Déjà pisté l’année dernière, Valentin Castellanos serait de nouveau dans les petits papiers de Pablo Longoria pour cet été. Mais le prix de l’Argentin risque de poser problème.
Jorge Sampaoli a prévenu : il veut des renforts pour la saison prochaine afin d’avoir une équipe compétitive. Selon le média Portal Deportivo, l’Olympique de Marseille serait toujours intéressé par Valentin Castellanos, joueur du New York City FC.
Avec 11 buts et 5 passes décisives en 16 apparitions toutes compétitions confondues, c’est l’une des sensations de la Major League Soccer, cette saison.
De quoi attirer bon nombre de prétendants comme West Ham et l’AS Roma. L’équipe de José Mourinho en aurait fait sa priorité.
Que voir cette semaine ? Le Méridional vous présente une sélection des films à l’affiche à partir du mercredi 25 mai, et des sorties du moment sur les plateformes.
Retrouvez ce jeudi sur Le Méridional la chronique Ciné/TV/plateformes.
CÔTÉ CINÉMA
• « Top gun : Maverick » (Joseph Kosinski, Action)
Suite de Top Gun paru en 1986, le film est à nouveau joué par Tom Cruise, qui interprète le capitaine aviateur Pete Maverick. Il est chargé de former un groupe de jeunes diplômés de Top Gun, une école d’aviation américaine pour l’élite aéronavale, sous l’aile de l’amiral Tom Iceman, son ancien rival. Mais lorsqu’il arrive sur place, on l’informe qu’il est en fait chargé de diriger l’équipe pour une mission spéciale, dans le but de lutter contre une nation montagneuse développant de l’uranium pour attaquer les Etats-Unis.
• « Hommes au bord de la crise de nerfs » (Audrey Dana, Comédie)
Cette comédie franco-belge raconte l’histoire de sept hommes, âgés de 17 à 70 ans, envoyés en thérapie de groupe à Terre Happy, au cœur de la nature sauvage, sans réseau et sans infrastructures. A leur grande surprise, leur coach est une femme imprévisible, qui va les challenger pendant quatre jours.
• « Les crimes du futur » (David Cronenberg – Drame, Epouvante-horreur, Science Fiction)
Avec Léa Seydoux et Kristen Stewart, le film se déroule dans le futur, à un moment où le corps humain subit des mutations biologiques importantes et peut de se métamorphoser. Saul Tenser, célèbre artiste, est capable de modifier la composition de son corps et de faire de cet acte une performance artistique. Interdit au moins de 12 ans, le film est présenté cette année en Sélection Officielle du Festival de Cannes.
CÔTÉ PLATEFORMES
Disney +
• « Obi-Wan Kenobi » (Hossein Amini, Joby Harold – Aventure, Science Fiction, Action), le 27 mai
Dix ans après La Revanche des Sith, où Anakin Skywalker rejoint le côté obscur et devient Dark Vador, les acteurs du film mythique Star Wars, dont Ewan McGregor qui interprète Obi-Wan Kenobi, reviennent pour une série en 6 épisodes. Le Jedi Kenobi est envoyé veiller sur Luke Skywalker, fils de Dark Vador, après l’Ordre 66 de la Guerre des Clones, qui avait pour but de détruire l’Ordre Jedi.
Canal +
• « Aline » (Valérie Lemercier – Drame, Biopic, Musical), le 27 mai
Dans les années 1960, Aline, une petite fille, naît avec un véritable don pour le chant. Grâce au soutien de sa famille et du producteur de musique Guy-Claude, Aline va rapidement devenir une grande chanteuse à renommée internationale. Une comédie dramatique canado-française qui s’inspire de la vie et du parcours de Céline Dion, qui a réussi en partie grâce à René Angélil, l’agent artistique qui l’a découverte.
Amazon Prime
• « La French » (Cédric Jimenez – Action, Policier, Thriller)
Le film se déroule en 1975 à Marseille, sous la French Connection, organisation mafieuse d’exportations massives d’héroïne de France, notamment de Paris et de Marseille, à destination des Etats-Unis. Le juge pour mineurs Pierre Michel, incarné par Jean Dujardin, décide de s’attaquer à l’affaire et va devoir affronter Gaëtan Zampa, intouchable criminel français du milieu marseillais.
