Même les judokas éliminés, comme Guillaume Chaine [moins de 73 kg] n’ont pas démérité. Amandine Buchard a eu fort à faire face à la Japonaise U. Abe, mais elle peut être fière d’elle. Elle a un parcours fabuleux ! La seule vraie déception, selon moi, c’est évidemment Shirine Boukli [moins de 48 kg] qu’on attendait plus haut. Elle n’a pas vraiment su entrer dans la compétition. »

> A lire aussi : JO Judo – Clarisse Agbegnenou, la « Tigresse » au cœur d’or

Bastien Puget salue aussi bien sûr la performance de Clarisse Agbegnenou [médaille d’or dans la catégorie des moins de 63 kg], certes favorite mais qui a dû rester concentrée jusqu’au bout pour remporter cette médaille : « Elle a su garder la tête sur les épaules, ce qui n’était pas évident face à la pression et aux sollicitations médiatiques.« 

Signaux verts et… « de belles cartouches »

Beaucoup de belles surprises pour la France dans ces JO de judo donc, et un bilan « archi positif ». « Aux derniers JO, souligne l’entraîneur, on s’était rattrapé à la fin, on avait décroché 5 médailles. En 2021, on est déjà à 4 médailles à ce stade de la compétition : on peut dire que les signaux sont au vert, et on peut espérer des titres ! » (Même si, il le souligne ensuite, il ne faut pas parier trop vite.) Alexandre Iddir [moins de 100 kg et passé par OM Judo], et l’apothéose Teddy Riner [plus de 100 kg] laissent en effet envisager de beaux combats.

Enfin, la dernière journée (samedi) sera consacrée aux championnats par équipe (3 catégories de chaque sexe y seront représentées). « Une finale rêvée ? Ce serait France-Japon… » conclut Bastien Puget. Ce qui est certain, c’est que les judokas français ont déjà offert de très belles performances. Ils seront regardés de près ces prochains jours.

Thomas MOREAU

Bouches-du-Rhône : le département le plus visé par les cambriolages en Région Sud

© Pxb

Ce n’est malheureusement pas une nouveauté : depuis quelques années déjà, le département des Bouches-du-Rhône voit le taux de cambriolages augmenter en flèche, notamment, logiquement, en période estivale. Une cinquantaine par jour en moyenne.

Sur les groupes Facebook d’habitants des quartiers marseillais, les posts se multiplient. Ils signalent des vols en tous genres : du cambriolage d’appartement à la visite de cave, en passant par les vols de scooters dans les garages.

Ce sont les habitants absents de leur domicile qui en font les frais, mais également de nombreux touristes, parfois pas assez vigilants ou peu soupçonneux. « J’avais oublié une valise vide dans ma voiture, rapporte ce touriste habitant pour un mois dans le 4ème arrondissement de Marseille. Le lendemain, la vitre arrière de ma voiture, garée au parking souterrain, était en miettes. »

> A lire aussi : les règles pour éviter un cambriolage

Une vigilance au quotidien, c’est ce que prônent la plupart des Marseillais qui se sont déjà fait cambrioler les étés précédents. « Dans l’immeuble, on s’arrange entre voisins pour faire un roulement en l’absence des autres, pour relever le courrier des boîtes aux lettres. Parfois aussi, passer ouvrir les volets, allumer des lampes », précise une habitante du 6ème arrondissement de Marseille. Beaucoup préfèrent s’organiser ainsi pour pallier des rondes de policiers qui ne peuvent pas se multiplier (malgré les dispositifs de type « Opération tranquillité vacances »).

A rappeler : les vols ne se produisent pas uniquement en soirée et la nuit, et sont parfois effectués sur un laps de temps très court (15-30 minutes).

Retour du masque obligatoire dans les Bouches-du-Rhône

© Pxb

Le 27 juillet au soir, la préfecture des Bouches-du-Rhône a affirmé vouloir freiner l’explosion des cas de covid dans le département, avec le retour du port du masque obligatoire en extérieur dans un certain nombre de lieux :

  • Les espaces très fréquentés ouverts au public, les lieux de rassemblements. Cela concerne les événements, les marchés et foires
  • Autour des crèches et des établissements scolaires
  • Autour des centres commerciaux et des lieux de culte
  • Dans les files d’attente en extérieur
  • Dans les espaces d’attente de transports en commun en extérieur.

Le masque n’est en revanche pas obligatoire sur les plages.

« Plus que jamais le respect des gestes barrières, notamment le port du masque lorsque la distanciation physique ne peut être respectée en cette période estivale, synonyme d’afflux touristiques, constitue une nécessité pour lutter contre l’épidémie », souligne le communiqué de la préfecture.

Appel urgent aux dons de sang, vaccinés ou non

© Pxb

L’Etablissement français du sang a rappelé il y a quelques jours dans un message publié sur son site et sur les réseaux sociaux que les réserves de sang sont en ce moment à un stade critique.

Il souligne que les donneurs n’ont pas besoin de présenter de pass sanitaire. Si le centre de don du sang se trouve dans un hôpital le demandant, les donneurs sont exemptés.

Le virus ne se transmet pas par le sang, mais par prudence, les cas positifs doivent attendre une quinzaine de jours après leurs symptômes ou leur test positif avant de donner leur sang. L’Etablissement français du sang répond également qu’à la suite d’un vaccin contre le covid, il n’y a pas besoin d’attendre pour donner son sang.

JO Judo – Clarisse Agbegnenou, la « Tigresse » au cœur d’or

© WKMC

Les titres nationaux et mondiaux, elle les avait : le seul qui manquait à son palmarès, la Française de 28 ans Clarisse Agbegnenou le remporte enfin ce 27 juillet, offrant la deuxième médaille d’or à la France. Favorite pour le titre en moins de 63kg, la judokate avait tout de même à rester très concentrée pour obtenir ce titre.

Cinq ans de travail, de détermination, ont payé pour cette athlète qui avait tellement envie de sauter sur le tapis qu’elle avait bien mal vécu le report d’un an des JO dû au covid.

En finale, elle retrouve une vieille adversaire, et pour cause : la Slovène Tina Trstenjak l’avait battue aux précédents JO il y a cinq ans. Quelques années pour ruminer sa défaite. Et de quoi en vouloir à Tina Trstenjak …

Sur le tapis, Clarisse Agbegnenou est surnommée « la Tigresse » ou encore « le Bulldozer » : déterminée, voire dure. Mais sa bienveillance et son « esprit sport » font d’elle une athlète particulièrement appréciée du public. Son premier geste, une fois la victoire acquise, a été de prendre son adversaire dans ses bras et de la féliciter. Avant même de se retourner pour quêter la reconnaissance et les bravos.

Clarisse Agbegnenou prend sa revanche sur les précédents JO de 2016 (Rio) et sur Tina Trstenjak, de façon particulièrement brillante : détermination et esprit des Jeux : bravo ! On espère la retrouver aux prochains JO de Paris.

Thomas MOREAU