Les filles de Frank Borrelli ont écrasé 7-0 Mérignac pour le compte de la 22ème journée de D2 Arkéma.
Une première mi-temps qui annonce la couleur
Soutenues par un public venu en nombre, les Marseillaises commencent fort en ouvrant le score dès la 4ème minute grâce à Ana Conesa, d’une frappe du droit.
Sur un centre encore une fois mal géré par les Mérignacaises, Ashley Clark reprend le ballon et inscrit le deuxième but du pied gauche au point de penalty (10ème). Cinq minutes plus tard, lancée par M’Bassidje, dans l’axe, Marina Makanza file droit au but et triple la mise du pied droit.
Le « show Clark »
Au retour des vestiaires, les Phocéennes ne ralentissent pas le rythme et continuent d’attaquer. À peine 1 minute après la reprise, Marine Coudon inscrit le 4ème but de la rencontre de la tête, sur un corner de Clark.
C’est ensuite au tour de la jeune Jenny Perret de s’illustrer. Lancée par Makanza d’une superbe talonnade, la milieu de terrain place une frappe écrasée à l’entrée de la surface, et ça fait mouche (5-0, 59ème).
Le dernier quart d’heure laisse place au « show Clark ». L’Américaine double son compteur personnel d’un splendide corner direct, avant de s’offrir un triplé, sur un centre de Ali Abdallah, qu’elle reprend parfaitement du pied gauche.
Une démonstration qui permet aux Marseillaises de finir en beauté cette saison. Les Phocéennes terminent le championnat à la 7ème place avec 27 points.
Qualifié pour la plus prestigieuse compétition européenne, l’OM va percevoir des entrées d’argent conséquentes, qui vont permettre au club d’élever ses ambitions en termes de recrutement.
L’Olympique de Marseille s’est offert bien plus qu’une victoire face à Strasbourg, samedi dernier. Mieux qu’une deuxième place – synonyme de qualification directe en Ligue des Champions – Marseille va récolter une somme d’argent non négligeable pour cet été. On parle d’une somme comprise entre 30 et 60 millions d’euros.
A cela viendrait s’ajouter un montant de 13 millions d’euros (environ) versés par la Ligue, pour la deuxième place du club. Des montants beaucoup plus élevés que si Marseille s’était qualifié en C3 ou C4.
Une aubaine pour Pablo Longoria qui va pouvoir satisfaire les exigences de recrutement de Sampaoli, qui souhaite un effectif beaucoup plus compétitif la saison prochaine. Le président marseillais n’aura également pas à s’inquiéter d’une possible interdiction de recrutement, le dossier Gueye – litiges entre Watford, l’OM et le joueur sénégalais – n’étant traité qu’après le mercato estival.
Plus d’une femme sur deux a déjà subi au moins une fois des violences sexuelles et du harcèlement en France. Aujourd’hui, on compte 37 féminicides en France depuis le début de l’année 2022, soit en moins de 5 mois.
Pour lutter contre les violences faites aux femmes, le département des Bouches-du-Rhône s’est engagé avec les Hôpitaux universitaires de Marseille pour l’installation de la Maison des Femmes à Marseille, dont les travaux s’élèvent à 15 000 €. Elle permettra aux femmes victimes de violences ou vulnérables, ainsi qu’à leurs enfants, d’accéder à des médecins, des sages-femmes, des psychologues, des assistantes sociales, et pourra mettre à leur disposition une expertise juridique pour déposer plainte en cas de danger. Les femmes victimes de violences conjugales, intrafamiliales, sexuelles ou tout simplement vulnérables pourront être prises en charge et accompagnées.
Si le nombre de violences conjugales est particulièrement important en France, très peu de femmes victimes déposent plainte, et dans 80% des cas, ces plaintes sont classées sans suite, selon le ministère de la Justice. Cette initiative pourrait davantage accompagner ces plaintes dans le département et encourager les femmes vulnérables qui ne savent pas vers qui se diriger ou qui n’osent pas demander de l’aide pour être soutenues. « Je suis très fière que ce projet puisse voir le jour. La lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants est une priorité absolue de la collectivité », affirme Martine Vassal, Présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône.
Jeudi 26 mai, 37 lieux culturels et artistiques marseillais accueilleront la nuit d’ouverture de la 14ème édition du Printemps de l’Art Contemporain, festival qui aura lieu jusqu’au 12 juin. De 17h à 22h, et pour le reste du weekend, des portes ouvertes, des performances, des concerts, des vernissages et des projections seront organisés dans la quasi-totalité des arrondissements de la ville.
Du 30 mai au 12 juin, le festival se poursuivra avec des soirées spéciales, des rencontres, des visites, des conférences, des lectures, des ateliers, des dîners et des promenades, non seulement à Marseille, mais aussi à Port-de-Bouc, Miramas, Vitrolles, Saint-Rémy-de-Provence, Aix-en-Provence, Le Tholonet, Istres, Rousset et Châteauneuf-le-Rouge. Pour ce faire, des parcours en bus seront organisés de Marseille à Aix-en-Provence, au Pays d’Aix et à l’Étang de Berre, accompagnés de visites commentées pour faire découvrir l’art contemporain du Sud au grand public.
Amis lecteurs, inutile de vous creuser les méninges, un « orchidoclaste », ce n’est rien d’autre qu’un casse-couilles. C’est Gilbert Collard qui se baptise ainsi lui-même dans le livre qu’il vient de publier aux éditions Huo-Doc et qu’il a prudemment intitulé : « Protestation ». Quel euphémisme ! De la page 1 à la page 239, ce n’est pas vraiment une protestation, c’est un chapelet d’indignations, de révoltes, de colères. Gilbert Collard a fait carrière dans les prétoires où son éloquence était redoutable puis il a embrassé le monde politique où il a pu mesurer l’ampleur des traquenards, des coups tordus et des bassesses liées à l’ambition.
Elu député européen, Gilbert Collard en a eu assez de ce tintamarre politico-médiatique et il a éprouvé le besoin de se retirer dans un monastère bénédictin pour une retraite spirituelle. Il y a goûté l’écoute et le silence. Il s’est longuement confié à un moine dont le regard était illuminé d’une intense joie intérieure.
Ce livre est le récit de ses dialogues quotidiens avec le frère Benoît. Un ouvrage extraordinairement jouissif pour un homme de droite, pas seulement parce qu’il y dénonce toutes les hypocrisies de la gauche mais parce qu’il remet les choses à leur place avec une telle alacrité, un tel souci de sincérité et de vérité, que le lecteur se trouve lui-même transporté par la verve communicative de Collard et la politesse de son désespoir.Ces confessions dévoilent au grand jour une âme d’écorché vif qui ne peut plus souffrir la déréliction de la France. A lire d’urgence.
« J’en avais marre, explique Gilbert Collard, qui a invité le Méridional dans sa permanence de député à Aimargues (Gard). J’étais fatigué du petit cinéma politique, des émissions de télé idiotes du matin avec les mauvaises mines des journalistes aux questions cons et prévisibles à un kilomètre médiatique, fatigué d’être l’alibi supposé d’extrême droite, comme d’autres sont les alibis d’extrême gauche, pour un système qui dévore tout au profit de sa durée, de sa rentabilité et qui a transformé les hommes politiques en intermittents du spectacle, pis : en pitres malades de l’ego, en agités du narcissisme médiatique. »
« La vanité d’être vu n’épargne personne. On est tous devenus fous du nombril. Le système a fait de l’homme politique un ectoplasme de vanité verbale qui n’exerce plus aucun pouvoir réel. Au fil d’un pauvre temps, il l’a flasquement abandonné aux juges, aux experts, aux migrants, aux marchés, aux multinationales, à Bruxelles, à la Cour européenne des droits de l’homme, au conformisme idéologique, à la bien-pensance et enfin à une bureau-technocratie infernale. Son écharpe d’élu pend comme la corde d’un pendu ! »
Gilbert Collard en est arrivé au stade où le spectacle politique est devenu un répulsif. Il ne supporte même plus sa complicité involontaire avec une classe politique qui se joue la comédie par cynisme alimentaire. « A quoi bon être là puisqu’on ne sert à rien ? s’interroge Collard. J’ai quitté le Parlement parce que je n’en pouvais plus des bêlements de la majorité présidentielle, bête à manger du foin, capable de se lever pour applaudir avant même qu’un orateur n’ait ouvert la bouche. Capable pendant des heures d’ânonner des éléments de langage sans en comprendre un mot. J’ai survécu à la présidence du crustacé De Rugy et à celle du mutualiste Ferrand avec un sentiment d’écœurement démocratique. Quelle comédie ! Quel attrape-couillons ! C’est le Club Méd, la fête aux neuneus parvenus. »
Pour Gilbert Collard le Parlement est devenu au fil du temps « le vase vide de la démocratie. C’est un rassemblement minable de ramollis bruyants recrutés sur Internet ou sur le radeau de la Méduse des partis ». En même temps, l’ancien avocat marseillais s’inquiète de « l’affadissement du sens du sacré », de la « lointaine présence psalmodique de siècles de foi chrétienne » et de « la messe transformée en kermesse ».
Je vous le dis, amis lecteurs, ce livre de confessions indignées est une pure merveille, un condensé de Rabelais et de Jean Raspail racontés par Jean Cau. Collard s’en prend au système médiatique et reprend à son compte la définition du journalisme de compromission du regretté Pierre Péan :« Attendre sur son bureau les PV des juges, ce n’est pas ce que j’appelle de l’investigation mais de la simple gestion des fuites. Le journaliste devient un pion, rentrant dans les objectifs des uns et des autres, devenant l’outil de vengeance ou de stratégies judiciaires. Je n’ai pas besoin de la justice pour déterminer le sujet de mes enquêtes… »
Me Collard raconte au frère Benoît les diverses étapes de la mise à mort préméditée de François Fillon. Le moine en est sidéré. « Lui, il s’est vraiment pris une balle judiciaro-médiatique dans le pied ! Aujourd’hui, raffinement oblige, droits de l’homme exigent, on n’assassine plus au couteau, au poison, à l’étranglement, au pistolet, non, on assassine au journaliste et au juge ! Ravaillac, Ravachol, Caserio, Gorguloff, Raoul Villain sont de vulgaires vengeurs à côté des tueurs qui tirent au gros titre, poignardent à l’insinuation, empoisonnent à la calomnie… »
Collard est intarissable sur les « questions téléphonées » posées par des députés aux ministres : il s’agit de questions que le ministre a lui-même sollicitées pour faire un coup médiatique en y répondant devant les caméras. Lui-même en a été victime lorsqu’il a osé répondre à Jean-Jacques Bourdin de RMC qui comparait les élus du RN aux assassins de l’Etat islamique. Le député européen n’avait rien trouvé de mieux avec Marine Le Pen que de tweeter aussitôt des images horribles d’exécutions d’innocentes victimes chrétiennes. « Les éditorialistes, les spécialistes police-justice, les élus de tous bords, se sont précipités pour nous bannir de la société des gens convenables… », écrit-il.
Ce simple tweet a propulsé Collard face à un procureur qui l’a mis en examen, puis face à un tribunal :« Le pouvoir joue avec la justice, estime-t-il; il s’amuse à emmerder ses adversaires, à les tracasser en se servant de manipulations d’infractions et des procureurs dociles pour pourrir la vie, créer des procès bidons, faire convoquer à la police, faire attendre, mettre en examen, obliger à faire des dépenses d’avocat, jeter le discrédit, faire perdre du temps : c’est une technique pénale de pourrissement de la vie qui a été perfectionnée par l’entourage de François Hollande. Tous les coups judiciaires sont bons pour emmerder l’adversaire… »
Avec Collard tout le monde en prend pour son grade : les procureurs, les juges, les ministres, les parlementaires. Il se fait plaisir et nous fait plaisir. « Plus ça va, moins on peut parler librement dans le pays de la liberté d’expression », dit-il. « Il existe aujourd’hui un tel bruit de mots, une telle pléthore d’intervenants, un tel besoin d’occuper l’espace commercial du vide médiatique par le son même le plus bête qu’on n’entend plus rien, ne comprend plus rien, on est gavé, abruti par une fureur sonore, on est même trompé par elle car elle laisse croire que la parole est libre alors que l’audace, le non-conformisme, la vérité d’évidence non labellisée sont poursuivis par les procureurs. On est trompé par l’ouverture des écluses médiatiques sur la réalité de la liberté d’expression en ce sens que la saturation étouffe la liberté. »
Le mal du siècle, pour Gilbert Collard, c’est l’emprise de l’hypocrisie :« C’est le mal fatal de la démocratie, tranche-t-il, l’hypocrisie fait des ravages car plus personne ne croit plus personne. Le peuple des dupes, c’est fini. Ce qui explique le taux phénoménal d’abstentions aux élections, ce fameux piège à cons qui fonctionne avec de moins en moins de cons, cependant cocus, lorsqu’à l’arrivée il y a l’élu de leur abstention dont ils ne voulaient pas. Un Macron au rabais électoral, quoi ! »
Au sein du Parlement européen, raconte Collard, il est interdit de faire figurer sur son pupitre le drapeau national : les huissiers ont pour ordre de chasser et de saisir ces étendards… Le moindre soupçon de souveraineté est banni, exorcisé, aboli. « Si l’on veut entrer dans une vraie démocratie, conclut Gilbert Collard, il faut organiser une nouvelle théorie de la séparation des pouvoirs dans laquelle les grandes institutions ne fonctionneraient plus par dépendance et partage de puissance du même centre qu’est le pouvoir du moment. Il faut mettre fin à ce fonctionnement par cercles concentriques dans lesquels tout le monde se retrouve, tout le monde se rend service, tout le monde se coopte… »
Gilbert Collard a protesté, il a dit la vérité : il sera exécuté.
Dans un Vélodrome en ébullition, l’Olympique de Marseille a écrasé Strasbourg 4-0, samedi soir, pour le compte de la 38ème journée de Ligue 1. Dans le même temps sur le fil, Ignatius Ganago (RC Lens) a offert la qualification en Ligue des Champions à Marseille, en égalisant à la 94ème minute face à Monaco (2-2).
Une soirée incroyable pour un scénario rocambolesque. L’OM s’est offert un festival offensif pour son dernier match de championnat face à Strasbourg (4-0). Un succès cumulé au nul de Monaco, qui envoie directement Marseille en Ligue des Champions la saison prochaine.
Gerson, l’homme de cette fin de saison
Une semaine après avoir lourdement chuté à Rennes (2-0), les Phocéens démarrent fort le match avec pas moins de 4 occasions en 10 minutes de jeu. Amine Harit manque même d’ouvrir le score à la 6ème minute : bien servi par Milik, le Marocain voit sa frappe s’écraser sur le montant gauche Matz Sels. Une minute plus tard, nouvelle occasion pour les Olympiens, sur un corner, Caleta-Car remet de la tête le ballon dans la surface pour Gueye qui manque le cadre. Portés par une ambiance de feu, les Marseillais continuent de pousser. Guendouzi tente sa chance de loin mais voit sa frappe détournée par le gardien (8ème minute).
Les Bleus et Blancs doivent attendre la 32ème minute pour ouvrir le score par l’intermédiaire de Gerson, en pleine bourre cette saison. Une frappe puissante du gauche dans un angle fermé (1-0).
Une deuxième mi-temps de folie
A la reprise, les hommes de Sampaoli reprennent sur un bon rythme et continuent de pousser pour aller faire le break. Mais ils se heurtent à un très bon gardien strasbourgeois. Tout va s’accélérer en fin de match, Harit file sur son côté droit et centre pour Milik, qui intelligemment laisse passer pour Under. Le Turc ajuste parfaitement le gardien (2-0, 73ème). Quelques minutes plus tard, Gerson s’offre un doublé – sa 11ème réalisation de la saison – d’une frappe croisée du gauche (3-0, 89ème). Toujours pas rassasiés, les Marseillais vont inscrire un 4ème but dans le temps additionnel. Sur une frappe de l’excellent Rongier, repoussée par le gardien strasbourgeois, Bakambu en véritable renard des surfaces vient inscrire le dernier but, du pied gauche (4-0), 93ème).
L’Olympique de Marseille termine donc cette saison de la meilleure des manières, en finissant 2ème avec 71 points et disputera la Ligue des Champions, à la rentrée prochaine. Ils pourront aussi dire merci à Lens qui a tenu en échec Monaco au stade Bollaert.